La Mère du Peuple, la Sauveuse d'Orléans, l'Âme du Communisme, Diane a porté de nombreux nom pendant sa courte vie. Elle a marqué les cœurs montréalais pendant la Révolution.
2050-2051 : L'Éveil
Étudiante en soins infirmiers, Diane effectue un stage en plein milieu de la Purge. Soignant les victimes du conflit sanglant, Diane développe une compassion sans bornes. Policiers, civils, criminels, tous sont sujets de l'amour infini de la jeune femme.
Si on ne lui avait jusqu'à présent détecté aucun pouvoir magique, l'horreur de
L'Attentat a déclenché chez elle un éveil d'une puissance inouïe.
En plus d'éveiller des pouvoirs magiques avec lesquelles elle effectue une série de
miracles, la destruction du Stade et la répression policière intense qui suit l'amène à rejoindre les rangs des émeutiers, protégeant des foules des militaires.
2052-2053 : Diane la Révolutionnaire
Si elle ne rejoint jamais formellement la
Milice Populaire de Montréal, presque tous ses membres la considèrent comme membre honorifique. Elle n'a jamais brandit d'arme contre l'ennemi, mais celui-ci la craignait néanmoins. Elle a bien utilisé sa magie contre les militaires de la République, mais toujours pour leur enjoindre de baisser leurs armes et nul prisonnier sous son autorité n'a jamais eu besoin de surveillance ou même de menottes. Nombre d'entre eux rejoignent les rangs de la
Commune de Montréal et tous s'entendent pour dire que Diane les a libéré de son sortilège avant qu'ils n'acceptent de changer d'allégeance.
2054-2055 : Les Belles Années
Élue au Comité Central dès le premier congrès, elle met en place un réseau d'organismes communautaires et protège l'Église des exactions des communards. Elle est très populaire auprès de tous, mais si son intellect est vaste, ses idées sont presque toujours éclipsées par son apparence physique. Sa beauté semble universelle et si cela lui a ouvert bien des portes, Diane se lasse rapidement que ses supporteurs ne l'acceptent que parce qu'ils semblent obnubilés.
2056 : L'Outrage
Diane est attaquée par une escouade d'hommes armés hautement professionnels, mais non identifiés. Elle tentait de créer des liens avec
Saeder-Krupp pour établir des voies d'approvisionnement. Les blessures graves qu'elle subit auraient dû être mortelles, mais les docteurs réussissent à lui sauver la vie en remplaçant les organes et tissus endommagés. L'opération laisse Diane avec une connexion réduite avec le Divin, un visage et un bras cybernétiques et une ferveur révolutionnaire sans précédent.
2057 : Le Vaccin Révolutionnaire
L'attaque contre Diane n'a qu'augmenté le nombre de ses disciples et leur fanatisme. Si nombre d'eux auraient refusé les mesures extraordinaires qu'elle propose en réaction au Siège de la Commune, la sympathie qu'elle a gagné et la haine généralisée envers les contre-révolutionnaires qui sont, selon eux, responsables de l'attaque lui assurent un support indéfectible.
Prenant contrôle du Tribunal Révolutionnaire, Diane multiplie les accusations d'Outrage à la Révolution. Le nombre de condamnés dépassant largement les capacités du système carcéral, deux solutions sont envisagées par le Tribunal : Envoyer les condamnés dans des
unités disciplinaires, au front, pour combattre l'Ennemi ou simplement éliminer ces condamnés, économisant sur les ressources dédiées à leur emprisonnement.
Diane propose un plan secret. Libérer les plus violents de ces réactionnaires et les armer pour causer des incidents qui augmenteront le flot de volontaires pour la Milice Populaire. C'est ce qu'elle appelle le "Vaccin Révolutionnaire". Elle veut déclencher une "réaction immunitaire" dans la population et les immuniser à la propagande Républicaine.
2058 : La Nuit des Gros Guns
Mars 2058, le "Vaccin Révolutionnaire" est en place depuis quelques mois et c'est le dévoilement de cette mesure au public par le
Journal de la Métropole qui met le feu aux poudres. Une foule enragée manifeste devant l'Hôtel de Ville, jetant des projectiles incendiaires sur le bâtiment et s'attaquant aux gardes et miliciens sur place.
Ce sont les
Enfants de la Liberté qui profitent du chaos pour attaquer l'hôtel de ville de front, comme diversion pour leur réel plan.
Un petit groupe de
shadowrunners est engagé et s'infiltre dans le "Bunker" du gouvernement. Les bruits qui suivent leur infiltration donne le nom à l'événement. Les runners ont clairement apporté des armes lourdes et des explosifs.
On ne sait pas exactement ce qui s'y est passé, mais si quelques membres du Comité ont subi des blessures diverses, Diane n'a pas survécu à l'attaque et le sort des assassins demeure un mystère.
Héritage
Lorsque la poussière retombe sur la Commune, on cherche des responsables, on attribue le blâme. Les disciples en deuil exigent la restitution du corps de Diane vont la déposer dans la une église abandonnée qui devient le lieu saint d'une nouvelle religion : L'
Église de la Mère du Peuple. Si nombre de montréalais ont gardé une bonne opinion de Diane, l'opinion générale des Québécois a monopolisé le discours sur elle. Arrêtant tout juste avant de l'accuser formellement de crimes contre la métahumanité pour éviter une nouvelle révolution. La position officieuse du Gouvernement est de l'ignorer pour tenter de la laisser sombrer dans l'oubli.
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