Lettre à une maman

Salut maman!
 
J'espère que tu vas bien, de mon côté tout va mieux depuis que Neustrie est venu nous rejoindre dans la lutte. Nous nous préparons à faire l'assaut final de ce sombrent, nous allons attaquer un lieu susnommé: La tour noire. On dirait vraiment un lieu qu'on retrouve dans un livre de légende. En fait s'il y a quelque chose que j'ai appris ces derniers mois, c'est que les légendes sont moins rocambolesque que la vrai vie. Je suis en train d'affronter des monstres tout droit sortis des pires cauchemars en brandissant les pouvoirs des huits, le rêve de tout enfant débordant d'imagination, ou du moins les enfants fous comme moi haha. Je vais être sincère, je ne sais pas si je reviendrai, j'ai passé proche de la mort plus d'une fois, mais cette fois ci c'est différent. Nous sommes 2000 hommes et femmes avec tout le poids de la Neustrie sur nos épaules, plusieurs ne reviendront pas et seront oubliés, si cela arrive et que je tombe dans l'oublis je suis Étienne Dupré, ton plus vieux fils, béni par Neustrie le grand levantin. Mon rêve était de rejoindre la confrérie et j'étais sur le bon chemin. Si je reviens, nous irons fêter cela à l'auberge de l'automne pour te rappeler de tes jeunes années. Si tu le désire, partage la nouvelle à Marie et Charles, malgré que je me doute qu'ils porteront vraiment attention à moi. En fait si tu croise Charles, dit que son fils Louis lui passe le bonjour, je sais c'est bizarre d'apprendre l'existence d'un nouveau petit-fils dans une lettre, mais je me disais que s'il tombait lui aussi dans l'oublis tu devrais au moins savoir son nom. Je viens d'y penser, s'il revient je l'inviterai à manger avec nous à l'auberge, il pourra enfin connaître sa grand-mère que son grand-père lui parlais tant. Fais attention à toi, se promener dans les rues de Nouvelle-Audarque dans la noirceur est dangereux, je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose. Je pense fort à toi, je t'aime et je t'embrasse.
 
Ton fils, Étienne Dupré.