Bran

Directeur Al'Taïr

Un homme d'environ une trentaine d'années, peut-être plus, peut-être moins. De taille moyenne, il dispose d'un corps robuste. Plutôt coquet, il dégage un parfum fleuri rappelant l'air frais de la montagne.

Bran est un sorcier humain et le co-directeur de l'Ecole de la Foudre Divine. Doté d'un talent indéniable et d'un contrôle des énergies arcaniques surprenant depuis son plus jeune âge, il a souffert d'être le sorcier le plus compétent de la pièce pendant de nombreuses années. Cette réalité le poussa à devenir prétentieux, arrogant et complaisant jusqu'au jour où il fit la rencontre de Quelana Valombre.

Pour la première fois de sa vie, le jeune homme fit face à quelqu'un qui n'avait pas peur de lui. Pire encore, cette personne le remit à sa place sans aucun ménagement. Dès lors, il retrouva une flamme jusqu'alors éteinte : celle de la quête de connaissance et de pouvoir. Son but était de laver l'affront qui lui avait été fait et surpasser sa rivale. Il ne réalisa que trop tard que le chemin qu'il empruntait le destinait à servir en tant que bras droit de la sorcière. Lorsqu'il s'en rendit compte, sa soif de revanche s'était éteinte et à sa place ne restait plus que de l'admiration.

Le jour de l'officialisation de la fusion des deux écoles de magie de Sekhmet, il fit la rencontre d'Osprey Al'Taïr dont il tomba éperdument amoureux au premier regard. Quand Calahad abdiqua le duel censé déterminer le directeur unique de l'école de la Foudre Divine, Quelana renvoya son directeur adjoint et demanda à Bran, qui venait tout juste d'achever son cursus, de prendre sa place.

Le jeune homme refusa tout d'abord, avançant qu'Osprey était un meilleur choix. Comme la directrice n'était pas femme à se voir refuser ses désirs, elle fit d'Osprey sa directrice adjointe et réitéra sa demande auprès du sorcier qui accepta.

A la mort de Quelana, Osprey et Bran réinstaurèrent le système à deux directeurs et prirent la tête de l'école. Quelques années plus tard, ils officialisaient leur union devant le Sultan de Sekhmet.