Brän

Brän

Brän est un jeune Paladin de GAÏA, dédié à la protection et au bien-être de ceux qui sont sous sa garde. Les gens ordinaires l'apprécient énormément pour sa gentillesse et sa générosité inébranlables. En tant que paladin, il considère comme son devoir sacré de protéger et de soigner ceux qui ont besoin d'aide, ce qui le guide invariablement vers des actes bienveillants.   Sa loyauté envers sa déesse, GAÏA, est inébranlable, et il est prêt à tout sacrifier pour servir sa cause. Quand on lui demande un service, Brän a du mal à refuser, ce qui fait de lui une personne dévouée et prête à se mettre au service des autres à tout moment. En résumé, Brän incarne les valeurs de la gentillesse, de la générosité, de la loyauté et du dévouement en tant que paladin de GAÏA.

Physical Description

Aspect Physique Général

Brän est un jeune homme à l'apparence robuste, mesurant 1,75 mètre pour un poids de 65 kilogrammes. Il possède une silhouette athlétique et bien entretenue grâce à son entraînement constant en tant que paladin. Ses cheveux sont d'un noir profond, encadrant son visage angulaire, et ses yeux sont d'un bleu perçant, reflétant sa détermination et sa loyauté envers sa cause.   Lorsque Brän est en armure, il porte généralement une imposante armure d'écailles qui le protège efficacement sur le champ de bataille. Cette armure est ornée d'insignes symbolisant son allégeance à Gaia, la déesse de la nature, et à sa quête pour protéger Heera'tat.   Sa tenue de paladin est complétée par sa fidèle hallebarde, une arme à deux tranchants qu'il manie avec maîtrise. La hallebarde est un prolongement de sa volonté et de sa détermination à protéger ses compagnons et à lutter pour la justice.   Brän a un visage marqué par l'expérience, des cicatrices discrètes attestant des batailles qu'il a livrées pour défendre son royaume. Malgré son apparence impressionnante et son rôle de protecteur, Brän est aussi empreint d'une grande bonté et de compassion envers ceux qui ont besoin d'aide.   Son armure, son hallebarde et son regard déterminé incarnent la force et la dévotion de Brän en tant que paladin, tandis que son cœur généreux et son désir de protéger les plus faibles témoignent de sa véritable nature de protecteur.

Mental characteristics

Histoire Personnelle

Il était une fois un jeune garçon qui, depuis tout petit, avait une profonde affection pour la nature. Ses journées étaient remplies d'explorations dans les bois, d'observations d'animaux et de moments de méditation au bord d'un ruisseau. Dans ses rêves éveillés, il se sentait particulièrement proche de la nature, comme si elle lui parlait.   Un jour, lors d'un événement marquant de son enfance, le garçon fit une rencontre extraordinaire. Alors qu'il se promenait dans la forêt, un loup majestueux émergea des arbres. À sa grande surprise, le loup lui parla, lui demandant de protéger la vie et l'espoir, en particulier dans le monde naturel.   Les années passèrent, et le garçon grandit. Après la mort du roi de son royaume, il devint l'écuyer et le fils adoptif de Jeet Tavade, un homme influent. Cependant, il n'appréciait pas toujours les méthodes de son père adoptif, car elles semblaient souvent en opposition avec la philosophie qu'il avait adoptée grâce à son lien spécial avec la nature.   Malheureusement, il n'avait que peu de souvenirs de ses parents biologiques, et il ne comprenait pas pourquoi il avait été l'ami du prince Samãy dans son enfance. Le mystère qui entourait sa propre histoire le tourmentait, mais il n'avait jamais trouvé de réponses.   Malgré ces questions en suspens, le garçon avait trouvé sa voie. Il était devenu un fervent soldat de Gaïa, la déesse de la Terre, qu'il avait juré de protéger et de défendre. Son lien spécial avec la nature et sa dévotion à cette cause le conduisirent à des aventures incroyables, où il devait faire face à des défis pour protéger la vie et l'espoir, tout comme le loup l'avait prédit.   Et c'est ainsi que le jeune garçon, devenu un homme, se lança dans une quête pour préserver la nature, lutter contre les forces qui menaçaient son royaume et, finalement, découvrir les réponses à ses questions sur son passé mystérieux.

Social

Liens Familiaux

?

Conceptions Religieuses

Paladin de Gaïa

Relationships

Jeet Tavade

père adoptif (Vital)

Towards Brän

5
5

Honest


Brän

fils adoptif

Towards Jeet Tavade

5
5

Character Location
View Character Profile
Alignement
Loyal bon
Titres Honorifiques et Professionnels
Il n'en a pas, mais à l'éducation d'un noble
Âge
16
Parents (Adopting)
Spouses
Siblings
Children
Gender
male
Yeux
vert
Cheveux
noir corbeau
Couleur de Peau
Clair
Taille
1.75 m
Poids
70 kg

Cycle éternel

Brän : “Vasuki est redevenu lui-même. Je pensais bien à une catastrophe, mais pas à ce point.”   Les dragons père et fils convergèrent vers le groupe des héros d’Heratat, privé de son prince. Leurs souffles s’abattirent sur eux avec violence. Brän eut juste le temps de lancer un sort pour se protéger, tout en parant l’un des deux souffles avec l’écaille de maga qui lui servait de bouclier.   Brän : “Ah, ça fait mal, les souffles de dragon, mais je ne suis pas trop blessé. Sans les pouvoirs de Gaëa, j’aurais grillé sur place. Si un dragon ce n’est pas déjà assez, il faut en tuer deux maintenant, mais c’est le prix à payer pour briser la boucle.”   “Allez Moonie, Kethot, Lucens !” hurla Brän.   Regardant vers la position de ses amies, il ne vit que des cendres.   “Non… ! Ils sont morts… !”   Il aperçut alors Loen remonter des profondeurs, un brin d’espoir surgissant dans le cœur de Brän avant que celui-ci ne se fasse transpercer par une griffe d’un des dragons…   “Oh ! Tu te réveilles.”   Brän : “Louna.”   Louna : “Oui… mon petit loup.”   Brän ouvrit les yeux et vit une fée d’une grande beauté. “C’est toi, Louna ?”   Louna : “Oui… mon petit loup.”   Brän : “Mais je ne suis pas mort.”   Louna : “Si, mais je voulais te voir.”   Brän : “J’ai échoué, les dragons ont gagné !!” dit Brän tristement.   Louna : “Non, tu as restauré le temps et l’air des dragons. Gaëa est très contente de toi.”   Brän : “Mais ils sont maléfiques !”   Louna : “Les dragons sont vivants, ils ont droit à leur bonheur. Mais l’air des dragons ne durera que quelques millénaires. Mistra va s’occuper de neutraliser le cube. Après tout, c’est son rôle en tant que déesse de la magie.”   Brän : “Mais mes amies, Samãy !!”   Louna : “Nous leur préparons une belle vie. Je dois quand même t’avouer que Samãy devra déjà la perdre pour qu’il puisse retrouver son âme sœur.”   Brän : “Il est toujours en vie ? Comment va-t-il ?”   Louna : “Chut ! Mon petit loup. Je vais lui envoyer un cadeau pour soulager sa peine. Allez, rendors-toi, tu as encore des choses à accomplir.”

ça fait mal (Chapitre 22)

“Ah, ça fait mal,” pensa Brän, serrant les dents. “Ce n’est vraiment pas ma journée : les pièges, la liche, et maintenant le souffle d’un dragon. Moi qui n’avais eu que des petites égratignures lors des précédents combats, là je suis dans un sale état.”   Brän observa son environnement : “Mon prince est toujours en vie. Ouf ! Pas de mort. Mais je ne suis pas le seul à être très amoché.”   “C’est Midérion qui chevauche la bête ? Toujours à faire les pires conneries celui-là. Pourquoi a-t-il demandé au dragon de nous souffler dessus ? Non, ce n’est pas lui, je doute que le dragon lui obéisse. Le dragon devait viser la liche. Du moins, je l’espère, car dans notre état actuel, anéantir Rufus sera déjà un exploit !”   “Mais qu’est-ce qui sort du portail rouge ? C’est quoi cette monstruosité ? Anantakaal ? L’autre dragon a l’air d’un bébé à côté. Il est immense.” “Mais nous n’arriverons jamais à l’anéantir. Je pensais que le cube servait seulement à faire traverser le temps aux âmes, mais là c’est le corps entier d’un dragon ancien qui cherche à passer par un portail bien trop petit pour lui.”   “Ah, cette sensation est horrible. Comment ce dragon peut-il être aussi mauvais ? Il est encore de l’autre côté de la faille, mais sa haine m’étouffe déjà. C’est insupportable ! Tout le mal cumulé que j’ai connu jusqu’ici n’est qu’une petite dune face à cette montagne de mal ! Que devons-nous faire ? Samãy doit-il franchir le portail bleu ? Non, non, non… Jamais de la vie. C’est la mort pour lui. Fuir ? Le combattre, mais comment ?” “Gaïa, que faire ? Gaïa, aide-nous ! Gaïa, guide-moi ?”, pensa Brän, paniqué. Il avait compris qu’il n’aurait jamais 17 ans.   “Ce n’est pas le moment de flancher.” “Gaïa !” cria Brän pour se reprendre.   Sens divin, Aura de régénération

A Sombrefeuille (Chapitre 21)

Brän était maintenant assis à table, mais il était toujours sous le choc. Au milieu des convives, près de son prince et de sa mère, son regard était vide. Il écoutait la reine Mina parler à son fils, mais quelque chose en lui s’était brisé.   Ce n’était pas la mort de son père adoptif, Jeet, qui l’affectait autant, bien que cette nouvelle l’attristât profondément. Ce n’était pas non plus la mort de Kay, qu’il n’avait jamais réellement connu, car Katrina était devenue son amie. Même si la détresse de celle-ci après la mort de son frère avait meurtri son cœur. Il était encore moins affecté par le fait que ses parents biologiques étaient morts avant ses 3 ans et qu’il avait été recueilli à la cour par le roi pour une raison si insignifiante que la reine l’ignorait. Toutes ces révélations avaient effectivement affecté le paladin, mais pas au point de le briser.   Cependant, les révélations faites par la reine Mina sur la naissance de Samãy, d’Amelys et du bébé de la crypte l’avaient plongé dans le chaos. La reine avait raconté la scène avec tant de détachement et de dédain, que Brän s’enrageait rien qu’en pensant au destin des 3 enfants. Le frère ou la sœur d’Amelys n’était qu’un bout de viande sans importance, et personne n’avait pris la peine de lui donner un nom à ce pauvre bébé, dans le récit de la reine Mina . Pourquoi le frère d’Amelys était-il mort-né et pas la princesse ? Pourquoi la mère biologique de Samãy avait-elle perdu la vie en lui donnant la vie ? Pourquoi Samãy et Amelys étaient-ils nés le même jour ?   Quelle infamie Mohun, Arin et leurs complices les mages de naga avaient-ils bien pu commettre pour perturber le cycle éternel à ce point, afin de créer un pantin à sacrifier pour éviter une soi-disant prophétie qu’ils n’avaient que précipitée par leurs actions ?   Le cœur de Brän battait à la chamade. Jamais le jeune homme n’avait ressenti un tel sentiment d’écoeurement.   “Mon brave !!..” hurla Louna par télépathie. Brän, toujours choqué, sortit de ses pensées. La cuillère qu’il tenait à la main brillait d’une aura divine. “Un châtiment divin !” Brän se reprit de suite et sa cuillère s’éteignit. “Comment, je peux lancer un châtiment divin à table, Brän, tu fais quoi là !! ” se dit Brän à lui-même. Le jeune homme regarda autour de lui, personne ne semblait avoir remarqué l’incident. “Ouf, il faut que je prenne l’air“ Brän se leva et dit en regardant Samãy : “Votre altesse sérénissime, veuillez m’excuser” Samãy, choqué, grinça des dents. Il déteste que ses amis utilisent ce langage envers lui. Cependant, il comprit tout de suite que quelque chose clochait. Brän se tourna alors vers la reine : “Votre Altesse ….” La reine avait déjà repris sa discussion avec son fils. Samãy tenta bien de parler à son ami mais Brän ne finit pas sa phrase et quitta la salle de réception.   Une fois à l’extérieur, Brän succomba à la pression de ses pensées. “Comment les autres peuvent-ils supporter ça, Louna ?” “Leur cœur est moins pur que le tien” “Ah bon, mon cœur est animé d’une telle rage que j’avais envie de tuer la reine, Arin, le grand-père de Mars et tous les nobles et mages du coin. Je n’appelle pas ça avoir le cœur pur” “Et pourtant, ce sentiment provient de ton sens de la justice, mon paladin” “La justice !! quelle justice, Louna ! Demain matin, Katarina devra remporter un duel contre le grand-père Mars pour venger la mort de Kay. C’est le seul moyen qu’elle a pour rendre justice à son frère. Un duel, qui sera certainement truqué, c’est toujours ainsi que les nobles s’en sortent.” “Alors prends sa place !! Toi aussi noble, tu peux le provoquer un duel, utiliser les mêmes règles que lui, sans la tricherie bien sûr” “D’accord, donc je tue le grand-père de Mars. Et après, as-tu pensé à Mars, à Kethot. Je suis sûr que Mars ne versera pas une larme sur la tombe de son grand-père. Mais il partira avec ses hommes. Et Khadlin a besoin d’eux pour la bataille contre les orcs. ” “Il ne ferait pas ça !” “Bien sûr que si, Louna” “Tu vas donc laisser Katarina se faire assassiner par le grand-père de Mars et si elle gagne quand même” “Elle en serait bien capable” “Dans ce cas aussi, Mars partirait avec ses hommes, mon paladin” “Oui, ma Louna” “Nous sommes perdants dans tous les cas” “La meilleure chose, c’est que le duel n’ait jamais lieu, du moins pas demain matin !!” “Il faudrait la convaincre de ne pas y aller, Brän” “Si seulement c’était possible et en plus, nous devons partir à la conquête de la tombe du roi, demain à l’aube” “Que vas-tu faire ?” “Aller à la garnison, réclamer des vivres et tout ce dont nous pourrions avoir besoin pour aller à Neelam” “Toi, tu as un plan !” “Oui Faire les préparatifs ce soir Se lever avant l’aube Réveiller le prince Le convaincre d’offrir l’hospitalité à tout le monde, sauf à moi - Et je te chevauche jusqu’à Neelam” “Katarina va t’en vouloir à mort” “Je sais, d’ailleurs, Louna, tu aurais pu me prévenir que Kay était une fille” “Tu ne me l’as pas demandé et tu m’as même demandé le contraire. Tu m’en veux” “Non Louna, je ne t’en veux pas et je n’en veux pas plus à Katarina”   Brän se leva, monta sur Louna et partit à la recherche de l’intendance de l'armée des elfes

Réfection (Chapitre 19)

Le céleste file à toute allure et Brän est assis dans le wagon luxueux du prince. Il réfléchit : "Nous allons bientôt arriver à Clairefeuille. L’augure de Moonie nous prédit qu’il y aura des écailles de Naga là-bas. J’ai du mal à cerner les réelles intentions de notre prêtresse de “Sumie”. “Sumie” n’existe pas dans la plupart des régions de la Côte des Épées. Je ne peux que supposer que Shar a inventé ce culte dans le but d’attirer des fidèles ou de manipuler le monde des mortels. Moonie tirait son pouvoir de Shar, mais maintenant elle prie “Sumie”, qui est une création de Shar. Continue-t-elle à prier Shar en secret ou un autre dieu qui joue avec elle ? Mais qui ? La sœur jumelle de Shar, Sélumé. Les deux sœurs se haïssent. Le culte de “Sumie” est peut-être une alliance de circonstance entre les deux déesses ? Je ne sais pas !   Et qu’est-ce qu’Arin nous cache encore ? Je ne pense pas que le sacrifice de Samãy soit une fin en soi. Arin dit ne pas être Vasuki, je veux bien le croire. Alors est-il son fils, son petit-fils ? Il est forcément lié à Vasuki et Prakaash. Il aimait déjà Samãy avant même leur rencontre. Ce moment était trop bizarre, et en plus, il y a les croquis. Pourquoi les garder sur lui ? Il a forcément reconnu le prince. Arin serait-il lui aussi un Maga ? Oui, forcément !   Alors quand nous arriverons à Clairefeuille, il y aura forcément plein d’écailles de Naga, car elles sont déjà dans ce train!

Une pose trop longue (Chapitre 17)

Brän se met à brosser Louna avec douceur. Louna : “Tout va bien, mon brave ?” Brän : “Oui, pourquoi cette question ?” Louna : “C’est la troisième fois que tu me brosses aujourd’hui.” Brän : “Je m’ennuie. Quand je n’ai rien à faire, mes pensées s’agitent. Les Duegars s’occupent de tout. Ils préparent notre départ. J’ai proposé mon aide, mais ils ont refusé. Ils me traitent comme un noble incapable de se servir de ses mains. C’est frustrant !” Louna : “Tu devrais pourtant t’y habituer.” Brän : “Pourquoi donc ?” Louna : “Quand ton prince bien-aimé deviendra roi, tu seras une figure importante.” Brän : “Moi !! Il faudrait déjà que je sois encore en vie. Et même si nous survivons tous, ce sera Arin, le premier conseiller de Samãy.” Louna : “Cela te dérange ?” Brän : “Non ! Samãy a une espérance de vie de plus de 600 ans. Et moi, quoi qu’il arrive, je ne serai plus là pour le soutenir dans 60 ans. Je préfère que ce soit Arin plutôt qu’un autre. De plus, je soupçonne Arin d’être impliqué dans les intrigues entourant la naissance du prince.” Louna : “Tu penses que Arin est Vasuki ?” Brän : “Oui ! Non ! Enfin, je ne sais pas, mais il est forcément lié à cette histoire. Arin ne m’inquiète plus, il est fidèle au royaume. Et je pense qu’il aime sincèrement Samãy, du moins ce que Samãy représente à ses yeux.” Louna : “Pourtant, il n’a rien dit sur Xorlock, alors qu’il connaissait la véritable nature du marchand.” Brän : “Cela n’aurait rien changé. Je pense même que notre ignorance était un atout.” Louna : “Un atout ?” Brän : “Oui, notre surprise a fait baisser la garde de Xorlock. Arin a simplement eu confiance dans les capacités de Samãy.” Louna : “Le combat n’a pourtant pas été une partie de plaisir.” Brän : “C’est certain, mais notre bonne étoile veille sur nous.” Louna : “Elle ne brillera pas toujours.” Brän : “Je le sais. Je sais que notre chance insolente finira par nous quitter, mais Kay a été formidable dans ce combat.” Louna : “Moonie a invoqué une illusion. J’ai senti le pouvoir des ombres se manifester. Ils sont en totale opposition avec le pouvoir des fées qui m'anime.” Brän : “Je le sais, ma Louna. Sumie n’existe pas et Shar est toujours à l’œuvre derrière notre prêtresse. Mais je ne comprends pas ce que veut Shar et pourquoi elle manipule autant Moonie.” Louna : “Je ne saurai t’aider à comprendre la maîtresse de la nuit.” Brän enlace sa louve. Brän : “Je le sais, ma Louna. Merci d’être là avec moi.” Louna : “Il n’y a pas de quoi, mon Paladin. J’étais volontaire.” Brän : “Volontaire ?” Louna : “…” Brän : “Louna ? Volontaire pour quoi ?” Louna : “J’ai une autre vie en dehors de l’invocation du sort.” Brän : “Je suis désolé de t’imposer l’invocation, désolé de t’imposer tout ça.” Brän pleure et resserre son étreinte. Louna : “Mais non, tu ne m’imposes rien, mon brave. Je suis là de mon plein gré, pour t’aider, pour toi. Calme-toi, je t’aime…”

Le retour (Chapitre 15 : partie 2)

Brän, après un combat acharné, prend un court répit pour ré-invoquer sa fidèle louve, Louna. Pendant ce temps, les chèvres et le reste du groupe avancent.   Brän: “Louna!” s’écrie-t-il en se jetant au cou de la louve. Louna: “Ça ne va pas!” Brän: “Si tout le monde est en vie, même si Samãy a failli y passer à trois reprises.” Louna (anxieuse): “Toi, tu n’es pas blessé.” Brän: “Non, une ou deux égratignures, rien de bien grave.” Louna: “Tu n’as pas protégé le prince.” Brän: “Si si, mais comme je passe mon temps à courir après tout le monde, je ne peux pas être partout.” Louna: “Tu as paré combien de coups?” Brän: “Et bien, en comptant bien… zéro, comme d’habitude!” Louna: “Il n’est pas très efficace, ton style de combat.” Brän: “Non, c’est sûr que question efficacité, je pourrais mieux faire. Je finirai de te raconter le combat plus tard, mais sache que ce maudit serpent s’est échappé. Et tu es promue chien de berger pour la journée.” Louna: “Ah! Je comprends mieux, ces bêlements au loin. Vous avez retrouvé le troupeau.” Brän: “Enfin une centaine de têtes, ça permettra au village de tenir un peu, mais ça ne suffira pas. 100 chèvres pour nourrir 300 personnes, c’est loin de faire le compte. Il en faudrait 3 à 4 fois plus. Il faudrait voir ce que voulait faire le chamane avec ces 3 graines.” Louna: “Je ne suis pas sûre que le chef du village savait quoi en faire de ces graines. Et en plus, le village en a plus que 2.” Brän (d’un ton grave): “Je ne sais pas ce que Moonie avait en tête en extorquant une graine au chef. Ce n’est pas très lumineux comme comportement. Cependant, Kethot a toujours la graine. Donc une fois de retour au village, nous pourrons rechercher comment utiliser les graines. Au pire du pire, nous utiliserons l’anneau maudit sur le chamane.” Louna: “Je ne suis pas sûre que Gaïa appréciera.” Brän: “Bien sûr qu’elle ne va pas aimer, mais je ne laisserai pas 300 villageois mourir de faim sans rien faire, juste pour une question d’égo de Paladin.” Louna: “C’est comme le parchemin que tu as acheté.” Brän: “Oui, je ne peux pas accomplir ma mission si Samãy meurt. Et je suis sûr que le chaman ne nous en voudra pas trop, vu que c’est pour sauver les habitants de son village. L’enseignement de Gaïa nous dit que par principe, les actes pour survivre ne sont pas mauvais.” Louna: “Donc, quels que soient les actes, ce n’est pas grave si c’est pour survivre. Et puis, pour le prince, il y a la princesse. Amélyse est parfaitement capable de tenir le rôle.” Brän: “Je n’ai pas un bon souvenir de la princesse, et puis Samãy et moi sommes généralement sur la même longueur d’onde. Et je doute que la princesse ait changé au point de faire passer les autres avant elle.” Louna: “Tu sais que tu seras certainement puni dans les deux cas.” Brän: “Oui, Gaïa me retirera certainement ses grâces pendant un certain temps ou d’une manière définitive. Mais je sais que c’est juste dans les deux cas.”   Après avoir rattrapé le troupeau de chèvres et leurs amis, Mars se pose à terre et reprend forme humaine, libéré de sa malédiction d’hibou après deux longues années. Kethot et Moonie sont fous de joie, mais Brän est préoccupé.   Brän (en pensée): “Kethot, Moonie, pourquoi avez-vous donné la graine à Mars? Nous n’avons même pas tué le serpent mage. La malédiction n’est pas levée. Comment allons-nous nourrir les villageois avec seulement 100 chèvres?” Brän, consterné, regarde Samãy, qui lui aussi semble inquiet. Brän (toujours en pensée, très en colère): “Kethot, tu es un druide, Moonie une prêtresse de la lumière, et pourtant vous avez mis en danger la vie de 300 villageois par égoïsme. C’est immonde! Mars n’était pas en danger de mort, il aurait pu attendre un peu. Nous aurions pu chercher une graine rien que pour lui une fois le village sauvé et la mission diplomatique terminée.” Louna: “Que vas-tu faire?” Brän: “Réparer leurs erreurs… peut-être avec le sort ‘Croissance végétale’, nous pouvons préparer suffisamment la terre pour nourrir tout le monde.” Louna: “Tu as ce sort?” Brän: “Bien sûr que non, je ne suis qu’un Paladin. Il est trop puissant pour moi, mais Kethot connaît ce sort.” Louna: “Tu crois que Kethot va rester maintenant que Mars est libéré de sa malédiction?” Brän: “Je doute. Il n’est pas un combattant, et Mars était sa seule motivation pour être Heera’tat. Mais il doit quand même réparer ce qu’il vient de faire. Je l’y obligerai si nécessaire.” Louna: “Du calme, mon Paladin. Ce sont tes amis.” Brän: “De quels amis parles-tu? Ce sont juste des compagnons de voyage. Je ne peux pas tolérer un acte aussi égoïste de la part “d’amis”.” Louna: “Euh…” Brän: “Dépêchons-nous de rentrer au village pour que je me calme. Nous verrons avec Samãy, Arin et Pangur ce que nous pouvons faire pour aider les villageois malgré tout.”

Un voyage sans fin (Chapitre 15 : partie 1)

Brän s’était écarté du groupe. Après avoir réprimandé son prince, il n’avait pas le cœur à écouter Arin. Il s’effondra littéralement sur Louna, cherchant un répit bien mérité dans la douceur de la louve. Louna, impassible face au comportement de son Paladin, écoutait avec attention les récits d’Arin, car elle les adorait.   Dans son for intérieur mélancolique, Brän pensa : “C’est fait ! Samãy a compris la situation et son nouveau rang. Mais je suis sûr qu’il voulait que je lui remonte les bretelles. Merci, Pangur Bán, pour ta magnifique et magique chanson révélatrice. Sans toi, je n’aurais jamais eu le courage de dire ce qui devait être dit.”   Samãy lui avait promis d’enquêter sur ses parents. Une fois le fléau anéanti, Brän espérait enfin découvrir leur rôle dans cette histoire. Il ne s’attendait à rien d’extraordinaire, mais comprendre pourquoi ils avaient abandonné leur fils de 3 ans à la cour serait déjà une révélation.   “J’espère que Kay va bien et qu’il n’a pas fait de bêtises avec la Main Rouge. Maintenant que Moonie est revenue vers la lumière, nous pouvons nous concentrer sur notre mission et éviter d’être pris dans cette guerre de religion inappropriée. Je n’ai pas envie de me frotter au milieu des criminels. "   "Les enfants me manquent…”   Moonie l’interpella : “Brän, Brän…” Brän répondit : “Oui.” Moonie poursuivit : “Avec Kethot et Pangur, nous avons fouillé les affaires d’Arin.” Brän s’étonna : “Quoi ?” Moonie expliqua : “Nous n’avons pas confiance en lui, alors nous voulions savoir ce qu’il nous cachait après avoir écouté son histoire sur les dragons.” Brän réfléchit : “La lumière est parfois absente, et la nuit rôde encore. Mais elle n’a pas tort, moi aussi, je n’ai pas confiance en Arin.” Il demanda : “Je suppose que vous avez trouvé quelque chose ?” Moonie répondit : “Oui, des dessins de Samãy, comme des planches d’anatomie.” Brän s’étonna : “Attends, Moonie, c’est quoi cette histoire de dragon ?” Il pensa : “Louna, tu peux me la raconter ?” Louna acquiesça : “Oui…” Brän continua : “Ok, Moonie, il y a beaucoup de dessins ?” Moonie répliqua : “Je ne sais pas 10 peut être, t’en penses quoi ?” Brän admit : “Pour ces dessins, je ne sais rien. Je me demande bien quand Arin a eu le temps de les faire. Nous ne l’avons jamais vu avec un crayon à la main. Pour le reste, ce n’est pas bien !”   Contrarié, Brän s’éloigna de Moonie. “Louana, tu étais au courant de cette inconvenance ?” Louana répondit : “Oui.” Brän décida : “Alors je veux que tu sois mes oreilles, maintenant.” Louana demanda : “Tu veux aussi…” Brän coupa court : “Non, je m’en fous de savoir qui couche avec qui et quand. Euh, Louna, tu n’es pas non plus une espionne !” Louana comprit : “Ok… Tu as l’intention de faire quelque chose contre Moonie, Kethot et Pangur ?” Brän assura : “Non, bien sûr que non. Je n’aime pas leur méthode, mais eux aussi risquent leur vie dans cette histoire. Je ne peux pas leur en vouloir de vouloir prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas la perde. Et cela ne m’étonnerait pas qu’Arin ait tout fait pour qu’ils découvrent les dessins.”   Les jours suivants, Brän demanda à Arin de lui conter l’histoire des dragons d’Heera’tat. Bien que farfelue au premier abord, cette histoire avait de l’importance.   Brän finit par s’interroger: Les similitudes entre Prakaash et Vasuki avec Samãy et Arin ? Arin pourrait être un descendant de Vasuki, avec ses yeux de bronze, ou peut-être même Vasuki lui-même! Les dessins ne représentaient pas forcément Samãy, mais plutôt Prakaash quand il était jeune. Toutes ces questions demeuraient sans réponse.   La quête de Brän pour découvrir la vérité se poursuivait.

Une soirée en ville (Chapitre 12, parti 2)

La nuit était tombée et le groupe d’amis se retrouvait enfin à l’auberge du Poney Frétillant. À peine Brän avait-il franchi le seuil que Kay, déjà installé, sirotait une bière.   “Peu importe, l’essentiel est de partager une bière, pas nécessairement de la lui offrir,” pensa Brän, tandis que la serveuse lui versait sa propre chope.   “À notre retour à Neverview !” lança le Paladin, levant son verre.   Moonie, pressé, se leva : “Je dois y aller, j’ai un rendez-vous à honorer.”   Brän, surpris, rétorqua : “On vient à peine d’arriver.”   Moonie, en partant, leur souhaita : “Bonne soirée, les gars.”   Après avoir savouré sa bière et grignoté quelques morceaux, Kay se leva à son tour.   Kay annonça : “J’ai une affaire à régler en ville ce soir.”   Brän commença à protester : “Mais Kay…” Mais il était déjà dehors.   Samãy se leva également et se dirigea vers un jeune homme dans la salle. Kethot avait lui aussi disparu.   Brän et Pangur restèrent seuls à table.   “Cela ne ressemble pas à la fête que j’avais imaginée, mais tout le monde semble passer un bon moment. C’est l’essentiel,” pensa Brän.   Brän se tourna vers Pangur : “Si tu as le temps, on pourrait s’occuper de ton visage, mais pas ici. On monte dans ta chambre ?”   Pangur acquiesça : “D’accord.”   Une fois dans la chambre du ranger, Brän demanda à Pangur de s’asseoir sur le lit. Il lança alors un sort de restauration :   “Gaëa, mère de toute vie, restaure le visage de cet homme.”   Le sort fonctionna, mais le résultat n’était pas à la hauteur des espérances.   Brän, déçu, avoua : “Le sort n’a pas fonctionné sur ta cicatrice, j’étais pourtant sûr que cela marcherait.”   Pangur, triste, répondit simplement : “D’accord.”   Brän réfléchit un instant, puis proposa : “J’ai une idée, mais ce serait douloureux.”   Pangur demanda : “Douloureux comment ?”   Brän expliqua : “Je dirais comme une marque au fer rouge.”   Pangur, déterminé, accepta : “Alors on le fait.”   Brän lui demanda d’attendre : “Attends-moi ici, j’ai besoin de quelques composants.”   Le paladin revint un quart d’heure plus tard avec une bouteille de rhum, ses gantelets et sa dague.   Pangur n’avait pas bougé, restant pensif et interrogateur sur ce que son ami avait en tête.   Brän lui tendit la bouteille : “Bois ça.”   Pangur regarda le jeune homme dans les yeux, puis la dague.   “Tu es sûr, Brän ?”   “Oui.”   “Alors fais vite,” et Pangur but une grande gorgée de rhum.   Le paladin enfila son gantelet droit et prit la dague. Pangur regarda à nouveau le jeune homme dans les yeux et prit une autre dose de rhum.   “Mords ça,” dit Brän en tendant le manche de la dague vers la bouche du ranger.   Pangur regarda la dague avec perplexité, puis la mordit.   Brän posa alors sa main droite sur la joue de Pangur, qui ne comprenait pas ce que le paladin fabriquait.   “Prêt ?”   “Prêt à quoi ?” pensa Pangur.   “Gaëa, accorde-moi ta fureur,” incanta le Paladin. Le gantelet s’illumina et irradia d’énergie sacrée. Aussitôt, Brän entreprit un mouvement rapide d’aller-retour sur la joue de son ami. Pangur sentit sa chair se déchiqueter sous le frottement du gant, la douleur était insoutenable. Il mordit le manche de la dague de toutes ses forces. Soudain, la main de Brän devint aussi douce qu’un nid d’oiseau. “Par la grâce de Gaëa.”   La douleur se transforma en une sensation agréable. Brän avait rompu la fureur divine et appliqua sur la joue de Pangur une imposition des mains. Pangur était encore sous le choc quand Brän retira sa main, des vapeurs d’énergie sacrée émanaient encore de la tête du ranger.   Brän fit quelques pas en arrière et tendit à son ami le miroir de bronze de la chambre. Pangur se regarda dans le miroir avec appréhension.   “La rougeur va disparaître dans quelques jours,” dit Brän.   Pangur se frotta le visage avec sa main, il était lisse.   “Ce n’est pas parfait, mais dans quelques temps personne ne remarquera.”   Pangur sourit à Brän, qui lui rendit son sourire.   “Repose-toi, demain tu iras mieux.” Le paladin sortit de la chambre. Il savait que la solitude pouvait aussi être un remède et que Pangur en avait grand besoin. Les cicatrices ne marquaient plus son corps, mais elles étaient toujours présentes sur l’âme.   —--   De retour dans sa chambre, Brän déposa ses affaires et jeta un œil à ses listes. Il n’était pas encore très tard, peut-être pourrait-il accomplir quelque chose ce soir. “Brosser Louna ?” pensa-t-il. “C’est le bon moment.”   Il descendit retrouver sa louve. Il la trouva dehors, allongée dans la poussière.   “Allons, viens, je vais te brosser,” dit-il.   “Ici ?” demanda Louna.   “Non, pas dans la rue. Il y a un lac en ville. Allons-y.”   Louna remua la queue avec énergie. Brän la monta et ils partirent vers le lac de Neverview. Le jeune homme était ravi de pouvoir enfin monter sa louve, depuis son invocation, il n’en avait pas eu l’occasion. Il préférait que Louna porte les enfants sur son dos pendant le trajet de retour. Les rues de la ville étaient presque vides, la louve et son cavalier arrivèrent rapidement au lac Mebon. Arrivé au bord de la rive, Brän descendit, prit la brosse dans la sacoche de sa monture et lui retira sa selle. Il trouvait ça génial que Louna soit livrée “full options”. Cette pensée le fit rire.   Brän entreprit de la brosser avec délicatesse. La louve se laissait faire, profitant de ce moment avec son maître. Une fois fini, il regarda le lac.   “On prend un bain ?” proposa-t-il.   “Si tu veux, mais tu viens juste de me brosser,” répondit Louna.   “Tu n’es pas obligée de me suivre,” rétorqua Brän.   Brän se déshabilla et plongea dans l’eau. Louna le suivit. L’homme et la bête se mirent à jouer. La complicité entre la monture et l’homme était totale.   Au bout d’un moment, le Paladin remarqua une femme sur le bord de la berge. Elle était visible de loin, faisant les cent pas sous un lampadaire. Interrompant leur jeu, Brän nagea vers elle. En se rapprochant, le jeune homme vit une jeune femme au visage agréable. Elle semblait soucieuse et marchait d’un pas lent.   Brän sortit de l’eau et alla à sa rencontre. Elle ne remarqua pas le jeune homme qui s’approchait. Le paladin se demanda ce qu’elle pouvait faire ici à cette heure. Visiblement, elle attendait quelqu’un. Elle était blonde, plutôt grande pour une femme. Elle ne devait pas avoir encore la vingtaine et portait des vêtements de bonne facture.   “Vous avez besoin d’aide, madame ?” interpella le paladin.   La jeune femme surprise regarda le jeune homme et prit peur.   “Je ne vous ferai pas de mal,” dit Brän en tendant ses mains vers elle en signe d’apaisement. Mais le jeune homme ne portait presque rien sur lui, ce qui ne le rendait pas très engageant.   “Laissez-moi tranquille, sale manant,” dit la femme paniquée, mais sur un ton hautain. Elle dégaina sa lame.   “Partez, sans-nom, ou je vous pourfends de ma lame. Je suis une aventurière et je sais m’en servir,” dit l’aventurière sur un ton un peu plus assuré mais toujours aussi hautain.   “Un sans-nom, encore une pimbêche de la haute,” pensa Brän. Le paladin n’était pas prompt à répondre aux insultes habituellement, mais le “nom” de Brän était une corde sensible pour le paladin. Il avait l’impression d’avoir reçu une flèche en plein cœur.   “Désolé, Votre Altesse, je ne suis que Sire Brän ‘Hîrivargs’ et je m’inquiète de votre tourment,” dit le Paladin. En disant ces mots, Brän avait l’impression d’avoir du fumier dans la bouche, il détestait faire cela, mais elle l’avait trop cherché.   La femme fit un pas en arrière en montrant de la main quelque chose derrière le paladin. Louna venait de sortir de l’eau. Elle se posta derrière son maître, prête à mettre la blonde en charpie.   “Derrière vous, Sire,” dit-elle.   Brän savait que sa monture était derrière lui. Il haussa les épaules et partit s’asseoir près de la berge comme si de rien n’était. Louna s’ébroua, arrosant tout le monde au passage. Une petite vengeance personnelle contre cette femme qui importunait son paladin. Brän, lui, n’en avait que faire. Il commença à réfléchir.   “J’aurais dû m’y attendre, j’aurais dû faire comme le prince et Moonie, me trouver une bonne compagnie à l’auberge. Mais je n’en avais pas la force après ce que j’ai fait subir à Pangur, il a dû en baver. Je ne sais pas si j’aurais le courage de faire subir le même traitement à Samãy. Il faudrait déjà qu’il me fasse suffisamment confiance pour me l’avouer… J’espère que les enfants vont bien. Leyvin a l’air d’être honnête, je ne suis pas sûr qu’il ait apprécié la mauvaise blague de Vellor. Je trouve sa réaction déroutante, au niveau du prince, de Rufus, des enfants, rien ne prouve nos dires et pourtant il nous a donné 6000 sika et une mission diplomatique, après on ne lui a rien demandé pour la formule de Rufus. Je crois que ça a joué en notre faveur. De toute façon, personne dans le groupe n’a eu à un moment l’intention de la vendre cette formule. Il nous cache certainement quelque chose,” pensa Brän.   “Sire… Sire Brän d’Irivag ?” interrogea une voix féminine.   “Hîrivargs,” corrigea Brän, “et ce n’est pas une contrée ou un lieu, mais plutôt un surnom.”   “Vous n’êtes pas un Sire,” dit la jeune femme.   “Si,” répondit Brän en tremblant de froid, “mais je suis juste un simple chevalier. Je vous croyais partie ou en train d’attendre encore.”   “Je ne pense plus que mon rendez-vous va venir,” avoua-t-elle.   “Un galant ?” demanda Brän.   “Bien sûr que non !” répondit la jeune femme sur un ton un peu vexé.   “Alors que faites-vous dans ces lieux, madame ?”   “Un homme m’avait dit qu’il me vendrait des potions de soin et m'avait donné rendez-vous ici.”   “Pourquoi ne pas aller voir un alchimiste dans les quartiers marchands de la ville ?” demanda Brän.   “C’est trop cher, là il me proposait 5 sikka la potion de soins de première qualité, mais je devais venir ici et seule.”   “Et vous l’avez cru ?” demanda Brän.   “Comment ça ?”   “Et c’est moi le naïf, 5 sikka pour une potion c’est vraiment trop peu cher, c’était un tracnard.”   “Vous croyez ?” demanda-t-elle.   “Certainement, c’était trop beau pour être vrai.”   “Mais pourquoi n’est-il pas venu ?” demanda-t-elle.   “Un empêchement ou ils ont eu peur,” frissonna Brän.   “Ils ? Peur de quoi ? D’une femme ? De vous ?” demanda-t-elle.   Louna arriva et déposa tant bien que mal sa couverture de selle sur les épaules de son maître pour le réchauffer. Elle était partie la chercher au premier frissonnement du jeune homme.   Brän mit correctement la couverture sur ses épaules.   “Une louve géante ?” demanda-t-elle.   La jeune femme regarda Louna, elle n’avait plus peur. La louve traitait son maître avec tant de soin qu’elle ne lui faisait plus peur.   “Peut-être ! Je suis dame Elysa de Blancherive,” se présenta-t-elle.   “Enchanté, moi c’est Brän.”   “Pas Sire Brän d’Hîrivargs ?”   “Si, c’est Brän ‘Hîrivargs’, il n’y a pas de ‘de’,” corrigea Brän.   “Hîrivargs c’est de l’elfe,” remarqua-t-elle.   “Oui, ce sont des elfes qui m’ont surnommé ‘Hîr i vargs’,” expliqua Brän.   “Le seigneur des loups, mais pourquoi ?” demanda-t-elle.   Brän regarda Louna.   “Oui, je suis bête,” admit Elysa.   “Non, Madame de Blancherive, pourquoi une noble cherche à acheter des potions de soin ?” demanda Brän.   “Je fais partie d’un groupe d’aventuriers, mais nous n’avons pas de clerc avec nous,” expliqua-t-elle.   “Êtes-vous aventurière ?” demanda Brän.   “Oui, tout comme vous, mais c’est compliqué,” admit-elle.   “Je ne suis pas aventurier, mais c’est compliqué,” rit Brän.   Les deux jeunes gens rirent ensemble.   “Je vous recommande de prendre un clerc ou un druide dans votre groupe, les régions autour de Neverview ne sont pas sûres,” conseilla Brän.   “Je sais bien, mais ce n’est pas facile et nous avons un blessé. C’est pour lui que je cherche les potions,” expliqua-t-elle.   “Il ne guérit pas par lui-même ?” demanda Brän.   “Non, sa blessure est trop grave, vous auriez peut-être une potion à nous prêter. Nous vous rembourserons dès que possible. Cela nous rendrait un grand service,” proposa-t-elle.   “Non, nous n’en avons plus,” répondit Brän.   “Vous pouvez nous prêter de l’argent alors ?” demanda Elyse sur un ton charmeur.   “Impossible, nos ressources sont déjà trop limitées,” refusa Brän.   Elyse, triste, acquiesça : “D’accord.”   “Je peux peut-être aider votre ami. Où est-il ?” proposa Brän avec un sourire.   Elyse regarda Brän, perplexe. “Vous n’êtes pas un chevalier.”   “Si, je le suis.”   “Comment comptez-vous faire alors ?”   “Je vais demander à ma déesse.”   “Vous êtes un clerc ?”   “Non, juste un Paladin.”   “Un Paladin ?”   “Oui, un chevalier sacré, si vous voulez.”   “Et vous pouvez soigner ?”   “Bien sûr ! Depuis combien de temps êtes-vous aventurière ?”   “Euh… trois mois. Et vous ?”   “Dix ans.”   “Dix ans ? Mais quel âge avez-vous ?”   “Presque seize ans et demi.”   “Vous vous moquez de moi, vous êtes plus jeune que moi.”   “Non, les Paladins ne mentent pas. Dans quel hôtel logez-vous ?”   “En face du Poney Frétillant.”   Brän rit. “C’est aussi mon hôtel.”   Brän ramassa ses affaires, se rhabilla et ressella Louna. Ensuite, il monta sur la louve.   Il tendit sa main à Elysa et dit : “Madame de Blancherive, avez-vous déjà chevauché un loup ?”   “Non.”   “Alors, montez.”   Il ne fallut pas longtemps à Louna pour retourner à l’hôtel. Elysa emmena Brän au chevet de son major d’homme, Gaston. L’homme, dans la quarantaine, était mal en point et ses plaies étaient infectées.   Brän préféra garder ce qui lui restait de l’imposition pour soigner les blessures de l’homme. Il lança donc une restauration pour éradiquer l’infection.   “Par la grâce de Gaëa, guéris cet homme,” dit Brän en posant sa main sur Gaston et lui redonnant toute la force vitale qui lui manquait. Le paladin fut étonné de ne pas avoir utilisé toute sa réserve, signe d’une force vitale relativement modeste.   Gaston allait beaucoup mieux. “Merci, Sire,” dit Gaston. “Merci, Sire,” dit Elysa.   “Juste Brän, c’est suffisant, Madame.”   “Alors, ce sera Elysa pour toi aussi,” dit Elysa.   “Mais madame, c’est inconvenant.”   “Gaston, nous ne sommes plus au manoir. Vous n’êtes que deux dans votre groupe ?”   “Non, j’ai aussi ma dame de compagnie, Estelle.”   “Gaston est notre guerrier, Estelle et moi sommes mages.”   “Deux mages avec un guerrier, c’est une bonne base, mais il faudrait un clerc ou un druide,” dit Brän.   “Ou un Paladin, cela nous rendrait service,” dit Elysa, rougissante.   “Désolé, Elysa, j’ai des obligations,” dit Brän, se mordant les lèvres pour ne pas accepter.   “Vous restez en ville combien de temps ?”   “Nous n’avons pas beaucoup de temps, juste quelques jours, le temps de nous ravitailler. Nous avons vu le conseiller suprême ce soir et il nous a chargés d’une mission diplomatique à l’est.”   “Vous travaillez pour le conseiller ?”   “Bien sûr que non,” dit Brän.   “Mais vous venez de dire…”   “Je t’ai dit que c’était compliqué…”   “Oui, effectivement…”   “Non, Elysa, ne me pose plus de questions sur ce sujet, s’il te plaît. Je n’ai pas le droit de mentir, mais je peux ne rien dire. Si j’ai des informations utiles pour votre groupe, je vous les donnerai.”   “Merci encore pour Gaston, Brän.”   “De rien, il est tard, mais on pourrait peut-être se revoir demain ?”   “Alors à demain, même endroit,” chuchota Elysa à l’oreille du Paladin, en l’embrassant sur la joue.   Brän prit congé.

Ce soir, c’est hydre grillée au menu (Chapitre 12, parti 1)

Enfin, l’hydre est à terre,” murmure Brän, ses yeux scrutant ses camarades qui exultent de joie. “La bête n’est plus et l’elfe est sauf.” Mais son cœur est lourd, contrairement à l’atmosphère légère qui règne parmi ses compagnons. Il sait que le combat a été trop rude, cette bête était trop forte pour eux. “Nous avons survécu par chance et courage, rien de plus,” pense-t-il. Il sait que ses compagnons n’ont pas saisi la véritable intention derrière son duel forcé. Brän n’avait pas lancé ce sort pour vaincre l’hydre, mais pour leur offrir une chance de s’échapper. En se jetant dans la gueule de l’hydre, le Paladin était prêt à se sacrifier pour assurer leur survie. Mais, heureusement, son prince, Kethot et Pangur, avaient vaincu la bête pendant que Brän la distrayait. “Tout le monde est en vie grâce à une chance folle. Ils n’ont pas compris que nous allions à notre mort dans cette quête, nous ne survivrons pas tous. Je peux accepter d’y perdre ma vie, mais pas la leur,” pense le jeune homme. Louna tourne la tête instantanément vers Brän, percevant les idées noires de son maître. Elle s’inquiète que le jeune homme perd foi en lui-même. Le petit groupe décide de dormir sur place, épuisé après le combat dans la tour et contre la monstruosité. Kethot se charge de soigner l’elfe avec un gardien et lui donne un baiser pour le réveiller. Brän ressent l’attirance du druide pour Arin. “L’absence de Mars pèse lourd dans les émotions du jeune druide,” pense-t-il. Mais c’est une douche froide pour Kethot, l’elfe n’a d’yeux que pour Samãy. Moonie tente sa chance, elle aussi se fait rembarrer par le blessé. Il n’aime “que du prince” au petit déjeuner. Brän trouve Arin détestable. Son langage, son comportement, tout chez lui le révulse. “Nous avons risqué nos vies pour ce type, et il ose renommer Samãy,” pense Brän avec amertume. Ne pouvant plus rester aussi près d’Arin, il décide donc de partir aider Pangur à dépecer la bête. “Ce soir, c’est hydre grillée au menu,” annoncent-ils. Pendant leur travail, le Paladin propose au ranger de lui retirer ses cicatrices quand le groupe sera de retour en ville. Pangur accepte de suite. Brän comprend que ces marques de sévices sur son visage pèsent sur l’âme du ranger. Tout est prêt pour le dîner et les deux comparses s’occupent de la distribution de la nourriture. La viande est à point et dégage une bonne odeur qui donne l’eau à la bouche. Cependant, le Paladin a quand même réalisé une purification magique sur l’hydre avant de la faire cuire, par précaution. Brän commence par servir les enfants qui s’impatientent. Il remarque rapidement que deux elfes roucoulent, leur regard l’un à l’autre en dit long. Il a compris alors que Samãy était amoureux au moins pour la soirée et il s’en réjouit. Les deux elfes s'esquissent rapidement en douce, pour se trouver un endroit plus tranquille. Louna les suit discrètement à la demande de son Paladin. En effet, Brän n’a pas confiance en cette “Arin” responsable de la guilde des “messagers” Pendant ce temps, Brän et Moonie s’occupent de coucher les enfant. Vellor demande à voir Samãy avant d’aller dormir, mais Brän lui dit que ce soir, ce ne sera pas possible. Vellor : “Il fait un truc de grand” Brän : “Oui, et c’est interdit, sinon Louna te mangera tout crue” Vellor : “Louna ne mange rien, c’est toi qui nous l’as dit”, et tire la langue à Brän. Brän lui sourit, mais Vellor boude, avant de finalement se coucher. Les enfants sont enfin au lit, les deux plus petits dorment déjà. Il s'assit auprès du feu. Brän : “Louna, tu fais attention aux enfants pour qu’ils ne dérangent pas Samãy. L’âme pourrie ne lui fait pas mal” Louna : “Non, pour le moment ils discutent, ils parlent de…” Brän : “NON, Louna je ne veux pas savoir ce qu’ils font, je veux juste accomplir ma mission en protégeant mon prince. Tant qu’il n’est pas en danger et qu’il ne souffre pas, je ne veux pas savoir.” Louna : “Bien, tu peux aller te reposer, je surveille les environs” Kay avec aplomb : “Je prends le premier tour de garde !!” “Si je lui rappelle que Louna ne dort jamais et qu’elle fait déjà la garde toute la nuit? Je risque de le vexer ! Tant pis ! Il prend le premier tour, c’est le plus facile” pensa Brän. “Je prendrai la suite Kay, et Louna finira” répondit Brän. Brän prit une feuille de parchemin et commença à noter la liste des choses qu’ils devaient faire et acheter en ville pour assurer leur réussite et leur survie au mieux. “… entrer en ville … les oreilles … raccompagner Vellor à son père … “ en écrivant ces mots Brän trouva le comportement du garçon étrange, Vellor devait leur cacher quelque chose. il en était sûr, mais il avait déjà tenté d’en parler a Samãy qui l’avait rabroué immédiatement. Bon !! On verra bien. Le jeune homme reprit son travail. “… une dague magique, des potions pour Kay …” “… une cuirasse pour Moonie, ce type d’armure est chère mais au moins elle aura une bonne protection, car là elle est plus à poil qu’autre chose et puis elle sera toujours super discrète avec sa bénédiction de l’escroc … “… escroc, mais c’est dans le domaine de la tromperie !!” s’exclama mentalement Brän. “…Sumie, Sunie, une lettre de différence, des pratiques douteuses de la part de haut membre de son église. Comment peut-elle être aussi courageuse et prévenante envers les autres en utilisant le domaine du mensonge ! ” “ … non, non Moonie est une bonne personne, je suis sûr qu’elle ne nous veut aucun mal “ pensa Brän en secouant la tête pour s’en convaincre. “non, non”. Mais il savait que le doute était permis et qu’il ne fallait surtout pas l’ignorer … Kay regarda Brän bizarrement, le Paladin reprit son travail. Une fois fini, il alla voir les enfants avant d’aller lui-même se coucher. “Bonne nuit, Louna” “Repose-toi bien, je veille sur vous tous” “Merci, ma Louna” Brän s’endormit… “Il a mal … Il a mal… “ La voix de Louna résonna dans la tête de Brän comme un marteau. Il bondit de couche aussi tôt tout en attrapant sa hallebarde et courut vers Samãy . “Qu’est-ce que lui fait l’autre empaffé…” “Euh !! rien” Brän s’arrêta net, “Comment ça rien !!..” “Samãy a mal et Arin le console avec tendresse. Une vieille blessure” “C’est comme pour le visage de Pangur ?” “Oui” “Des sévices ?” “Oui” “Son dos ?” “Oui” Brän s’écroula, ses jambes ne le portèrent plus. Louna ressent la détresse de son maître adoré. Des larmes coulent sur les joues du jeune homme, la souffrance de Samãy était pour lui une torture."

Dans les plaines de Neverwinter (Hors série)

"Swish!" Brän évite de justesse le coup de hache porté par un orc ! Le jeune Paladin d’un peu moins de 15 ans, est sur l'aile gauche du champ de bataille. Une coalition d’hommes, de nains et d’elfes sous les git du Baron Thorne Vale se bat contre une horde de troupeau d'orcs. Jeet et Brän travaillent souvent pour ce baron. Il paye bien Jeet. Mais là, le jeune homme n’est pas au côté de son père. Il a été affecté à une compagnie d’hommes et d’elfes. L'armée manque d'interprète et Brän parle l’elfe, c’était la langue de son prince après tout. Il est donc le second du lieutenant de la petite troupe, enfin il répète les ordres de celui en elfe. "Swish!" Brän évite encore la hache, cette orc n’est qu’un gros lourdeau et le paladin lui porte un coup fatal en réponse. Mais la situation est critique. Brän cherche à avertir le lieutenant Marlowe, mais trop tard. Il vient de se faire tuer. Brän regarde alors le capitaine elfique Aelarion. L’elfe lui retourne son regard.  
  • Qu'attendez-vous ? Prenez le commandement ! lui lance Brän en elfe.
  • Ce n'est pas mon rôle. Vous êtes le second du lieutenant, c'est à vous de diriger les hommes, répond Aelarion avec froideur.
  • Mais vous êtes le capitaine des elfes ! proteste Brän.
  • Vous êtes le seul à avoir la confiance des hommes, rétorque Aelarion.
  • "Swish!" Une hache d’un autre orc, Brän riposte de suite. Il a compris, l’elfe ne prendra pas le contrôle de la troupe … pourquoi, il ne sait pas, peu importe. Tout en évitant les coups de hache, Brän fait le point de la situation, elle n’est pas bonne, mais pas désespérée non plus. Il ne trouvait pas tactique Marlowe très pertinente. J’ai juste reproduit ce que ferait Jeet, ce dit-il. Il réfléchit un peu, donne l’ordre aux guerriers Humains de reculer en un seul mouvement, et aux archer elfes de tirer juste après. La tactique du paladin a fonctionné: un tiers des orcs sont tombés au premier mouvement. Recul des arches, ensuite des guerriers, Brän enchaîne les ordres de mouvement des soldats et les orcs tombent en masse. Le capitaine Aelarion ne prend même plus la peine de valider les ordres du jeune Paladin auprès de ces troupes. Il se concentre plutôt à protéger l’adolescent, qui lui est toujours en première ligne. Il sait que le perdre, leur ferait perdre le combat. Les elfes lui obéissait, mais les hommes fuiraient certainement, au vue de la gravité de la situation. Mais la tactique Jeet était trop efficace, sur ces orcs bien trop stupides et Brän la manier avec essence. En 15 minutes de combat, les orcs étaient tous à terre. “lancëron lembor” cria un elfe. Brän regarde au loin et il voit des chevaucheurs de loup leur foncer dessus. Ouche !! ils sont nombreux ! Brän regarde ses troupes déjà bien épuisées. “Nous n'aurons jamais le temps de nous replier sur une ligne de défense” pensa-t-il.  
  • Brän ! Que faisons-nous ? Ils sont trop nombreux ! s'écrie un soldat humain.
  • Nous n'avons pas le choix. Nous devons les affronter. Préparez-vous au choc ! répond Brän avec détermination.
  • Mais nous sommes fatigués ! Nous n'avons pas de renforts ! gémit un autre soldat.
  • Euh … !! du bluff … du son … de la lumière … Brän fixa le chef de meute qui lui foncé dessus et il ferma les yeux pour se concentrer et commença à compter jusqu'à 6 pour suivre la progression des loups dans sa tête. Tout en levant sa hallebarde, il commença alors une incantation. “1… Gaëa, mère de toute vie, … 2… je t'invoque. Accorde-moi ta faveur … 3…. Que ta puissance bienveillante… 4 … réponde à ma prière. 5…“ Ils sont arrivés “Awoooooo!” Brän poussant un hurlement de loup à la fin de son incantation. Pourquoi il ne le sait pas lui-même, ça a été instinctif. "Thud!" "Thud!" "Thud!". Brän ouvre les yeux et se prépare à encaisser la charge.  
  • Brän ! Vous êtes fou ! Vous allez vous faire tuer ! crie Aelarion en se précipitant vers lui.
  • Non ! Je vais les impressionner ! Je vais les faire fuir ! Nous allons les vaincre ! hurle Brän en se jetant sur le chef de meute.
  • Awoooooo ! Awoooooo !..... résonnent les cris des loups.
  • Les loups géants se sont arrêtés net, balançant leur cavaliers pas dessus leur tête par la même occasion. Ils hurlent à la mort en réponse au jeune homme. “Quelle chance, merci ma déesse.” pensa Brän pendant qu’il abat sa hallebarde sur le chef orc. Sa monture achève son maître, à terre d’un coup de croc. “C’est l'alpha ! tout doux, mon beau” dit le Paladin tendant la main vers le loup. Il le renifle et l'invite à monter sur dos. Brän chevauche sa nouvelle monture. Quelle belle sensation pour lui! Les soldats derrière lui mon pas chômé non plus et la plupart des membres de la cavalerie orcs sont dans un état critique. Aelarion et certaines de ses elfes sont aussi montés sur des loups. Brän avance, prend la tête et fait signe de le suivre. Tout va très vite et maintenant , homme et elfes chargent les orcs sur leur propre loup. Les orcs sont paniqués par ce revirement de situation. “Hîr i Vargs, hiril agoreg, na vedui il gûl uruk” Cris Aelarion au Paladin. Brän regarde la direction montrée par le capitaine. “Le chef des orcs ! l'abattre finir de désorganiser les rangs des orcs” pense le paladin. Brän demande alors à son loup de se diriger vers le chef orcs. Il lui fonce dessus et l'éprompe. Mais le chef orcs n’est pas du menue frotin. Il encaisse. Ce qui fait chuter le jeune homme. A terre Brän est vulnérable et son adversaire en profil pour lui porté un coup la tête. Le casque de brän vole, mais il a absorbé une grande partie du coup. Cependant, Brän est quand même sonné par le coup. "Swish!" il évite le coup , puis le suivant , Brân sait qui ne va pas tenir longtemps.  
  • Brän ! Tiens bon ! Je suis là ! crie Aelarion en arrivant à son secours.
  • Aelarion ! Merci ! Il est trop fort ! gémit Brän.
  • Ne t'inquiète pas ! Je vais le finir ! dit Aelarion en plantant sa dague dans le dos de l'orc.
  • Miracle le chef orc s'écroule, terrassé par coup bien placé d’Aelarion. L’elfe fait signe au garçon de se relever, mais la sans son aile droit les trompes orcs recule au pas de course et l’elfe se fait emporter par le flot de la bataille. Brän se sait perdu, il va se faire piétiner par des vagues d’orcs. Mais c’est s’en compter sa monture qui lui porte secours en recouvrant le Paladin de son corps. Brän souffle un peu et perd conscience. Le jeune homme se réveille quelque temps plus tard. Sa tête résonne encore comme une cloche. Le loup est toujours là, mais blessé. La paladin cherche alors à soigner l’animal avec un sort, mais aucun mot ne sort de sa bouche. Il n’arrive plus à parler. Il pose alors la main sur la bête et invoque s’approtectise. Alors une vague d'énergie sacrée guérit les blessures de l’alpha. L'animal se lève alors en aidant Brän à monter sur son dos. Le Paladin rentre chez les siens avec son nouveau compagnon. La bataille est finie depuis des heures, arrivés au camp les gardes sont médusés par la vue de l’homme sur le loup géant. A la lisière du campement, Brän descend de sa monture.  
  • Tu ne seras pas bien ici, dit le Paladin à son loup en humain. Tu dois retourner avec ta meute.
  • Grrr... grogne le loup en le regardant avec tendresse.
  • Je sais, moi aussi je t'aime, mais tu ne seras pas heureux ici. Tu es un loup, pas un chien. Tu as besoin de liberté, pas de chaînes, dit Brän en caressant sa fourrure.
  • Grrr... acquiesce le loup en comprenant son message.
  • Le Paladin sort alors son épée de son fourreau et porte le coup en direction du loup. Le loup ne tressaillit même pas, Brän coupa les liens de la selle orcs. Une fois libéré, Brän caresse et câline le loup avant de le laisser partir. Les soldats assistent à la scène incrédule. Brän rentre dans la garnison de fortune et s'effondre.   —-   Cela fait maintenant cinq jours que la bataille contre les orcs est terminée. La victoire a été totale, mais les pertes ont été élevées. Cela attriste Brän, de compter tous ces morts. Cela fait deux jours que le paladin a quitté la tente des blessés. Dur Grim l'a juste recousu à la main sans utiliser de magie. Brän n'était blessé que légèrement à la tête et le repos était le meilleur des remèdes dans son cas. Donc Brän ne faisait rien, le capitaine Elara veillait à cela avec entrain. C'était le soir de la fête pour les soldats et le jeune homme finissait son repas avant de partir. Hector, le chien du capitaine, était avec lui, il le regardait fixement, quémandant de la nourriture comme à son habitude. “Hector” ordonna le capitaine, mais le chien si obéissant habituellement ne bougea pas. “Va voir ton maître” dit Brän et l'animal s'exécuta. Elara soupira Brän s'attendait à se faire enguirlander, mais rien ! Il se perdit dans ses pensées en repensant au combat qu'il avait vécu et surtout à son ami le loup. “Bonjour” une voix de femme le fit revenir à lui. Brän fut pris d'un vent de panique. “Bonjour” répéta la jeune femme en prenant la tête de Brän entre ses mains. Le jeune homme était tétanisé, “bon.. bonjour madame” “Ho !! madame “ rit la jeune femme. Elle était ravissante avec de longs cheveux noirs et des yeux noisettes. Elle était bien plus âgée que le paladin, mais elle n'avait pas encore la vingtaine. Brän la regarda fixement, mais ne bougea pas. La jeune femme : “Tu n'es pas très entreprenant toi.” Brän : “Euh ! il y a erreur.” La jeune femme : “Tu es sûr, tu es pourtant à croquer.” Brän : “oui madame.” Le capitaine Elara glissa quelques mots dans l'oreille de la prostituée. La jeune femme : “Alors comme ça, il faut utiliser un mot magique.” Brän ne comprit pas. La jeune femme : “Tu vois, j'ai besoin de gagner de l'argent pour nourrir ma famille.” Brän : “Je n'ai pas grand chose, mais je vais vous le donner.”, Brän commença à se lever. La jeune femme l'arrêta dans son mouvement. La jeune femme : “Je ne fais pas l'aumône et j'ai un travail. Ce n'est pas le plus glorieux du monde, mais je suis honnête, alors aidez-moi à le faire. Je me nomme Alicia et je suis là pour toi.” et elle embrasse le paladin. Brän fut tétanisé par le mot “aider”. Et se dit “elle est là pour moi, mais pourquoi ?” Alicia : “Pas mal, c'était ton premier.” Brän hocha la tête. Alicia : “Je ne le fais pas par plaisir, mais pour une fois avec toi, ce le sera. Quelqu'un d'aussi important que toi doit avoir sa propre tente.” Brän montra sa tente, qu'il partageait avec le prêtre nain. Alicia : “Alors viens, donne-moi de l'espoir.”, La jeune femme se leva en entraînant le jeune homme par la main. “Pourquoi pas moi, je crois que je l'ai mérité, moi aussi j’ai besoin de tendresse.” pensa Brän Les deux jeunes gens se dirigèrent d'un pas pressé vers la tente. Le capitaine Elara assistant à la scène sourit.   
  • Réveille-toi », dit Dur Grim.
  • Brän ouvrit les yeux : « C’est déjà le lever du soleil ? »
  • Dur Grim secoua la tête : « Il est bientôt midi. »
  • Brän se redressa : « Midi ? Alicia ? »
  • Dur Grim soupira : « Elle est partie à l’aube ! Je ne te demande pas si tu as bien dormi ! »
  • Brän devint rouge.
  • Dur Grim le rassura : « Ne fais pas cette tête. C’est normal. Et puis elle est charmante, cette jeune femme. Elle est partie avec le sourire, donc ne t’en fais pas. Allons, enfile ça, ou on va être en retard. »
  • Brän regarda les vêtements que le prêtre lui tendait : « Où va-t-on ? »
  • Dur Grim sourit : « Tu verras bien. Et arrange-toi un peu. »
  • Dur Grim commença à recoiffer Brän avec affection. Le jeune paladin enfila les vêtements que le prêtre lui avait donnés. Il remarqua que ce n'étaient pas les siens. Il les trouva très beaux.
  • Brän demanda : « D’où sortent ces vêtements ? Il se passe quoi, le baron va venir ? »
  • Dur Grim répondit : « Non, il ne vient pas, mais c’est lui qui paye ! Je sais que tu ne l’aimes pas, mais sois respectueux aujourd’hui. »
  • Brän acquiesça : « D’accord. Jeet sera là ? »
  • Dur Grim cita : « Lui non plus. Il a dit : “Le gamin n’a pas besoin de moi, c’est un homme maintenant.” »
  • Brän était triste. Il sentait que c’était important. Il était loin d’être idiot. Théobald, l’écuyer du capitaine, demanda à entrer dans la tente.
  • Dur Grim l’invita : « Entre, Théobald, c’est bon, il est présentable. »
  • Le jeune homme de vingt ans entra dans la tente. Il portait une armure d’écaille flambant neuve. Il la posa à terre et commença à équiper le paladin.
  • « Elle est trop belle », s’exclama Brän.
  • Brän protesta : « C’est bon, Théo, je peux la mettre tout seul. »
  • Théobald le salua : « Je n’en doute pas, sire, mais pas aujourd’hui. »
  • Brän s’étonna : « C’est quoi, ce “sire” ? Dur Grim, il se passe quoi ? »
  • Dur Grim expliqua : « Eh bien, voyons, le baron Thorne Vale récompense un jeune idio qui s’est retrouvé en première ligne alors qu’il était affecté à l’arrière. Et qui a défoncé toute une aile de l’armée adverse, en chevauchant les montures de l’ennemi. Et qui a aussi terrassé le chef de l’équipe d’en face. Ce qui a transformé une défaite assurée en victoire éclatante. »
  • Brän se défendit : « Mais je n’ai rien fait, c’est Gaëa qui… et ce n’est pas moi qui ai tué le chef orc, mais le capitaine Aelarion. »
  • Dur Grim plaisanta : « Oui, bien sûr, sa seigneurie fait le modeste ! Ah ! Ah !... Allons, notre cher baron a décidé de te nommer chevalier pour cette victoire, ou “Louptier”, si tu préfères! »
  • Brän s’interrogea : « Mais qui lui a demandé ? »
  • Dur Grim révéla : « Eh bien, moi, les capitaines Aelarion, Elara Swiftblade et lui-même, enfin tout le monde. »
  • Brän s’exclama : « Comment ça ? »
  • Dur Grim argumenta : « Tu crois que trente loups géants qui percent les lignes ennemies sur le champ de bataille, ça passe inaperçu ? »
  • Brän objecta : « Mais c’est l’intervention de Gaëa. »
  • Dur Grim admit : « Je n’en doute pas, mais ce n’est pas elle qui était sur les loups. »
  • Théobald annonça : « J’ai terminé. »
  • Brän regarda sa nouvelle armure. Elle était magnifique et rutilante, avec une épée courte sur le côté, assortie à l’armure. Théobald lui tendit alors une nouvelle hallebarde. L’arme, elle aussi, était neuve et de qualité.
  • Dur Grim le complimenta : « Tu es beau comme tout. Allons, nous allons être en retard. Suis-moi, HîriVargs. »
  • Brän s’étonna : « Quoi ? Ça se dit Hîr i Vargs, mais pourquoi tu m’appelles comme ça ? »
  • Dur Grim lui confia : « Parce que c’est comme ça que tout le monde t’appelle maintenant. C’est le capitaine Aelarion qui a commencé, enfin je crois. Je ne sais pas ce que ça veut dire en elfe, mais il le dit toujours avec un immense respect. »
  • Brän demanda : « Jeet est au courant ? »
  • Dur Grim confirma : « Oui. »
  • Brän soupira : « Et il ne sera pas là. »
  • Dur Grim ne répondit pas. Brän eut un moment de tristesse   La cérémonie ne dura qu’une dizaine de minutes. Peu de personnes étaient présentes : le capitaine Elara, le capitaine Aelarion, le sire Gauthier, représentant du baron, quelques nains, quelques elfes et quelques humains. Cependant, cela ne dérangeait pas le jeune paladin. Un banquet était quand même organisé pour fêter son adoubement. Brän se sentait honoré et ému par cette fête. Il remerciait intérieurement Gaëa de lui avoir permis de vivre ce moment. À la fin du repas, Aelarion se rapprocha de Brän et lui dit :
  • Hîr i Vargs, je sais que la tradition humaine veut qu’un chevalier fasse graver ses armes sur un anneau. Mais permets-moi de t’offrir ceci. Le capitaine lui tendit un anneau.
  • En remerciement d’avoir sauvé nos vies et nos maisons, ajouta-t-il.
  • Mais vous ne me devez rien ! s’exclama Brän.
  • Allez, rends-moi service et prends-le en gage de notre amitié, insista Aelarion.
  • Brän prit l’anneau. C’était une magnifique chevalière en or finement ciselée par un artisan elfe. Sur le chaton, un loup était gravé, entouré des symboles de la vie et de sa protectrice. Le jeune garçon la trouvait splendide.

    Au pied de la tour (chapitre 11 partie 2)

    La tour craque et craque encore, les bruits de pierre qui s'effondre se font de plus en plus pressants. Brän se prépare à sauter, jetant un regard rapide autour de lui. "Les enfants," pense-t-il ? Hennie et Thaï sont toujours perchés sur Louna. "Parfait !" Dans une pensée, Brän ordonne à la louve géante de sauter de la tour. Il sait que c'est risqué, mais c'est mieux que de ne rien faire. "Vellor !" Il est juste là. Le jeune Paladin saisit le jeune demi-elfe et saute aussi. "Merde, le prince !" Brän regarde en arrière, ouf ! Il est là. Lui aussi a essayé de sauver Vellor. Cela ne fait aucun doute. Le Paladin a simplement été plus rapide. Le contact avec le sol est rude. Aïe... — "Papa Jeet, c’est quoi mon vrai nom. Dès qu’un soldat m'appelle Tavade. Tu lui dis que ce n'est pas mon nom. Je sais que je ne suis pas ton vrai fils. Mais tu dis à tout le monde que je le suis, mais tu ne veux pas que je porte ton nom ?" dit Brän, le jeune garçon de 7 ans. Jeet Tavade : “C’est juste plus pratique mon Trois-Pomme, et je ne veux plus que nous en parlions.” Brän : “Ok, mais c’est quoi mon vrai nom, moi je ne le connais...” Brän vient de prendre une gifle de la part de Jeet. Jeet Tavade : “C'était un ordre.” Brän retient ses larmes... — “Tavade,” dit Brän, “pourquoi tu ne veux pas me dire mon nom. Je suis sûr que tu les connais. Je ne doute bien que je ne sois qu’un roturier, mais pourquoi tu ne veux pas que je sache.” Jeet Tavade : “Arrête avec ça, tu me gonfle.” Brän : “Je sais, mais tu n’as qu'à me le dire.” Le maître d’arme regarde ses mains. Brän a tout de suite compris. Il esquive le premier coup. Lui-même regarde ces mains, “ouf !” Il porte ses gants en cuir. Son maître et père n’a pas ses gantelets, mais il est quand même en maille. Brän riposte aussitôt, à 12 ans, il ne laisse plus faire. Même s'il ne fait aucune illusion sur l’issue du combat. Le coup atteint Jeet, à la surprise de Brän. Cela ne plaît pas au vieux soldat. Et un, deux et trois coups, Brän n’arrive pas à éviter tous les coups. Il fait comme il peut, mais son père est un vrai expert du combat. Le Paladin lance courage, il n’a pas peur, mais le sort encaissera quelques coups à sa place. “C’est toujours ça !” pense-t-il. Et il contre-attaque, encore touché ! Brän se dit qu’il a peut être ses chances aujourd’hui ! “C’est comme ça :” dit Jeet. Tavade n’aime pas quand son fils adoptif utilise de la magie et encore moins se prendre des coups de cet impertinent. Il rentre alors dans une colère monstre. Et se déchaîne contre son fils. Brän fait comme il peut face au soldat, mais il ne peut tenir sa concentration et prend les coups les un après les autres. De toute façon, Tovade est trop rapide pour lui. GRAC… une côte de Brän vient de casser. Jeet l’a bien entendu, mais il continue. Le jeune Paladin s'effondre, c’est trop pour lui. Jeet Tavade : “Je ne connais pas ton nom. Je ne savais même pas que tu existais avant de monter sur le en bateau. Le nom de Tavade est réservé à mon vrai fils. Tu es juste le chiot de la bande du prince et j’en avais rien à faire de toi. Samãy, Ketho, Kay et Moonie sont probablement morts et même Amellys, Edras, Lucens et cette anomalie de Milérion.” Un soldat : “Ça va petit?” Jeet Tavade : “Il n’a pas besoin d’aide, ce petit con.” Jeet partit. Les soldats regardaient l’enfant au sol. Ils n'osaient pas désobéir à leur instructeur. Brän, sourit, il avait mal certes, mais il s'efforce de retenir tous les prénoms de ses amies. C’est la première fois que Jeet les cite. Il ne voulait pas encore les oublier, leur visage était déjà flou pour lui, mais le prince s'appelait Samãy, la fille du groupe Moonie, le grand devait être Kay et gratte-terre Ketho et la princesse Amellys et … Brän ne sait plus. Mais, il est trop heureux d’avoir arraché ses noms à Jeet et il se doutait que Jeet l’avait fait exprès pour se faire pardonner. Ces noms valent bien une côte cassée… — Brän reprit conscience ! “Mais pourquoi je pense à ça, tout le monde s’en fout que j’ai un nom ou non. Les enfants ?” Vellor va bien. Hennie et Thaï sont toujours sur Louna. Louna va bien. Le prince, ouf ! Moonie, Kay, Ketho et même Pangur. Tout le monde a l’air secoué, mais il semble qu’il n’y ait pas trop de bobo. Brän finit son tour d'horizon et pense : “Il faut que j’arrête de materner le prince. Samãy va finir par me détester. Il a survécu 10 ans sans toi, Brän. Ça devrait aller pour lui, c’est plus un gosse lui aussi.” Attiré par le bruit du combat, Brän voit l’hydre, puis l’elfe qui appelle à l’aide. Le cœur de Brän s'emballe à la vue du monstre. Brän : “Vellor, monte immédiatement sur Louna.” Brän en pensée : “Ma belle, récupère Vellor et met les enfants en sécurité loin d’ici.” Brän lève son arme et se précipite vers la créature. Brän en criant : “Samãy, distrait cette bête le temps que j’arrive dessus et sors-moi ce malheureux de là. Moonie, par pitié, maintient tout le monde en vie. Mes amies, ne vous retenez pas, car avec ce genre d'immondices, il n’y a pas d’après, sans victoire”

    Une journé enfin terminé (Chapitre 11, 1er partie)

    Brän, épuisé par cette journée éprouvante marquée par des rencontres avec des félinidés, des portails mystérieux, un lac de lave, des démons, des aberrations, des gobelins et une mission de sauvetage, n'en peut plus. La fatigue le submerge. Malgré cela, il prend soin de vérifier que les enfants sont confortablement installés. Ils dorment déjà paisiblement, bien protégés. Le paladin s'installe à son tour, et succombe au sommeil en quelques secondes, foudroyé par l'épuisement.   – Rêve   Six mois de campagnes, une lutte acharnée opposant baron à baron. Brän, le jeune garçon, peine à saisir les subtilités de la politique nobiliaire, mais il semble que le Baron Thorne Vale, employeur de Jeet, ait remporté une bataille décisive, il y a trois jours. Les hommes se préparent donc à célébrer l'événement. Au cœur de l'après-midi, Jeet a déjà entamé sa consommation d'alcool. Brän observe son père adoptif s'enivrer, tandis qu'il dépose le bois près du feu, collecté sur demande d'un soldat dans la forêt. La pluie tombe drue sur le camp de soldats, et l'enfant grelotte, trempé jusqu'aux os. S'approchant de Jeet, Brän propose de se réfugier dans une grande tente militaire. Brän : “Viens te mettre au sec, papa. Tu as déjà assez bu, conserve-en un peu pour ce soir.” Jeet Tavade : “Fiche-moi la paix, gamin ! Je bois quand je veux et comme je veux. Je ne suis pas un pleutre qui tremble de froid pour trois gouttes d'eau.” Détestant la façon dont Jeet lui parle, Brän, bien qu'âgé de seulement neuf ans, se bat aux côtés des soldats sur le champ de bataille, se faufilant plus entre les lames que combattre réellement, certes mais il n’est encore qu’un enfant. Jeet Tavade remarque que sa coupe est vide. Jeet Tavade : “Allez gamin, va me la remplir.” Malgré le tonneau de bière à deux mètres de Jeet, Brän s'exécute comme d'habitude. En tendant la chope pleine à Jeet, l'enfant glisse et renverse la boisson sur le sol boueux. Jeet : “Fais attention, bon sang !” Brän voit la main de Jeet s'abattre sur lui. Cependant, l'enfant ne tente plus d'esquiver les coups de son père adoptif depuis longtemps, car cela ne faisait qu'attiser la rage de Jeet s'il ne touchait pas du premier coup. Brän ressent une vive douleur sur sa joue, causée par le gantelet d'armes de Jeet. Regrettant de ne pas avoir esquivé le coup, l'enfant réalise trop tard que le gantelet d'acier vient de fracturer sa mâchoire, et l'une des pointes acérées du gant vient de transpercer sa tempe jusqu'à atteindre son œil. l'enfant s’effondre et sa vision se trouble. Brän pense : “C'est la fin, le loup… Gaïa... ma promesse...” Un cri retentit : “Tavade, tu es fou !!” Le sang de l'enfant coule sur le sol… Brän reprend conscience en entendant la voix de Dur Grim, le clerc de Torm, réprimandant Jeet pour son comportement. Brän bouge légèrement, et Dur Grim s'en rend compte immédiatement. Dur Grim : “Doucement, petit, tu as pris un mauvais coup.” Il lance un regard noir à Jeet. “Ne t'inquiète pas, tout ira bien, grâce à Torm.” Brän ouvre les yeux et demande : “Qu'est-ce qui s'est passé ?” Il touche sa joue, constatant que tout semble en ordre. Dur Grim : “Ne t'en fais pas, jeune Paladin, tu n'auras pas de séquelles. Torm veille sur toi.” Jeet grince des dents à l'évocation du mot Paladin. Dur Grim : “Allez, Brän, tu dois avoir faim. Va manger autour du feu de camp. J'ai encore des choses à dire à ton père.” Brän sort de la tente et voit le capitaine Elara s'approcher. Elara Swiftblade : “Dur Grim a fait des merveilles, Brän. Torm doit vraiment t'apprécier. Je n'avais jamais vu Dur Grim utiliser un sort aussi puissant, même lui en a été surpris. Tu dois avoir faim à cette heure. Les filles vont bientôt arriver, et je préfère ne pas te voir dans les parages quand elles sont là. Alors dépêche-toi.” Brän, habitué aux prostituées pour les soldats, ne s'en soucie guère. Il se sert à manger avec son sourire habituel, s'installant près du feu pour profiter de la chaleur. Il observe un soldat retirer ses bottes, visiblement souffrant. Brän s'approche de lui, pose sa main sur la plaie, l'autre sur son médaillon de bois, et dit : “Par la grâce de Gaïa.” Sa main illumine, et la plaie se referme instantanément. Le soldat, peu étonné par la magie de Brän, le remercie chaleureusement. L'enfant retourne à sa place, réfléchissant pendant quelques minutes avant de commencer son repas. Un autre soldat crie : “Brän, va nous chercher du bois !” Le capitaine sort alors de la tente. Elara Swiftblade, sévère : “Laissez le gamin tranquille. Il est l'écuyer de Tavade, pas votre valet. Je vous interdis à tous de lui demander quoi que ce soit, c'est bien clair.” Il ajoute plus doucement : “Brän, finis de manger et retourne voir Dur Grim dans la tente de ton père. Il veut te parler.” Brän termine rapidement son dîner avant de se diriger vers la tente de son père. "Ah, te voilà de retour, jeune Brän," s'exclame affectueusement Dur Grim. Jeet n'est plus dans la tente. "J'ai discuté avec ton père et le capitaine au sujet de ton avenir. Ton père est engagé aux côtés du baron Vale pour encore six mois. Ainsi, tu passeras du temps avec moi pendant qu'il formera les nouvelles recrues. Tu m'aideras un peu et tu apprendras à lire, à écrire, et bien d'autres choses utiles pour plus tard. La vie ne se résume pas qu'au maniement des armes, tu sais." Brän sourit et acquiesce.    Brän se réveille en sursaut, couvert de sueur, et passe une main sur sa joue. Le souvenir du contact du gantelet de Jeet est encore vif. Il se demande quelle heure il est. Le feu du camp est presque éteint. Brän se lève et le ravive. Il est environ 5 heures du matin. Tout le monde dort, même Samãy en pleine méditation. Bien que Brän trouve risqué que personne ne monte la garde. La journée précédente a été tellement épuisante ! Le Paladin remarque alors Mars et Prom, les deux volatiles, assurent la garde. Kethot et le prince ont dû les charger de les surveiller pendant leur sommeil. De toute façon, les deux créatures dorment sur les épaules de leurs maîtres en journée. Elles peuvent bien se rendre utiles de cette façon. Brän fait le tour du camp pour s'assurer que tout le monde dort paisiblement. Il s'arrête près des enfants et recouvre Hennie. Même dans son sommeil, le jeune garçon ne cesse de bouger. Vellor a déplacé sa couche près de celle de Samãy, mais elle est vide. Le prince, en tant qu'elfe, dort rarement. La couche de Thaï est aussi vide, elle dort avec Moonie. Les deux filles dorment l'une contre l'autre, elles sont si jolies. Thaï est installée bien confortablement sur la forme généreuse de la Prêtresse. C’est alors que son cœur saigne de rage, en repensant aux révélations de la jeune femme, Brän serre alors les poings et murmure : “Je jure de pourfendre cette injustice.” S'éloignant, Brän se met à prier Gaëa pour retrouver sa sérénité. Les prières du Paladin ne durent jamais longtemps. Il préfère les actes aux longues prières, bien que ses pensées se tournent souvent vers sa déesse en journée. Il ne demande jamais rien pour lui-même, seulement la force nécessaire pour accomplir sa mission et protéger les autres. Sa prière terminée, Brän répète le rituel appris auprès de la prêtresse des elfes noires. En le faisant, un déclic se produit, le sort d'appel… ! Brän recommence le rituel de l'animal totem depuis le début et lance “Appel de destrier”. Une petite boule de lumière apparaît devant lui, grandissant de plus en plus. Brän ressent l'essence bienveillante de la fée naître et grandir. Dans un éclat lumineux, la fée prend forme. Le paladin contemple ce qui devrait être sa monture selon le sort invoqué. Cependant, Brän écarquille les yeux, troublé par la vision d'une louve blanche, grande comme un cheval, qui le regarde tendrement. Une larme coule sur la joue de Brän alors qu'il se jette sur la louve en une étreinte chaleureuse, murmurant : “Louna”. La louve répond en posant sa tête sur l'épaule du paladin. Brän reste immobile pendant quelques instants, puis se lève et observe la louve avec une selle sur le dos. Il rit doucement en pensant : “Oups, pas trop fort.” L'homme repense à la vision de son enfant et à la troublante similitude entre les deux loups. Brän raconte à Louna les aventures de la semaine passée et lui demande de ne pas effrayer les enfants lorsqu'ils se réveilleront. La voix de l'animal résonne dans l'esprit de Brän pour la première fois : “Bien sûr.” Brän : “Rentrons au camp et préparons le petit déjeuner. Les enfants et mes amis ne devraient pas tarder à se réveiller.”  

    Un Repos Bien Mérité (Chapitre 8 : frères d'armes)

    Encore des morts, c'est triste. Nous avons perdu deux compagnons lors du passage du pont, il y a quelques heures. Certes, ces elfes noirs étaient nos ennemis il y a quelques jours encore. Mais ils ne méritaient pas cela, ils étaient devenus nos compagnons d'armes. Et maintenant, ce sont des marchands, tués par des gobelins, des cannibales. Je sais que ce n'est pas le terme approprié, mais même si je trouve normal de vouloir survivre, leur coutume alimentaire me dégoûte. Nous allons bientôt repartir pour libérer les esclaves. Je sais que Kay, Kethot et Moonie ne sont pas en faveur de cette expédition, en raison des plus de 100 gobelins que nous allons devoir affronter. Mais notre prince a raison, il faut aller libérer les elfes captifs. De toute façon, je ne peux pas laisser des gobelins manger des hommes et des elfes, ni laisser nos compagnons elfes partir seuls. Samãy a eu une bonne idée en s'associant à la prêtresse Gugnyk Krildret, c'est un fin diplomate. Bien sûr, la vie de cour ne lui manque pas, mais il tient à protéger son peuple. Et pour cela, nous avons besoin d'alliés, je ne peux qu'approuver.   Il ne me reste pas grand-chose comme pouvoir pour cette expédition de sauvetage. Je sais que Moonie est dans le même état que moi. Mais nous devrons faire avec. J'aurais préféré un repos plus long, mais cela se ferait au prix de plusieurs vies. Et cela, je ne peux l'accepter.   Une fois sortis de là, il faudra trouver une écaille de naga pour sauver Rufus et libérer Moonie de cette branche pourrie de son culte moisie. Comment peut-on penser que tous les hommes aiment les attributs énormes et un fessier proéminent ? Ces artifices magiques souillent la beauté naturelle de Moonie. Rien n'est plus beau que le naturel ; elle serait tellement plus jolie sans ces artifices.   Euh .., les enfants ! Je ne m'inquiète pas trop pour Vellor, mais Hennie et Thaï n'ont plus rien. Il est primordial de veiller à ce qu'ils puissent avoir une enfance heureuse. Enfin, du moins plus heureuse que la nôtre.   J'ai failli oublier de sauver Mars... Pauvre Kethot, avoir l'amour de sa vie sur son épaule et ne même pas pouvoir lui parler, ça doit être terrible à vivre.   Ensuite, nous devons mobiliser une armée et buté le vilain, si seulement les choses pouvaient être aussi simples. J'espère de tout cœur qu'Amelys, Edras, Lucens et Milérion se portent bien de leur côté. Pour ma part, je ne les reconnais plus vraiment, car je me souviens de presque rien, mis à part le jour de notre exil.   Je les aime tous !!   Allez, avec un grand sourire, au travail. Je donne mon épée courte à Kai car la sienne est en piteux état. Ensuite, je vais enterrer ces pauvres malheureux.  

    Une soirée loin des tracas (Chapitre 4 : dans la toile de Kaalee Maee)

    Brän regarde la fête en cours pour la compagnie du prince, des elfes noirs et les enfants chantant et dansant. Un sourire bienveillant éclaire son visage tandis qu'il contemple la joie qui règne. Mais en cette nuit sereine, il se plonge dans ses réflexions, cherchant à comprendre comment il peut améliorer sa performance au combat et mieux protéger ses compagnons.   Il commence par analyser les combats de la journée, une leçon qu'il a reçue de son mentor, Jeet Tavade. Il parle doucement à lui-même, cherchant des réponses : "Kay, il se précipite trop vers le danger. Il s'éloigne souvent du groupe, me rendant difficile de le suivre, de le protéger ou de lui offrir mon assistance. Peut-être devrait-il envisager de se cacher au début du combat, pour mieux évaluer la situation, avant de fondre sur nos adversaires sans prévenir. Je devrais aborder ce sujet avec lui."   Brän marque une pause, sa réflexion se tournant vers Monie, une camarade de confiance. Il secoue légèrement la tête et continue, un mélange de souci et de détermination dans son regard : "Monie est d'une grande bonté, mais il y a quelque chose que je ne comprends pas. Son culte semble lié à l'avidité, ce qui contraste avec sa nature généreuse. Si elle a besoin de soutien financier, je serai là pour l'aider. Le problème, c'est que son armure ne la protège pas suffisamment. Je devrais chercher une meilleure armure pour elle, quelque chose qui garantira sa sécurité. Je devrais avoir cette discussion avec elle."   Puis, il réfléchit à Kethot, un druide aux multiples compétences. Son visage s'éclaire d'une légère inspiration : "Kethot est si polyvalent, capable de tout faire, que cela doit être un fardeau pour lui. J'ai entendu parler de ses recherches pour sauver Mars avec une graine particulière. Je suis prêt à l'aider dans sa quête, bien que je ne sois pas sûr s'il en est conscient. Je devrais lui en parler."   Les pensées de Brän se tournent ensuite vers le prince, son ami d'enfance. Il soupire et exprime ses préoccupations : "Quant au prince, il semble désintéressé du trône, et c'est moi qui devrais consoler les enfants, pas lui. Cependant, je ne peux m'empêcher de remarquer son favoritisme envers Vellor. Hennie et Thaï méritent également de l'amour et de l'attention. Peut-être qu'il a ses raisons, mais c'est trop compliqué pour moi à comprendre."   Finalement, Brän porte un regard dur sur lui-même, s'auto-critiquant : "Pour ce qui est de moi, je me sur-estime trop. Je suis trop lent, trop faible, trop idiot. J'économise trop mon énergie, et je teste de nouvelles techniques à la hallebarde en plein combat sans les maîtriser, quel ânerie. Aujourd'hui, j'ai échoué à protéger Monie et Kay. Ce n'est pas à eux de prendre des coups, mais à moi de les en préserver. Je ne suis plus un enfant de six ans, je ne dois pas échouer."   Animé par une détermination inébranlable, Brän serre sa hallebarde dans ses mains, prêt à s'entraîner avec acharnement, car l'échec n'est plus une option pour lui.

    Le serment du Paladin (Chapitre 3 : la Horde)

    C'est le tour de garde de Brän. Il repense aux événements récents et réfléchit profondément. D'une voix à peine audible, il murmure : "3 sur 50... Nous n'avons pu sauver que trois enfants et le mage parmi tous les habitants du village. J'avais promis de protéger chacun d'entre eux." Brän sait pertinemment qu'il ne peut pas sauver tout le monde, mais le poids de toutes ces vies perdues le tourmente. Il s'effondre en larmes, la douleur dans son cœur de paladin étant insupportable. Reprenant peu à peu sa force intérieure, Brän saisit son médaillon de Gaïa. Sa voix résonne avec une force héroïque, "Je jure, par ma propre vie, de vaincre la corruption de Heera'tat, de restaurer le royaume et de rendre la joie à tous ses habitants." Sa promesse est gravée dans l'acier de son âme, prête à braver l'obscurité pour la lumière.

    Une promesse à tenir (Chapitre 1 - Partie 2)

    Dix ans ont passé depuis les événements tumultueux qui ont bouleversé la vie de Brän. Maintenant âgé de 16 ans, il est devenu un écuyer, mais il a décidé de quitter Jeet Tavade, le maître d'armes du château. La relation entre Brän et Jeet Tavade était devenue trop difficile à supporter. Brän aimait profondément son père adoptif, mais ils n'étaient tout simplement pas compatibles.   Brän se tenait sur le pont du bateau en route vers Neverview, la seule ville d'Heera'tat où il pouvait encore accoster. Il avait une promesse à tenir, et il était résolu à la réaliser. Les souvenirs de son enfance au palais étaient encore présents, bien que flous. Il se rappelait vaguement du prince Samãy, de l'anniversaire fatidique, et d'une autre amie de cette époque. Ses souvenirs étaient lointains, mais il espérait ardemment que tous ses amis d'enfance étaient en vie et qu'il les retrouverait bientôt à Neverview.   Alors qu'il tenait sa hallebarde à la main, Brän se préparait à entamer un nouveau chapitre de sa vie. Il était rempli d'espoir et de détermination, prêt à faire face à l'avenir et à accomplir la promesse qu'il avait faite il y a dix ans. Il avait grandi et mûri, et il était prêt à affronter les défis qui l'attendaient à Neverview, avec l'espoir de retrouver ses amis d'enfance et de renouer avec son passé.

    La nuit sur le bateau (Chapitre 1 - Partie 1)

    Brän se trouvait dans la cabine de Jeet Tavade, le maître d'armes du bateau qui s'éloignait de Neelam, la capitale du royaume d'Heera'tat. Il était en proie à une profonde confusion et à l'angoisse. Il se demandait ce qu'il avait bien pu faire de mal pour se retrouver dans une situation aussi désespérée. Le roi était mort, et Neelam était frappée par une malédiction mystérieuse. Pourtant, Brän avait suivi les consignes du loup, mais tout semblait avoir mal tourné.   Le prince et la princesse étaient encore en vie, tout comme les autres enfants du château, mais Brän était assailli par le doute et la culpabilité. Il ne connaissait pas bien Jeet Tavade, le maître d'armes du château, ce qui ajoutait à sa peur et à son angoisse.   Épuisé par les événements et les émotions qui l'avaient submergé, Brän finit par sangloter, laissant échapper toute la tension qu'il avait accumulée. Finalement, la fatigue l'emporta, et il s'endormit dans la cabine, espérant trouver un peu de répit dans ses rêves malgré la tourmente qui l'entourait.

    Préambule, Le loup

    Brän, ce jeune garçon de 6 ans surnommé "3 pommes" par la bande du prince Samãy, était en train de flâner dans le parc du château, son lieu préféré. Il était un page dévoué au prince Samãy depuis trois ans et le suivait habituellement comme un petit chien. Cependant, ce jour-là était particulier, car c'était l'anniversaire du prince Samãy et de la princesse Amellys. Le prince était occupé, et Brän, se sentant seul, avait décidé de s'échapper un moment dans le parc.   Brän était un garçon qui aimait la nature, les arbres et les animaux, et il avait un cœur généreux, aimant tout le monde. Alors qu'il se promenait dans les fourrées du parc, il fut soudainement surpris par la présence d'un majestueux loup.   Pourtant, Brän n'eut pas peur. Au contraire, il trouva le loup magnifique. Ce loup, d'une voix grave, s'adressa à Brän et lui donna une mission inattendue. Le loup lui dit que ce soir, il devrait faire preuve de courage et protéger le prince Samãy. Il mentionna que c'était la nature et Gaia qui le lui demandaient, en ajoutant le nom "Heera'tat."   Brän tomba à genoux, bouleversé par le discours du loup. Un loup qui parle était une chose incroyable à laquelle il n'était pas préparé. Il secoua la tête, se demandant s'il était en train d'imaginer tout cela. Cependant, il ne vit plus aucune trace du loup, ce qui le fit penser que son imagination lui jouait des tours.   Se relevant, Brän décida de rejoindre le prince et le reste de la bande. Il se sentait troublé par l'étrange rencontre avec le loup, mais la perspective de protéger le prince Samãy l'emplissait d'un nouveau sens de détermination.

    Histoire général

    Il était une fois un jeune garçon qui, depuis tout petit, avait une profonde affection pour la nature. Ses journées étaient remplies d'explorations dans les bois, d'observations d'animaux et de moments de méditation au bord d'un ruisseau. Dans ses rêves éveillés, il se sentait particulièrement proche de la nature, comme si elle lui parlait. Un jour, lors d'un événement marquant de son enfance, le garçon fit une rencontre extraordinaire. Alors qu'il se promenait dans la forêt, un loup majestueux émergea des arbres. À sa grande surprise, le loup lui parla, lui demandant de protéger la vie et l'espoir, en particulier dans le monde naturel. Les années passèrent, et le garçon grandit. Après la mort du roi de son royaume, il devint l'écuyer et le fils adoptif de Jeet Tavade, un homme influent. Cependant, il n'appréciait pas toujours les méthodes de son père adoptif, car elles semblaient souvent en opposition avec la philosophie qu'il avait adoptée grâce à son lien spécial avec la nature. Malheureusement, il n'avait que peu de souvenirs de ses parents biologiques, et il ne comprenait pas pourquoi il avait été l'ami du prince Samãy dans son enfance. Le mystère qui entourait sa propre histoire le tourmentait, mais il n'avait jamais trouvé de réponses. Malgré ces questions en suspens, le garçon avait trouvé sa voie. Il était devenu un fervent soldat de Gaïa, la déesse de la Terre, qu'il avait juré de protéger et de défendre. Son lien spécial avec la nature et sa dévotion à cette cause le conduisirent à des aventures incroyables, où il devait faire face à des défis pour protéger la vie et l'espoir, tout comme le loup l'avait prédit. Et c'est ainsi que le jeune garçon, devenu un homme, se lança dans une quête pour préserver la nature, lutter contre les forces qui menaçaient son royaume et, finalement, découvrir les réponses à ses questions sur son passé mystérieux.

    Brän, le Paladin

    Brän est un jeune Paladin de GAÏA, dédié à la protection et au bien-être de ceux qui sont sous sa garde. Les gens ordinaires l'apprécient énormément pour sa gentillesse et sa générosité inébranlables. En tant que paladin, il considère comme son devoir sacré de protéger et de soigner ceux qui ont besoin d'aide, ce qui le guide invariablement vers des actes bienveillants. Sa loyauté envers sa déesse, GAÏA, est inébranlable, et il est prêt à tout sacrifier pour servir sa cause. Quand on lui demande un service, Brän a du mal à refuser, ce qui fait de lui une personne dévouée et prête à se mettre au service des autres à tout moment. En résumé, Brän incarne les valeurs de la gentillesse, de la générosité, de la loyauté et du dévouement en tant que paladin de GAÏA.

    Commentaires

    Please Login in order to comment!