Encore des humains… Trop d’humains… On était bien pourtant
par
Meriel Amakiir
Journal de l’expédition 176, dans les
Fanges de l'Est
Réflexion préalable : Le prédicateur souhaite être accompagné des membres furtifs de la guilde afin d’établir, minimalement, la cartographie de la route de Flint à la ville sans-nom rattachée aux Rembert dans la baie qu’ils ont découvert lors d’une précédente sortie en bateau, il nous invite donc Vroggakt et moi à joindre l’expédition. Je me méfie, j’ignore quelles sont ses intentions envers moi et à quel point le Candél- [le reste est brouillé par une tache d’encre]
et faire de moi [l’encre s’est répandue]
amis. Au moins il y aura Zorr[le reste de la phrase est perdue sous l’encre]
bien intéressant. Contente d’avoir une autre occasion de sortir avec Lam! J’esp[achuré par l’encre]
ir la chance de l’amener dans les montagnes prochainement.
J’ai eu vent qu’un temple similaire à ceux observés dans la citadelle de perle se retrouve en plein cœur des fanges. Il sera pertinent de tenter de le trouver! Je garderai l’œil ouvert.
Enfin une expédition qui s’annonce tranquille.
C’est donc en compagnie du sympathique
Koriolis , ainsi que
Lam,
Zorra,
Hyde et mon charmant
Vroggakt que nous empruntons la route de
Flint à cheval. Incroyable comment ce chemin nous facilite la vie. Contente d’avoir INSISTÉ pour qu’il demande aux membres de la guilde de l’aider, enfin il s’est décidé! Je continue de croire que c’est grâce à moi que Flint ait emboité le pas et lancé ce projet… Il était temps. En espérant que ça n’impacte pas trop la flore, par contre… J’imagine que
Rawls s’assure que la route respecte l’environnement lui qui traîne sur le chantier…
Grâce à l’agilité de Zorra, nous arrivons très rapidement au camp le plus près du
Pont des Gades. Nous nous y installons pour la nuit en compagnie des travailleurs. Hyde tente encore ses grands discours sur les 8 et l’importance du
Candélabre et bla bla bla. Je n’y porte plus attention.
Vroggakt se fait particulièrement discret, il m’inquiète, mais bon, j’imagine qu’il a ses raisons.
C’est donc au matin que nous partons plein est, nous avons su par l’expédition précédente que des humains sont en train de s’installer de manière plutôt permanente à la
Chélicères des Hautes-Fanges. Nous leur rendons visite et échangeons nos cartes. Trouvant ainsi la route vers la petite ville… Voilà, l’objectif principal de notre expédition venait d’être réglé.
Entre la route et la chélicère, nous avons aperçu une demi-douzaine de ces
hommes-serpents qui ont tenté de nous embusquer. Nous faisons accélérer les chevaux pour éviter le combat, j’ai reçu une flèche mais j’ai réussi à maintenir le contrôle de Zéphyr et nous nous rendons sans difficulté à la rencontre de ces humains, visiblement moins racistes que je l’aurais imaginé... Leur vin était bon. Et comme nous y sommes arrivés avant le milieu de la journée, après avoir échangé et discuté avec eux, nous avons décidé de modifier notre objectif et partons à l’exploration des fanges.
Nouvel objectif :
Trouver ce temple explorer les fanges et les coins inexplorés de l’est.
Je pars donc à vol d’oiseau alors que le groupe se déplace au sol, le temps est chaud mais loin d’être insoutenable. Nous explorons donc les fanges pour le reste de la journée. Nous finissons par apercevoir des traces d’hommes serpents, et insinuons que les traces seront toujours apparentes le lendemain or, nous montons le camp pour la nuit et tenterons de remonter leur pas après la nuit.
Tout se déroule sans embuche, nous dormons dans le dôme magique du prédicateur. Je n’apprécie pas ce sort étrange, l’impression d’être dans un dortoir avec les autres… Je préfère avoir une tente réelle et sentir les intempéries offertes par la nature. Mais bon, j’imagine que le sommeil y est plus reposant pour ceux qui dorment.
Nous partons donc le lendemain matin pour remonter les traces, je pars donc dans les airs me laissant porter par le vent, c’est si doux d’être un oiseau. Indescriptible cette sensation de voler.
Un peu avant le zénith du soleil, j’aperçois des ruines au loin et tente de le faire comprendre au groupe, mais visiblement le talent de comprendre les oiseaux n’est pas donné à tous, je reviens vers eux,
visiblement il se passe quelque chose avec Vroggy... Je reste sous ma forme aviaire et part plutôt rapidement faire un tour d’horizon des ruines. C’est bien le temple, j’y vois des mouvements à l’intérieur. Visiblement des hommes-serpents plus semblables à des hommes que ceux que nous avons l’habitude de voir. Je reviens au groupe, reprend ma forme naturelle, nous avançons rapidement et les prenons par surprise. Je leur envoie des ronces afin de les dissuader de s’approcher de nous et nous les combattons sans grande difficulté. Zorra et Vroggakt fidèles à leur habitude, maniant l’arc comme des divinités, Lam courant au corp à corp, je perds rapidement Koriolis de vue, espérant qu’il s’en sort bien (ce dernier m’avait remis une friandise qui m’a rappelé les délices disponibles sur le continent, qu’il a pris le temps de cuisiner la veille, c’était bien agréable, cette bouchée de bonheur) et Hyde envoie rapidement un rayon lunaire dans le combat.
Un des hommes-serpent, tente de m’envoyer deux rayons puissants semblables à ce que Vladimir était capable de faire à l’époque mais ceux si avaient l’apparence de serpents et j’ai bien l’impression que ça aurait fait particulièrement mal s’ils m’avaient atteinte, mais je les ai esquivés aisément.
J’en aperçois un, différent des autres, qui s’envole, tentant de prendre la fuite. Après un moment d’hésitation, je me retransforme en faucon et tente de le prendre en chasse. J’aurais dû moins hésiter… Il m’a échappé. Visiblement par un sort pour se camoufler. Je dois apprendre à chasser plus efficacement avec des ailes.
Il est à peine midi, nous prenons donc le reste de la journée pour observer le reste des ruines autour, visiblement, cet édifice était le point d’intérêt des environs. Nous y trouvons une pierre avec une écriture ancienne que je ne connais pas, je la retrace donc du mieux que je peux avant que le prédicateur s’empare de celle-ci. J’amènerai cette retranscription à Solairik.
Nous trouvons un petit coffre avec une hache étrangement bien entretenue, et conservée dans un petit velour. Relique d’un temps ancien. Elle irait bien aux mains de Lam. Le petit devrait être en mesure de porter ce genre d’arme, mais évidemment le prédicateur conservateur n’est pas de cet avis et crois que la relique devrait se retrouver dans un musée. Quelle idée idiote… un tel objet serait mieux à servir la guilde. Si le Candélabre souhaite l’enfermer alors qu’ils financent la lame que le petit souhaite obtenir de
Dimble et qu’ils nous dédommagent. Ce n’est pas comme s’ils en n’avaient pas les moyens. 12 000 couronnes, c’est ce que je suggère comme montant au prédicateur. Bien hâte d’en avoir des nouvelles.
Après avoir passé le reste de la journée à fouiller, nous montons un camp à proximité afin de surveiller un éventuel retour de la part de ces créatures serpentesques. Mais, ma communion avec la nature m’a permis de valider que les lieux n’étaient pas sous l’influence de l’
Anwynn ou du voile, que ces créatures ne se trouvaient pas dans les parages et qu’il n’y a pas d’autre édifices à part de petites constructions annexes à ce temple.
Pour le retour, le prédicateur souhaite passer par les petits villages construits par les
Rembert,
Émond et les autres humains en train de peupler les fanges. Nous apprenons aussi que les attaques des araignées sur ces gens ont diminué et se sont désorganisées et cela concorde avec la mort de la Reine araignée. La nature semble ne pas s’être empirée mais nous sommes trop tôt au printemps pour déterminer si c’est grâce à l’élimination des araignées ou si c’est simplement dû au gel de l’hiver. Ce sera à étudier à nouveau prochainement… En espérant qu’un groupe aille achever le ménage dans ces
Ruines.
Alors que le prédicateur fait un travail de …diplomatie, je reste à l’écart de ces humains et me contente de préciser mes cartes à l’orée des marais.
Ce fut donc plutôt paisible comme expédition. Un peu trop tranquille à mon goût. C’est étrange.
Meriel
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