Beaumont

Guerres francos-iroquoises

 

L'héritage du Régiment Carignan-Salière

 
by Francis Back
Après la campagne du Régiment Carignan-Salières en 1666-67 et la réussite de leur mission, les 1200 soldats du régiment sont démobilisés. Cependant, afin d'encourager ceux-ci à rester en Nouvelle-France pour coloniser la colonie, l'Intendant
Jean Talon leur accorde des terres gratuitement aux soldats et de nombreuses seigneuries aux officiers du régiment. Plus d'une dizaine de municipalités québécoises ont ainsi été fondé par les officiers du régiment et plusieurs centaines de soldats s'établiront dans la vallée du St-Laurent, plusieurs dans la seigneurie de leurs officiers. Un pourcentage important de québécois ont des ancêtres parmi les soldats du régiment Carignan-Salières.     Soldats du régiment Carignan-Salière s'étant établi ici:  
  • René Cauchon
  • Jean-Pierre Forgues
  •  

    Guerre de 7 ans

     

    L'héritage des Soldats de Montcalm

     
    Lorsque ce déclenche la guerre de 7ans, le Marquis de Montcalm est envoyé en Nouvelle-France avec un contingent de troupes régulières. Au total, se sera environ 7800 soldats qui combattront sous ses ordres aux côtés des Compagnies Franches de la Marine déjà établie dans la colonie, des miliciens issus des villes et villages du territoire et des alliés amérindiens. Afin de livrer batailler, ces soldats marcheront des milliers de kilomètre de Québec jusqu'aux Grands-Lacs puis dans la vallée de l'Ohio.
    Si un nombre important de ces soldats mourront sur les champs de bataille du nouveau-monde; environ 10% d'entre eux qui survivront à la guerre feront le choix de s'y établir.     Soldat du régiment du Berry s'étant établi ici:  
  • Roby, Jean
  • Le Grand Dérangement

    Les autorités britanniques marchent sur le territoire décide de la déportation de la population acadienne dès 1755. Selon le plan d'Amherst, ceux-ci seront répartis dans les 13 colonies et l'Angleterre; mais certains d'entre eux prendront la fuite vers la Nouvelle-France. En effet, entre 1755 et 1763, ce sera près de 2000 acadiens qui trouveront refuge en Nouvelle-France dans la vallée du St-Laurent. Durant la guerre de 7ans, Beaumont accueillera 2 familles de réfugiés acadiens pour un total de 15 personnes.  
       

    Débarquement de Beaumont

      Ces combats ce déroulent à Beaumont alors que Wolfe fait débarquer des troupes à Beaumont le 29 juin, il croit que les français ont installé une batterie à Pointe Lévy afin de verouiller le passage à la flotte anglaise par la rive sud de l'Île d'Orléans. Les habitants de Beaumont et de Saint-Michel qui n'avaient pas encore évacué quittent leurs maisons dans la précipitation et se réfugient dans les bois. Chaussegros-de-Léry avec des miliciens attaque les anglais. Deux escarmouches ont lieu le 29 et le 30, les sources varient sur le nombre de victimes; mais les miliciens déploreraient 7 morts et 5 prisonniers et les anglais auraient eu quelques morts et 2 blessés.
       

    Escarmouche de Beaumont

      Le 16 juillet, les troupes anglaises cantonnées dans Beaumont aperçoivent un groupe de miliciens et d'amérindiens dans les bois longeant Beaumont, un détachement de Rangers reçoit l'ordre de les attaquer et provoquent leur fuite.
       

    Combat à l'est de Beaumont

      Les Highlanders de Frasers sont mandatés de traverser la côte-du-sud afin d'y capturer du bétail aux habitants, ce dernier sera ensuite rapporté aux campements anglais. Le 25, un accrochage avec des miliciens et ce dernier fait plusieurs morts parmi les miliciens et les soldats anglais. Les highlanders confisquent environ 200 têtes de bétails aux habitants dans les alentours du village.
     

    Accrochage de Beaumont

      Durant la journée du 31 août, un groupe de rangers américains surprennent une vingtaine d'habitants en train de ''casser du blé d'inde'' dans un champ; les rangers cernent les malheureux qui ont à peine le temps de se défendre. 5 habitants sont tués et scalpés par les rangers, 4 sont capturés et les autres fuient. 2 rangers sont également blessé durant l'escarmouche.
       

    Source

     
  • Deschênes, Gaston; L'Année des Anglais 4e édition; Septentrion; Québec; 2021
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