Saint-Antoine-sur-Richelieu

Nouvelle-France

 

L'héritage des Soldats de Montcalm

 
Lorsque ce déclenche la guerre de 7ans, le Marquis de Montcalm est envoyé en Nouvelle-France avec un contingent de troupes régulières. Au total, se sera environ 7800 soldats qui combattront sous ses ordres aux côtés des Compagnies Franches de la Marine déjà établie dans la colonie, des miliciens issus des villes et villages du territoire et des alliés amérindiens. Afin de livrer batailler, ces soldats marcheront des milliers de kilomètre de Québec jusqu'aux Grands-Lacs puis dans la vallée de l'Ohio.
Si un nombre important de ces soldats mourront sur les champs de bataille du nouveau-monde; environ 10% d'entre eux qui survivront à la guerre feront le choix de s'y établir.     Soldats du régiment de Guyenne s'étant établi ici:  
  • Marasse, Pierre
  • Ménard, Jean-Baptiste
  •   Soldats du régiment du Languedoc s'étant établi ici:  
  • Massé, Joseph
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    Bataille des Plaines d'Abraham

      La bataille des Plaines d'Abraham est l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre de 7 ans et une défaite crève coeur pour la Nouvelle-France qui voit les anglais prendre possession de Québec, capitale de la colonie, suite à cette bataille. Celle-ci se déroule en matinée du 13 septembre 1759 sur les Plaines d'Abraham, à Québec après une longue campagne de plusieurs mois menée par Wolfe au cours de laquelle plusieurs de ses tentatives de prendre la ville se sont soldées par un échec. Avant de devoir définitivement lever les voiles vers l'Angleterre pour éviter que ses navires ne se retrouvent prisonniers des glaces du St-Laurent, Wolfe tente une ultime manoeuvre audacieuse en faisant monter troupes et canons par l'anse au foulon durant la nuit et surprendre les français au petit matin. De Montcalm dont les troupes se trouvent pour la plupart à Beauport afin de couvrir la Baie apprend la nouvelle et doit faire monter ses troupes jusque devant la citadelle de Québec. Les combats s'engagent et les premiers assauts sont fatals pour les français qui sont fauchés par le feu bien réglé des anglais qui repoussent les français des plaines et engagent des combats dans la ville.   En plus des soldats réguliers français, de nombreux soldats des compagnies franches de la marine et des milices combattent à cette bataille et ceux-ci sont natifs de plusieurs villes et villages québécois.     Combattant natif d'ici  
  • Goulet, François , blessé lors de la bataille, il meurt des suites de ses blessures.
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    Rebellion des patriotes

     

    Bataille de Saint-Denis

     
    Le 23 novembre 1837, 200 patriotes commandés par Wolfred Nelson combattent un contingent de l'armée britannique fort de 300 hommes dirigés par Charles Gore. Le combat s'engage en matinée et dureront jusqu'à 15h00 alors que les britanniques, battus; se retirent du village. La bataille aura fait une douzaine de morts dans les 2 camps.
      Patriote de Saint-Antoine ayant participé à cette bataille  
  • Cartier, George-Etienne
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    Bataille de Saint-Charles

     
    Cette bataille qui s'amorce le 25 novembre 1837, peu après la victoire patriote de Saint-Denis, oppose environ 200 patriotes a environ 400 fantassins et 20 cavaliers britanniques. Les patriotes retranchés autour du manoir seigneurial qu'ils ont barricadé attendent les anglais de pied ferme. Les anglais se déploient et engagent le combat en avançant
    méthodiquement sous un feu nourri de leur infanterie bien rangée. Les points d'appuis patriotes tombent un par un et les britanniques y mettent le feu; amplifiant au passage le paysage horrifique de la bataille. Après une heure de combats, afin d'éviter l'arriver de renforts patriotes des villages voisins, le commandant anglais ordonnent un assaut final à la baionnette qui brisera la résistance des patriotes. Cette victoire anglaise sera le point tournant de la rebellion qui fera pencher la balance du côté britannique pour le reste du conflit.   Patriote de Saint-Antoine ayant participé à cette bataille  
  • Cartier, George-Etienne
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    Seconde guerre mondiale

     

    Campagne de Normandie

     
    Cette campagne s'amorce avec le débarquement de Normandie le 6 juin 1944 et prendra fin le 29 août de la même année avec notamment la prise des villes de Caen et Cherbourg, consolidant ainsi la tête de pont allié en France qui servira de tremplin pour la libération de tout ce pays et de l'Europe de l'ouest par les alliés.
        Le débarquement de Normandie qui est le coup d'envoi de cette campagne est la bataille emblématique de cette campagne qui voit débarquer sur les côtes normandes principalement des soldats américains, britanniques et canadiens, mais également un contingent de soldats français et polonais, devant des défenses allemandes solides et les alliés réussissent à prendre les plages au prix de lourdes pertes; mais les combats qui suivront seront encore plus meurtrier. Du beaucage normand à la bataille de Caen; les défenseurs allemands s'accrochent au terrain et chaque avancée alliée se fait au prix de pertes sévères. La supériorité aérienne des alliés sera un atout sérieux afin de remporter cette campagne permettant d'appuyer les offensives au sol, de couper les lignes de ravitaillement allemande et de rendre tout mouvement de leurs troupes périlleux. Ce théâtre d'opération sera également terni par la mort de dizaines de milliers de civils français dans les bombardements de leurs villes par les alliés, mais également par des crimes de guerres perpétrés par des soldats SS, notamment en exécutant des dizaines de soldats canadiens faits prisonniers; les alliés se vengeront en perpétrant eux aussi des crimes de guerre.   Lors de cette campagne, plus de 400 000 soldats alliés, soldats des forces de l'axe et civils français perdent la vie. Cette bataille terrible, mais cruciale dans la guerre verra un grand nombre de soldats québécois y prendre part, le Régiment de la Chaudière sera présent du jour du débarquement jusqu'à la toute fin de la campagne; et le régiment sera rejoint par le Régiment de Maisonneuve, le Régiment de Trois-Rivières et les Fusiliers de Sherbrooke et ce sera également le baptême du feu du désormais célèbre Léo Major.   Soldat de Saint-Antoine-sur-Richelieu ayant participé à cette campagne  
  • Morin, Gérard
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    Campagne du Nord de la France

      Après la longue et difficile campagne de Normandie, un fort contingent de troupes canadiennes longent la côte française afin d'y libérer les villes et villages du Nord de la France aux côtés des troupes britanniques et avec le support de la résistance française. Les troupes allemandes seront repoussées vers l'est, mais offriront une résistance importante notamment à Boulogne-sur-Mer et Calais.     Soldat de Saint-Antoine-sur-Richelieu ayant participé à cette campagne
  • Morin, Gérard
  • La libération de la Belgique

      Entre septembre et novembre 1944, la Belgique a été la scène d’importants combats menés par la Première armée canadienne. Les Canadiens se sont vus confier la mission de libérer les régions côtières du nord de la France et de s’emparer des rampes de lancement de fusées allemandes délivrant ainsi le sud de l’Angleterre de ces attaques. La Première armée canadienne a également joué un rôle déterminant dans la bataille de l’Escaut. Cette mission a permis de déloger la défense allemande installée sur les berges de la rivière Escaut et par le fait même, de libérer le port d’Anvers. L’accès à ce port était crucial pour maintenir la ligne de ravitaillement des Alliés afin qu’ils puissent poursuivre leur avance en vue d’anéantir les forces d’Adolf Hitler et de libérer l’Europe de l’Ouest de quatre années d’occupation nazie qui avait débuté en avril 1940.   Soldats de Saint-Antoine-sur-Richelieu ayant participé à cette campagne
  • Morin, Gérard
  • Larivière, Gaston
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    La libération de la Hollande

      Ce sont les troupes canadiennes qui font le gros de l'effort afin de libérer la Hollande de l'occupant allemand. De Septembre 1944 à mai 1945; les troupes canadiennes livreront d'âpre combats contre les forces de l'Axe, mais parviendront à libérer ce pays au prix de lourdes pertes; soit plus de 7 600 canadiens y perdent la vie. De plus, durant l'hiver 44-45, les bombardiers canadiens participeront activement à larguer des vivres
    aux civils hollandais qui se sont vus privées de nourriture par l'armée allemande; les vivres largués par les canadiens permettront de sauver des milliers de vies parmi les civils. Depuis cette épisode, les deux nations conservent des liens étroit et les hollandais témoignent chaque année leur reconnaissance envers les canadiens en envoyant à chaque printemps 20 000 bulbes de tulipes au Canada, la fleur qui est l'emblème nationale de la Hollande.
      Soldats de Saint-Antoine-sur-Richelieu ayant participé à cette campagne
  • Morin, Gérard tué durant cette campagne
  • Larivière, Gaston tué durant cette campagne
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    Sources

     
  • Comité du Cénotaphe du Régiment de la Chaudière, Nos 241 disparus, http://creationsp.com/clients/cenotaphe/nos-disparus.html
  • Mémorial virtuel de guerre du Canada, Anciens Combattants Canada; https://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/memorials/canadian-virtual-war-memorial
  • Régiment de la Chaudière War Diary; Project 44; https://map.project44.ca/
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