Resume de la session du 15/02/2024 -14/15 Desnus 4721
General Summary
En sortant de chez Morlibint , un jeune garde vient nous trouver. Il semble nous avoir cherché dans toute la ville afin de nous délivrer un message de la part du chef de la Garde : Interdiction de tuer des êtres conscients qui se rendraient lorsque nous agissons pour le compte de la Garde.
Franchement, je ne prête pas vraiment attention à ce garde. Je ne comprends pas l'intérêt de nous apporter cette précision alors que j'ai toujours essayer de m'opposer à des morts inutiles. Et puis franchement, je suis toujours assez contrarié par le déni de mes coéquipiers face aux preuves accablantes qui s'accumulent contre le maire Oseph(person:30d7481e-b3f7-487e-8d5f-d5f5c026e45e) . Si je peux entendre qu'ils n'aient pas mon expertise pour détecter la supercherie du tumulus défendu par @[Karstin Main-Étoilée , ne pas vouloir conclure à l'évidence devant le faisceau d'indices relevés constitue une mauvaise foi incompréhensible.
Mais soit. Il n'y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. Je vais donc prendre sur moi et attendre qu'ils ne puissent plus nier la réalité.
Avant de nous rendre sur le lieux des incendies, nous accomplissons quelques actes commerciaux. Ma vigilance permet d'empêcher à ce que Galean vende ma canne-épée. Je n'ai jamais rencontré de paladin aussi obsédé par l'argent, et c'est donc encore plus contrarié que je prends la route avec le reste du groupe pour repérer le site.
Nous décidons de nous séparer en deux groupes : Gaston , Blinis et moi d'un côté, et Azuriel et Galean de l'autre. Chaque équipe se poste d'un côté du chemin et nous attendons que la nuit tombe.
Je soupçonne l'autre groupe de s'être assoupi. Il faut dire qu'Azuriel semblait un peu diminuer après notre aventure dans la sépulture, et elle était assez réfractaire à l'idée de venir dès ce soir sans ses pleines capacités. Toujours est-il que Gaston et moi apercevons, au loin, des petites flammèches s'allumer dans la nuit.
Ni une ni deux, Gaston asperge avec sa magie nos acolytes pour attirer leur attention (et potentiellement les réveiller) et nous nous élançons le plus silencieusement possible en direction des lueurs. Trois Molosse infernal sont en train d'attaquer la structure de la rampe. J'aperçois également un Gobelours dissimulé dans les ombres, un peu en retrait.Gaston et moi contournons par la droite tandis que Azuriel et Galean partent tout droit pour faire face aux molosses.
Je me concentre sur le Gobelours alors que les trois créatures s'attaquent à mes coéquipiers. La situation devient rapidement tendue. Je fais en sorte de neutraliser le plus vite possible le donneur d'ordre, espérant que ses créatures disparaissent ou au moins deviennent confuses.
Gaston hurle sous la brûlure du souffle d'un molosse, Azuriel Chant-Céleste vocifère de ne pas pouvoir faire appel à sa pleine puissance, le Gobelours se déplace à une vitesse impossible et agrippe Galean . C'est la folie, mais je reste concentré sur ma cible. Un tir d'acide. Un deuxième qui semble faire fondre une partie de sa chair. Je jette mon fusil au sol. Il s'est rapproché en fonçant sur Galean , je peux l'atteindre avec mon pistolet. D'un mouvement de poignet je déclenche l'ouverture de mon compartiment secret, mon arme saute au creux de ma main. Troisième tir, la balle traverse sa joue. 4e tir - Galéan crie à ce moment-là "c'est bon ! il est assez mal en point" - la tête du Gobelours explose aspergeant le paladin d'os et de cervelle. Ma conscience semble me revenir à ce moment-là. Le Gobelours ne devait pas être tué.
Mais ça m'est égal, si le choix est entre lui et nous, alors c'est lui qui meurt. J'avise une nouvelle cible. Un Molosse a été bien amoché par mes amis, je commence à tirer dessus. Mes balles ratent. Celles qui touchent ont quasiment fondu sous la chaleur du monstre avant même de pénétrer sa carcasse. Les trois Molosse se relaient en vomissant des flammes sur Gaston et Azuriel Chant-Céleste . Blinis semble impuissante. Galean tente de s'interposer pour réduire leurs blessures, mais en échange s'expose autant. Gaston tombe. Galean tombe. Azuriel tombe. Je fais rapidement le calcul. Je ne vainquerai pas, seul, ces monstres. Je ne pourrai pas non plus m'échapper. Blinis est seule au milieu des trois Molosse . La seule question qui se pose est de savoir si elle sera la prochaine, me laissant quelques secondes d'avance pour m'enfuir, ou s'ils vont d'abord se jeter sur moi. Soudainement, j'entends un sifflement dans l'air. Une flêche traverse l'un des molosses qui tombe à terre. Au même moment, une lueur apparaît au-dessus de Gaston , des rouages s'égrènent dans les airs et je vois la vie revenir, alors qu'un nouveau projectile vient tuer le deuxième molosse. Puis le dernier succombe, tandis que mes amis reprennent conscience. Je vois arriver 4 aventuriers, tout sourire, mais je ne prends pas le temps de leur parler et me précipite sur le Gobelours un élixir de vie la main. Il est peut-être encore temps de lui faire boire... mais il n'a plus de bouche. Il n'a plus vraiment de visage tout court. Je peste tandis que les aventuriers se présentent comme étant Cosmin (un humain blond baraqué), Boya (une féline élégante), Gopor (un shumi avec un arc) et Neji (une prêtresse aux cheveux bleus et avec un bras robotique). Sur le moment, j'ai l'impression d'entendre des noms différents. Je suis sûrement sous le choc.
Malgré l'agacement d'avoir dû être secouru par d'autres aventuriers, et les petites piques de certains d'entre eux, je ne fais pas la fine bouche. C'était soit ça, soit la mort. Cette situation découle uniquement de notre incompétence. Ils proposent de nous raccompagner à la tanière, ce que nous acceptons volontiers. Galean ne peut s'empêcher de faire une remarque sur la mort du Gobelours , ce à quoi je lui réponds que s'il avait été plus utile en faisant autre chose que lever son bouclier et attendre je n'aurais peut-être pas été obligé d'en arriver là. A mauvaise foi, mauvaise foi et demi. , ce à quoi je lui réponds que s'il avait été plus utile en faisant autre chose que lever son bouclier et attendre je n'aurais peut-être pas été obligé d'en arriver là. A mauvaise foi, mauvaise foi et demi.
Le paladin part donc devant, je marche bien en arrière, Azuriel regarde ses pieds sans décrocher un mot, et Gaston essaie de soutenir comme il peut. Quelle belle image des Loups de l'Aube ! Le lendemain matin, l'ambiance est toujours aussi délétère. Je me lance dans la fabrication d'une broche de défense , et tente d'entrer en contact avec mon mystérieux interlocuteur. J'espère qu'il prendra en compte ce qu'il s'est passé hier. Finalement, je ne devais pas agir quand ça se produirait, et factuellement je n'ai rien fait. Pas de réponse.
Comme toujours quand les choses vont mal, Wrin apparaît sur le pas de la porte du salon en compagnie d'Azuriel qui nous laissent pendant, au moins, une éternité seuls face à face. Pour me contenir, j'imagine son visage sous l'acide de mon fusil drake. Je pense que ça me permet d'afficher un sourire de convenance en attendant que les autres se réunissent.
L'oiseau de mauvais augure sert du thé sensé aider à parler, et quelques biscuits dont le nom me parle sans plus. Je ne touche ni à l'un ni à l'autre. Elle nous annonce qu'elle est venu pour nous délivrer une lettre. Celle-ci porte le sceau de Lardus Grand-Col et nous informe que j'ai été condamné à 4h de prison pour le meurtre du Gobelours.
Wrin insiste lourdement sur le fait que la peine était de plusieurs mois, mais que le maire Oseph Menhemes a utiliser toute son influence pour la réduire.
Alors que Gastonl s'indigne et qu'Azuriel reste silencieuse, Galean n'hésite pas à soutenir cette condamnation en rappelant que la mort du Gobelours est très dommageable et que je suis un meurtrier.
De mon côté, j'accepte stoïquement la condamnation. Moins stoïquement les propos hypocrites de Galean qui, comme tous les Champoins, a des principes à géométrie variable. Il n'est pas impossible que je lui ai crié dessus avant de sortir de la pièce pour me mettre en route pour la prison.
Sur le chemin, je suis rejoint pas Gaston . Il est bien plus remonté que moi et entend bien se faire également emprisonner par solidarité et avec objectif de passer 4h à invectiver le chef de la Garde.
J'essaie de le raisonner : l'idée étant de purger la peine le plus rapidement possible et d'avancer, mais il campe sur ses positions laissant s'éloigner la perspective d'un repos de 4h au frais au profit de longues heures de débats chaotiques et inutiles avec une personne bornée et en situation de pouvoir. Une fois arrivés au cachot, Grand-Col n'est pas là. Un bleu nous accueille, et nous l'aidons à nous emprisonner. Le pauvre tremble comme la dernière feuille d'un arbre en automne sous le vent, et chacune de nos tentatives d'aide semble lui faire perdre un peu plus confiance en lui. Nous finissons par ne pas lui faire remarquer qu'il ne nous a pas désarmé avant de nous mettre en cellule, mais nous lui rappelons tout de même qu'il faut fermer à clé.
Après qu'il nous ait servi des boissons et sucreries, Dorian vient nous rendre visite. Elle est venu spécifiquement pour me voir et m'annoncer qu'elle ressent des choses obscures autour de moi. Elle me prévient que je suis sur une mauvaise pente et que je vais devenir un monstre à cause de quelqu'un qui me promet de fausses choses.
Gaston entend la gamine et semble aussi surpris que je suis gêné. Je tente de faire diversion avec une poupée rafistoler et Dorian s'en va aussi vite qu'elle était venu.
Est-ce qu'elle a été envoyé par son père ? Est-ce que la personne qui me promet de fausses choses est le maire Menhemes] ? Qui pourrait le dire ...
Ce sont les arguments que j'ai prévu pour Gaston s'il me questionne trop. Mais il n'en fait rien, et nous purgeons paisiblement la fin de la peine. Lorsque nous sortons, Grand-Col est sur le retour. Je l'ignore superbement et entraîne derrière moi Gaston qui était prêt à se lancer dans une diatribe. Je crois l'avoir entendu dire "J'accuse..." mais je n'ai pas saisi la suite. De retour à la tanière, nous trouvons Azuriel en train de lire un livre écrit en langue des ombres. Le livre d'un magicien nous dit-elle sans trop s'étaler. Ni Gaston , ni moi, ne sommes dupes. On connecte assez rapidement avec la conversation que nous avons eu il y a peu et je me permets de lui rappeler les risques encourus avec ce genre de forces bien qu'il s'agisse de son choix.
Cette famille est vraiment faites pour attirer le chaos, il n'y a pas à dire. Notre champion de la vertu revient avec la commande que nous avions passé à Gallentine . Je récupère les recettes qui me concernent sans lui adresser un mot et me lance immédiatement dans la confection de potions.
La dispute me tracasse toujours, et les propos de Dorian Menhemes viennent s'ajouter à mon trouble, j'en rate quelques unes... Puis je remarque qu'un des dispositifs Arkanages brille bizarrement. Blinis détale avant que j'ai pu lui poser la question de ce qu'elle a pu faire, bien aidée par Gaston . Content qu'une potentielle diversion s'offre à nous, je propose de lire le souvenir sans attendre. Etrangement, tout le monde est d'accord.Nous assistons à une scène entre mon père et Dame Jamandi
Mon père sait qu'elle est à l'origine de l'empoisonnement de sa mère. Il ne lui en veut pas, mais veut connaître ses motivations. Il s'agit là de simples raisons politiques, la mort de Morticia Lumia permettait à Dame Jamandi de maintenir l'alliance qui était la seule garantie de protection des siens.
Mon père entend l'argument et lui promet de ne pas la trahir. Bien qu'il n'ait pas sauvé sa mère qui, à ses yeux, méritait son sort il prévient son interlocutrice : si elle s'en prenait un jour à nouveau à l'un des siens, non seulement il le saurait, mais il viendrait la tuer de ses propres mains sans que ses talents légendaires à l'épée ne puisse rien pour elle. Voilà qui est clair. Vu que certains en doutait, maintenant nous avons la preuve que mon père n'a pas tué sa mère. Les débats repartent de plus belle, et quelques invectives sont échangées. En personnes raisonnables, nous nous accordons sur deux choses : Azuriel et moi devrons tenter de ne plus parler de nos parents respectifs, et la canne-épée n'appartient qu'à une seule personne : MOI.
Franchement, je ne prête pas vraiment attention à ce garde. Je ne comprends pas l'intérêt de nous apporter cette précision alors que j'ai toujours essayer de m'opposer à des morts inutiles. Et puis franchement, je suis toujours assez contrarié par le déni de mes coéquipiers face aux preuves accablantes qui s'accumulent contre le maire Oseph(person:30d7481e-b3f7-487e-8d5f-d5f5c026e45e) . Si je peux entendre qu'ils n'aient pas mon expertise pour détecter la supercherie du tumulus défendu par @[Karstin Main-Étoilée , ne pas vouloir conclure à l'évidence devant le faisceau d'indices relevés constitue une mauvaise foi incompréhensible.
Mais soit. Il n'y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. Je vais donc prendre sur moi et attendre qu'ils ne puissent plus nier la réalité.
Avant de nous rendre sur le lieux des incendies, nous accomplissons quelques actes commerciaux. Ma vigilance permet d'empêcher à ce que Galean vende ma canne-épée. Je n'ai jamais rencontré de paladin aussi obsédé par l'argent, et c'est donc encore plus contrarié que je prends la route avec le reste du groupe pour repérer le site.
Nous décidons de nous séparer en deux groupes : Gaston , Blinis et moi d'un côté, et Azuriel et Galean de l'autre. Chaque équipe se poste d'un côté du chemin et nous attendons que la nuit tombe.
Je soupçonne l'autre groupe de s'être assoupi. Il faut dire qu'Azuriel semblait un peu diminuer après notre aventure dans la sépulture, et elle était assez réfractaire à l'idée de venir dès ce soir sans ses pleines capacités. Toujours est-il que Gaston et moi apercevons, au loin, des petites flammèches s'allumer dans la nuit.
Ni une ni deux, Gaston asperge avec sa magie nos acolytes pour attirer leur attention (et potentiellement les réveiller) et nous nous élançons le plus silencieusement possible en direction des lueurs. Trois Molosse infernal sont en train d'attaquer la structure de la rampe. J'aperçois également un Gobelours dissimulé dans les ombres, un peu en retrait.Gaston et moi contournons par la droite tandis que Azuriel et Galean partent tout droit pour faire face aux molosses.
Je me concentre sur le Gobelours alors que les trois créatures s'attaquent à mes coéquipiers. La situation devient rapidement tendue. Je fais en sorte de neutraliser le plus vite possible le donneur d'ordre, espérant que ses créatures disparaissent ou au moins deviennent confuses.
Gaston hurle sous la brûlure du souffle d'un molosse, Azuriel Chant-Céleste vocifère de ne pas pouvoir faire appel à sa pleine puissance, le Gobelours se déplace à une vitesse impossible et agrippe Galean . C'est la folie, mais je reste concentré sur ma cible. Un tir d'acide. Un deuxième qui semble faire fondre une partie de sa chair. Je jette mon fusil au sol. Il s'est rapproché en fonçant sur Galean , je peux l'atteindre avec mon pistolet. D'un mouvement de poignet je déclenche l'ouverture de mon compartiment secret, mon arme saute au creux de ma main. Troisième tir, la balle traverse sa joue. 4e tir - Galéan crie à ce moment-là "c'est bon ! il est assez mal en point" - la tête du Gobelours explose aspergeant le paladin d'os et de cervelle. Ma conscience semble me revenir à ce moment-là. Le Gobelours ne devait pas être tué.
Mais ça m'est égal, si le choix est entre lui et nous, alors c'est lui qui meurt. J'avise une nouvelle cible. Un Molosse a été bien amoché par mes amis, je commence à tirer dessus. Mes balles ratent. Celles qui touchent ont quasiment fondu sous la chaleur du monstre avant même de pénétrer sa carcasse. Les trois Molosse se relaient en vomissant des flammes sur Gaston et Azuriel Chant-Céleste . Blinis semble impuissante. Galean tente de s'interposer pour réduire leurs blessures, mais en échange s'expose autant. Gaston tombe. Galean tombe. Azuriel tombe. Je fais rapidement le calcul. Je ne vainquerai pas, seul, ces monstres. Je ne pourrai pas non plus m'échapper. Blinis est seule au milieu des trois Molosse . La seule question qui se pose est de savoir si elle sera la prochaine, me laissant quelques secondes d'avance pour m'enfuir, ou s'ils vont d'abord se jeter sur moi. Soudainement, j'entends un sifflement dans l'air. Une flêche traverse l'un des molosses qui tombe à terre. Au même moment, une lueur apparaît au-dessus de Gaston , des rouages s'égrènent dans les airs et je vois la vie revenir, alors qu'un nouveau projectile vient tuer le deuxième molosse. Puis le dernier succombe, tandis que mes amis reprennent conscience. Je vois arriver 4 aventuriers, tout sourire, mais je ne prends pas le temps de leur parler et me précipite sur le Gobelours un élixir de vie la main. Il est peut-être encore temps de lui faire boire... mais il n'a plus de bouche. Il n'a plus vraiment de visage tout court. Je peste tandis que les aventuriers se présentent comme étant Cosmin (un humain blond baraqué), Boya (une féline élégante), Gopor (un shumi avec un arc) et Neji (une prêtresse aux cheveux bleus et avec un bras robotique). Sur le moment, j'ai l'impression d'entendre des noms différents. Je suis sûrement sous le choc.
Malgré l'agacement d'avoir dû être secouru par d'autres aventuriers, et les petites piques de certains d'entre eux, je ne fais pas la fine bouche. C'était soit ça, soit la mort. Cette situation découle uniquement de notre incompétence. Ils proposent de nous raccompagner à la tanière, ce que nous acceptons volontiers. Galean ne peut s'empêcher de faire une remarque sur la mort du Gobelours , ce à quoi je lui réponds que s'il avait été plus utile en faisant autre chose que lever son bouclier et attendre je n'aurais peut-être pas été obligé d'en arriver là. A mauvaise foi, mauvaise foi et demi. , ce à quoi je lui réponds que s'il avait été plus utile en faisant autre chose que lever son bouclier et attendre je n'aurais peut-être pas été obligé d'en arriver là. A mauvaise foi, mauvaise foi et demi.
Le paladin part donc devant, je marche bien en arrière, Azuriel regarde ses pieds sans décrocher un mot, et Gaston essaie de soutenir comme il peut. Quelle belle image des Loups de l'Aube ! Le lendemain matin, l'ambiance est toujours aussi délétère. Je me lance dans la fabrication d'une broche de défense , et tente d'entrer en contact avec mon mystérieux interlocuteur. J'espère qu'il prendra en compte ce qu'il s'est passé hier. Finalement, je ne devais pas agir quand ça se produirait, et factuellement je n'ai rien fait. Pas de réponse.
Comme toujours quand les choses vont mal, Wrin apparaît sur le pas de la porte du salon en compagnie d'Azuriel qui nous laissent pendant, au moins, une éternité seuls face à face. Pour me contenir, j'imagine son visage sous l'acide de mon fusil drake. Je pense que ça me permet d'afficher un sourire de convenance en attendant que les autres se réunissent.
L'oiseau de mauvais augure sert du thé sensé aider à parler, et quelques biscuits dont le nom me parle sans plus. Je ne touche ni à l'un ni à l'autre. Elle nous annonce qu'elle est venu pour nous délivrer une lettre. Celle-ci porte le sceau de Lardus Grand-Col et nous informe que j'ai été condamné à 4h de prison pour le meurtre du Gobelours.
Wrin insiste lourdement sur le fait que la peine était de plusieurs mois, mais que le maire Oseph Menhemes a utiliser toute son influence pour la réduire.
Alors que Gastonl s'indigne et qu'Azuriel reste silencieuse, Galean n'hésite pas à soutenir cette condamnation en rappelant que la mort du Gobelours est très dommageable et que je suis un meurtrier.
De mon côté, j'accepte stoïquement la condamnation. Moins stoïquement les propos hypocrites de Galean qui, comme tous les Champoins, a des principes à géométrie variable. Il n'est pas impossible que je lui ai crié dessus avant de sortir de la pièce pour me mettre en route pour la prison.
Sur le chemin, je suis rejoint pas Gaston . Il est bien plus remonté que moi et entend bien se faire également emprisonner par solidarité et avec objectif de passer 4h à invectiver le chef de la Garde.
J'essaie de le raisonner : l'idée étant de purger la peine le plus rapidement possible et d'avancer, mais il campe sur ses positions laissant s'éloigner la perspective d'un repos de 4h au frais au profit de longues heures de débats chaotiques et inutiles avec une personne bornée et en situation de pouvoir. Une fois arrivés au cachot, Grand-Col n'est pas là. Un bleu nous accueille, et nous l'aidons à nous emprisonner. Le pauvre tremble comme la dernière feuille d'un arbre en automne sous le vent, et chacune de nos tentatives d'aide semble lui faire perdre un peu plus confiance en lui. Nous finissons par ne pas lui faire remarquer qu'il ne nous a pas désarmé avant de nous mettre en cellule, mais nous lui rappelons tout de même qu'il faut fermer à clé.
Après qu'il nous ait servi des boissons et sucreries, Dorian vient nous rendre visite. Elle est venu spécifiquement pour me voir et m'annoncer qu'elle ressent des choses obscures autour de moi. Elle me prévient que je suis sur une mauvaise pente et que je vais devenir un monstre à cause de quelqu'un qui me promet de fausses choses.
Gaston entend la gamine et semble aussi surpris que je suis gêné. Je tente de faire diversion avec une poupée rafistoler et Dorian s'en va aussi vite qu'elle était venu.
Est-ce qu'elle a été envoyé par son père ? Est-ce que la personne qui me promet de fausses choses est le maire Menhemes] ? Qui pourrait le dire ...
Ce sont les arguments que j'ai prévu pour Gaston s'il me questionne trop. Mais il n'en fait rien, et nous purgeons paisiblement la fin de la peine. Lorsque nous sortons, Grand-Col est sur le retour. Je l'ignore superbement et entraîne derrière moi Gaston qui était prêt à se lancer dans une diatribe. Je crois l'avoir entendu dire "J'accuse..." mais je n'ai pas saisi la suite. De retour à la tanière, nous trouvons Azuriel en train de lire un livre écrit en langue des ombres. Le livre d'un magicien nous dit-elle sans trop s'étaler. Ni Gaston , ni moi, ne sommes dupes. On connecte assez rapidement avec la conversation que nous avons eu il y a peu et je me permets de lui rappeler les risques encourus avec ce genre de forces bien qu'il s'agisse de son choix.
Cette famille est vraiment faites pour attirer le chaos, il n'y a pas à dire. Notre champion de la vertu revient avec la commande que nous avions passé à Gallentine . Je récupère les recettes qui me concernent sans lui adresser un mot et me lance immédiatement dans la confection de potions.
La dispute me tracasse toujours, et les propos de Dorian Menhemes viennent s'ajouter à mon trouble, j'en rate quelques unes... Puis je remarque qu'un des dispositifs Arkanages brille bizarrement. Blinis détale avant que j'ai pu lui poser la question de ce qu'elle a pu faire, bien aidée par Gaston . Content qu'une potentielle diversion s'offre à nous, je propose de lire le souvenir sans attendre. Etrangement, tout le monde est d'accord.Nous assistons à une scène entre mon père et Dame Jamandi
Mon père sait qu'elle est à l'origine de l'empoisonnement de sa mère. Il ne lui en veut pas, mais veut connaître ses motivations. Il s'agit là de simples raisons politiques, la mort de Morticia Lumia permettait à Dame Jamandi de maintenir l'alliance qui était la seule garantie de protection des siens.
Mon père entend l'argument et lui promet de ne pas la trahir. Bien qu'il n'ait pas sauvé sa mère qui, à ses yeux, méritait son sort il prévient son interlocutrice : si elle s'en prenait un jour à nouveau à l'un des siens, non seulement il le saurait, mais il viendrait la tuer de ses propres mains sans que ses talents légendaires à l'épée ne puisse rien pour elle. Voilà qui est clair. Vu que certains en doutait, maintenant nous avons la preuve que mon père n'a pas tué sa mère. Les débats repartent de plus belle, et quelques invectives sont échangées. En personnes raisonnables, nous nous accordons sur deux choses : Azuriel et moi devrons tenter de ne plus parler de nos parents respectifs, et la canne-épée n'appartient qu'à une seule personne : MOI.
Auteur Lukyan
Date du Rapport
15 Feb 2024
Lieu principal
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