The Journal #5

Les moments pour se reposer était rare depuis le début de Sombrempt. Sora savait qu'elle devait profiter des quelques minutes de repos qui lui restait, mais son esprit ne voulait plus se reposer. Elle écriva rapidement quelques grimbouillies pour informer Danté qu'elle se rendit au temple d'Auricourt et partie.
 
Elle en profita pour envoyer la lettre qu'elle avait écrit au Prédicateur Anto. Il devait savoir à quel point Danté était devenu glorieux. Tout le monde avait été glorieux durant la dernière mission... presque tout le monde.
 
Elle avait perdu la foi pendant quelques instants... pas envers ses amis, pas envers le Guérrier et jamais, JAMAIS, envers Danté... mais envers elle-même. Les ennemies étaient puissants et elle avait considérée la défaite.
 
Elle rentra dans le temple. Ce dernier était plein de gens qui couraient dans tous les sens, parlaient sans répit mais elle les ignora.
 
Sora s'approcha de l'hotel et elle, pour une rare fois, rentra en prière sans que Danté ou un autre Rinn la force. Elle pria le Guerrier d'avoir la force de protéger Danté des ennemies féroces cachés dans les ombres.
 
Un malaise l'a prise. Protéger? Est-ce vraiment les voeux qu'elle avait fait, il y a si longtemps dans un autre temple? Son rôle était il juste de supporter Danté alors qu'IL emportait la gloire au clan Korth?
 
Elle vit une lumière au coin de l'œil - son glaive illuminait légèrement avec les lumières du temple. Son glaive....
 
Elle mis par terre son bâton. Elle mis par terre son bouclier qui ne l'avait pas quitter depuis le début de Sombrempt. Sa main tremblait légèrement alors qu'elle prenait son glaive. Est-ce qu'elle avait peur? Est-ce qu'elle était rendu si faible?
 
Elle pris un grand respiration et pris son glaive a deux mains. Ce glaive était ce qu'elle était. Elle n'allait plus avoir peur. Elle allait protéger Danté en terrassant les ennemies devant elle, pas en se terrant derrière son bouclier. ILS allaient ensemble emporter la gloire au clan Korth. Pas Danté, mais eux, ensemble.
 
Elle partie du temple sans se revirer, laissant le poids du bouclier et du bâton derrière elle. Le poids de sa propre peur.
 
Souriante, elle se dirigea chercher quelques croissants pour son déjeuner et celui de Danté... et si elle mis un ou deux croissants de plus dans sa pile, personne ne pouvait lui en vouloir, n'est-ce pas? Elle avait eu une rude mission.