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Une nuit à l'auberge

General Summary

En ce matin frais de printemps, sans moyen de transport, Rayaar et Karl progressent silencieusement sur la route longeant le fleuve Bögen en direction du Nord. La quiétude de leur marche est cependant bientôt troublée par l’apparition d’un homme titubant qui finit par s’effondrer quelques dizaines de mètres devant eux. Karl et Rayaar tentent bien de lui porter secours mais constatent rapidement qu’il n’est plus de ce monde. L’homme, trempé de la tête au pied, a deux carreaux d’arbalètes fichés dans son flanc. Curieux d’en connaitre l’origine, les deux aventuriers se dirigent en direction des bosquets d’où le pauvre homme était sorti quelques instants plus tôt.

En progressant discrètement, ils arrivent en vue d’une barge, accostée le long de la rive, avec deux êtres mutants sur son pont. « Il s’agit sans doute d’une attaque » indique Karl.
« Et moi, je crois que nous venons de trouver un nouveau moyen de transport pour nous rendre à Altdorf » lâche Rayaar avec un sourire. En effet, la femme du fleuve connait les règles et lois de la rivière, et particulièrement ce qu’il advient des bateaux sans propriétaires qui sont sauvés par des tiers : Ils en deviennent la propriété.

Aguichés par cette perspectives, les voyageurs se font encore plus discret et parviennent à monter sans bruit à l’arrière de la barge. Ils chargent alors le mutant à bec d’oiseau qui leur tourne le dos, et Rayaar le terrasse d’un seul coup avec sa lance.
A l’avant, l’autre hors la loi, celui-ci portant une épaisse fourrure, n’a que le temps d’esquisser quelques pas dans leur direction avant de se faire occire par un coup bien placé de Karl à la jambe.
Après cette confrontation rudement menée, Karl et Rayaar prennent plus de temps pour analyser la scène : en plus des deux mutants, deux autres corps de jeunes d’une vingtaine d’année, un homme et une femme, gisent sur le pont. Sans doute, faisaient-ils partie de l’équipage et ont tenté de protéger l’embarcation. Alors que Karl décide de rester sur le pont pour fouiller les corps et s’assurer que d’autres assaillants ne trainent dans les environs ; Rayaar s’engouffre dans la cale de la barge pour l’inspecter.
En bas, en plus de quelques documents et de nombreuses caisses, elle tombera nez à nez avec une jeune femme terrifiée, sans doute Strigany, répondant au prénom de Renate .
Elle explique qu’elle est une colporteuse originaire de Grünburg et passagère de la barge de retour de la Schaffenfest. Elle avait demandé à la famille Segel (Fritz le père et propriétaire du bateau, Alrecht son fils et Heidi sa belle-fille) de la ramener à Altdorf. « J’ai regardé dehors et j’ai vu cette immonde créature à bec d’oiseau. Je savais que je devais me battre, mais tout ce que je pouvais faire était de m’enfuir. Je me suis cachée ici en espérant que personne ne me remarquerait ».

  Sur le pont, Karl fait l’inventaire des possessions trouvés sur les cadavres. Nos deux voyageurs s’équipent de deux cottes de mailles qui se montreront sans doute utile au vue de la dangerosité du Vieux Monde !

  Rayaar, bien que femme du fleuve, n’a que peu d’expérience en navigation elle-même. Elle parvient malgré tout avec quelques difficultés à éloigner la barge du rivage et à orienter l’embarcation dans le sens du courant. Le reste de la journée de navigation se passe globalement sans encombre et Karl profite de ce temps pour faire l’inventaire de la cargaison. 75 lourds sacs de laine sans doute destinés à la vente à Altdorf. Voilà qui pourrait améliorer le quotidien des aventuirers.

Le soir venu, au détour d’un courbe de la rivière, apparait une auberge « Aux Trois Plumes ». Les lanternes allumées sur la rive font apparaitre une animation peu ordinaire : En plus des nombreuses embarcations stationnées près du quai, un imposant carrosse trône dans la cour. Là, des laquais s’affairent à transporter des malles et des coffres sous l’œil attentif d’hommes d’armes en livrée.
 


Karl, Rayaar et Renate décident de poser pieds à terre et de profiter de l’auberge pour se reposer un peu.
À l’intérieur, les serviteurs vont et viennent à la hâte, et l’aubergiste est en pleine discussion avec un scribe portant une bourse visiblement bien remplie. Il faudra dix bonnes minutes pour attirer son attention.
« Bienvenue ! Veuillez m’excuser de vous avoir fait attendre. Nous accueillons une invitée de marque ce soir, la Gravin Maria Ulrike von Liebwitz d’Ambosstein , rien de moins ! Je n’en reviens pas. Bon, maintenant, voulez-vous une chambre ? Oh, mais qu’est-ce que je raconte, bien-sûr que vous en voulez une ! Ah, je vous demande encore pardon, je reviens dans un instant ».

  Rayaar s’installe au bar pour remplir les formulaires relatifs à la barge : Elle en devient ainsi la propriétaire légale et en profite pour rebaptiser l’esquif : ERH (pour « Entreprise Rayaar Haha). Karl, lui, s’installe à une table libre, non loin de celle de la Gravin, tout en tendant l’oreille et ouvrant la conversation avec les autres voyageurs pour en apprendre plus.

  De nombreux sujets sont discutés. Bien sûr le voyage de la Gravin est sur toutes les lèvres : elle est en route pour Castle Grauenburg  pour résoudre quelque affaire juridique.
  D’autres mentionnent, le Prince héritier Hergard von Tasseninck , fils unique et héritier du Grand Prince Hans-Hals von Tasseninck , souverain d’Ostland, qui aurait été tué lors d’une expédition dans les Montagnes Grises. On raconte que ce sont des hommes-bêtes qui ont fait le coups, qu’ils lancent des éclairs avec des bâtons verts. Karl se rememore alors l’affiche aperçue dans une des auberges sur la route d’Aldorf et qui mentionnait cette expédition. Heureusement que Rayaar et moi ne nous y sommes pas enrôlé, pense-t-il.
  Il entend également parler d’émeutes ont eu lieu dans le Middenland, au nord. Les habitants ont toujours suivi Ulric : « maintenant ils se retournent contre les vrais partisans de Sigmar. Il est temps que l’Empereur les considère comme des rebelles et envoie des troupes pour leur régler leur compte ! ».
  Enfin, il se dit que l’Empereur Karl Franz a été frappé par une maladie inconnue. S’il meurt, l’enfer pourrait bien se déchaîner, car il est bien connu que son héritier, le Prince Wolfgang, est (la voix se transforme en murmure) un parfait imbécile. Il est peu probable que les autres Électeurs tolèrent son avènement.
  Ne sachant la part de vérité de ces racontars, Karl se replonge dans sa bière. Il est en tout cas rassuré que leur aventure à Bögenhafen, et notamment l’incendie qui en résulta ne fasse pas partie des cancans. Le sujet est tout juste mentionné comme un incendie impliquant de riches familles de commerçants. Les deux aventuriers ne semblent pas avoir été clairement identifié, en tout cas, d’après les piliers de bars de cette auberge.

  Le reste de la soirée sera passée à manger un diner relativement simple tout en contemplant l’animation inhabituelle de cette auberge. Il y a bien sûr, la Gravin Maria Ulrike et sa suite qui sont le centre de l’attention, mais d’autres voyageurs se font aussi remarquer.
Pèle mêle :
  • Ces deux halflings jouant aux cartes à la table de la Gravin.

  • Les trois érudits attablés au bar et commandant un sommaire repas.

  • Les trois adeptes de Morr faisant une entrée remarquée, portant un cercueil, et réservant une chambre en indiquant à l’aubergiste que la veillée funèbre de la nuit qui s’annonce pourrait être bruyante.

  • Le grand et musclé champion de la Gravin, Bruno, qui défiera Karl au bras de fer et lui expliquera qu’un duel judiciaire se tiendra le lendemain à Castle Grauenburg pour régler un différend entre Marie Ulrike et un autre noble.


  • Sans doute fatiguée par cette agitation, Rayaar décide de retourner passer sur la barge. Karl, plus à l’aise sur le plancher des vaches, décide de réserver une chambre à l’étage et y monte pour se préparer à dormir. Il est rapidement dérangé par quelques coups discrets sur sa porte : il s’agit de Gustaf Rechtshandler , un des hommes de loi de la Gravin. Il sollicite Karl pour une bien étrange demande.
    « Je me permet de vous solliciter de la sorte car vous sembler être un valeureux aventurier et, je dois bien reconnaitre que je me retrouve dans une situation assez inconfortable. En effet, bien avant d’entrer au service de Sa Gravin Marie-Ulrike, alors que je faisais mes études de droit à Middenheim, j’ai fréquenté un groupuscule interlope… qui me poursuit aujourd’hui et me fait chanter. Bien sûr, je refuse de payer. Vous savez ce que c’est, je suppose, l’inconscience et la fougue de la jeunesse ! L’attrait des plaisirs immédiats et charnels ! Mais… bref… je m’égare. Il se trouve que trois membres de ces groupes sont ici, ce soir et se montrent menaçants à mon endroit. Je cherche donc quelqu’un qui pourrait résoudre ce malencontreux problème…en les… faisant…. disparaitre ? Vous me rendriez un fier service et contribueriez à la protection d’un homme d’influence !
    L’affaire sera bonne pour vous et la discrétion assurée bien sûr ! Que diriez-vous de vingt pièces d’or ? »

      Très surpris par cette demande particulière, Karl retourne réfléchir dans sa chambre avant d’aller demander conseil à Rayaar dans la barge. La femme du fleuve, réveillée par l’arrivée de son compagnon de voyage, n’est pas de très bonne humeur et refuse cette étrange opportunité : « Je suis fatiguée, et cette histoire va sans doute encore nous attirer des ennuis ».
    Karl retourne donc et informer Rechtshandler de sa décision. L’avocat semble déçu et tente de faire changer d’avis l’herboriste en augmentant le salaire, mais rien n’y fait.
    Karl retourne donc se coucher dans sa chambre… pour une courte durée.

      Une quinzaine de minutes plus tard, il est en effet réveillé par des bruits étranges, cris et mouvements de meubles de la chambre voisine. Il sort précipitamment pour tomber nez à nez avec le propriétaire de l’auberge, lui aussi ameuté par ce brouhaha. Rassuré par l’arrivée de Karl, il se décide à frapper à porte. A ce moment, tout redevient subitement calme à l’intérieur.
    La porte s’ouvre alors, le prêtre de Morr s’excuse directement pour le bruit. Dans la pièce, on peut voir ses deux initiés assis fermement sur un troisième. Celui à la porte explique que leur frère a parfois des spasmes, étant particulièrement sensible aux vibrations au-delà du Portail vers l’Au-Delà. « Cela fait de lui un prêtre de Morr de grande valeur, mais cela peut parfois être gênant ».
    Après cette courte explication, le propriétaire repart, perplexe. Karl l’imite et retourne se coucher…

      Une dizaine de minutes plus tard, vers minuit quinze, Karl est de nouveau réveillé en sursaut ! Cette fois ci les cris viennent du couloir desservant les chambres réservées par la suite de la Gravin. Karl se joint à un attroupement qui s’est formé devant la chambre de Bruno. Le colosse y git, mort, une dague plantée entre les épaules.
    Alors que la Gravin fait appeler son avocat, ses domestiques se rendent compte que Gustaf Rechtshandler, a subi le même sort : Il a visiblement été étranglé dans sa chambre…
    Ne laissant rien paraitre, la Gravin Marie-Ulrike se dirige d’un pas décidé vers le corps de son champion et retire prestement la dague et l’exhibe à la vue de la petite assemblée.
    C’est à cet instant que Karl se rend compte avec terreur que cette arme est en tout point identique à la sienne, celle qu’il portait à la ceinture il y a encore une heure alors qu’il buvait et discutait dans la salle commune de l’auberge.

      Et alors qu’il réalise que la dague n’est plus en sa possession, une domestique prend la parole : « Je reconnais cette arme ! »
    Et en pointant un index accusateur vers Karl, elle ajoute : « C’est sa dague, il la portait sur lui un peu plus tôt dans la soirée, j’en suis sûre ! »

    Tous les yeux se tournent maintenant vers l’herboriste …
      A suivre dans Un duel au tribunal  

    On this cool spring morning, with no means of transport, Rayaar and Karl make their way silently north along the road beside the River Bögen. However, the peace and quiet of their walk is soon disturbed by the appearance of a man staggering along, who finally collapses a few dozen metres ahead of them. Karl and Rayaar try to help him, but soon realise that he is no longer with us. The man, soaked from head to toe, had two crossbow bolts stuck in his side. Curious to find out where they came from, the two adventurers set off in the direction of the groves from which the poor man had emerged a few moments earlier.

    Making discreet progress, they came in sight of a barge, moored alongside the shore, with two mutant beings on its deck. "It's probably an attack," says Karl. "And I think we've just found a new way of getting to Altdorf," says Rayaar with a smile. Indeed, the woman from the river knows the rules and laws of the river, and particularly what happens to ownerless boats that are rescued by third parties: they become their property.

    Enticed by this prospect, the travellers make themselves even more discreet and manage to climb noiselessly into the back of the barge. They then charge the bird-billed mutant who has his back to them, and Rayaar strikes him down with a single blow from his spear. At the front, the other outlaw, this one wearing thick fur, only had time to take a few steps in their direction before being cut down by a well-placed blow from Karl to the leg. After this hard-fought confrontation, Karl and Rayaar took more time to analyse the scene: in addition to the two mutants, two other bodies of young people in their twenties, a man and a woman, lay on the deck. They were undoubtedly part of the crew and had tried to protect the boat. While Karl decided to stay on deck to search the bodies and make sure there were no other assailants lurking around, Rayaar rushed into the hold of the barge to inspect it. Down below, in addition to a few documents and a number of crates, she comes face to face with a terrified young woman, probably Strigany, who goes by the name of Renate . She explained that she was a pedlar from Grünburg and a passenger on the barge returning from the Schaffenfest. She had asked the Segel family (Fritz the father and owner of the boat, Alrecht his son and Heidi his daughter-in-law) to take her back to Altdorf. "I looked outside and saw this hideous bird-billed creature. I knew I had to fight it, but all I could do was run away. I hid here, hoping that no one would notice me.

        On deck, Karl inventoried the possessions found on the corpses. Our two travellers equip themselves with two coats of mail, which will no doubt prove useful given the dangerous nature of the Old World!

        Rayaar, although a woman of the river, has little experience of navigation herself. Despite this, she managed, with some difficulty, to move the barge away from the shore and steer the boat in the direction of the current. The rest of the day's sailing was largely uneventful, and Karl took advantage of the time to take stock of the cargo: 75 heavy sacks of wool, no doubt intended for sale in Altdorf. This could improve the daily lives of the adventurers.

    As evening fell, round a bend in the river, an inn called "Aux Trois Plumes" came into view. The lanterns lit on the riverbank reveal an unusual hustle and bustle: in addition to the many boats parked near the quay, an imposing coach sits enthroned in the courtyard. Lackeys were busy carrying trunks and chests under the watchful eye of men-at-arms in livery.    

    Karl, Rayaar and Renate decide to put their feet down and take advantage of the inn to rest for a while. Inside, servants are hurriedly coming and going, and the innkeeper is deep in conversation with a scribe carrying a visibly well-filled purse. It will take a good ten minutes to get his attention. "Welcome! I apologise for keeping you waiting. We have a very special guest with us this evening, the Gravin Maria Ulrike von Liebwitz d'Ambosstein , no less! I can't believe it. Now, would you like a room? Oh, what am I saying, of course you want one! Oh, I beg your pardon, I'll be back in a moment."

    Rayaar settled down at the bar to fill in the forms relating to the barge: she thus became the legal owner and took the opportunity to rename the skiff: ERH (for "Entreprise Rayaar Haha"). Karl, for his part, took a seat at a vacant table not far from the Gravin's, keeping his ears open and opening up the conversation with the other travellers to find out more.

        Many subjects are discussed. Of course the Gravin's journey is on everyone's lips: she is on her way to Castle Grauenburg to resolve some legal matter. br][br     Others mention Crown Prince Hergard von Tasseninck , only son and heir of Grand Prince Hans-Hals von Tasseninck , ruler of Ostland, who is said to have been killed during an expedition to the Grey Mountains. It is said that it was beast-men who did the deed, that they throw lightning bolts with green sticks. Karl remembers the poster he saw in one of the inns on the road to Aldorf, which mentioned this expedition. Good thing Rayaar and I didn't sign up for it, he thinks.
        He also hears of riots that have taken place in Middenland, to the north. The inhabitants have always followed Ulric: "now they're turning against the true followers of Sigmar. It's time the Emperor considered them rebels and sent troops to settle their score!".
        Finally, it is rumoured that Emperor Karl Franz has been struck down by an unknown illness. If he dies, all hell could break loose, as it is well known that his heir, Prince Wolfgang, is (voice changes to a whisper) a complete fool. It is unlikely that the other Electors will tolerate his advent.
        Not knowing how much of this gossip is true, Karl dives back into his beer. In any case, he was reassured that their adventure in Bögenhafen, and in particular the resulting fire, was not part of the gossip. The subject is merely mentioned as a fire involving wealthy merchant families. The two adventurers do not seem to have been clearly identified, at least according to the barflies at this inn.

        The rest of the evening will be spent eating a relatively simple dinner while contemplating the unusual bustle of this inn. Of course, the Gravin Maria Ulrike and her suite are the centre of attention, but other travellers are also making their presence felt. Pell-mell:
  • These two halflings playing cards at the Gravin's table.
  • The three scholars at the bar, ordering a summary meal.
  • The three followers of Morr making a grand entrance, carrying a coffin, and booking a room by indicating to the innkeeper that the coming night's wake might be noisy.
  • The tall, muscular champion of the Gravin, Bruno, who will challenge Karl to an arm-wrestling match and explain that a court duel will be held the next day at Castle Grauenburg to settle a dispute between Marie Ulrike and another nobleman.


  • Doubtless tired by the commotion, Rayaar decides to return to the barge. Karl, who is more comfortable on the ground, decides to book a room upstairs and heads upstairs to prepare for bed. He is soon disturbed by a few discreet knocks on his door: it's Gustaf Rechtshandler , one of the Gravin's lawmen. He approached Karl with a very strange request. "I am taking the liberty of asking you this because you seem to be a valiant adventurer and I must admit that I find myself in a rather uncomfortable situation. Indeed, long before I joined the service of Her Gravin Marie-Ulrike, when I was studying law at Middenheim, I frequented an underworld group... which is now pursuing me and blackmailing me. Of course, I refuse to pay. You know what it's like, I suppose, the recklessness and ardour of youth! The lure of immediate and carnal pleasures! But... anyway... I digress. It so happens that three members of these groups are here this evening and are threatening me. So I'm looking for someone who could solve this unfortunate problem... by making them... .... disappear? You'd be doing me a great favour and helping to protect a man of influence! It would be a good deal for you and, of course, it would be discreet! How about twenty gold coins?"

      Very surprised by this particular request, Karl went back to his room to think things over before going to the barge to ask Rayaar for advice. The woman on the river, awakened by the arrival of her travelling companion, is not in a very good mood and refuses this strange opportunity: "I'm tired, and this story will probably get us into trouble again". So Karl returns and informs Rechtshandler of his decision. The lawyer seemed disappointed and tried to change the herbalist's mind by increasing the salary, but nothing helped. So Karl goes back to his room to lie down... for a short time.

        About fifteen minutes later, he was awoken by strange noises, screams and furniture movements in the next room. He rushes out and comes face to face with the owner of the inn, who has also been roused by the noise. Reassured by Karl's arrival, he decides to knock on the door. Just then, all is suddenly quiet inside. The door opens and the priest of Morr apologises for the noise. In the room, his two initiates can be seen sitting firmly on a third. The one at the door explains that their brother sometimes spasms, being particularly sensitive to the vibrations beyond the Portal to the Beyond. "This makes him a priest of Morr of great value, but it can sometimes be annoying. After this short explanation, the owner leaves, puzzled. Karl imitates him and goes back to bed...

        About ten minutes later, at around 12.15am, Karl was woken up again with a start! This time the screams came from the corridor leading to the rooms reserved for the Gravin suite. Karl joined a crowd that had formed outside Bruno's room. The colossus lies there, dead, with a dagger stuck between his shoulders. As the Gravin sends for her lawyer, her servants realise that Gustaf Rechtshandler has suffered the same fate: he has clearly been strangled in his room... Leaving nothing to be seen, the Gravin Marie-Ulrike strides towards the body of her champion and quickly withdraws the dagger, displaying it for all to see. It was at this moment that Karl realised with terror that the weapon was identical in every way to his own, the one he had been wearing on his belt just an hour ago as he drank and chatted in the inn's common room.

        And just as he realises the dagger is no longer in his possession, a maid speaks up, "I recognise that weapon!"
    And pointing an accusing index finger at Karl, she adds, "It's his dagger, he was wearing it earlier in the evening, I'm sure of it!"

    All eyes now turn to the herbalist ...

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    Report Date
    29 Oct 2023

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