Ærendil
Moine de la Voie de l'Âme de Cobalt
Apparence
Ærendil ressemble davantage au genre elfique qu'au genre humain. Un corps fin par nature, sculpté et entrainé lui donne de jolies formes. Sa peau parsemée de quelques reflets violets est couverte de tatouages culturels. Elle a des yeux bleu argent et un regard froid à première impression semblant rapidement s'effacer pour laisser place à de la miséricorde. Son regard peux aussi prendre cet air si curieux bien typique des elfes. Elle est vêtue d'une tunique simple en lin mais somptueusement décorée de formes et motifs elfiques aux couleurs discrètes. Cette tunique est recouverte de ses affaires de voyage et elle possède aussi une large capuche brodée en fils de laine. Il n'est par ailleurs pas compliqué pour Ærendil de passer inaperçue auprès des communautés d'elfes ou d'humains grâce à cette capuche.Comportement
Ærendil semble froide aux premiers abords ne laissant que peu de place aux émotions. Elle esquisse difficilement un sourire au coin de la bouche, surtout lorsqu'elle est concentrée et focalisée sur quelque chose attirant son attention. Tenant fortement au proverbe disant qu'il faudrait sourire ne serait-ce que pour donner l'exemple, elle tente depuis de faire de son mieux pour extérioriser ses sentiments mais uniquement avec les personnes en qui elle a réellement confiance. Généralement quand elle ne court pas, elle se déplace à vitesse relativement normale d'une démarche plutôt calme et sereine, les mains placées dans le dos quand celles-ci ne tiennent pas le manche de son bâton. Si le fait de devoir rester statique pour patienter lui arrive, elle s'appuie par habitude sur une surface stable et solide tel qu'un mur en bon état et observe attentivement les alentours, comme pour ne laisser aucune place à la surprise.Croyances & Religion
Sa croyance envers les êtres divins ne se limitent pas qu'envers ceux de la Seldarine, son panthéon. Ærendil considère ses divinités d'adoption comme étants les bienfaitrices d'un monde où la Liberté et les différences de chacun en font des êtres uniques. Les valeurs de Corellon Larethian, le Créateur et Protecteur de tous les elfes, ont beaucoup aidées Ærendil dans son développement personnel. La Voie de l'Âme de Cobalt est également un moyen pour Ærendil d'atteindre ces valeurs.Histoire du personnage
Extrait du recueil personnel d'Ærendil : "Ecrire pour exister"Partie 1 : Une vie pour une vie
Ærendil est mon nom mais je suis née N'Tel'Quessir, le terme que l'on utilise pour désigner les non-elfes et les étrangers du Peuple. Mes parents, je ne les connais pas et ne les connaîtrai jamais. L'identité de mon père m'est également inconnue, je sais simplement qu'il a lui aussi été N'Tel'Quessir fût un temps avant de partir mourir en guerre. Ma mère a quant à elle lâcher son dernier souffle de vie en me mettant au monde. Je fus recueillie par Venna La'neral, un membre du conseil des Kaliesh'erai en la cité d'Evereska, elle était a priori une bonne amie de ma mère, même si je n'en sais pas beaucoup plus. Elle m'a appris à me protéger du regard des autres et à réfléchir par moi-même. C'est lorsque je fus en âge de rejoindre la chorale des lupins (un mot familier désignant les très jeunes elfes) lors du Cinnaelos'Cor, le saint Jour de la Paix de Corellon où l'on célèbre la Fusion des Trois, que l'on m'a attribuée le nom d'Ærendil. Ærendil signifie "humilité" dans la langue elfique et serait apparemment le 'premier visage de mon âme', même si je ne comprends toujours pas le véritable sens de cette signification.Partie 2 : Une éducation lunaire
J'ai ainsi eu la chance de recevoir une éducation exemplaire, où l'étude des arcanes et de l'art sont matières importantes chez les Elfes de la Lune. Contrairement à mes petits camarades, je n'ai pas désiré apprendre à jouer d'un instrument, je préférais plutôt passer mon temps libre à l'apprentissage de la calligraphie, un art tout aussi respecté à Evereska. La calligraphie était pour moi le premier moyen d'éveiller mon esprit et de m'exprimer, dans le calme et la sérénité du silence. Quant à ma marraine, Venna, elle a toujours su respecter mes choix et faire de mes différences une qualité. Elle m'a souvent encouragée à m'exprimer autrement que sur du papier, "il faut savoir libérer la voix du Sage" disait-elle. Je n'ai pourtant jamais réussi à me libérer du mal en moi. Elle me conseillait de lui donner un nom, elle disait que cela pourrait peut-être me permettre de m'en libérer. Mais comment ? Sans savoir à quoi correspond ce mal, je ne peux tout simplement pas. Et lui donner un nom, cela ne le rendrait pas plus fort ? Je ne suis en tout cas pas certaine de le pouvoir, ou de le vouloir et je devrais probablement vivre avec même si je me suis fait la promesse de ne jamais baisser les bras.Partie 3 : Un mal pour un bien
Arrivée à l'âge des grandes études, je suis parvenue à intégrer les Kaliesh'erai malgré les avertissements de ma marraine, mais aussi grâce à elle. Venna disait que j'avais de quoi apprendre là-bas, au Hall des Kaliesh'erai, mais qu'également je risquais de perdre beaucoup, j'avais pour habitude de lui répondre que je n'avais de toute façon pas beaucoup à perdre.. une erreur de jeunesse, je ne remarquai tout simplement pas tout ce dont je possédais. Contrairement à l'Académie, j'ai dû apprendre en grande partie par moi-même et j'y ai en effet considérablement appris. Presque tout se reposait sur le pouvoir psionique, j'ai ainsi entraîner mon esprit, appris à percevoir certaines vibrations de magie à travers mes sens et également à percevoir et identifier l'ectoplasme. C'est aussi parmi les Kaliesh'erai que j'ai appris la méditation et le contrôle de soi, ce fut par ailleurs la méthode la plus efficace dans mon cas afin de me libérer ne serait-ce qu'un moment, mon esprit de ce mal qui me ronge.Partie 4 : Prendre du recul pour mieux avancer
Je ne pourrai dire si cela est dû à l'attrait des Elfes de la Lune pour ce déni de l'isolement ou si cela est encore plus personnel, mais je suis partie en exil afin de me perdre, pour je pense, mieux me retrouver. C'était un choix difficile à faire mais je suis partie, au calme et à l'écart de tout ce qui pourrait entraver ma progression spirituelle et ma quête de libération. Sans cap particulier, je ne suivais que mon propre instinct comme guide et me repérait simplement par les étoiles afin d'éviter le grand est, une destination bien trop risquée selon mon entourage (qui soit dit en passant se résume à mes différents professeurs et ma marraine). Beaucoup d'obstacles imprévus se sont dressés devant moi et malgré toutes ces "mauvaises" épreuves, j'ai également fait de nombreuses rencontres très riches en expériences.Partie 5 : Le Savoir, source du Partage
J'ai ainsi rencontré un druide du nom de Yathiel aux abords méridionaux de la Grande Foret qui borde les Monts Etoilés. Il m'a fait découvrir l'art de la médecine et l'herboristerie, j'ai aussi pris connaissance de l'importance du devoir et du partage. Il a été mon mentor une vingtaines de mois avant de finir par refuser de m'enseigner davantage tant que je n'avais pas trouvé un sens à ma vie. Ainsi comme première étape, sachant que le savoir passait avant tout par le partage, j'ai pris l'habitude de fournir aux plus démunis quelques herbes médicinales lors de mon passage dans les différentes communautés traversées lors de mon périple. Je leur apprenais également à reconnaître les plantes de la région et pour cela la calligraphie m'a beaucoup aidée, je pouvais ainsi leur faire quelques schémas compréhensibles.Partie 6 : L'Âme de Cobalt
J'ai appris que pour mieux connaître le monde et les êtres qui m'entourent, il fallait d'abord commencer par mieux se connaître soi-même. C'est en partie pourquoi j'ai décidé de rejoindre l'ordre monastique de la Voie de l'Âme de Cobalt qui pouvaient me fournir des réponses et un sens à ma vie. Ce fût au départ une simple curiosité lorsque je suis arrivé devant le Monastère de Y'landrothiel lors de mes vadrouilles, mais c'est devenu pour moi une vraie révélation. J'y ai rencontré frère Nickolas, mon nouveau maître qui a su trouver les bons mots pour m'aider à apaiser mon âme. Cette nouvelle vie au monastère m'a donné un autre regard sur le monde et j'y suis restée une bonne quinzaine d'années, même si le temps n'a plus vraiment d'importance là-bas. À vrai dire, je crois que je ne regarde plus maintenant, j'observe. Et la méditation de cet ordre est différente elle aussi, celle-ci se base davantage sur la clarté de l'âme que sur la sérénité du corps et de l'esprit, l'âme étant la source de tout être. J'ai donc été initiée aux arts martiaux, pour lesquels je me suis trouvée un véritable talent dans le combat au bâton. Simple à première apparence, il permet pourtant d'efficacement neutraliser un ennemi sans lui infliger de graves blessures. C'est également une arme légère et très polyvalente capable de devenir un outil remarquable en toutes circonstances. L'entrainement physique a été un point important de ma formation, atteindre la perfection optimise la symbiose entre le corps et l'esprit. C'était aussi une des façons pour moi de trouver la paix intérieure et de penser à autre chose qu'à ce mal qui ne me quitte pas.Partie 7 : A parte
Il m'arrive encore de consommer de la ronce noire, une plante à fort impact spirituel qui plonge son consommateur dans un état de transe. Mon esprit navigue alors entre les différents plans astraux et il m'arrive de trouver quelques pistes pour une guérison de l'intérieur grâces aux fées, mais la plupart du temps je suis dérangée par quelques fiélons mineurs. Il ne faut d'ailleurs jamais s'en préoccuper et garder son objectif, coûte que coûte. Il serait apparemment possible de se retrouver plongé dans d'horribles cauchemars et de n'en sortir que terrifié et horrifié. Ça ne m'est cependant jamais arrivé, certainement grâce à mes nombreux entrainements spirituels. Je suis aujourd'hui à la recherche du Monastère de Netheril sous les bienveillants conseils de frère Nickolas. Il m'a fourni des provisions ainsi qu'une lettre contenant une recommandation de sa part. Maintenant en route vers le Val-des-Âmes, j'embarque à bord du Faernos, le navire elfique qui devrait m'amener jusqu'au village de Faldorm, point de départ vers le monastère. A l'heure où j'écris ces quelques lignes, mes frères et sœurs du monastère me manquent déjà. Ma marraine aussi, cela fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vue, je devrais penser à lui écrire une lettre prochainement.Moine demi elfe calme et pensive, elle suit la Voie de l'Ame de Cobalt
Character Location
Current Location
Faldorm, La Frontière Sauvage
Alignement
Chaotique Bon
Espèce
Ethnie
Âge
51
Circonstances de Naissance
Née orpheline
Children
Gender
Femme
Yeux
Bleux argentés
Cheveux
Blancs argentés
Couleur de Peau
Blanc pâle
Taille
1.72m
Poids
54kg
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