Journal de Meriel - LXVII
General Summary
Des marins, un bateau, la Forêt Morte et un chêne... qui n'est plus!
par Meriel Amakiir Ouf! Après avoir éliminé autant de petites bestioles dans les ruines, j’ai besoin de ressortir dans la nature, j’ai l’impression de perdre mon temps enfermée dans les murs de cette ville et je ne fais que penser à ces centaines d’œufs et de petites araignées toutes infectées par cette mycose… Besoin de me changer les idées… Je m’embarque donc dans la prochaine sortie, heureusement, le groupe qui s’apprêtait à quitter aujourd’hui requérait une personne supplémentaire. En plus, ils souhaitent se diriger vers la Forêt Morte , ce mythique endroit où je n’ai pas eu la chance de m’aventurer! Voici donc le récit de notre aventure dans la forêt morte, accompagnée d’Anchar, Mailliw un être plutôt étrange et impossible à identifier car il porte un masque empêchant de voir tout trait physique, Elaenys un autre drake, pas de la même origine que Solairik; leurs écailles sont assez différentes, qui semble avoir des pouvoirs mystiques étranges et Jax . Suite à une bonne discussion avec le charmant Merrick, il est décidé que nous passions voir un des capitaines au port afin d’avoir une équipe de marins qui pourraient rapporter le bateau trouvé dans la Baie du Chapardeur. C’est donc Anchar qui entame les discussions avec le capitaine… Entre temps, je discute avec Jax, qui faisait partie de l’équipe ayant découvert le bateau à l’origine. Anchar revient auprès de nous, le capitaine s’éloigne, nous aurons une équipe de cinq marins à escorter… Suite aux échanges avec Jax, je fais réaliser à Anchar et aux autres, qu’un bateau sans voile ne servirait pas à grand-chose, et ce, malgré toute une équipe de marins. C’est donc suite à mon brillant raisonnement qu’Anchar repart vers le capitaine pour lui demander des voiles, qu’il paie, encore une fois, par lui-même. Bon, déjà que je dois trainer une équipe d’aventuriers assez disparate, nous devons en plus escorter 5 marins au travers des Terres sauvages… J’espère sincèrement que ce Anchar sait ce qu’il fait. Nous n’avons aucune idée dans quel état le bateau se trouve… Après tout, moi qui voulais me changer les idées, ce plan sera parfait. Les racistes de marins qui nous accompagnent n’ont visiblement pas confiance en nous. Ils n’ont d’yeux que pour l’humain qui nous accompagne. Je ne suis même pas convaincue qu’ils seraient venus si Anchar ne faisait pas partie du groupe… C’est déprimant qu’une espèce aussi inférieure prétende que rien à part eux et leurs dieux n’a de valeur. Nous partons donc de la ville, plein ouest, presqu’en longeant la côte… À peine sorti de Nouvelle-Audarque , Les Brumes se lèvent, question d’apeurer l’escorte de marin dès le départ. Ça augure bien… Après plusieurs heures de marche, presqu’à l’aurore nous apercevons un petit feu follet qui virevolte au-dessus d’un petit étang. Il semblait s’affoler, mais n’était pas particulièrement hostile envers nous. J’ai lancé l’idée que le corps qui l’empêchait de quitter le monde des mortels devait être au fond de l’étang… Tout ça pendant que Jax, curieux, était déjà en train d’essayer par divers moyens de comprendre sans provoquer le feu follet. Suite à ma suggestion, quelqu’un a illuminé une pierre puis l’a lancé dans l’étang, et c’est alors que ma théorie s’est avérée la bonne, un corps inanimé gisait au fond de l’eau. Jax est donc descendu récupérer le cadavre alors qu’Anchar s’est mis à marmonner des trucs à La Faucheuse , pendant que les gars s’affairaient à enterrer le corps. Ses prières ont fonctionné puisque le feu follet s’est dissipé. Nous montons donc un camp pour la nuit. Nous installons les marins un peu à l’écart et reclus, le plus en sécurité possible, avec ce qui était à notre disposition pour les protéger. Après tout, les nuits accompagnées de brumes dans les terres sauvages, ce n’est jamais vraiment sécuritaire. La brume se dissipe enfin. Dès la première nuit, nous avons été pris par surprise par quelques crocodiles… J’ai donc failli servir de repas, directement au travers de la tente, ayant été agrippée par l’un d’eux. J’ai été tellement surprise de cette attaque que je me questionne si la personne qui faisait le guet (JAX) ne s’était endormi sur son siège. Anchar en a charmé deux et les autres ont été abattus par mes coéquipiers. J’envoie leurs esprits aux forces de la nature et que leurs carcasses nourrissent les autres espèces qui en ont besoin et que leurs restes périssent et enrichissent le sol pour améliorer la fertilité des terres. Après tout, nous sommes les intrus sur leur territoire. Heureuse qu’Anchar en ait contrôlé deux, ils ont quitté les lieux sans hostilités, et nous avons pu les laisser en vie, à mon grand bonheur. Les marins, réveillé par les nombreux bruits, ont compris que nous leur serions utiles et qu’ils pouvaient arrêter de tout craindre en notre présence. Tout le monde retourne se coucher, puis le reste de la nuit se passe sans embuche. Le matin arrive, nous démontons les camps et repartons vers la Baie du chapardeur afin de laisser les marins à l’embarcation trouvée lors d’une précédente expédition. Nous entrons donc dans la forêt morte. Première fois que je découvre cet endroit mythique un peu étrange. Et alors que je m’attarde à la nature, je réalise que ce qui affecte la forêt ici n’a RIEN à voir avec ce qui a été affligé à l’environnement ici… Contrairement à ce qu’Anchar prétendait plus tôt…Quel drôles de réflexions il a. Un climat étrange plane dans cette forêt… On n’y sent pas les intempéries, semblerait qu’il n’y neige pas l’hiver, que la chaleur n’est pas ressentie non plus, comme si on se trouvait dans un autre monde, c’est… particulier. Enfin bref, nous arrivons à la baie du chapardeur et laissons les marins s’affairer à rendre le bateau navigable, une fois leur travail fait, ils partent en mer, mais le vent ne semble pas se lever. Ils sortent les rames et doivent pagayer un bon coup avant que nous apercevions le vent embarquer dans les voiles… Les marins retournent enfin vers le port de la Nouvelle-Audarque. Nous commençons donc notre escapade vers le chêne enchaîné déchainé se trouvant dans la forêt morte. La journée va bon train et nous arrivons sans grand mal à l’endroit précis où l’arbre bien vivant contraste complètement avec le reste de la nature. Tristement, beaucoup de traces de pas sont visible au sol. Comme il y a une absence complète d’intempérie, comme si nous nous trouvions dans un autre monde, impossible de savoir combien de temps s’étaient écoulés depuis le passage de ces êtres (clairement goblinoïdes et orcs). Des plaques de métal, des clous et toutes sortes d’objets métalliques ont été posés de force sur ce pauvre arbre Je remarque sur lui un travail druidique indiquant « Gardien » … Impossible par contre d’en savoir davantage… Est-ce que l’arbre garde quelque chose, est-ce que quelque chose garde l’arbre…Malheureusement, aucune trace d’information ne nous permet d’en savoir plus au sujet du « Gardien ». Après avoir passé une journée à patienter qu’Anchar tente d’aider le chêne en faisant un rituel pour faire pousser la végétation, il décide de tenter de le faire pousser en déposant de l’eau bénite sur ses racines (je ne comprendrai jamais ces croyants!). Une explosion retentie, à m’en faire tomber au sol (Bravo Anchar!). Un élémentaire de feu plutôt sorti et nous dûmes nous battre. Alors que l’élémentaire s’est dirigé vers Elaenys, il a pris l’apparence d’un fae connu par quelques membres de la guilde… un certain Pyrite. Ça semble avoir été efficace car ça a fait fuir l’élémentaire… Petit malaise… Lorsque ça été fait, une branche du chêne a poussé excessivement rapidement, laissant pousser un fruit, un gland, comme s’il voulait nous le donner. C’est évidemment Anchar qui l’a pris. Puis l’arbre a dépérit très très rapidement et nous pouvons donc conclure que l’eau bénite aura tué le seul arbre vivant de la forêt morte découvert à ce jour. Étrangement, suite à ces événements, le vent s’est fait ressentir dans la forêt morte, chose qui n’arrivait pas au paravent! Une grosse voix sortie de nulle part semblait plutôt fâchée nous a crié « Qu’avez-vous faits pauvres fous? » puis, comme hypnotisés par la voix, nous nous sommes enfoncés dans la forêt morte, sauf Jax. Et selon lui, qui s’est réfugié au Camp Marcil entre temps, nous serions disparus durant 30 heures… Ce qui est le plus étrange c’est que je n’ai AUCUN souvenir de cela. J’ai bien le sentiment que nous sommes sortis que quelques minutes après Jax de la forêt, mais il n’est pas difficile de croire qu’il nous est arrivé quelque chose, puisque nous étions tous les quatre complètement déshydratés et aucune source d’eau ou de liquide ne suffisait à nous rassasiez. Pour avoir bu à m’en rendre malade en sentant toujours que j’avais la gorge sèche, ça aura pris environ une semaine avant de nous remettre sur pieds en Nouvelle-Audarque. Heureusement Solairik est passé veiller sur nous. Un jour j’aurai ces réponses, ou pas… Tant que ça n’affecte pas ma vie au quotidien, je me porte bien… Nous avons visiblement faché quelqu’un… Mais qui? Anchar propose de planter l’arbre près de l’école en pleine ville… Je ne crois pas que ce soit la meilleure idée… Est-ce que ce chêne gardait la Forêt Morte? Ainsi est-ce qu’il drainera l’énergie de toute la nature environnante? … J’irai éventuellement lui demander le gland afin de l’étudier par moi-même… Il tient sa force de ses croyances en ses dieux… Je soupire en vous écrivant ces mots. C'est la fin de mon récit, bien heureuse d'être encore en vie pour écrire ces lignes.Rapports en lien
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