Lettre qui s’était perdus et qui arrive seulement le 3 sombrempt 36TE
7 juin 36TE
Ma très chère Amalia,
Enfin, finalement il y a deux jours j’ai reçu ma première véritable mission en solo… Enfin pas totalement en solo, j’étais dans un groupe, mais je n’étais pas accompagné d’un de mes supérieurs. On m’a confié la tâche de protéger et accompagner un Rinn du nom d’Étienne. Cela semblait être une mission si simple.
Si seulement.
Ma soeur, tu es la seul dans la famille qui accepte encore de me parler. Tu es la seule à qui je peux me vider le cœur. Je ne sais pas ce qui est arrivé. Je devrais être mort, j’ai donné ma vie pour que ma charge survivre. Je devrais être auprès des Huit mais pour je ne sais quelle raison je suis toujours vivant.
Je t’épargne les détails superflus, les ennuis ont commencé alors que notre groupe a été forcé de s’arrêter pour la nuit en bordure de route à quelques heures du Puit de l’Ours. Alors que nous étions en train de monter notre camp la brume s’est levé. LA BRUME! Qu’avons-nous fait pour mériter cela? Nous n’étions pas prêts à ce qui arriva. Alors que la plupart d’entre nous dormions des bandits nous ont attaqués, de simple brigand de grand chemin à première vue. Aucun véritable danger jusqu’à ce que la brume nous donne son cadeau empoisonné.
Un cri se fit entendre d’un des brigands cachés dans la nuit et puis le silence complet. Étienne était déjà pris de panique alors qu’il voyait ce à quoi je m’approchais. La créature apparu momentanément, un démon massif. 3 mètres de haut, une tête de chèvre avec beaucoup trop d’yeux, griffes et queue pouvant éventrer un homme facilement, chair en putréfaction. J’appris le nom par la suite, je ne sais comment l’écrire mais le nom se prononce comme « Bulézao ». J’ai dû mettre à profit toute mes années d’entrainement pour ne pas céder à la panique lorsqu’elle m’a attaqué. L’aura de pestilence qui l’entourait me rendit tellement malade que je n’arrivais même plus à brandir mon arme correctement, je jure que plus jamais je ne serai incapacité par une telle chose. Je ne comprends pas comment nous avons réussi à la vaincre, une créature démoniaque de moins sur terre est une bonne chose mais sa mort causa l’ire de sorciers qui était apparu pour contrôler(?) la créature.
Ces sorciers… Nous n’avions pas le niveau pour les affronter. Je voyais mes compagnons de voyage tomber autour de moi et dans mon cœur il ne me restait plus qu’une chose à faire. Pour donner une chance à mes dernier compagnons debout je brandis mon arme et fonça sur les sorciers… Dans mon état je faisais encore moins le poids face à eux…
Ma sœur je jure devant les Huit que si un jour nos routes se croisent à nouveau je vais être prêt et je leurs ferai payer cher de m’avoir laissé en vie. De ce que j’ai été en mesure de voir ces sorciers sont une plaie gangrénée qui doit être traitée.
Amalia, je ne sais pas quand je vais pouvoir t’écrire à nouveau. Je souhaite que le meilleur à toi et toute la famille. J’espère que Père va bien.
Armand