Le Conclave

Note : Les titres et noms de lieu ou de personnage tel que "Colisée" sont voués à changer et ne servent ici que de lipsum.

Les Juges mesurent le poids des péchés et des vertus des Âmes durant leur passage dans les Terres d'Oreb, et rendent leur verdict en conséquence. On dit qu’une Âme pleine de vertu aurait l’honneur d’être sanctifiée et de rejoindre le Conclave pour décider du destin des prochaines Âmes.

Le Conclave des Juges

Le Conclave est une entité étrange même parmi les Dieux du Cycle, du fait de sa nature particulière d'assemblée. Si aux yeux des mortels les Juges qui la composent peuvent apparaître comme les Dieux suprêmes de l'au-delà, ils n'en sont en réalité que des engrenages dont le rôle se limite à décider du sort des Âmes des défunts.

Rôle

Les Juges sont les arbitres du Cycle, ceux qui décident du sort des Âmes des défunts dans l'au-delà. La longue errance sur les couloirs d'or de la Toile les a lentement privées de toute lucidité, jusqu'à être attirées vers le Conclave tel des papillons vers la lumière. Quand l'une de ces Âmes se présente devant l'assemblée, les Juges mesurent le poids des actions que celle-ci a accompli sa Vie durant et rendent leur verdict en conséquence.
Les plus vertueuses se voient alors offrir l'honneur d'être sanctifiées et rejoignent l'assemblée pour à leur tour arbitrer sur le destin des défunts. Ces nouveaux Juges récupèrent par la même occasion la raison perdue lors de leur égarement sur la Toile, afin que leur morale enrichisse celle du Conclave.
Les Âmes emplies de péchés sont lâchées par les Juges au centre du Colisée pour finir dans l’Abysse, là où tout cycle voit sa fin, là où toute trace des défunts disparaît, là où tout espoir s'éteint. Désormais damnées, les Âmes abandonnées à ce vide sombre sont destinées à finir consumées par le Dévoreur. Et les malheureuses qui échappent à sa faim sont condamnées à finir froidement sous les griffes des chacals de la Chasseresse.
Quant aux Âmes ni assez bonnes pour rejoindre le Conclave, ni assez mauvaises pour finir dans l’Abysse, les Juges les confient aux filles de la Tisseuse pour qu'un nouveau cycle recommence, et qu'une nouvelle vie voit le jour sur les Terres d'Oreb.
Cependant lorsqu'un Freux vient à périr, celui-ci est exempt de jugement et se voit confié au Nocher, ce qui l'empêche toutefois de se réincarner sur les Terres d'Oreb.

Caractéristique

Apparence

Les Juges étant originellement des Âmes, ils en sont très similaires de par leur apparence. Ainsi, seule la lueur pourpre qui les enveloppe permet de les différencier des simples défunts. Chacun des membres du Conclave se voit également offrir un masque conçu par le Sculpteur pour que la divinité ne ronge pas leur fragile enveloppe animique. Si cette uniformité laisse penser au premier abord que les Juges ont été privés de toute individualité en intégrant le Conclave, un œil averti remarquera les subtils détails de ces masques, tous uniques.

Incarnation

Si le Conclave suit une évolution permanente, de nouveaux Juges s'ajoutant régulièrement à l'assemblée alors que d'autres la quittent, jamais un siège du Colisée n'est censé rester vide. Pourtant, il arrive que l'un d'entre eux manque à l'appel quand un Chante-Âme sert de vaisseau pour que le Conclave s'incarne sur les Terres d'Oreb. Quand tel est le cas, un des Juge est désigné pour servir d'émissaire et donne ses traits à son Incarnation.
C'est du moins ce que l'on prétend, le visage de celui-ci étant perpétuellement caché sous son masque ramené de l'au-delà. Comme toutes les Incarnations des Dieux le représentant de l'assemblée possède les cheveux lateux du Chante-Âme qu'il possède. Du reste, chaque fois que l'un des Juges s'incarne, son corps est celui de l'humain ou de l'humaine qu'il était de son vivant.

Personnalité

La personnalité des Juges est telle leur masque ou leur apparence d'Incarnation, unique. Cependant, tous ressentent la même nostalgie des Terres d'Oreb. Tous ont également un mépris certain pour les Freux, les manipulations de ces derniers allant bien souvent contre leur grand sens de la morale. Cependant le Conclave peut être assimilé à un esprit de ruche, et les Juges sont ainsi tenus de respecter leur devoir malgré leurs convictions personnelles. Leur personnalité s'éteint ainsi immédiatement s'ils dérogent à leur tâche. Cette conscience collective tend à lentement briser l'esprit des Juges, et quand ceux-ci sentent que leur jugement s'altère, ils abandonnent alors leur masque et leur siège pour s'offrir aux filles de la Tisseuses et se joindre aux autres Âmes pour qu'un nouveau cycle recommence pour eux.