Journal 12: (ep.111)

Ouch! Une visite de Meraveh et tout nos efforts pour nous bâtir une réputation se retrouvent compromises… Je sais bien qu’elle ne pense pas à mal, au contraire, tout comme nous, elle place en priorité l’avenir et la sécurité de la flotte… En espèrent que tout ceci ne devienne pas un conflit politique… c’est ce qui me manque le moins dans mon ancienne vie, les conflits et la politique… Pourtant, l’avoir près de nous dans ses moments difficiles m’apaise, pour une raison que j’ignore… C’est une Levantin et moi, je suis une princesse déchue, une pécheresse… Une jeune femme illuminée avec des désirs débridés en avance sur son temps… À quoi pensaient les 8 lorsqu’ils ont placé cette carte sur mon chemin?! Tellement de questions et si peut de réponses, c’est quand même dingue.
Nous n’avons toujours pas de renseignements sur le rituel et le temps commence à manquer… Cette mission devait au départ servir à cet objectif, une fois de plus nous avons échoué… Certains peuvent se réjouir de cet échec, parce que nous ne revenons pas les mains vides mais il faut appeler un chat, un chat… mais hey, nous avons un bateau de plus!! Je m’estime heureuse de n’être jamais arrivé à destination, mes parents n’auraient jamais supporté d’avoir engendré une telle déception… Mais bon… Quand bien même qu’on passerait notre temps à nous apitoyer, les choses n’avanceront pas et puis nous avons accomplis de grandes choses, il faut prendre le temps d’apprécier les petites victoires… Quelques bras supplémentaires ne nous feront pas de mal… Même les petits bras de Tonkx… Malgré que cela m’embête, elle est efficace au combat et puis c’est temporaire… Je vais simplement me tenir loin d’elle et tout ira bien…
 
 
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Cela fait déjà quelques jours que nous sommes de retour et que nous nous reposons à Auricourt. Ynaros et Tonkx ne sont pas encore arrivés mais cela ne devrait plus trop tarder. J’utiliserai ma forme de chat pour éviter tout contacte et rejoindre les grands bras musclés qui étaient au commande des rames, j’en profiterai pour veiller à ce que ses blessures n’empirent ou ne s’infectent… Que ça je le jure!