Épisode 18
General Summary
Biben, Castiel et Jason sortent de l’hospice un peu destabilisés par ce qu’ils viennent de vivre pour se rendre aux Quatres Harpies, une auberge proche de la porte de Duname, celle qui est au nord. Une tablée de milicien consomme sans compté une bière de mauvaise qualité. Ils parlent sans vraiment se retenir de l’étrange comportement du Colonel Sopos. Selon leur dire, il se serait enfermé dans ses quartiers et superviserait la milice de derrière sa porte. Sopos n’aurait ni mangé, ni bu depuis des semaines. Ils imaginent des raisons plus ou moins farfelu mais tous ou presque sont convaincus qu’il est mort et qu’ils parlent tous à un fantôme. La nuit étant tombée, Biben, Castiel et Jason s'endorment sur un lit de camps. Enfin, aurait dû. Biben s’étant rendu que les chambres de luxe n’était absolument pas pleine et que l’aubergiste leur avaient facturé à prix d’or un simple lit de camps, il finit, tout comme Castiel, sa nuit dans sur un matelas un peu plus confortable. Torodin, incapable de choisir entre le risque de rentrer dans la ville et de finir seul sur les rives de la Névar, fait les cents pas sur le rivage. Il aperçoit de l’autre coté du fleuve, une série d’énormes bouches. Elles ressemblent à des sorties d’égout mais en bien plus grand. Les grilles, surement prévues pour en interdire l’accès, sont toutes ouvertes ou en mauvais état. Il décide de ne pas décider et d’attendre le matin pour choisir. Il monte une tente sur un des îlots et passe la nuit en grommelant. « Je rentre ou je rentre pas, je rentre ou je rentre pas, je rentre ou je rentre pas… » (NdMJ : oui j'invente si je veux). Au petit matin, Torodin prend finalement son courage à deux mains et se présente à la Porte du Pont des bien nés. Il tend son sauf-conduit et fait enfin sa première visite de la ville. Il la traverse en empruntant la grande avenue déserte pour tenter de trouver une auberge. Arrivé à la hauteur de chez Chez Berte, il aperçoit ses trois compagnons qui se rendent à la caserne, toute proche de l'endroit où il comptait être hébergé. Vous êtes de nouveau ensemble pour faire la conversation avec le colonel Sopos, plus haut gradé des miliciens de la cité. Son lieutenant, les traits tirés, vous amène jusqu’à sa porte derrière laquelle il vous parlent longuement. Il vous apprend entre autre que l’épicentre semble être la place du marché aux simples, qu’il supervise la milice depuis ses quartiers où il reste cloitré, que deux de ses hommes sont morts, qu’il était contre la mise en quarantaine de la ville, qu’il s’agit d’une décision du concile et que Dread, alias Romuald, a été préfet pendant prêts de 20 ans avant de disparaitre corps et âme, sans laisser de traces. Vous vous rendez ensuite chez Bertes qui vous offre une tournée de son étrange mais néanmoins excelente bière aromatisée à la peiche, au thym ou à la cerise. Torodin goute quant à lui la liqueur qu’elle distile elle même et Jason, comme à son habitude, se contente d’un verre d’eau. Elle vous invite aussi à rester gratuitement chez elle. Depuis qu’elle n’a plus de client, elle s’ennuit ferme et a bien besoin de parler à quelqu’un. Et même si elle a effacé l’horrible marque qui était peinte sur sa porte, les gens ne veulent plus venir chez elle. Après avoir fait un brin de causette, vous continuez votre exploration et vous vous rendez jusqu’à la place du Marcher des simples. Force est de constater qu’ici, toutes les portes sans exception sont marqués. Vous êtes bien au centre du phénomène. Biben est le premier à descendre dans le puits qui trône au milieu de la place, un peu trop rapidement à son gout. Sous son poids, le mécanisme se brise et la chute est longue et brutale. Il se retrouve en piteux états au fond d’un réservoir cubique perclus de douleurs. C’est sûr, il s’est cassé quelques choses. Finalement tout le monde se retrouve en bas… enfin pas tout à fait. Au milieu de la descente, le puits croise un énorme tube horizontal, semblable à ce qu’à vu Torodin depuis l’autre rive de la Névar. Comme le fond du bassin des Bois-Hauts, ils sont fait d’un matériaux étrange, blanchâtre, parfaitement lisse. Les tunnels semblent être fait d’un seul tenant. Après avoir été soigné par Jason, Biben remonte à la hauteur de ces étranges structures. À quelques mètres du puits, vous découvrez une horrible scène. Sept corps de femmes, habillées dans des tuniques de novice de l’Arcanéum, sont entassées. Un liquide brunâtre s’écoule du charnier jusqu’au bord du puits. En les examinant, Castiel découvre qu’au moins trois d’entre elles étaient enceintes. Jason dépèce une des victimes et lorsqu’il perce l’abdomen, le liquide gicle sur le visage de Castiel. Dégouté par cette abominable scène, Torodin part explorer les tunnels et découvrent que des symboles ont été écrit, à la craie, sur les parois. Il aperçoit également, sur le sol, des traces de charrettes à bras et de bottes. Il partage sa trouvaille et vous décidez de tous suivre les traces jusqu’à tomber sur un symbole différent de tous les autres : quatre cercles entrelacés avec, dans celui du bas, un bouclier stylisé, le symbole de Romuald.
Personnages Rencontrés
Sopos
Sopos est le Colonel de Valas. Il s'est enfermé dans ses quartiers à la caserne et ne répond aux questions de visiteurs uniquement le matin et toujours avec une porte entre lui et vous. Vous ne savez pas à quoi il ressemble. Il ne mangerait et ne boierait plus depuis le début de l'épidémie. Ses miliciens pensent qu'il est mort et qu'ils ne parlent plus qu'à un fantome. En échange d'un accés aux archives de la milice, il vous confie la mission de résoudre le problème d'épidémie à Valas.
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Berthe
Berthe est la tenancière de l'auberge portant son nom. Elle brasse un bière aromatisée aux fruits très appréciée. Malheureusement, certains de ses clients étant tombés malades, une croix blanche a été peinte sur la porte de son établissement. Bien qu'elle l'ai effacé, depuis, son auberge est vide. Contente d'avoir de nouveau des visiteurs à qui parler, elle vous offre le gîte et le couvert.
18 • 19
Jason
Torodin
Castiel
Bibenveld
Date du Rapport
04 May 2024
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