Cajunte Organization in Fallout : le Sud Profond | World Anvil
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Cajunte

"La prospérité par l'unité"

Introduction

La Cajunte est une des factions majeures d'Orléans et du Sud Profond. Composée des descendants des nombreux survivants cajuns des bayous de Louisiane, son fonctionnement est démocratique sur le papier mais ploutocratique dans la réalité.   Son contrôle de l'embouchure du fleuve Mississippi lui assure d'importantes recettes fiscales, grâce à la taxation des nombreux marchands empruntant cet accès stratégique, carrefour entre le Golfe du Mexique et le continent nord-américain.   La Cajunte n'est cependant pas aussi puissante que sa richesse le lui permettrait. Le gouvernement de la Cajunte, le Conseil Citoyen, est faible, tandis que les élites économiques orléanaises sont fortes. Ce sont elles qui profitent de la majorité de ces recettes fiscales, grâce à un système de corruption insidieux impliquant tous les étages de la société et menaçant le modèle démocratique de la société toute entière.  

Table des matières

I. Culture
II. Structure politique et hiérarchie
III. Diplomatie et relations extérieures

IV. Histoire de la Cajunte
 

I. Culture

Raison d'être

À l'origine, la Cajunte n'était rien de plus qu'un projet de reconstruire la vie des cajuns déplacés dans un environnement moins hostile que les bayous irradiés, après la chute des bombes en 2077. Elle s'est d'abord formée autour d'une recherche fondamentale de survie et d'autonomie dans un monde post-apocalyptique. Aujourd'hui, la Cajunte est un projet social complexe qui s'efforce de marier ce souci de préservation culturelle avec un pragmatisme économique et technologique.  

Éthique et valeurs

La communauté et l'entraide sont des valeurs cardinales au sein de la Cajunte, et qui coexistent aujourd'hui avec un fort attachement à la démocratie et aux libertés individuelles. Cependant, le contexte socio-économique a également introduit un désir croissant de richesse et une liberté d'entreprendre parfois sans limites. Ce virage capitaliste a érodé le tissu social et entraîné une corruption généralisée de la société, mettant en péril les idéaux démocratiques qui étaient autrefois chers à la communauté.  

Traditions

Les traditions dans la Cajunte sont une riche mosaïque qui reflète la profonde histoire culturelle et spirituelle de ses habitants. La musique, en particulier le zydeco et la musique cajun, est plus qu'un simple passe-temps, elle est la voix de l'âme de la communauté. Des bals populaires aux sessions impromptues dans les arrière-cours, la musique est omniprésente et sert à la fois de divertissement et de mémoire collective.   La cuisine cajun est un autre pilier culturel. Les plats comme le gumbo, l'étouffée, et le jambalaya sont plus que des repas, ils sont des occasions de rassemblement familial et communautaire. Les recettes ont bien sur évolué pour s'adapter aux nouvelles denrées de l'époque, mais l'esprit de la cuisine cajun est intact.   Le Mardi Gras, plus grande célébration de la région, a pris une nouvelle dimension dans le contexte post-apocalyptique. Il ne s'agit plus seulement d'une fête avant le Carême, mais également d'une célébration de la résilience et de l'identité cajun. Les festivités impliquent souvent des défilés, des bals masqués et, pour les plus aventureux, des "courirs de Mardi Gras," où des groupes costumés parcourent les villes et les campagnes en quête d'ingrédients pour un gumbo communautaire.   Au cœur de toutes ces traditions se trouve la notion de "joie de vivre," cette capacité à prendre du plaisir dans les simples bonheurs de la vie, même dans un monde post-apocalyptique. Cette joie de vivre est peut-être le meilleur résumé de ce que signifie être cajun dans la Cajunte d'aujourd'hui.  

Tensions internes

Pendant longtemps, les tensions internes à la Cajunte étaient surtout géographiques, entre "cajuns de la ville " et "cajuns du pays". Ces divisions ont été actées par la Guerre civile cajun.   Désormais centré sur Orléans, les tensions parcourant le peuple cajun sont principalement idéologiques et économiques. Une élite économique puissante a émergé, surpassant même l'influence du gouvernement et instaurant un climat de corruption généralisée. Cela se heurte à une partie du peuple qui demeure attachée aux valeurs de communauté, d'entraide et de solidarité, et qui observe avec méfiance le déclin de la démocratie et des valeurs cajun traditionnelles.  

II. Structure politique et hiérarchie

Gouvernance

Au cœur de la Cajunte se trouve un système de gouvernance singulier, divisé en deux organes principaux : le Forum Populaire et le Conseil Citoyen. Ces entités se complètent pour former une démocratie visant à refléter la diversité et l'unicité de ses citoyens.  
Pouvoir législatif : le Forum Populaire
Le Forum Populaire constitue le pouvoir législatif de la Cajunte. Composé de 71 délégués, chaque représentant est tiré au sort parmi la population, avec un délégué pour chaque millier de citoyens. Tous les deux ans, un tiers des délégués est renouvellé de cette façon.   Cette méthode de sélection élimine le besoin de campagnes électorales et, par extension, de partis politiques. Bien que les partis existent du côté du Conseil Citoyen, les délégués du Forum ne sont pas autorisé à les joindre durant leur mandat. Ainsi, les coalitions et les alliances au sein du Forum Populaire sont souvent mouvantes, formées selon les sujets à l'ordre du jour plutôt qu'en fonction d'idéologies rigides.   Les délégués du Forum sont responsables de la proposition, de la rédaction et du vote des lois, veillant à ce que les textes législatifs reflètent les besoins et les désirs de la population. Pour assurer une certaine continuité et direction, une présidence est élue parmi les délégués. Cette présidence tourne tous les deux ans, coïncidant avec le tirage au sort qui renouvelle un tiers du Forum.   En plus de ses responsabilités législatives, le Forum détient un pouvoir de contrôle sur le Conseil Citoyen, l'organe exécutif. En cas de conflit entre les deux, le Forum a la faculté d'organiser un référendum, agissant ainsi comme dernier recours pour résoudre des désaccords institutionnels.  
Pouvoir exécutif : le Conseil citoyen
Le Conseil Citoyen représente le sommet du pouvoir exécutif dans la Cajunte. Composé de 12 conseillers, chacun est élu par les citoyens d'un district donné. Le Président du Conseil, son 13ème membre, est élu par l'ensemble des votants. Il joue un rôle principalement symbolique, sauf en cas d'égalité de vote entre les 12 conseillers, auquel cas c'est lui qui la départage.   Les conseillers se répartissent les portefeuilles gouvernementaux entre eux, généralement par consensus. Si un accord ne peut être trouvé, le président du Conseil prend la décision finale. Bien que leur rôle soit principalement exécutif, les conseillers ont tout de même la possibilité de proposer des projets de loi au Forum Populaire et doivent œuvrer à rassembler une majorité pour chaque projet. Pour qu'une loi soit adoptée, elle doit obtenir l'approbation du Forum ainsi que celle d'une majorité de conseillers, ou bien récolter plus de deux tiers de votes favorables parmi les délégués du Forum Populaire.   En plus de leurs autres responsabilités, les membres du Conseil ont également le pouvoir de nommer les Gouverneurs, qui administrent les différents districts, quartiers et colonies. Il n'est pas rare de voir des conseillers exercer également cette fonction, cumulant ainsi des rôles au sein de la hiérarchie gouvernementale.  
Pouvoir judiciaire
Le système judiciaire de la Cajunte est conçu pour fusionner des éléments de justice professionnelle et de participation citoyenne. Il privilégie une dualité, un équilibre entre la rigueur et la flexibilité. Dans cette optique, un système dual de Magistrats professionnels et de Juges Citoyens est en vigueur. Chaque tribunal inclut deux juges professionnels et un juge citoyen, ce dernier étant tiré au sort parmi les délégués du Forum Populaire, assurant que la voix du peuple résonne même dans les couloirs de la justice.   Cette même philosophie d'inclusion citoyenne est étendue aux affaires criminelles les plus graves par le biais du Jugement par les pairs. Les jurys pour ces cas sont composés de citoyens également tirés au sort, ce qui assure une représentation directe de la population dans le processus de jugement et garantit que les valeurs communautaires sont prises en compte dans les verdicts les plus sérieux.   Le droit en Cajunte n'est pas figé dans la pierre, il est capable de s'adapter et d'évoluer avec la société qu'il sert. Le principe de codification flexible, où le droit est principalement basé sur des précédents plutôt que sur des codes stricts, permet une telle souplesse. Ce système permet à la justice de rester réactive et dynamique, capable de changer en fonction des besoins et des valeurs fluctuants de la communauté.   En complément des branches exécutive et législative, une entité appelée la Chambre des Sages sert de cour suprême. Elle est l'ultime responsable de l'interprétation des lois, de l'évaluation des sentences, et de la protection des principes éthiques et légaux. Cette Chambre est composée de neuf membres : trois nommés par le Conseil Citoyen, trois par le Forum Populaire et trois élus par suffrage universel. Chaque mandat dans la Chambre des Sages dure dix ans.  

Institution policière : la Patrouille Citoyenne

En cohérence avec la philosophie de gouvernance participative et inclusive de la Cajunte, l'institution policière chargée du maintien de l'ordre public et de la sécurité se nomme la Milice Citoyenne. Elle est divisée en deux ailes : le Corps Professionnel et le Corps Volontaire. combinant des professionnels formés à plein temps avec des citoyens actifs qui s'engagent de manière temporaire ou saisonnière.  
  • Le Corps Professionnel se compose de miliciens formés, embauchés et payés pour assurer des fonctions de police de manière permanente. Ils sont les spécialistes en matière de résolution de crimes, de tactiques d'arrestation et d'investigations criminelles.
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  • Le Corps Volontaire est composé de citoyens ordinaires qui reçoivent une formation basique et qui sont appelés à servir pour des périodes limitées. Ces volontaires agissent souvent comme les yeux et les oreilles du Corps Professionnel, et sont généralement déployés pour des tâches moins risquées comme la surveillance de quartier, le contrôle de la circulation fluviale ou la gestion de petits conflits.
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    Forces armées : la Garde Cajun

    À l'instar de sa gouvernance, la philosophie des forces armées de la Cajunte, la Garde Cajun, est profondément ancrée dans la notion de participation citoyenne et de responsabilité collective. La Cajunte a créé un système militaire qui met l'accent sur le devoir civique autant que sur l'efficacité militaire. Elle est divisée en deux branches principales : la Phalange et la Milice.  
  • La Phalange est composée de soldats de métier, recrutés et formés pour répondre aux besoins les plus exigeants du champ de bataille. Ces hommes et femmes sont experts en matière de tactiques avancées, d'utilisation d'armement lourd et d'opérations spéciales. Ils constituent le noyau dur des forces armées et sont souvent déployés pour des missions de grande envergure ou de haute importance stratégique.
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  • La Milice est l'incarnation militaire du principe de gouvernance participative de la Cajunte. Ce sont des citoyens ordinaires qui ont reçu une formation militaire basique obligatoire à l'âge de 16 ans. Ils renouvellent cette formation de 6 mois tous les 5 ans, et peuvent-être appelés à tout moment pour servir pendant des périodes déterminées, souvent en temps de crise ou pendant les campagnes militaires. Contrairement à la Phalange, la Patrouille n'est pas une force permanente, mais une réserve mobilisable en fonction des besoins.
  •   Ce système à deux niveaux permet à la Cajunte de maintenir une force militaire flexible, capable de s'adapter aux différentes situations tout en préservant l'esprit de citoyenneté et de participation.  
    Commandement de la Garde Cajun
    Le Haut Commandement des forces armées est nommé par le Conseil Citoyen et confirmé par le Forum Populaire. De plus, un Comité de Défense Populaire, composé de délégués du Forum et de citoyens, supervise les opérations et assure la transparence et la responsabilité au sein de l'armée.  

    Corruption et dérives du système

    Depuis la proclamation d'Orléans comme capitale de la Cajunte en 2244, une nouvelle élite économique puissante a peu à peu fait son entrée sur la scène politique. Grâce à la position stratégique d'Orléans en tant que carrefour économique, cette élite composée de marchands, d'entrepreneurs ambitieux, et même de gangsters, s'est enrichie de façon astronomique. Lentement, mais sûrement, son influence a fini par surpasser celle des organes officiels de gouvernance.   Cette élite a su tirer parti des complexités du système politique pour exercer un poids considérable sur les décisions prises par le Forum Populaire et le Conseil Citoyen. La corruption s'est insidieusement infiltrée dans les rouages de la machine politique, pervertissant les idéaux de démocratie et de participation citoyenne qui forment le fondement de la Cajunte. Des hauts fonctionnaires de l'État ont été cooptés par cette élite et ont de plus en plus tendance à agir selon leurs directives plutôt que selon la volonté du peuple ou les besoins de la communauté. Le résultat des urnes n'est plus toujours très fiable, et même le tirage au sort ne se ferait plus tellement au hasard. Des projets de loi plébiscités par la population explosent régulièrement en plein vol, de nombreux délégués changeant soudainement d'avis sur la question.   L'influence corrosive de cette culture de corruption s'étend bien au-delà de la sphère politique. Depuis une dizaine d'années, elle a commencé à se répandre dans la bureaucratie de bas niveau. De simples fonctionnaires, censés faciliter le fonctionnement quotidien de l'administration, exigent désormais des pots-de-vin pour accomplir des tâches autrefois considérées comme routinières. Le paiement de dessous de table est devenu une pratique tellement courante qu'il est quasiment devenu la norme plutôt que l'exception. Une des illustrations les plus manifestes de cette corruption de tous les jours se trouve dans la jeunesse dorée d'Orléans : les parents fortunés n'hésitent pas à graisser la patte des officiers de la Patrouille afin d'épargner le service militaire à eux-même et leurs enfants.   Même la Milice Citoyenne, autrefois intègre et garante de la sécurité communautaire, n'est pas épargnée. Des postes clés au sein de la Milice peuvent être "achetés", compromettant ainsi non seulement l'ordre public mais également les enquêtes criminelles. Le Corps Volontaire est particulièrement infesté de pommes pourries, ces membres non-professionnels de la Milice venant souvent des couches les plus pauvres de la société.   La conséquence la plus néfaste de cette corruption généralisée est sans doute son impact sur la confiance du public envers les institutions de la Cajunte. Le mécanisme de contrôle exercé par le Forum Populaire sur le Conseil Citoyen, autrefois perçu comme une garantie contre les abus de pouvoir, est maintenant considéré avec suspicion, car même les référendums peuvent être manipulés par des fonds illicites. Ceux qui peuvent se permettre de corrompre la Milice Citoyenne bénéficient d'une sorte d'immunité judiciaire de facto. La corruption a même atteint la Chambre des Sages, où des sièges peuvent être achetés ou influencés, mettant ainsi en péril l'équilibre délicat entre la justice professionnelle et la participation citoyenne.   En fin de compte, la corruption et les dérives du système ne sont pas seulement une menace pour les institutions de la Cajunte, mais aussi pour son identité et ses valeurs fondamentales.
     
    Habitants du centre-ville d'Orléans
     

    III. Diplomatie et relations extérieures

     
    Article complet
    Relations extérieures de la Cajunte
    Generic article | Sep 18, 2023

    IV. Histoire de la Cajunte

    Voir aussi : Chronologie de la Cajunte  
    Article détaillé
    Histoire de la Cajunte
    Generic article | Sep 15, 2023

    Le Grand Exil

    2077 - 2080
    Le Grand Exil marque la période tumultueuse de 2077 à 2080 où les cajuns, sont forcés de quitter les bayous du sud de la Louisiane. Initialement des refuges épargnés par le chaos de la Grande Guerre, ces bayous deviennent rapidement des zones mortelles à cause des radiations qui transforment la faune et la flore. Confrontés à cet environnement hostile, les cajuns optent pour un périlleux exode vers les villes dévastées de Lafayette et Bâton-Rouge. Là, ils établissent des bidonvilles aux conditions de vie épouvantables, tout en faisant face à l'anarchie résultant de la disparition de toute structure institutionnelle. Malgré tout, les cajuns et les autres survivants de Louisiane se battent pour rétablir un semblant de société.  

    La 225ème Brigade et la fondation de la Cajunte

    2081 - 2109
    En 2081, la 225ème Brigade d'Ingénieurs de la Garde Nationale de Louisiane, en partie composée de cajuns mais aussi d'afro-américains et d'anglo-saxons, sort de son isolement forcé pour prendre le contrôle de Lafayette. Cette prise de pouvoir est plutôt bien accueillie par une population épuisée par le chaos. Les militaires s'appuient sur des civils cajuns pour rétablir une forme d'administration de la ville, donnant naissance à la Cajunte, un régime militaire cajun. Grâce à leur expertise en ingénierie, ils réhabilitent les voies d'eau, ce qui leur permet d'étendre leur influence jusqu'à Bâton-Rouge et Alexandria en quelques années. Bien que la vie au sein de la Cajunte soit plus structurée et sécurisée, notamment grâce à des mesures de rationnement strict et à la remise en état de systèmes d'irrigation, l'aspiration à retourner aux bayous reste forte chez de nombreux cajuns. Les militaires ont pour projet d'étendre leur contrôle vers Orléans, projet entravé par les dangers environnementaux et l'état des infrastructures : la ville et ses accès sont engloutis par le bayou mutant.  

    La Révolution du Pélican

    2109
    Dans la Cajunte, le gouvernement militaire vieillissant de la 225ème Brigade d'Ingénieurs connaît une déconnexion croissante avec les besoins de la population cajun, alimentant ainsi un ressentiment généralisé. Alors que les ressources sont de plus en plus concentrées entre les mains des militaires, une nouvelle génération aspirant au changement voit le jour. La mort d'un jeune trappeur, abattu pour soi-disant contrebande de viande de pélican, enflamme la mèche d'un soulèvement populaire. Les rues de Bâton-Rouge et de Lafayette deviennent le théâtre de manifestations massives réclamant justice et égalité. Des soldats et sous-officiers, surtout parmi les plus jeunes, refusent d'exécuter les ordres répressifs de leur hiérarchie et rejoignent même le mouvement civil. Les anciens dirigeants sont contraints de démissionner, un conseil intérimaire composé de civils et de militaires réformistes prend le pouvoir, et le système de rationnement injuste est révisé. La Cajunte, au rythme de la Révolution du Pélican, s'ouvre à une nouvelle ère d'espoir et d'unité communautaire.  

    Essor démocratique, économique et territorial

    2109 - 2178
    Dans l'effervescence du renouveau, la Cajunte s'érige en un phare de la démocratie et de expansion économique pendant l'essentiel du XXIIème siècle, portée par un Conseil Citoyen élu. Les villes de Lafaye et Bâton-Rouge se métamorphosent, abandonnant leur misère pour des rues pavées, des marchés florissants et un accès généralisé à l'électricité. La 225ème Brigade disparaît au profit d'un Comité de Défense subordonné à la démocratie, les ambitions territoriales impérialistes cèdent la place à une expansion organique et consensuelle, et les relations commerciales florissantes forgent des liens solides avec les voisins. Malgré ces avancées, le chant nostalgique du bayou continue de résonner dans les cœurs, ajoutant une dimension spirituelle au tableau d'une nation en pleine renaissance.  

    Broussard, Orléans et la colonisation du Grand Bayou

    2178 - 2204
    Sous l'influence visionnaire de Baptiste Broussard, élu Président du Conseil Citoyen en 2178, la Cajunte réoriente son destin vers le Grand Bayou. Ce mystérieux et sauvage territoire qui occupe tant de place dans la culture et les rêves cajuns est de moins en moins hostiles, de nombreuses poches de radioactivité s'étant dissippées, un siècle après la guerre nucléaire. Fondant la Meute, une guilde d'explorateurs, chasseurs et trappeurs, Broussard impulse une nouvelle dynamique, remettant à l'honneur l'esprit pionnier et les aspirations profondes du peuple. Les colonies se multiplient, chacune plus profondément ancrée dans le bayou que la précédente, et la Meute devient le symbole héroïque d'une jeunesse tournée vers l'aventure. La découverte d'Orléans en 2204, habitée par un étrange culte religieux et donc vivable, confirme posthume les récits légendaires de Broussard, laissant une Cajunte trépignant de retourner à son foyer ancestral.  

    Renaissance d'Orléans

    2204 - 2245
    La renaissance d'Orléans en tant que nouvelle métropole de la Cajunte est à la fois un triomphe et une source de tension. Les efforts colossaux pour rendre le Mississippi navigable ont payé, transformant Orléans en une plaque tournante du commerce et attirant une vague démographique massive, principalement de Cajuns citadins. Cette montée fulgurante provoque cependant des frictions avec les Enfants de Saint-Louis et crée une polarisation au sein de la Cajunte elle-même, entre les "cajuns d'lavil" (de la ville) et les "cajuns d'paï" (du pays). Les villes autrefois prospères se vident au profit de la nouvelle capitale, alimentant des ressentiments qui préfigurent peut-être une fracture sociale plus profonde. Le brillant avenir d'Orléans cache ainsi une ombre grandissante, celle d'une nation potentiellement divisée par son propre succès.  

    Division des cajuns et guerre civile

    2245 - 2268
    Au milieu du XXIIIème siècle, la Cajunte est une région déchirée par les fissures sociales, politiques et économiques. Orléans, autrefois flamboyant centre de la renaissance cajun, est désormais le cœur d'un empire ébranlé par la guerre civile et miné par la corruption. Lafayette, Bâton-Rouge et Alexandria, longtemps arrachent leur indépendance en 2268, au prix d'un conflit sanglant, devenant des cité-états autonomes mais économiquement affaiblies. Les bayousards, rebelles du marais, soutenus en sous-main par la Meute, incarnent la résistance à l'oppression orléanaise et sont les héros d'une guérilla devenue légende. Les Jazzmen, un groupe de goules nomades récemment installé à Orléans, ajoutent une nouvelle complexité au tableau déjà chaotique. Tandis que le Grand Bayou réclame son autonomie, la Meute coupe les ponts avec la Cajunte, perdant ainsi un marché crucial mais affirmant son indépendance. Le monde de la Cajunte est un kaléidoscope fracturé, où chaque fragment cherche à redéfinir son identité.  

    Essor économique et déclin politique

    Depuis 2268
    Dans le dynamisme retrouvé d'Orléans post-2268, les casinos et festivités de Mardi Gras attisent un engouement touristique, mais nourrissent aussi une corruption grandissante, orchestrée par les élites économiques de la société, ainsi que les Jazzmen. Le Conseil Citoyen, cœur démocratique de la Cajunte, perd de son influence tandis que la participation électorale s'effondre, reflétant un pouvoir étatique qui ne s'active désormais que sous la pression des élites économiques. Alors que la Croisade du Jazz compromet les affaires, la puissance militaire de la Cajunte est déployée, non pour le bien commun mais pour les intérêts des puissants lorsque la la Paix de la Cajunte est imposée. Ce tableau complexe d'une ville vibrant d'énergie mais fragilisée politiquement attire l'attention des puissances régionales, semant les graines d'une instabilité géopolitique à venir.
    Type d'organisation
    Etat-nation
    Fondation
    2081
    Système politique
    Démocratie semi-participative
    Système économique
    Capitalisme libéral
    Gouvernement
    Conseil Citoyen
    Assemblée législative
    Forum Populaire
    Forces armées
    Garde Cajun
    Force de police
    Patrouille Citoyenne

    Culture majoritaire
    Cajun dlavil
    Langue officielle
    Cajun orléanique


    Articles complémentaires
     
  • Chronologie de la Cajunte
  • Histoire de la Cajunte
  • Relations extérieures de la Cajunte

  • Membres Notoires

    Une grande partie de la population de la Cajunte vit dans le centre-ville d'Orléans, dans les parties supérieures des immeubles

    Les péniches marchandes viennent de très loin pour vendre leurs bien dans la Cajunte : Memphis, Saintes-Ruines, Cin City et même Nukeapolis

    Des hommes de la Milice, réserve civile de la Garde Cajun

    Deux soldats de la Phalange, force militaire professionnelle de la Garde Cajun

    Un Patrouilleur, force de police de la Cajunte


    Articles under Cajunte


    • 2077

      2080


      Grand Exil cajun


      En 2077, la Grande Guerre nucléaire éclate, épargnant initialement les bayous de la côte du Golfe du Mexique. Ces marais comptent de nombreuses communautés cajuns. Cependant, les radiations transforment rapidement ces bayous en zones hostiles, avec une faune mutante dangereuse et une croissance accélérée de la végétation engloutissant les villages.

    • 2081


      Fondation de la Cajunte


      La Cajunte est fondée en 2081 lorsque la 225ème Brigade d'Ingénieurs de la Garde Nationale de Louisiane, majoritairement composée de cajuns, prend le contrôle de la ville de Lafayette. Les officiers de la brigade, disposant de troupes bien équipées et disciplinées, s'appuient sur les civils cajuns pour administrer et gouverner la ville.

    • 2109


      Révolution du Pélican


      la Révolution du Pélican éclate en réponse à l'oppression de la 225ème Brigade, la junte militaire qui gouverne la Cajunte. L'assassinat d'un jeune trappeur par un soldat pour des accusations de contrebande de viande de pélican enflamme le peuple, entraînant des manifestations massives. La base militaire se divise, avec de jeunes soldats refusant d'exécuter des ordres violents, et le régime est finalement renversé.

    • 2178


      Baptiste Broussard devient Président du Conseil Citoyen


      Avec l'élection de Baptiste Broussard au poste de Président du Conseil Citoyen, le gouvernement de la Cajunte se tourne vers le bayou ancestral des cajuns. Plus qu'un simple politicien, Broussard est un explorateur et trappeur légendaire, réputé pour ses expéditions audacieuses dans le Grand Bayou. Son charisme et sa notoriété confèrent au rôle présidentiel une influence sans précédent.

    • 2179


      Fondation de la Meute


      Sous l'impulsion du nouveau Président du Conseil Citoyen, Baptiste Broussard, la Cajunte crée "La Meute", une guilde de trappeurs, chasseurs et explorateurs spécialisés dans le Grand Bayou. La mission de cette organisation est d'y identifier des zones propices au repeuplement par la communauté cajun et d'en éliminer les créatures mutantes qui constituent un danger.

    • 2183


      Fondation de la colonie de Plak'mine dans le Grand Bayou


      Sous la protection de la Meute , la colonie de Plak'mine est fondée quelques kilomètres au sud de Bâton-Rouge, marquant un tournant dans le projet de réoccupation du Grand Bayou initié par la Cajunte. Protégée par les membres de la Meute, la colonie devient un symbole de l'aspiration des Cajuns à retourner à leurs racines.

    • 2204


      Des explorateurs de la Meute atteignent Orléans


      Après plusieurs semaines d'une expédition difficile, une équipe de la Meute atteint Orléans et confirme la viabilité de la ville pour son repeuplement. Cela valide les récits de Baptiste Broussard, ancien Président du Conseil Citoyen de la Cajunte, récits qui avaient laissé beaucoup de monde incrédule à l'époque. Le Conseil Citoyen déclare le repeuplement d'Orléans comme objectif national.

    • 2236


      Le Mississippi est rendu navigable jusqu'au Golfe du Mexique


      Le projet "Nouveau Courant" de la Cajunte atteint son objectif en 2236, rendant le Mississippi navigable jusqu'au golfe du Mexique. Cette réalisation entraîne un boom commercial et accélère considérablement le peuplement d'Orléans, mais elle sème également les premières grandes tensions sociopolitiques durables au sein de la nation cajun.

    • 2244


      Orléans est proclamée capitale de la Cajunte


      Orléans devient la nouvelle capitale de la Cajunte, signe de son ascension rapide comme centre économique et politique de la région. Le gouvernement déménage depuis Lafaye, suivi d'un exode massif de citoyens et exacerbant les tensions entre les communautés urbaines et rurales de la Cajunte.

    • 2265

      2268


      Guerre civile cajun


      Suite à la déclaration commune des villes Lafaye, Bâton-Rouge et Alexandria qui annoncent leur indépendance de la Cajunte, la guerre civile éclate. Elle oppose les troupes gouvernementales basées à Orléans aux rebelles bayousards, issus des cités et colonies dissidentes et soutenus en sous-main par des membres de la Meute. La guerre s'achève en 2268, aboutissant à l'indépendance des trois villes et de la plupart des colonies du Grand Bayou.

    • 2276


      Imposition de la Paix de la Cajunte à Orléans


      En 2276, la Paix de la Cajunte est imposée pour mettre fin à la Croisade du Jazz, conflit majeur impiquant les Enfants de Saint-Louis et l'Abri 32 d'un côté, et les Jazzmen de l'autre. Les troupes de la Cajunte interviennent pour pacifier Orléans, servant essentiellement les intérêts des élites économiques de la ville et changeant les dynamiques de pouvoir dans la région.

      Additional timelines