Montmagny
Nouvelle-France
L'héritage du Régiment Carignan-Salière
Après la campagne du Régiment Carignan-Salières en 1666-67 et la réussite de leur mission, les 1200 soldats du régiment sont démobilisés. Cependant, afin d'encourager ceux-ci à rester en Nouvelle-France pour coloniser la colonie, l'IntendantJean Talon leur accorde des terres gratuitement aux soldats et de nombreuses seigneuries aux officiers du régiment. Plus d'une dizaine de municipalités québécoises ont ainsi été fondé par les officiers du régiment et plusieurs centaines de soldats s'établiront dans la vallée du St-Laurent, plusieurs dans la seigneurie de leurs officiers. Un pourcentage important de québécois ont des ancêtres parmi les soldats du régiment Carignan-Salières. Soldat du régiment Carignan-Salière s'étant établi ici:Pierre Joncas
L'héritage des Compagnies Franches de la Marine
de France et y retournent après leur service, mais certains s'établissent dans la colonie et de nombreuses familles tirent leur héritage de ces derniers sans compter que les Compagnies Franches recrutent également parmi les hommes de la Nouvelle-France et un grand nombre connaîtrons une carrière impressionnante, deviendront Chevalier de Saint-Louis et feront naître une aristocratie coloniale en Nouvelle-France. De plus, les troupes de la Marine participeront aux guerres coloniales à partir des Guerres Franco-iroquoises jusqu'à la Guerre de 7ans et plusieurs compagnies, soldats et officiers se démarqueront lors de nombreuses batailles qui jalonnent notre histoire. Officiers et soldats des Compagnies Franches natifs de LauzonCréée en 1683, les soldats des Compagnies Franche de la Marine servent de troupes de garnisons dans les villes, ils garnissent également les nombreux forts des Pays d'En Haut, de l'Acadie, de la Baie James, des Grands-Lacs, de la Vallée de l'Ohio et jusqu'aux forts de la Louisiane. Une partie importante de ces soldats sont originairesCouillard des Islets, Louis Jean, Alexis
Guerre de 7 ans
L'héritage des Soldats de Montcalm
Lorsque ce déclenche la guerre de 7ans, le Marquis de Montcalm est envoyé en Nouvelle-France avec un contingent de troupes régulières. Au total, se sera environ 7800 soldats qui combattront sous ses ordres aux côtés des Compagnies Franches de la Marine déjà établie dans la colonie, des miliciens issus des villes et villages du territoire et des alliés amérindiens. Afin de livrer batailler, ces soldats marcheront des milliers de kilomètre de Québec jusqu'aux Grands-Lacs puis dans la vallée de l'Ohio.Si un nombre important de ces soldats mourront sur les champs de bataille du nouveau-monde; environ 10% d'entre eux qui survivront à la guerre feront le choix de s'y établir. Soldat du régiment du Béarn s'étant établi ici:Delerue, Martin-Joseph Soldat du régiment de Guyenne s'étant établi ici:Baul, François
Les autorités britanniques marchent sur le territoire décide de la déportation de la population acadienne dès 1755. Selon le plan d'Amherst, ceux-ci seront répartis dans les 13 colonies et l'Angleterre; mais certains d'entre eux prendront la fuite vers la Nouvelle-France. En effet, entre 1755 et 1763, ce sera près de 2000 acadiens qui trouveront refuge en Nouvelle-France dans la vallée du St-Laurent. Durant la guerre de 7ans, Montmagny accueillera 1 famille de réfugiés acadiens pour un total de 5 personnes.Le Grand Dérangement
Goreham et ses highlanders ravagent Saint-Thomas (aujourd'hui Montmagny) le 11 septembre, lancé dans une campagne de destruction sur la rive-sud du Fleuve Saint-Laurent; ces derniers brûlent un nombre inconnu de bâtiment à Saint-Thomas.Raid sur Saint-Thomas
La bataille des Plaines d'Abraham est l'une des batailles les plus meurtrières de la guerre de 7 ans et une défaite crève coeur pour la Nouvelle-France qui voit les anglais prendre possession de Québec, capitale de la colonie, suite à cette bataille. Celle-ci se déroule en matinée du 13 septembre 1759 sur les Plaines d'Abraham, à Québec après une longue campagne de plusieurs mois menée par Wolfe au cours de laquelle plusieurs de ses tentatives de prendre la ville se sont soldées par un échec. Avant de devoir définitivement lever les voiles vers l'Angleterre pour éviter que ses navires ne se retrouvent prisonniers des glaces du St-Laurent, Wolfe tente une ultime manoeuvre audacieuse en faisant monter troupes et canons par l'anse au foulon durant la nuit et surprendre les français au petit matin. De Montcalm dont les troupes se trouvent pour la plupart à Beauport afin de couvrir la Baie apprend la nouvelle et doit faire monter ses troupes jusque devant la citadelle de Québec. Les combats s'engagent et les premiers assauts sont fatals pour les français qui sont fauchés par le feu bien réglé des anglais qui repoussent les français des plaines et engagent des combats dans la ville. En plus des soldats réguliers français, de nombreux soldats des compagnies franches de la marine et des milices combattent à cette bataille et ceux-ci sont natifs de plusieurs villes et villages québécois. Combattants natif d'iciBataille des Plaines d'Abraham
Dumontier, Alexis capturé Pelletier, Joseph, blessé lors de la bataille, il meurt des suites de ses blessures.
Les sources diffèrent sur les raisons de la présence du Seigneur et ses compagnons sur le site de la bataille. Certaines sources parlent d'une embuscade tendue par les habitants aux anglais et d'autres sources parlent plutôt que habitants étaient de retour de Québec et sont tombés sur des troupes anglaises qui les ont attaqué. Le combat éclate le 14 septembre et sera rapide entre le petit groupe d'habitants qui seront tous tués par les anglais alors que 3 rangers tombent sous les balles des habitants qui répliquent. Parmi les victimes, on dénombre le Seigneur de la Rivière-du-Sud; Jean-Baptiste CouillardEscarmouche sur le chemin de Saint-Thomas
Guerre de 1812
Bataille de Châteauguay
Cette bataille est une offensive américaine en sol québécois repoussé par des troupes britanniques et des miliciens canadiens. Retranchés le long de la rivière Châteauguay, les troupes britanniques bloquent l'avancées des américains qui battent en retraite après plusieurs heures de combats. Une partie des américains seront poursuivis par des amérindiens et au terme de la bataille qui est une victoire britannique; on déplore 23 morts et 33 blessés tandis que 29 hommes sont portés disparus du côté américain et 2 morts, 16 blessés et 4 disparus du côté britannique. Combattant de Montmagny ayant participé à cette batailleTaché, Étienne-Paschal
Première guerre mondiale
Le personnel médical
Des centaines de québécois et québécoises serviront dans le personnel médical canadien, notamment dans le personnel de l'Hôpital Laval. Ils réaliseront des milliers d'interventions dans des conditions difficiles voir périlleuses et contribueront ainsi à sauver des milliers de vies humaines. Membre du personnel médical de Montmagny ayant servi durant la Première Guerre MondialeFluet, Berthe
Deuxième guerre mondiale
Campagne de plusieurs années dont les combats se déroule de la Tunisie aux limites de la Libye. Les troupes canadiennes n'y sont pas engagées au sol, mais des l'armée de l'air canadienne y participe; notamment des équipages de bombardiers.Campagne d'Afrique du Nord
Soldat de Montmagny ayant participé à cette batailleBoulanger, Gilbert
Campagne de Normandie
Cette campagne s'amorce avec le débarquement de Normandie le 6 juin 1944 et prendra fin le 29 août de la même année avec notamment la prise des villes de Caen et Cherbourg, consolidant ainsi la tête de pont allié en France qui servira de tremplin pour la libération de tout ce pays et de l'Europe de l'ouest par les alliés.Le débarquement de Normandie qui est le coup d'envoi de cette campagne est la bataille emblématique de cette campagne qui voit débarquer sur les côtes normandes principalement des soldats américains, britanniques et canadiens, mais également un contingent de soldats français et polonais, devant des défenses allemandes solides et les alliés réussissent à prendre les plages au prix de lourdes pertes; mais les combats qui suivront seront encore plus meurtrier. Du beaucage normand à la bataille de Caen; les défenseurs allemands s'accrochent au terrain et chaque avancée alliée se fait au prix de pertes sévères. La supériorité aérienne des alliés sera un atout sérieux afin de remporter cette campagne permettant d'appuyer les offensives au sol, de couper les lignes de ravitaillement allemande et de rendre tout mouvement de leurs troupes périlleux. Ce théâtre d'opération sera également terni par la mort de dizaines de milliers de civils français dans les bombardements de leurs villes par les alliés, mais également par des crimes de guerres perpétrés par des soldats SS, notamment en exécutant des dizaines de soldats canadiens faits prisonniers; les alliés se vengeront en perpétrant eux aussi des crimes de guerre. Lors de cette campagne, plus de 400 000 soldats alliés, soldats des forces de l'axe et civils français perdent la vie. Cette bataille terrible, mais cruciale dans la guerre verra un grand nombre de soldats québécois y prendre part, le Régiment de la Chaudière sera présent du jour du débarquement jusqu'à la toute fin de la campagne; et le régiment sera rejoint par le Régiment de Maisonneuve, le Régiment de Trois-Rivières et les Fusiliers de Sherbrooke et ce sera également le baptême du feu du désormais célèbre Léo Major. Soldats d'ici ayant participé à cette campagneBoulanger, Gilbert réalise 3 missions à bord d'un bombardier Halifax Joncas, Antonio tué durant cette campagne Labonté, Rolland tué durant cette campagne Robichaud, Paul tué durant cette campagne
Sources
Lieu situé sous
Lieux inclus
Personnages sur site
- Baul, François -Gd7-
- Boulanger, Gilbert -WW2-
- Côté, Paul -Gd7- ✞
- Couillard des Islets, Louis
- Couillard, Jean-Baptiste -Gd7- ✞
- Couillard, Joseph -Gd7- ✞
- Delerue, Martin-Joseph -Gd7-
- Dumontier, Alexis -Gd7-
- Fluet, Berthe -WW1-
- Jean, Alexis -Gd7-
- Joncas, Antonio -WW2- ✞
- Joncas, Pierre -GFI-
- Labonté, Rolland -WW2- ✞
- Pelletier, Joseph -Gd7- ✞
- Robichaud, Paul -WW2- ✞
- Taché, Étienne-Paschal -G12-
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