Contrecoeur
Nouvelle-France
L'héritage du Régiment Carignan-Salière
Après la campagne du Régiment Carignan-Salières en 1666-67 et la réussite de leur mission, les 1200 soldats du régiment sont démobilisés. Cependant, afin d'encourager ceux-ci à rester en Nouvelle-France pour coloniser la colonie, l'IntendantJean Talon leur accorde des terres gratuitement aux soldats et de nombreuses seigneuries aux officiers du régiment. Plus d'une dizaine de municipalités québécoises ont ainsi été fondé par les officiers du régiment dont Contrecoeur et plusieurs centaines de soldats s'établiront dans la vallée du St-Laurent, plusieurs dans la seigneurie de leurs officiers. Un pourcentage important de québécois ont des ancêtres parmi les soldats du régiment Carignan-Salières. Soldats du régiment Carignan-Salière s'étant établi ici:Nicolas Bonin Christophe Champagne Antoine Coderre Pierre Favreau Mathurin Grégoire Antoine Pécaudy de Contrecoeur
L'héritage des Compagnies Franches de la Marine
de France et y retournent après leur service, mais certains s'établissent dans la colonie et de nombreuses familles tirent leur héritage de ces derniers sans compter que les Compagnies Franches recrutent également parmi les hommes de la Nouvelle-France et un grand nombre connaîtrons une carrière impressionnante, deviendront Chevalier de Saint-Louis et feront naître une aristocratie coloniale en Nouvelle-France. De plus, les troupes de la Marine participeront aux guerres coloniales à partir des Guerres Franco-iroquoises jusqu'à la Guerre de 7ans et plusieurs compagnies, soldats et officiers se démarqueront lors de nombreuses batailles qui jalonnent notre histoire. Officiers et soldats des Compagnies Franches s'étant établis à ContrecoeurCréée en 1683, les soldats des Compagnies Franche de la Marine servent de troupes de garnisons dans les villes, ils garnissent également les nombreux forts des Pays d'En Haut, de l'Acadie, de la Baie James, des Grands-Lacs, de la Vallée de l'Ohio et jusqu'aux forts de la Louisiane. Une partie importante de ces soldats sont originairesde Douhet de La Rivière et de l’Estang, Jean tué par les iroquois. de Rochemont, Bernard Mellier, Antoine Péan de Livaudière, Jacques-Hugues Officiers des Compagnies Franches natifs de ContrecoeurLa Corne de La Colombière, Pierre-Antoine La Corne de Saint-Luc, Luc vétéran de la guerre de 7ans. Péan de Livaudière, Michel-Jean-Hugues Pécaudy de Contrecoeur, Antoine Pécaudy de Contrecoeur, Claude-Pierre Pécaudy de Contrecoeur, François-Antoine
Guerre de 7 ans
L'héritage des Soldats de Montcalm
Lorsque ce déclenche la guerre de 7ans, le Marquis de Montcalm est envoyé en Nouvelle-France avec un contingent de troupes régulières. Au total, se sera environ 7800 soldats qui combattront sous ses ordres aux côtés des Compagnies Franches de la Marine déjà établie dans la colonie, des miliciens issus des villes et villages du territoire et des alliés amérindiens. Afin de livrer batailler, ces soldats marcheront des milliers de kilomètre de Québec jusqu'aux Grands-Lacs puis dans la vallée de l'Ohio.Si un nombre important de ces soldats mourront sur les champs de bataille du nouveau-monde; environ 10% d'entre eux qui survivront à la guerre feront le choix de s'y établir. Soldats du régiment de Guyenne s'étant établi ici:Barat, Antoine Lesourd, André Soldats du régiment Royal-Roussillon s'étant établi ici:Blanc, François Chaix, Jacques Jalbis, Jacques Léonard, Jacques-Joseph Michelon, Michel Renaud, François frère de Louis Renaud Renaud, Louis frère de François Renaud
Siège de Fort Duquesne
C'est le tout premier incident qui contribue à faire monter les tensions, déjà importantes entre les empires français et anglais, et finira par conduire au déclenchement de la guerre de 7ans. Au printemps 1754, les français apprennent que les anglais ont installé un campement au croisement des rivières Allegheny et Monongahela; territoire qu'ils considèrent leur appartenir; la réaction est donc immédiate. Un important détachement composé comptant 300 canots et une soixantaine de petites embarcations transportant des troupes déboulent sur le site. La petite garnison comptant 40 anglais se rend immédiatement et sont chassés des lieux. Il s'agit du premier incident qui conduira à l'escalade qui verra l'éclatement de la guerre de 7ans. Le commandant de l'expédition, Pécaudy de Contrecoeur, Claude-Pierre (officier natif de Contrecoeur) érige alors Fort Duquesne sur le site.
Bataille de Fort Necessity
Le commandant de Fort Duquesne confit le commandement d'une expédition punitive forte de plus de 500 hommes à l'officier Louis Coulon-de-Viliers dont le frère, en mission diplomatique, a été tué par une troupe commandée par Georges Washington. Les troupes de Washington se sont retranchés dans un fort de fortune construit à la hâte, anticipant l'arrivée des français. Les forces françaises, fortement supérieure en nombre, sortent victorieux de l'affrontement contre les anglais et capturent Georges Washington et lui demande d'écrire une lettre admettant le crime qu'il a commis à l'endroit de la mission diplomatique française.
Soldat de Contrecoeur ayant participé à cette bataillePécaudy de Contrecoeur, Claude-Pierre
Prise du Fort William-Henry
Août 1757, les forces françaises dirigées par Montcalm capturent le Fort William-Henry et font 2200 prisonniers anglais. Les français consolident leurs positions dans la région des Grands-Lacs et dans la Vallée de l'Ohio grâce à cette victoire. Soldat de Contrecoeur ayant participé à cette batailleLa Corne de Saint-Luc, Luc
Bataille de Sainte-Foy
Après la chute de Québec suite à la bataille des Plaines d'Abraham, les français se réorganisent à Montréal et espèrent recevoir des renforts afin de reprendre le Momentum de la guerre. C'est ainsi que Lévis quitte Montréal à la tête d'une armée forte de 7 000 hommes avec pour objectif de reprendre Québec. Les troupes britanniques commandées par Murray en garnison à Québec et fortes de 3400 soldats combattront les troupes françaises sur le Chemin Ste-Foy qui donnera son nom à la bataille. Celle-ci fait plus de victime que la bataille des Plaine d'Abraham, 1104 du côté anglais et 833 du côté français et se solda par une victoire française. Après cette victoire, Lévis amorça le siège de Québec et attendit les renforts venu de la métropole, mais ce fut des navires anglais qui se présentèrent les premiers sur le St-Laurent, forçant Lévis à retraiter vers Montréal. Combattant natif d'iciSaint-Onge, Charles blessé lors de la bataille, il meurt des suites de ses blessures. La Corne de Saint-Luc, Luc blessé lors de la bataille.
Rébellion des patriotes
Bataille de Saint-Charles
méthodiquement sous un feu nourri de leur infanterie bien rangée. Les points d'appuis patriotes tombent un par un et les britanniques y mettent le feu; amplifiant au passage le paysage horrifique de la bataille. Après une heure de combats, afin d'éviter l'arriver de renforts patriotes des villages voisins, le commandant anglais ordonnent un assaut final à la baionnette qui brisera la résistance des patriotes. Cette victoire anglaise sera le point tournant de la rebellion qui fera pencher la balance du côté britannique pour le reste du conflit. Patriote de Contrecoeur ayant participé à cette batailleCette bataille qui s'amorce le 25 novembre 1837, peu après la victoire patriote de Saint-Denis, oppose environ 200 patriotes a environ 400 fantassins et 20 cavaliers britanniques. Les patriotes retranchés autour du manoir seigneurial qu'ils ont barricadé attendent les anglais de pied ferme. Les anglais se déploient et engagent le combat en avançantLaboissière, Michel
Deuxième guerre mondiale
Raid de Dieppe
Le raid de Dieppe est une opération amphibie sur le port de Dieppe en France alors que ce dernier est sous contrôle allemand. Il est prévu que 6 000 soldats attaquent les plages de Dieppe, parmi eux; 5100 canadiens. Le débarquement tourne rapidement à la catastrophe alors que les troupes ne réussissent pas à se dégager des plages et sont sévèrement malmenés par les défenseurs allemands. On tente de rembarquer les troupes après avoir subit de très lourdes pertes; mais près de la moitié des soldats seront dans l'incapacité de le faire et seront alors fait prisonniers par les allemands. 916 canadiens meurent lors de ce raid, 617 sont blessés et 1946 faits prisonniers. Soldat de Contrecoeur ayant participé à cette batailleFortin, Wilfred capturé
Libération de la Belgique
Entre septembre et novembre 1944, la Belgique a été la scène d’importants combats menés par la Première armée canadienne. Les Canadiens se sont vus confier la mission de libérer les régions côtières du nord de la France et de s’emparer des rampes de lancement de fusées allemandes délivrant ainsi le sud de l’Angleterre de ces attaques. La Première armée canadienne a également joué un rôle déterminant dans la bataille de l’Escaut. Cette mission a permis de déloger la défense allemande installée sur les berges de la rivière Escaut et par le fait même, de libérer le port d’Anvers. L’accès à ce port était crucial pour maintenir la ligne de ravitaillement des Alliés afin qu’ils puissent poursuivre leur avance en vue d’anéantir les forces d’Adolf Hitler et de libérer l’Europe de l’Ouest de quatre années d’occupation nazie qui avait débuté en avril 1940. Soldat de Contrecoeur ayant participé à cette batailleGervais, Lionel
Libération de la Hollande
Ce sont les troupes canadiennes qui font le gros de l'effort afin de libérer la Hollande de l'occupant allemand. De Septembre 1944 à mai 1945; les troupes canadiennes livreront d'âpre combats contre les forces de l'Axe, mais parviendront à libérer ce pays au prix de lourdes pertes; soit plus de 7 600 canadiens y perdent la vie. De plus, durant l'hiver 44-45, les bombardiers canadiens participeront activement à larguer des vivresSoldat de Contrecoeur ayant participé à cette batailleaux civils hollandais qui se sont vus privées de nourriture par l'armée allemande; les vivres largués par les canadiens permettront de sauver des milliers de vies parmi les civils. Depuis cette épisode, les deux nations conservent des liens étroit et les hollandais témoignent chaque année leur reconnaissance envers les canadiens en envoyant à chaque printemps 20 000 bulbes de tulipes au Canada, la fleur qui est l'emblème nationale de la Hollande.Gervais, Lionel tué durant cette campagne
Fondateur: Antoine Pécaudy de Contrecoeur
Lieu situé sous
Personnages sur site
- Barat, Antoine -Gd7-
- Blanc, François -Gd7-
- Bonin, Nicolas -GFI-
- Chaix, Jacques -Gd7-
- Champagne, Christophe -GFI-
- Coderre, Antoine -GFI-
- de Douhet de La Rivière et de l’Estang, Jean -LPG- ✞
- de Rochemont, Bernard
- Favreau, Pierre -GFI-
- Fortin, Wilfred -WW2-
- Gervais, Lionel -WW2- ✞
- Grégoire, Mathurin -GFI-
- Jalbis, Jacques -Gd7-
- La Corne de La Colombière, Pierre-Antoine
- La Corne de Saint-Luc, Luc -Gd7- -GIA-
- Laboissière, Michel -RP-
- Léonard, Jacques-Joseph -Gd7-
- Lesourd, André -Gd7-
- Mellier, Antoine -Gd7-
- Michelon, Michel -Gd7-
- Péan de Livaudière, Jacques-Hugues
- Péan de Livaudière, Michel-Jean-Hugues
- Pécaudy de Contrecoeur, Antoine
- Pécaudy de Contrecoeur, Antoine -GFI-
- Pécaudy de Contrecoeur, Claude-Pierre -LPG- -Gd7-
- Pécaudy de Contrecoeur, François-Antoine -LPG-
- Renaud, François -Gd7-
- Renaud, Louis -Gd7-
- Saint-Onge, Charles -Gd7- ✞
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