Église de la Mère du Peuple

L’Église de la Mère du Peuple est une religion fondée à Montréal en 2058, après la mort de Diane d'Orléans, une révolutionnaire qui a joué un rôle clé dans la Commune de Montréal. Ses adeptes la considèrent comme la réincarnation de la Vierge Marie et la vénèrent comme la protectrice des opprimés et des métahumains.  

Histoire

  L’Église de la Mère du Peuple est née du culte populaire qui s’est formé autour de Diane D’Orléans, surnommée la Mère du Peuple, la Sauveuse d’Orléans ou l’Âme du Communisme. Diane était une étudiante en soins infirmiers qui s'est éveillée à la magie pendant l’Attentat du Stade Olympique en 2051. Elle a ensuite rejoint les rangs des émeutiers qui luttaient contre la République du Québec et a utilisé sa magie pour soigner les blessés, protéger les manifestants et convaincre les soldats ennemis de déposer les armes. Elle a été élue au Comité Central de la Commune de Montréal en 2054 et a mis en place un réseau d’organismes communautaires et défendu l’Église catholique des exactions des communards.   En 2056, Diane a été victime d’une attaque commanditée par des forces obscures, qui l’a gravement blessée et lui a fait perdre une partie de son visage et de son bras, remplacés par des implants cybernétiques. Cet événement a renforcé sa ferveur révolutionnaire et l’a poussée à prendre le contrôle du Tribunal Révolutionnaire, où elle a instauré le “Vaccin Révolutionnaire”, un plan secret consistant à libérer et à armer des prisonniers politiques pour provoquer des troubles et augmenter le soutien populaire à la Commune.   En mars 2058, le Journal de la Métropole a révélé l’existence du Vaccin Révolutionnaire, ce qui a déclenché une émeute devant l’Hôtel de Ville. C’est alors qu’un groupe de shadowrunners engagés par les Enfants de la Liberté, un mouvement anti-autoritaire, a infiltré le bunker du gouvernement et assassiné Diane D’Orléans. Sa mort a provoqué une onde de choc dans la population et a marqué le début de la fin de la Commune.   Les disciples en deuil de Diane ont exigé la restitution de son corps et l’ont déposé dans une église abandonnée, qui est devenue le lieu saint d’une nouvelle religion : l’Église de la Mère du Peuple. Ils ont demandé au Vatican de reconnaître Diane comme une sainte, mais celui-ci a refusé, considérant qu’elle était une hérétique et une terroriste. L’Église de la Mère du Peuple s’est alors séparée du catholicisme et a développé sa propre doctrine et ses propres rituels.  

Croyances

  L’Église de la Mère du Peuple croit que Diane D’Orléans était la réincarnation de la Vierge Marie, envoyée par Dieu pour libérer le peuple des injustices et des oppressions. Elle considère que sa mort était un sacrifice volontaire pour expier les péchés du monde et qu’elle est montée au ciel, où elle intercède pour ses fidèles. Si l'Église reconnaît le rôle de Jésus comme fils de Dieu et sauveur de l'humanité, Diane serait l'actualisatrice de ce salut. Jésus l'a rendu possible, Diane le manifeste.   L’Église de la Mère du Peuple se base sur les Évangiles apocryphes de Diane, un recueil de textes écrits par ses proches ou ses témoins, qui relatent sa vie, ses miracles, ses enseignements et ses révélations. Ces textes sont considérés comme sacrés et inspirés par le Saint-Esprit. Ils mettent en avant les valeurs de compassion, de justice, de solidarité, de résistance et de révolution.   L’Église de la Mère du Peuple accueille tous les métahumains, qu’elle considère comme des enfants de Dieu. Elle rejette toute forme de discrimination ou d’exploitation. Elle prône la coopération, le partage et le sacrifice pour le bien de la communauté. Elle s’oppose aux autorités politiques et économiques qui oppriment le peuple et cherche à instaurer une société égalitaire.  

Pratiques

  L’Église de la Mère du Peuple célèbre la messe tous les dimanches dans ses églises ou dans des lieux clandestins. La messe est présidée par un prêtre ou une prêtresse, qui lit des extraits des Évangiles apocryphes de Diane, prononce une homélie, bénit le pain et le vin et les distribue aux fidèles. La messe se termine par le chant de l’hymne à Diane, qui reprend les paroles qu’elle aurait prononcées avant de mourir :   “Je vous aime tous, mes enfants. Ne pleurez pas pour moi, mais pour ceux qui restent. Ne me suivez pas dans la mort, mais dans la vie. Ne renoncez pas à la lutte, mais à la haine. Ne cherchez pas la vengeance, mais la justice. Ne perdez pas espoir, mais gardez la foi. Je serai toujours avec vous, dans vos cœurs et dans vos actes.”   L’Église de la Mère du Peuple observe également plusieurs fêtes tout au long de l’année, qui commémorent les événements marquants de la vie de Diane. Les plus importantes sont :   Le 8 septembre : la Nativité de Diane, qui célèbre sa naissance en 2030. Le 1er mai : l’Éveil de Diane, qui célèbre son éveil magique lors de l’Attentat du Stade Olympique en 2051. Le 14 juillet : la Révolution de Diane, qui célèbre son entrée au Comité Central de la Commune de Montréal en 2054. Le 15 août : l’Assomption de Diane, qui célèbre sa mort et sa montée au ciel en 2058.   L’Église de la Mère du Peuple pratique également le baptême, la confirmation, le mariage et l’extrême-onction comme sacrements. Elle encourage ses fidèles à prier Diane quotidiennement, à lui demander son aide et sa protection, à lui rendre grâce et à lui offrir leurs souffrances. Elle reconnaît aussi l’existence d’autres saints et saintes qui peuvent intercéder pour les fidèles.  

Organisation

  L’Église de la Mère du Peuple est dirigée par un Conseil Suprême composé de douze cardinaux ou cardinalines élus parmi les prêtres et les prêtresses. Le Conseil Suprême élit en son sein un antipape ou une antipapesse. L'antipape ou l'antipapesse est le chef spirituel et temporel de l’Église et détient l’autorité suprême en matière de doctrine et de discipline.   L’Église de la Mère du Peuple est divisée en diocèses dirigés par des évêques ou des évêqueses nommés par le Conseil Suprême. Les diocèses sont subdivisés en paroisses dirigées par des prêtres ou des prêtresses ordonnés par les évêques ou les évêqueses. Les prêtres ou les prêtresses sont assistés par des diacres ou des diaconesses qui assurent des services liturgiques ou sociaux.   L’Église de la Mère du Peuple compte aussi plusieurs ordres religieux qui se consacrent à diverses missions selon leur charisme propre. Les plus connus sont :   Les Frères et Sœurs du Cœur Immaculé, qui se dévouent aux soins des malades et des blessés. Les Frères et Sœurs de la Lumière Divine, qui se consacrent à l’étude et à la pratique de la magie. Les Frères et Sœurs de la Croix Rouge, qui se dédient à la lutte armée contre les ennemis de l’Église et du peuple. Les Frères et Sœurs de la Miséricorde Infinie, qui se chargent de l’accueil et de la réinsertion des repentis et des convertis.   L’Église de la Mère du Peuple est présente principalement à Montréal, où elle dispose de plusieurs églises, chapelles, couvents, hôpitaux, écoles et centres communautaires. Elle a aussi des fidèles dans d’autres régions du Québec, mais elle est souvent persécutée ou clandestine. Elle entretient des relations tendues avec le gouvernement québécois, qui la considère comme une menace à l’ordre public et à la sécurité nationale. Elle est aussi en conflit avec l’Église catholique, qui la condamne comme une secte hérétique et schismatique.
Type
Religious, Cult

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