résumé de la séance du 02/11/2023- 10 Desnu 4721

General Summary

Une fois sortis de la "salle du trône", un froid s'est fait ressentir, non pas un froid environnemental, mais un froid distinct entre deux duos : l'un composé de Galean Rosenblum et Lukyan , l'autre de Gaston Vindal et moi-même. Nous nous sommes à nouveau arrêtés, à la fois pour réfléchir à ce que nous avions fait et pour nous reposer. Pendant ce laps de temps, j'ai décidé de l'utiliser pour composer un chant funèbre

Dans les profondeurs de l'antre sans fin, Où l'ombre danse avec un péché ancien, Là où les choix tissent des destins brumeux, S'érigeait un donjon où réside le feu. Des âmes avides se perdent en son sein, Cherchant la lumière dans l'obscurité du loin. Mais les ténèbres ricanent, s'enroulent, séduisent, Chuchotent des promesses, les illusions détruisent. Dans ce labyrinthe où le temps se perd, Un dilemme cruel faisait battre les cœurs, Entre sauver les leurs ou céder à l'abîme, Les aventuriers faisaient face au crime. Le choix amer se dressait, impitoyable, Tuer pour survivre, l'alternative coupable. Dans la froideur des couloirs, la mort chuchotait, Ses lèvres vénéneuses, des promesses distillait. Ils se battirent dans l'obscurité voilée, Leurs lames dansant une valse désespérée. Sous les yeux d'étoiles mortes, ils choisirent la vie, Défiant les ombres, bravant l'agonie. Dans un silence funèbre, la victoire s'offrit, Les proches sauvés, les ombres en fuite se turent. Mais le donjon garda en son cœur, éternel, Le murmure des choix, leur poids éternel. Et la légende se tisse, un chant funèbre s'élève, Du donjon sans pitié, où la vie et la mort se rêvent. Que nul n'oublie jamais les âmes qui ont payé, Le prix des ténèbres, le prix de la liberté.

Pendant ce temps, Galean Rosenblum récitait une prière pour nos âmes. Malheureusement, si j'ai bien compris une chose, c'est que les dieux se moquent de nous si nous n'avons rien à leur apporter. Seule la mort nous permet de les rencontrer, seule la mort nous permet de nous évader. Ou alors peut-être je divague, je sombre dans les ténèbres qui animent ce lieu. Je ne sais plus. Je pense qu'une pause s'impose, mais je ne peux pas me stopper plus longtemps. Nous devons arrêter le mal qui rôde, en commençant par les dernières pièces de cet étage. Nous avons commencé par une nouvelle fouille des lieux visités lors de notre première escapade. Cela nous a permis de nous orienter et également à Galean Rosenblum de mieux connaître les lieux. Une fois sûrs de nous, l'extérieur nous ouvrit les bras. Au loin, une lueur. Gaston Vindal nous affirma qu'il ne s'agissait que de lucioles, donc rien de grave. Puis, je me suis avancé discrètement pour observer la zone. Pas de piège, les portes étaient fermées, donc les autres sont venus pour tenter de les ouvrir. Galean Rosenblum a tenté, mais en vain. J'ai dû utiliser mon talent, et surtout le pied-de-biche de Lukyan , pour ouvrir la porte avec succès. Derrière la porte, une créature féérique nous est tombée dessus, enfin, pas vraiment. Elle nous expliqua être ici depuis assez longtemps, voire

très longtemps. Mais en plus d'être très peu agréable, elle possédait un autre objet brillant dont Lukyan avait la capacité de se connecter avec son cerveau. Heu, son cerveau... Bref, d'utiliser sa technologie avancée et son habileté pour nous faire voir une vision du passé stockée à l'intérieur. Nan, pas encore une vision. Je m'y perds, à force, je n'ai plus l'impression d'être moi-même. Bref, l'être désagréablement féérique nous a assuré de nous laisser le toucher si nous lui ramenions un autre objet brillant se trouvant dans l'autre pièce. Rien de plus simple pour nous. Elle nous mit en garde contre une bête à l'apparence d'oiseau. Ainsi, nous sommes entrés prudemment dans un couloir où il y avait quatre tableaux. Les deux premiers étaient étranges, mais sans plus, du moins pour moi. Pas de vision d'un monde où tout le monde est mort, donc ça me va. Pas de pain à la banane pour cette fois. Le troisième était détruit, et le quatrième était un portrait (enfin de souvenir) avec une inscription dans une langue qui me disait quelque chose, mais nous n'avions pas le temps de nous arrêter. Ainsi, nous sommes entrés.

En quelques secondes, Lukyan s'est mis à léviter dans les airs. Une entité est sortie de nulle part. Elle n'était pas faite de chair, mais de métal, et ne voulait pas que nous entrions, agissant selon la volonté de son maître. Le combat fut rude, mais grâce à l'intelligence de Gaston Vindal , qui ordonna à Blinis de s'occuper d'un télescope, espérant une réaction de l'être de métal, et à l'agilité sans faille de Blinis à exécuter les ordres de son maître, ils ont pu détourner l'attention de la créature pour que nous lui infligions suffisamment de dégâts pour la vaincre. Ce n'était pas sans blessures, mais nous y sommes arrivés.

Après avoir légèrement fouillé, Lukyan ouvrit la porte menant au ponton où nous avions vu les lumières plus tôt. Après cela, mon esprit s'est perdu, mais c'était différent de la dernière fois, car j'étais devenue spectatrice de mon propre corps. J'ai alors tenté de frapper Lukyan sans réel succès, mais lui et Galean Rosenblum ont eu le dessus sur ma personne. Après cela, plus rien, le néant, le vide, le noir. Puis, mes yeux se sont à nouveau ouverts suffisamment longtemps pour apercevoir une créature me porter un coup, ce qui m'a fait sombrer. Je pensais que ma mort était venue, celle d'une barde qui n'avait jamais atteint son but. Mais comme par miracle, je me suis réveillée entière, en vie, saine et sauve. Un être mécanique immense nous avait sauvés, m'avait sauvée. Je n'ai pas tenu responsable qui que ce soit, si ce n'est moi-même, d'avoir fait confiance aveuglément aux experts dans leurs domaines. Désormais, je vérifierai en permanence derrière eux.