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Amellys

Princesse Amellys Ashtikar (a.k.a. La bardesse elfique)

Amellys est une barde elfe femme de 22 ans, blonde aux yeux gris clairs C'est la princesse exilée d'Heera'tat, la soeur de Samãy et ils se ressemblent un peu. Elle est volontaire, décidée et se montre autoritaire lorsqu'elle estime que cela est nécessaire.   Elle porte généralement une cape bleu royal chevauchant un gilet de cuir. Mais lorsqu'il s'agit de prendre les armes, pas question de s'encombrer d'une cape !   FAMILY TREE NOT AVAILABLE

Relationships

Lucens

Ami

Towards Amellys

3
0

Amellys

Ami

Towards Lucens

3
0

Jeune princesse elfe de Neelam, déchue et exilée après que le terrible fléau s'abatte sur Heera'tat

Character Location
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Alignement
Chaotique bon
Localisation Actuelle
Espèce
Âge
22
Date de Naissance
10th of Mārcha, 1130 AP
Lieu de Naissance
Spouses
Siblings
Children
Sex
Female
Gender
Woman
Yeux
Gris clairs
Cheveux
Blonde
Couleur de Peau
Claire

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Dans les profondeurs de mon âme

J’avais pris l’habitude de coucher ici les différentes aventures vécues avec mes amis.   Aujourd’hui, j’ai décidé de plutôt noter mes dernières pensées dans le cas où je perdrais la vie lors de la bataille finale.   Depuis notre naissance avec Samay, le destin semble s’être joué de nous. J’ai peur d’avoir entraîné mes amis dans un affrontement qui risquerait de leur coûter la vie. Alors si l’un de vous survivait à notre combat, sachez que les choix faits ont toujours été pour le meilleur.   J’ai bien conscience que dans mes actes, j’ai entravé les projets de Milérion. Je me suis peu à peu éloigné de notre ensorceleur. Edras a faillit définitivement nous quitter quand il m’était impossible de lutter contre mes plus noirs désirs. Fort heureusement, Lucens m’a surpassé par sa magie ce jour-là.   Quand j’ai pris la décision de la voler et enfin de la mettre, je n’imaginais pas les conséquences que cela auraient sur mon âme et dans mon cœur.   A présent je sens en moi à la fois cette puissance, mais aussi cette malfaisance qui se manifeste par des chuchotements. Jusque-là, j’ai pu résister à chaque instant. Mais combien de temps serai-je assez forte pour lutter. Il semblerait que la folie me guette. Je souhaiterais mille fois que ce soit elle qui pointe le bout de son nez. Ce qui fait parti de moi est bien pire.   Je m’adresse à toi Edras, je t’ai, au détour d’une soirée décrit le type de royaume que j’espérais ! En tant que futur mage Naga, je voudrais que tu portes mon message.   Lucens, ne le prend pas mal si je le lui ai demandé. Tu auras bien assez à faire en devenant chef de ta congrégation et de l’Eglise de Diche.   Milérion, j’espère que tu sauras me pardonner pour l’affront que je t’ai fait ! Nous pourrons dire que nous sommes quittes !   Et enfin Loen, merci pour ces combats, tes compétences d’herboristes qui ont su nous sauver. Nous nous sommes tout de même bien amusés en affrontant ces yétis !   J’ai peur qu’à la lumière de qui je suis, nous ne finissions pas au même endroit. Mais vous avez donné à ma vie une saveur que je n’aurais jamais espéré il y a encore quelques années. Je vous aime.   Amellys.

Entre froids polaires et brasiers infernaux

**Réminiscence**   Alors que la ville s'effondrait autour de nous, nous prenions la fuite grâce à Thanae qui avait préparé des provisions et attelé les chevaux pour survivre. Une pensée me hantait : chacune de nos expéditions se soldait par la destruction du lieu visité : le temple souterrain, la tour d’Elvenbleak, la ville d’Edgewind, le village de Pishaar. Quelle serait la suite ? Si j’étais une inconnue observant ce groupe, je dirais que nous semons la désolation partout où nous passons.   Pendant que nous poursuivions notre route vers les montagnes, nous croisâmes une récente connaissance : le prêtre de l’Église. Autant vous dire qu’après sa fuite lors de l'invasion des morts, Lucens était très remonté. J’ai bien cru que le pontife allait y passer. Après une discussion et de la persuasion, toutes les âmes se sont apaisées, et nous avons pu tenir un échange dans le but de calmer les peurs du curé. Pour montrer notre bonne foi, nous lui avons proposé de l’escorter jusqu’à Kendrig où nous pourrions faire des emplettes et déposer le prêtre ainsi que Thanae.   Avant de nous quitter, le ménestrel me donna une potion, m’embrassa sur la joue et me dit : « À n'utiliser qu'en extrême recours. » J’ignorais ce que cela signifiait, mais Lucens, après avoir étudié la potion, me dit discrètement en elfique : « Oh my god ! Fais bien attention à cette fiole. Je peux t’assurer que Thanae tient vraiment à toi. »   **Retour à la réalité**   Alors que je jouais un air de musique dans le but de tisser mon voile de protection autour de nous, je fus interrompue par une main immense tentant de saisir mes amis et moi. Un immense yéti venait d’attaquer notre camp, accompagné de quatre autres plus petits. Dans un souffle glacial, il tenta de nous blesser. Par chance, je réussis à y échapper grâce à un petit jeu de jambes rappelant les danses folkloriques que j'avais l’habitude de pratiquer étant enfant. Les autres n'ont pas eu autant de chance et ont beaucoup subi.   Par chance, au Musée d’Edgewind, je m’étais intéressée à l'étude des yétis, ce qui me permettait de connaître davantage ces créatures. Leur résistance au feu, leur instinct grégaire sous l’égide d’un alpha, etc. Tant d'informations que je tentais de partager au milieu des yétis et des vents hurlants.   Loen, commençant à être habitué à flirter avec elle, passa encore un peu de temps près de sa vieille amie la mort. Ce n'est que lorsque ce dernier ouvrit les yeux que je lui criai en fendant l’air de ma flûte : « Laisse-toi faire, Loen ». Avant d’ajouter : « Par la magie et le pouvoir en moi, que Loen transmute ici et maintenant en ultime tyrannosaure. »   En quelques secondes, mon ami prit la forme titanesque d’une créature venue du passé. Cette manœuvre eut le bénéfice de déstabiliser nos adversaires et de tourner la situation à notre avantage. En acrobate avertie, je sautai sur son dos l’incitant à prendre en charge le mâle alpha afin que nous puissions nous en débarrasser. Pendant ce temps, Edras, Milérion et Lucens s’occupèrent des trois autres. Comme un hurlement de victoire, le T-Rex poussa un rugissement qui provoqua une terrible avalanche.   En quelques secondes, nous avons réuni nos affaires et pris la poudre d’escampette. En un éclair qui n’appartient qu’à lui, Milérion fila à toute vitesse à l’abri et Lucens lança un sort dotant Loen d’ailes magiques lui permettant de prendre son envol !   La catastrophe naturelle terminée, nous nous sommes finalement mis à l’abri dans une hutte magique afin de nous reposer et de récupérer de nos émotions. À mon tour de garde, le dernier du groupe, un yéti commença à frapper sur le dôme protecteur. Ne voulant pas inquiéter mes amis, je les laissai se reposer, quand deux, puis trois, puis quatre autres yétis vinrent encercler notre havre de paix. Une fois réveillés, je leur expliquai la situation. Ils étaient tous abasourdis quand je leur révélai que pas moins de 12 créatures nous attendaient à l’extérieur.   Nous avons tenté de mettre en place une stratégie, mais celle-ci se solda par un échec. En transformant Loen en chouette géante, je pensais pouvoir grimper sur lui avec Milérion et m'enfuir. Sauf que, bien sûr, à son envol, je fus surprise par sa force et retombai dans la neige au milieu des bêtes. Mes autres amis, quant à eux, s'étaient dotés de la capacité de vol, leur permettant de s’extirper d’une situation risquée. Je me défendais comme je pouvais à l’aide de flèches et de vagues tonnantes au sol. Mais, même dotée de la volonté la plus ferme, je ne pus faire face à tous ces attaquants en même temps. J’ai été chanceuse que Lucens et Edras assurent mes arrières. De mon côté, le mieux que je puisse faire était d’esquiver leurs attaques multiples tout en fuyant leur regard au pouvoir gelant. J’ai pu repousser certains yétis dans les ravins et d’autres dans le vortex immonde créé par Edras. À chaque créature qui entrait, je pouvais entendre de là où j’étais des bruits de succions. Je ne pouvais qu’imaginer la souffrance des victimes de ce sort.   Une fois hors de danger, Edras et Lucens maintinrent une corde sur laquelle j’ai pu m’assoir pour débuter notre ascension vers la fameuse montagne. Lors de notre montée vertigineuse, nous fûmes surpris par une bête ailée qui nous attaqua. Un sort de paralysie lui régla son compte, et elle s’écrasa au sol tandis qu’un yéti qui faisait sa sieste se réveilla en colère et tenta également de nous blesser. Lors de l’affrontement, ce dernier décida de s’enfuir.   Une fois arrivée sur une plateforme où nous poser, nous fîmes face à une porte gigantesque où était écrite une langue que seul Milérion pouvait comprendre : l’infernal. Les portes gelées semblaient coincées. C’est par le feu que nous réussîmes à débloquer, Lucens et moi, les charnières bloquées. Enfin, les talents de voleur de Milérion nous servirent quand il se mit à déverrouiller la porte en la crochetant.   Nous avons commencé à passer sur un pont surplombant un brasier incandescent. Si je devais décrire ce moment, c’est comme si l’enfer lui-même s’était mis à embraser l’air. Chaque inspiration était suffocante. La température montait à chaque pas que nous faisions lors de la traversée. Au bout, un chemin jonché d’os, de l’autre un chemin nous faisant partir dans ce qui paraissait être des ténèbres magiques. Selon la note trouvée aux pieds de Diche à Edgewind, nous devions, après les enfers, suivre la voie de l’obscurité. C’est là-bas que nous avons dû faire face à un flagelleur mental et ses sbires. Par chance, il n’y avait qu’un seul flagelleur. Sans quoi, nous aurions certainement été trop faibles pour surmonter ces nouveaux ennemis.   Tout en continuant à suivre les indications reçues, nous avons fini par découvrir une caverne dans laquelle se trouvait un magnifique dragon se cachant et gardant un trésor merveilleux. Des montagnes de bijoux et d’or. À la vue de ces merveilles, je me vis obligée de menacer Milérion : « Écoute-moi bien, il est hors de question que tu t’approches de ce trésor ! Je n’hésiterai pas à   te neutraliser quitte à épuiser toute ma magie. »   J’ai été ravie de constater que j’avais été assez persuasive. Mais l’heure était trop grave pour nous permettre de nous mettre à dos… un Naga ! Ne parlant que draconique, c’est Edras qui s’est chargé de faire la traduction. Après nous être présentés, la fabuleuse créature écouta notre histoire jusqu’à réaliser que j’étais la descendante des Prakash. Il nous conta lui aussi son passé, la raison pour laquelle il était là et qui était son père.   Si je suis encore vivante pour en parler, c’est probablement grâce à Lucens qui a eu l’excellente idée de faire une offrande à ce Naga du nom de Kshama.   Lorsque nous avons dit à ce dernier en possession de qui se trouvait le Ganakshter, il nous invita à prendre place sur son dos et d’un coup d’un seul, prit la direction du ciel afin de nous conduire au seul individu capable de nous indiquer sa localisation : Kilkogg. Malgré toutes les aventures que j’avais vécues jusqu’à maintenant, je pense pouvoir dire que voler sur le dos d’un Naga a été pour moi l’expérience la plus incroyable que je n'avais jamais vécue.

Chasse, malheur et nécromancie

À la suite du combat que nous avons mené, nous nous sommes mis à fouiller dans les différentes tentes du camp. Pour ma part, je commençais par celle des grandes prêtresses. Je souhaitais, au fond de mon cœur, retrouver Thanae en vie. C'est avec le cœur palpitant que je l'ai trouvé ligoté et blessé. De toute évidence, celui-ci avait été torturé. J'imagine que c'est de cette manière que la prêtresse des souterrains a pris connaissance du passage secret permettant de passer de l'extérieur à l'intérieur de la ville. À mon arrivée près du ménestrel, je me suis mis à entamer une ode permettant de panser ses plaies. Bien qu'étant bâillonné, force est de constater le soulagement qui s'exprimait dans son regard. Son cauchemar était terminé. Ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'une nouvelle aventure l'attendait. Nous devions nous presser : la Main Rouge nous talonnait. Après avoir récupéré quelques chevaux, nous avons filé à toute allure. Du haut des collines du Nord, nous avons constaté avec horreur la mise à feu et à sang d’Edgewind par les prêtresses de Sumie menant une armée d’Orcs. Prenant la direction des montagnes de Montasantar, nous avons cheminé pendant bien 2 semaines. Nous avons mal estimé la quantité de rations nécessaires pour ce voyage. De telle sorte, nous avons dû nous mettre en mode survie et trouver des ressources afin de nous nourrir. Rationner ne suffisait pas. Nous avons donc décidé de chasser, pêcher, cueillir. Il va sans dire que nous avons été obligés de tricher un petit peu. Lucens, de son côté, lançait des boules de feu pour chasser le gibier. De mon côté, je m'attardais à rendre la fuite des poissons présents dans le fleuve la plus lente possible. Cela nous permettait de les attraper plus facilement. Sur la route, Thanae et moi chantions ou contions des récits, des hymnes que nous avions auparavant déjà entendus. En chemin, Lucens nous demanda de nous arrêter dans une ville nommée Pishaar. D'après lui, l’Intendant Duvall l’avait missionné d’y récupérer quelque chose. Notre ami ensorceleur était resté bien discret à ce sujet. Il devait récupérer dans cette ville une chose qui devait nous aider. Il semble qu'il avait reçu des instructions bien précises. Nous sommes donc arrivés dans la ville en question en milieu de soirée. Nous étions épuisés, nous ne voyions plus clair, et la ville semblait déserte. Après un petit tour de passe-passe, Lucens, à travers les yeux de Valor, nous renseigna sur la présence de presque une centaine de villageois à l'église. Étant affamée et fatiguée, je proposai de commencer par nous restaurer. J'étais un peu inquiète de nous faire voler nos chevaux. De fait, à l'arrivée à l'auberge, j'ai préféré rester à l’extérieur pour les surveiller. Edras et Lucens restèrent avec moi. Après plusieurs minutes de patience, puis constatant que Milérion et Loen tapaient la causette aux différents protagonistes de la taverne, j'ai fini par rentrer et commander moi-même à manger pour tout le monde. Malheureusement, le responsable du beurre nous annonça qu'il était nécessaire d'attendre une petite demi-heure. Nous ne pouvions nous empêcher de sauver la veuve et l'orphelin. Lucens nous convainquit de nous rendre à l'église, point en effet, le fils d'un couple présent dans l'auberge à notre passage avait été condamné à mort. Or, il serait exécuté sous la présidence d'un prêtre de la cathédrale de la Lumière. Cela était inconcevable pour notre ami sorcier. Espérant que nous ferions une entrée discrète, cela se passa tout autrement. Lucens entra de manière particulièrement théâtrale s’opposant frontalement à ce qui s’apparentait de près à un gourou. Nous faisions face à un groupe de fidèles fermement attachés à ce qui semble être une vision ancienne et très conservatrice voire extrémiste des enfants de Diche. Pendant sa plaidoirie, Milérion se précipita sur le bras d’une statue à l’effigie de la déesse et commença tout bonnement à le scier. Bien évidemment, la réaction des fidèles ne s’est pas faite attendre, ils se révoltèrent tous et commencèrent à assaillir notre ami. Dans une tentative de convaincre de sa bienveillance, Lucens tenta de faire apparaître une boule de lumière apaisante. Mais ce qui résonna dans la chapelle ressemblait à ne pas s’y tromper à un « Counter Spell » mettant fin au sort lumineux. De mon côté, je me rendis invisible. Je n’étais ni d’accord avec le fait d’être venue ici, ni avec le fait d’endommager une sculpture à la vue de tous. J’ai préféré rester en dehors de cette histoire tant que personne n’était blessé. Après le remue-ménage, Lucens réussit à convaincre la foule en délire qu’il s’occuperait lui-même de l’exécution de notre ami cornu. Nous avons ainsi pu sortir de cette chapelle sains et saufs. De retour à l’auberge, nous avons tranquillement dîné. Pendant le repas, Loen nous raconta qu’il avait trouvé le responsable qui avait annulé le sort de Lucens. Un gobelin ! Quelle surprise de trouver une telle créature. Une idée me traversa l’esprit pendant le repas. J’allais vérifier l’état des chevaux que nous avions laissés à l’étable. J’observais comme une morsure sur la croupe de l’un d’eux et m’empressai de le rapporter à mes amis. Edras alla y jeter un coup d’œil et confirma qu’il s’agissait d’une morsure… d’humain. Afin d’innocenter l’enfant accusé, nous sommes allés au puits où ce dernier aurait jeté le corps de son ami après l’avoir poignardé   . Je me sentais encore très épuisée et aurais préféré aller me reposer. Ils insistèrent tous encore pour que nous nous déplacions en pleine nuit sans avoir pu récupérer. Le père nous accompagna plus ou moins contraint pour nous montrer le lieu du dit-crime. À la lisière du bois, nous avons trouvé un dolmen au sein duquel un rituel nécrotique avait été réalisé. Il était aisé de s’en apercevoir, puisqu’un crâne avait été utilisé comme calice pour y loger un onguent à l’air suspect. Milérion s’enquit de le garder. Quand tout d’un coup, un immense golem de pierre s’anima autour de nous et commença à nous attaquer. J’avais bien conscience que je n’étais pas de taille à affronter cette créature et que je ne serais pas d’une grande aide pour mes amis. La seule chose que je pouvais faire contre elle était de la ralentir dans ses déplacements. Pendant la bataille, j’observai que Loen et Lucens se faisaient attaquer par une force invisible. Était-ce encore ce gobelin ? Je ne pouvais probablement pas vaincre ce golem, mais je pouvais tenter de chasser la petite créature maligne. Loen finit par le retrouver en premier, mais il prit la fuite sentant qu’il ne pourrait plus nous nuire. Tandis que mes amis au front subissaient des attaques quasi mortelles, je contrecarrais la mort en leur psalmodiant des mots de guérison. C’est à force de radiance que l’être de pierre perdit la vie. Et c’est avec tristesse que Lucens m’apprit que le père de l’enfant qui nous avait accompagné était mort durant les échanges belliqueux. Je dois avouer avoir été déçue par le comportement peu valeureux de Thanae. Mais puis-je vraiment le lui reprocher ? Ce n’est pas un guerrier après tout. S’il se passait quoi que ce soit entre lui et moi, il me paraissait plus qu’évident que je serais celle qui porte la culotte ! Pour finir cette longue soirée, nous avons jeté un œil au puits et trouvé le campement du gobelin. C’était extrêmement malodorant, sale… Je n’en pouvais plus et le repos s’imposait. Nous nous sommes relayés pour tenir la garde. Bien que je prenne une garde de quatre heures comme d’habitude, il ne s’est rien passé. Tout a été très calme pour ma part. À notre réveil, un de nos chevaux avait disparu et selon Lucens, il s’était enfui en direction du village, avec les yeux glacés d’un mort-vivant dans une course folle effrénée. L’heure filant aussi vite que notre monture, nous nous sommes dépêchés de courir à la chapelle. Il était déjà 09h00 et l’exécution avait lieu lorsque le soleil atteindrait son zénith. Tandis que nous allions à destination, j’ai proposé à Lucens le plan suivant : en dernier recours, me dénoncer en tant que criminelle afin d’être brûlée en même temps que l’enfant. Ainsi, Lucens aurait créé une illusion de l’enfant et moi dans le brasier pendant que je nous éclipsais par magie ! Néanmoins, cette situation n’arriva jamais. Nous avons subi l’attaque de nouveaux morts-vivants menés par un zombie géant ! Je ne peux me défaire de ce souvenir où je vois encore les villageois courageux tenter d’empêcher d’entrer ces monstres dans l’édifice. Je ne peux me défaire d’imaginer le courage nécessaire qu’il leur a fallu pour affronter leur peur et ces démons. Une autre chose aussi qui me ronge est le fait d’être responsable de la mort de plusieurs villageois. Je ne me doutais pas qu’une vague tonnante puisse être aussi létale. Sur le moment, j’espérais principalement repousser nos assaillants. Au lieu de cela, je n’ai fait qu’allonger ma liste de créatures à qui j’avais ôté la vie. Depuis deux jours, j’ai l’impression que même guidés par les meilleures intentions, nous enchaînons les mauvaises décisions et les incidents : l’entrée fracassante dans l’église hier soir, faire venir le père de l’enfant dans la forêt, faire boire l’onguent à l’enfant, lancer une vague tonnante mortelle.   Il me tarde que le vent de malheur se mette à souffler sur d’autres gens que nous...

Crimes et trahisons

Réveil en prison. Ce matin-là, une corneille m'a sorti de ma grasse trans en me délivrant un message plus qu'inhabituel : « Bonjour princesse, hâte-toi de joindre les messagers d'Harmonie. Une lettre t'y attend ». J'ouvris les yeux et réalisai qu'il faisait jour depuis déjà plusieurs heures. Prise de panique, tout me revint en tête : le rendez-vous avec Thanae, l'exécution de Milérion. Fort heureusement pour l’un ce n'était pas arrivé, malheureusement pour l'autre, un lapin avait été posé. Les cloches de la ville sonnaient à toute vitesse. Milérion était toujours dans sa cellule. « Que se passait-il ? » Et si c'est bien ce que je pense, il s'agit d'une lettre envoyée par Arin. Mais je crains que ce message doive attendre.   C’est Rill, un des prisonniers, qui nous expliqua que dès l'aube cette situation d'alerte avait débuté. De fait, nous en avons profité pour faire libérer Milérion. Rill nous supplia de le libérer aussi, ce que nous fîmes également, contre l’avis de Lucens qui, d'agacement, nous laissa à nos malfaçons. En échange de sa libération, Rill nous propose son aide pour nous aider à sortir de la ville, en effet, selon lui, la situation d'urgence inclut le confinement total de la ville. À présent, il fallait sortir de la prison.   Notre sauveur de la nuit, lui, a pu s'échapper à travers un trou creusé par un blaireau. Finalement, ce voleur aurait bien pu se débrouiller seul, mais à la lumière de notre bienveillance, il nous informa tout de même qu'il nous ferait sortir ce soir, à condition que nous le retrouvions à 19h00 à la taverne du Rat Noirci. Et je soupçonne ce blaireau d'être en réalité un mage très puissant appartenant à la guilde de la Main Rouge.   À l'entrée, 2 représentants de l'ordre montaient la garde. Et c'est à l'aide d'un petit tour de passe-passe bien bardique que je réussis à m'en débarrasser. Profitant de leur naïveté et de leurs peurs, nous avons pu sortir, sans devoir aller au pugilat.   Comme c'était à prévoir, Lucens se dirigeait vers la cathédrale de la lumière. Nous suivions ses pas, la tension était palpable dans la ville, et les villageois semblaient très inquiets, marchant à toute vitesse vers leur destination. La cathédrale de la Lumière. Là-bas, nous avons demandé notre chemin à des religieux qui nous indiquèrent que Lucens avait un entretien avec l'intendant Duvall. En toquant puis ouvrant la porte, j'ai eu le temps d'apercevoir une intense lumière qui se dissipait. Je n'en connaissais pas autant que Lucens, mais à mon avis, ce dernier était entré en relation avec la déesse lumineuse. Il s'empressa également de me tenir au courant de la situation : des orques avaient assiégeait la ville, guidés par des prêtresses de Sumie. C'était une catastrophe. J'avais conscience que leur pouvoir pouvait être d'une puissance phénoménale.   Tant que nous étions là, nous avons visité la bibliothèque avec pour objectif bien précis de trouver des informations sur les montagnes de Montasantar, où se cacherait le mystérieux trésor des mages naga. Il s'avère que nos recherches nous ont conduits sur les voyages extraplanaires. Et je pensais alors « comme si nous n'avions pas suffisamment à faire dans notre monde, nous allons devoir aussi changer de dimensions ». Sachant cela, nous avons tenté de trouver le rituel qui permettrait d'activer le cube du naga. Il s'avère que ce livre avait été emprunté à plusieurs reprises par, « tenez-vous bien », Arin. Sur ces nouvelles découvertes, nous avons pris le temps de visiter le musée. Rill nous a donné rendez-vous à 19h00 ce soir, ce qui nous laissait bien le temps de faire un peu de tourisme et de nous équiper en vue de notre voyage en altitude. Le Muséee. Arrivés au musée, Edras était complètement fou. Une immense carcasse de dragon flottait dans les airs, elle était vraiment impressionnante. Sachant pertinemment que nous étions là surtout pour que notre occultiste puisse s'enrichir davantage de connaissances, nous nous sommes baladés chacun de notre côté et avons fait des recherches sur différentes créatures. Pour ma part, j'ai décidé d'étudier les yétis. Je ne pensais pas que ces créatures pouvaient être aussi puissantes. Déjà, il faut savoir qu'elles sont de grande taille et d'un alignement chaotique mauvais, elles ont une capacité à se cacher dans la neige, mais bien évidemment, craignent le feu.   Je ne sais pas trop ce que les autres ont décidé d'aller lire ou voir comme créature, mais nous trouverons certainement le temps d'en discuter autour d'un joyeux feu de camp. Après 01h30, j'ai fini par arriver au bout de ce que ce musée avait à m'apprendre sur la créature des neiges.   Une fois cette visite instructive terminée, nous avons fait un tour aux Messagers d'Harmonie dans l'espoir de récupérer un message. Lydrine m'a annoncé une nouvelle qui m'a glacé le sang : Thanae avait disparu après avoir poursuivi un homme en aube à capuche ! L'a-t-il poursuivi seul ?   Et dans la foulée, Lydrine m'a remis la lettre que j'étais venue récupérer. À ma grande surprise, il s'agissait en réalité d'une lettre écrite par mon frère bien-aimé Samay :   "Ma chère sœur, j'ai rencontré Arin qui m'a dit que vous alliez tous bien, je suis si heureux que ce soit le cas. Il m'a aussi confié que tu as toute l’étoffe d'une grande dirigeante, ce dont je ne doute pas. Tu commences à te faire un nom et je suis si fier de toi. J'espère que le destin nous réunira à temps, nous avons un fléau et un ennemi puissant à vaincre pour le bien du peuple. Je ne suis pas sûr d'y survivre, mais sache que tu as occupé mes pensées toutes ces années. Arin saura te dire où nous allons, je le laisse juge de te confier des informations potentiellement dangereuses. J'ai hâte de te revoir. Ton frère, Samay."   Après une lecture qui m'a réchauffé le cœur malgré la terrible annonce au sujet de Thanae, je transmis cette lettre à mes amis qui furent également ravis d’avoir de ses nouvelles.   Au marché, nous avons fait le choix de nous équiper pour affronter un environnement désertique de type glace : bonnet, manteau, corde, grappin. Nous avions pris la panoplie. Nous avons dû composer avec le peu d'argent que nous avions, mais c'était bien suffisant pour la mission que nous menions. Je m'empressai également d'acheter d'autres objets que je trouvais bien utiles. Je pense qu'un peu de discrétion à ce sujet ne fera de mal à personne.   Il était encore tôt mais l'urgence de la situation nous a contraints à rejoindre le Rat Noirci beaucoup plus tôt. Et sur le chemin en direction de la taverne, Lucens nous confia l'importante mission confiée par l'intendant : créer une diversion, un ballet de feu au nord de la ville dans le but d'y attirer les ennemis et de lever momentanément le blocus à la porte de la ville.   À la taverne, Mlérion nous apprit que pour entrer dans la guilde de la Main Rouge, il fallait leur fournir la main de Vecna. Après quelques minutes de discussion et de réflexion, nous nous sommes mis d'accord pour la leur remettre. Néanmoins, en fouillant dans les affaires, ils réalisèrent que la main n'était plus dans leur sac ! Cela perturba tout le monde. C'était la clé pour Milérion d'entrer dans la guilde. Cela aurait peut-être même pu nous aider à retrouver notre fameux cube. Et nous n'arrivons même pas à dire à quel moment la main disparut des affaires. Il restait encore quelques heures avant que ce soit le moment de quitter la ville. En attendant, je décidai de prendre le temps de faire quelque chose que je n'imaginais pas encore l'importance il y a quelques semaines. J'étudiais mon amulette en forme de cœur que j'avais trouvée dans les grottes de Tiraskar. Et décidant de ne faire qu'un avec cet artefact, je ressentis une vitalité comme jamais auparavant.   Fuite par les égouts.   La nuit commençait à tomber sur la ville, mais le plus choquant fut quand le ciel se mit à nous tomber sur la tête. Une pluie de météores invoquée par les prêtresses de Sumie s'abattit sur la ville et commença à mettre à feu et à sang les différents édifices de la ville ! Et dans l'urgence de la situation, nous avons couru à la taverne de nouveau pour réclamer l'aide qui nous était due.   Rill tint sa promesse, il nous indiqua la sortie à travers des égouts menant directement à l'extérieur. Il nous donna pour consigne de les attendre à la sortie du passage. Dans les souterrains, nous avons dû faire preuve d'ingéniosité et d'intelligence pour comprendre un mécanisme qui aurait pu nous entraîner dans les profondeurs aquatiques de ce milieu hostile. Une cascade infernale nous empêchait de passer, il a fallu jouer des mécanismes pour en réduire le flux et atteindre la porte qui nous menait vers…de nouveaux tunnels. À l'intérieur, j'entendais une langue qui me paraissait totalement inconnue. Loen, muni des recherches faites sur les orcs, a été capable de traduire une partie, il s'agissait de prêtresses de Sumie qui s'adressaient aux orcs. Elle signifiait dans ce dialecte bien particulier qu'elle avait enfin trouvé le moyen de pénétrer dans la ville par les souterrains et qu'elle devait en informer le chef de l'armée. Nous avons rapidement compris qu'il fallait absolument arrêter ces messagers et nous avons donc engagé le combat. Sans aucune surprise, la prêtresse a fait preuve de talents de magicienne. Elle nous réduisit au silence le temps d'un instant mais Loen ne nécessitant pas de parler pour donner des coups, la mit rapidement au tapis, ce qui nous permit de nous attaquer aux orcs à coups de feu et d'éclairs. Et à la mort de la prêtresse, j'ai pris son apparence et demandé à Loane de m'apprendre brièvement comment dire en langue orc : « arrête-toi, je vais remettre le message moi-même ».   Nous avons tenté par tous les moyens de rattraper l'orc porteur du message, mais arrivés à la surface, celui-ci avait déjà disparu à travers la pénombre pour rejoindre ce que nous pensions être un camp au loin. Sans prendre le temps de réfléchir, je me téléportai à l'intérieur dans l'espoir de l’arrêter. Le village ennemi.   En pénétrant dans le village, mon absence de discrétion réveilla l'un des orcs qui se mit à donner l'alerte. Dès lors, deux prêtresses qui semblaient de niveau supérieur à celle que nous venions de combattre sortirent de leur tente. Prise au dépourvu, elles me demandèrent un mot de passe, je n'avais aucune idée. Étant des maîtresses dans l'art de la duperie, j'imagine qu'elles ont rapidement détecté mon subterfuge, ce déguisement magiquement tissé. Et dans un ultime désespoir, j’hurlai « gloire à Shar ». Il est évident que je m'étais trompé car elles commencèrent à m'attaquer. Le combat fut rude, le premier sort me fit vibrer de manière glaçante, mais grâce à l'amulette, je possédais à présent une résistance sans pareil. C'est très certainement ce qui m'a permis de tenir aussi longtemps en attendant que mes amis interviennent. Alors à coups d'éclair, je déchaînai ma rage et les mis au tapis. Entre les différentes attaques et ma dissimulation au sein de la nature, je donnais du fil à retordre à « traîtresses à Sumie ». S'il y a bien une chose qu'on peut tout de même reconnaître c'est bien la férocité de leur sort.   Mon corps se rappelle encore la douleur qu'ils pouvaient infliger. Au moment où je commençais à sentir mes forces me quitter, mes amis intervinrent dans un élan d'héroïsme, et Loen assomma la dernière prêtresse tandis que Lucens créait un brasier incandescent en ciblant deux orcs en fuite.   Hors de danger, nous avons commencé à fouiller les différentes tentes. Dans mon cas, et dans mon cœur, j'espérais retrouver Thanae. Et ce qui vient de se passer m'a fait prendre conscience qu'il fallait probablement que j'arrête d'attendre le bon moment pour lui avouer mes sentiments. J'espère avoir l'occasion de le retrouver en vie pour les lui partager.

Entre pouvoirs et devoirs

Après avoir sauté à travers le portail de Rufus, nous nous sommes retrouvés près d'un village : EdgeWind. Cela faisait du bien de retrouver un petit peu de population. Nous avons profité de faire une balade au sein du marché. C'était l'occasion pour mes amis de retrouver des ingrédients nécessaires au rituel d'invocation de leur familier, pour ma part c'est tout surtout le moment hé de faire de petites emplettes. En passant par là, les différents étals, nous avons fini par tomber sur un panneau d'affichage. Nous avons observé avec horreur que la tête de Milérion avait été mise à prix, plus de dix mille sikas. Ni une ni deux, je lui jette ma cape sur la tête. Un peu vexé au début, il comprit rapidement que c'était pour sa sécurité. Ce qui attira mon regard, personnellement, c'est que les messagers d'harmonie hé continuaient de recruter en masse. À la lecture de cette annonce, je réalisais alors qu'un bureau de cette guilde siégeait probablement au sein de cette ville. Il était donc évident pour moi que j'y fasse un tour un moment ou un autre. Lucens nous fit part de son besoin de se présenter à la cathédrale de la lumière. Avec Loen et Miélrion, nous avons préféré rester à l'écart. Cette cathédrale devait être remplie de paladins capables de nous immobiliser hé en 2 temps 3 mouvements.   Les messagers d'Harmonie. Profitons de l'absence d'Edras et de Lucens, j'ai réussi à convaincre Loen et Milérion de faire un tour au bureau des messagers d'Harmonie. Là-bas, nous avons rencontré Thanae et Lydrine ! Quel plaisir de revoir deux visages qui nous semblaient familiers. Par ailleurs, c'était le moment pour Thanae de me remettre une lettre rédigée par Arin. Il en profita également pour nous donner de bonnes adresses afin de nous reposer. Nos entretiens sont souvent brefs avec ce ménestrel. Je continue d'apprécier chaque moment passé avec lui. J'attends le jour où nous trouverons le moment hé hé pour passer davantage de temps ensemble. « Je rêve d'un moment romantique et d'une sérénade au clair de lune ». Et en un instant comme si le ménestrel avait pu lire en moi, il me dit ceci « Me feriez-vous l’honneur d’une promenade demain aux aurores aux jardins des roses d’Edgewind ? ». Je fus merveilleusement surpris mais sans aucune hésitation, j’acquiesçais d’un large sourire. Pendant un instant, j'ai cru entendre Milérion ricaner.   La petite auberge. Nous avons atterri à l'écureuil boudeur, l’établissement ne payait pas de mine. La maîtresse de maison non plus d'ailleurs. Lucens semblait ravi de sa visite à la cathédrale. Hé et d'après ce qu'il nous a dit nous étions invités un dîner ce soir. Quelle joie pour moi de retrouver un repas digne de ce nom. Hé les vivres qu’Edras hé nous donne sont qualitativement intéressants. Mais je dois dire que leur goût laisse encore à désirer. Pendant que Loen, Edras, Milérion et Lucens vaquaient à leurs occupations, je suis allé de nouveau au marché afin de me trouver une robe appropriée pour le dîner. Je me dis qu'elle pourrait également servir pour mon rendez-vous galant de demain matin. Après 1 heure de recherche, elle était là, sublime. Je demandais aux gentils marchands de bien vouloir me la livrer à l'auberge de l'écureuil boudeur. Ils acceptèrent pour quelques pièces de plus. À mon retour, j'ai eu la joie de revoir Valor. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu Lucens aussi heureux. Bien que le dîner de ce soir occupe mon esprit, bien moins que mon rendez-vous de demain, je devais garder la tête froide : déchiffrer le message caché trouver derrière le tableau de la tour d’Elvenbleak.   Chez le marchand nommé Elric, nous avons réussi a recueillir l'information capitale. Nous savions désormais qu'il nous suffirait d'utiliser le fanal au clair de lune afin de nous indiquer la position du secret des mages de naga. Je suis quelque peu inquiète toutefois : Elric avait reconnu Milérion. Hé oui je pense que si nous n'avions pas payé ce monsieur aussi cher, il nous aurait dénoncés sans vergogne. Pendant que Lucens, Edras, Loen partaient vers la prison, je retournais avec Milérion vers notre petite auberge. Je pensais que nous finirions tous les deux à l'écureuil boudeur, mais mon cher ami décida de s'arrêter à une taverne qui, selon lui, lui disait quelque chose. Au retour de la prison, mes chers compagnons m’apprirent que le fanal allait être échangé dans peu de temps à la taverne appelée le Rat Noirci. Je m'étais déjà vêtu de ma magnifique robe, mais je ne pouvais décemment pas laisser mes amis partir à l’aventure seuls.   Tel est pris qui croyait prendre. J'accompagnais donc Loen et Edras. En entrant, il y régnait une atmosphère lourde. Lucens tenta de mener un interrogatoire au tavernier qui se solda par un échec. Autant vous dire qu'il est sorti de la taverne dans la minute. Il ne nous restait plus qu'une chose à faire, nous rendre invisibles avec les garçons. Et de la manière la plus maladroite possible, nous avons tenté de dérober le fanal au bandit. Dans le tumulte et la panique que nous avions provoqués de notre état d'invisibilité, je pris un coup de couteau. Acculée, je n'avais plus qu'un choix, me sortir de cette couverture magique. Je peux vous assurer que mon cœur avait rarement autant battu. J'étais là, coincée dans une taverne, entourée de bandits, désarmée, habillée en robe et qui plus est perchée sur des talons. La scène qui s'ensuit était digne d'une comédie dramatique. J'ai dû trouver toutes les excuses du monde pour expliquer à toute une taverne pourquoi je m'étais rendue invisible. Je pense que ma tenue et mon état de vulnérabilité ont joué en ma faveur. J'imagine que armée Beyral hé aurait été sans pitié et m’aurait transpercé le cœur. Nous sommes finalement sortis de là quasiment indemnes et en possession de l'objet en question.   Une tournure dramatique. Sur le chemin du retour, j'ai aperçu Valor dans le ciel. Il s'agitait autour de nous comme pour nous signaler l'urgence d'une situation. J'ai compris qu'il fallait que nous rentrions très rapidement à l'auberge. En arrivant, je voyais Milérion, flottant dans les airs, le bras mutilé et tentant de se débattre de l'emprise de l'intendant Duvall. Dans un acte désespéré, je lançais un sort de sommeil sur Milérion afin qu'il cesse de se débattre. Je craignais que l'intendant lui brise le cou d'un seul geste. Il nous remercia et nous confia la tâche de l’amener en prison avant l’aube. Une affaire urgente demandait toute son attention. En prenant le chemin de la prison, Lucens m’expliqua que Milérion s’était d’abord mis la main avant d’essayer de se la retirer ! Je ne peux imaginer la détresse dans laquelle il s’est trouvé. Dans notre précipitation, je pris conscience que nous avions laissé nos affaires sous surveillance trop longtemps. En courant à l'auberge, je vérifiais mes affaires et constatais que le cube avait été dérobé. Quelle frustration ! Le reste de la nuit fut relativement court. Nous n'avions que peu de temps. En l'espace d'une heure, nous avions remis le fanal à sa place, trouvé le point lumineux indiqué par les rayons de la lune, suivi cette indication astrale pour finalement nous retrouver dans le jardin des roses. Là-bas, nous nous sommes retrouvés face à une magnifique statue de Diche. Et c'est au pied de cette lumineuse déesse que nous avons trouvé un nouveau message énigmatique. Ce que nous pensions être la destination finale ne s'est révélé être qu’une nouvelle étape. Le voyage de cette nuit se terminant prison. Pour la sécurité de tous y compris celle de Milérion, nous étions obligés de nous plier à la consigne de l'intendant. Lucens et moi tentons de trouver un moyen de sauver la vie de Milérion sans compromettre notre intégrité au regard de l'intendant. Lucens enferma Milérion, Et si cela avait été possible, je suis certaine que j'aurais entendu quelque chose se briser au sein de nos cœurs. Afin de rester en soutien à notre ami nous avons décidé de passer la nuit dans le couloir faisant face à sa geôle. Pour nous mettre en sécurité, je sortis ma flûte et commençai à tisser un dôme de protection.

Une ascencion interminable

Au bout de quelques minutes et après avoir compris que nous étions coincés dans une boucle spatiale, nous avons cessé de courir et de chercher en vain le rôdeur qui nous accompagnait. Tout d'un coup, je me suis senti comme arrachée à mes propres songes. En ouvrant les yeux, j'ai aperçu Arin devant moi et me secouons légèrement pour essayer de me sortir de ma torpeur. En jetant un œil autour de moi, je m'aperçois que Milérion, Edras et Lucens était couchés au sol. Dans un geste de repli, je m'éloignais d'abord d’Arin en criant « qu'est-ce qui s'est passé ? ». Celui-ci me répondit avec beaucoup de calme « rassure-toi Amellys, je pense que vous avez dû être victime d'un enchantement. Mais grâce à notre nature d'elfe, le charme a eu peu ou pas d’effet du tout». Sur le moment, je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance. Mais le fait était là, j'avais besoin d'aide. Dans une pièce à côté j'entendais un tintement de chaîne. Je me levais donc dans la direction du bruit en me disant que peut-être je trouverai quelque chose pour les aider. Je voudrais alors dans la salle et là je continuais d'entendre davantage de bruit et je finis par dire : « y a quelqu'un ? Hé ! Oh ! Je vous entends vous savez ». Ce fut alors mon premier contact avec Loen. Malencontreusement emprisonné à ce moment-là, son histoire était un peu obscure. Alors je n'ai pas cherché à savoir d'où ils venaient j'étais plutôt occupé à trouver un moyen d'aider mes amis. Ce dernier grâce à ses connaissances botaniques me proposa de l'aide en échange de sa liberté. Après concertation avec Arin, nous l’avons libéré. J'étais quelque peu sceptique mais je n'avais pas trop le choix. Me dire que j'étais accompagné d'un elfe puissant me sécurisait davantage pour libérer cet homme.   Grâce à ce qu'il appelait son kit d'herboriste il a réussi à créer une potion qui aurait dû être capable de réveiller mes amis. De méfiance, j'ai préféré la goûter en premier. Hélas, je fus pris de douleurs à la tête terrible à me faire tomber. L’effet violent sur le plan psychique pouvait peut-être réveiller les personnes charmées. Sur moi, l’effet était plus délétère qu'autre chose. Cela me brûla de la bouche à l'estomac. Je me sentais extrêmement mal. Mais en observant Milérion, son état était encore pire que le mien. Je n'avais pas le choix que cette potion. Loen n'était absolument pas d'accord de réveillere mon ami le tieffelin. Il s'opposait gravement à le faire sortir de ces cauchemars. Or, il était impensable pour moi de laisser un seul de mes amis dans cette boucle infernale. Après que chacun ait bu cette mixture filandreuse et ma foi bien dégoutante, ils se réveillèrent en toussotant. Mes amis étaient sauvés. « Écoute cher moine : il semblerait que j'ai eu tort à ton sujet. Je t'en remercie ». Après quelques minutes de répit, le temps que tout le monde reprenne ses esprits, il était temps de reprendre notre route.   Après avoir gravi encore un nouvel escalier, nous sommes arrivés dans une pièce magnifique ornée de fresques de 3 immenses dragons. Au centre de celle-ci des bols remplis qui de loin semblait être des pierres plus ou moins précieuses. À la vue de ces jolis cailloux, personne n’a été surpris de voir Milérion s’empresser mais prudemment bien sûr en direction des roches. Avant même que nous ayons pu dire quoi que ce soit, il s'empara de l'une d'elles le condamnant à un piège. De manière inéluctable, le plafond descendait encore, encore et encore. Cela semblait presque être la fin pour Milérion. Un mécanisme pervers nous empêchait de tirer sur la herse de désenclenchement du piège. Nous risquions à tout moment notre main. Mais grâce à une logique imparable, nous avons finalement réussi à ouvrir les portes et stopper la descente du plafond. Nous avons malheureusement perdu quelques armes, mais notre ami était sauf. C'est grâce à un travail le groupe, qui nous permit de comprendre qu’il nous fallait travailler un alliage de bronze en l’honneur du Nagaraaja. Une énigme bien trouvée ! Finalement, plus de peur que de mal. Avant de partir, j'espérais tout de même pouvoir emporter avec nous quelques pierres précieuses. Je tentais alors de coordonner Edras et Lucens. Tous les deux utilisant un sort de téléportation dans le but de sortir instantanément hors de la salle en possession des magnifiques diamants. Tout semblait parfait. Le plan était ingénieux. Toutefois l'illusion du bonheur a été fugace. En effet, force est de constater après ce tour de passe-passe que la tour elle-même s'était jouée de nous : les diamants étaient redevenus de la vulgaire caillaisse. En continuant dans cette direction, nous avons fini par nous retrouver aux portes d'un labyrinthe nous faisant passer de portes dimensionnelles en portes dimensionnelles. Chacune de ces portes était susceptibles de nous mener face à un ennemi ou face à un ami du groupe qui s'était lui-même perdu. Ce n'est qu'après presque une heure de tentative que nous avons fini par trouver le chemin de la sortie. Cela ne s'est pas fait sans encombre puisque nous avons dû faire face à une horreur casquée et d'autres créatures tels que des golems. Des golems si puissants. La solution pour sortir rapidement de ce dédale était pourtant évidente point mais seul Loen a eu la clairvoyance de suivre ce chemin très rapidement. Si nous étions restés concentrés, il aurait suffi de réfléchir et d'agir selon le destin du Nagaraaja.   Le bureau d’étude Il serait encore lent de décrire tout ce que j'ai pu voir au cours de cette journée. Mais une des pièces notables par lesquelles nous sommes passés est le bureau d'études. Jonché de ruine, nous avons fouillé cette pièce et Milérion est tombé sur une des reliques les plus puissantes de notre dimension : la main de Vecna. Bien évidemment, étant le premier à arriver sur le lieu des fouilles, il s'enquerrait de récupérer la plupart des pièces qu'il trouva et finalement Edras et moi sommes encore restés sur le carreau. C'est assez frustrant cet aspect présent chez Milérion. Il paraît légèrement égoïste, toujours prêt à s'emparer des trésors en premier, comme si il était seul. Mais bon, jusque-là cela, ne me dérangeait pas. Mais j'avoue, que cet esprit individualiste me laisse de plus en plus perplexe. De mon côté, je n'imaginais pas encore devoir passer devant les autres pour me servir en première. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas l'heure d'avoir à gérer ses émotions. En lançant un sort de dissipation de la magie, je réussis à rompre un charme que Lucens savait identifié. Nous avons trouvé une lettre blanche. Mais à force de réflexion, nous nous sommes rendus compte que cette lettre avait été écrite avec une encre qui se manifeste seulement sous l'effet de la chaleur. C'est pourquoi, nous l'avons approchée d'une torche afin de lire un message crucial de notre enquête. Cette lettre destinée à refus, un mage d'une puissance effroyable, devait lui indiquer l’existence d'une carte permettant de retrouver le secret des Naga. Tandis que nous lisions ce courrier avec attention, une secousse sismique traversa la tour nous obligeant à fuir vers le sommet de cette tour. Ce n'était pas la première, mais cette fois-ci la puissance de l'onde mettais gravement en danger la structure de l'édifice et par conséquent nos propres vies. A toute vitesse, nous arrivons au sommet de la tour et au moment même où nous traversons les portes, nous constatons, horrifié qu’un mage mort-vivant ressemblant quasiment trait pour trait à Rufus s'était lancé dans une fouille active. Ce dernier, était très certainement alors en recherche de la-dite carte. S’apercevant de notre présence, il commença à lancer un sort qui me semblait familier. C’était l’invocation d’un élémental de feu immense qui en quelques secondes se jeta sur nous et nous força à reculer dans la cage d'escalier. Arin se chargea d’affronter cet élémental. De notre côté nous nous sommes lancés à l'attaque de Rufus et avant même que ce dernier ait eu le temps de lancer une offensive trop inquiétante, nous nous sommes rués sur lui. Nous étions à 2 doigts de le vaincre mets ce lâche, dans un geste désespéré ouvre une porte inter dimensionnelle lui permettant de fuir les assaillants que nous étions. Le sol tremblait de plus en plus. Nous semblions être en enfer. Nous n'avions plus beaucoup de temps. Et nous devions résoudre l'énigme que la lettre trouvée vous avait posé. Comme à notre habitude, nous avons travaillé en équipe. La carte se trouvait en réalité à l'arrière d'un tableau. Et ce tableau se trouvait sur les murs tremblants de l'édifice. Nous avons fini par emprunter le portail de Rufus en catastrophe, laissant Arin à son sombre destin.

Comptine macabre

Promenons-nous dans les bois…   Après cette dure bataille contre les orques, nous avons enfin pu nous reposer au coin du feu. Ce fut vraiment très relaxant. Cela faisait déjà plusieurs jours que nous passions d'épreuve en épreuve, à devoir nous battre, lutter pour notre survie, et ce soir, au clair de lune, nous pouvions enfin prendre le temps de dormir et de manger. Le hurlement de certains animaux se faisait entendre au loin parfois. Quel bonheur d'être entourés de mes joyeux amis. Nous étions tous plus ou moins fatigués, blessés, mais nous étions ensemble et c'est ce qui compte. Me retrouver en compagnie d'Arin me donnait un sentiment de sécurité. Je l'ai vu se battre, et quelle puissant elfe nous avions à nos côtés. Je ne pouvais m'empêcher de regarder discrètement Thanae afin d'évaluer son état de santé. Il me semblait bien amoché. Il est vrai que quand nous sommes arrivés, il était aux prises avec un certain nombre d'orcs. Mais vraisemblablement, s'il marche, respire et arrive à manger, c'est que ça doit aller. Durant la soirée, j'observais Arin dessiner une elfe que je n'ai pas eu le temps de reconnaître. Je décidais alors de l'interrompre dans son occupation et de lui tendre le cube. Au contact de celui-ci, il s'illumina. Nos recherches nous avaient conduits à penser que le sang de l'héritier devait interagir avec cet artefact. Ni une ni deux, je pris un couteau et m’entaillait le doigt, afin de laisser couler quelques gouttes de sang sur l'objet magique. Tout d'un coup, ce dernier s'illumina mais s’éteignit aussi rapidement qu'il ne s'était allumé. Un mystère tourne autour de cet objet magique. La seule certitude que nous avions était qu'il devait rester hors des mains des orcs. Bien que je n'aie pas besoin de dormir, je pense qu'il est temps pour moi de partir en transe pour récupérer un petit peu d'énergie pour le reste de cette aventure. En plus, il va falloir que je prenne un tour de garde en suivant Arin. Le temps que je m'installe, j'entendis alors Thanae raconter une histoire sur la tour maudite des mages naga. …pendant que le loup n’y est pas.   Au petit matin, tandis que mon tour de garde finissait, Thanae, Milérion et Arin prirent le temps de prendre un bain. Pour ma part, je n’osais pas trop m'aventurer près des rives, de peur de voir un de ces messieurs nu comme un ver. Je restai donc avec Lucens. Après une bonne demi-heure à rassembler tous nos effets personnels et à atteler les chevaux, nous pûmes enfin reprendre la route. Tandis que nous marchions dans cette sombre et silencieuse forêt, nous entendîmes une bataille acharnée. En courant, nous nous aperçûmes que des elfes à la peau sombre se battaient contre des orcs. C'est alors que nous avons pris la décision de nous joindre au combat afin d'aider mes cousins elfes. L'idée, ma foi, fut bonne puisque nous avons réussi à prendre le dessus et en remerciements, ils décidèrent de nous tatouer la marque de Kalee, leur déesse araignée. La première partie de la journée fut de marcher et la seconde de batailler, la nuit se mit à tomber rapidement. C'était déjà l'heure de se coucher. Et pour ne pas changer, je pris un tour de garde avec Arin afin de donner l'occasion à mes chers amis de se reposer. Le lendemain matin, après avoir pris le temps de déjeuner un petit peu, nous avons repris la route en direction de la tour d'Elvenbleak. L'immense édifice visible à plusieurs centaines de mètres semblait surplomber la forêt. En continuant dans cette direction, nous avons fait la rencontre de deux autres personnes. Ces derniers cherchaient leurs compagnons de route, Huron. J'avoue ne pas avoir été très à l'aise car je savais pertinemment de qui ils parlaient. Ils parlaient bien sûr de la victime faite parmi les nôtres quelques jours plus tôt. Une fois les deux protagonistes partis, Lucens prit la tâche de se rendre invisible afin de prospecter les alentours de la tour. J'en profitais pour me promener un peu en regardant les différents types d'arbres. J'étais assez curieuse de voir à quel point la faune et la flore pouvaient changer rapidement en l'espace de quelques kilomètres sur cette terre. Finalement, au bout de dix minutes, Lucens revint pour nous raconter ce qu'il avait vu : apparemment, une atmosphère lourde et menaçante, une terre de désolation. Il semblait quasiment certain qu'une créature y vivait.   Si le loup y était…   Comme à notre habitude, nous avons décidé de rester ensemble et de prendre la direction de la tour. Pour sa part, Arin descendrait au niveau des mines. Nous avons donc avancé vers l'ancien champ de bataille qui mène à la tour d'Elvenbleak. Lucens disait vrai. Nous prenions toutes nos précautions, étions discrets, essayant de marcher avec la discrétion d'un félin. Mais malheureusement, nous avons découvert avec horreur un monstre à cinq têtes, telles des serpents accrochés à un même corps, se dirigeant vers nous. Je ne savais pas dire s'il était en colère de nous voir sur ses terres ou s'il était juste affamé et désireux de nous dévorer. Quoi qu'il en soit, le combat a été terrible. J'ai bien cru que Milérion allait mourir. Nous avons fait ce que nous avons pu pour résister aux différentes attaques de cette hydre. Le plus terrible a été lorsque nous avons détruit une tête et que deux autres ont repoussé par-derrière. La seule issue qui me semblait la plus logique était de fuir. Heureusement, Arin ne nous rejoignit pas. Il nous a encouragé à prendre la poudre d'escampette, et c'est exactement ce que nous avons fait afin de garder la vie sauve. C'est avec beaucoup de chance que nous avons réussi à nous hisser dans la tour.     À l'intérieur, nous avons pris le parti de nous reposer à nouveau, en effet des heures et des heures étaient encore passées et, pour ne pas changer, un combat nous avait encore affaiblis. Afin de nous mettre en sécurité, je commençais donc à jouer quelques notes de musique afin de créer ce dôme protecteur qui nous permettait de « dormir ». Après plusieurs heures de repos, il était temps de reprendre notre aventure. En continuant d'explorer les différentes pièces de la tour, il fallait bien évidemment que ça me tombe dessus : un piège ! Une dalle se déroba sous mes pieds et je me retrouvais face à une horreur casquée. Lorsque je me suis retrouvé en face d'elle, bien évidemment je ne savais pas comment faire pour m'en débarrasser. Ce n'est qu'après que j'ai compris grâce à Edras et Lucens qu'il s'agissait d'un pantin de mage créé par la confrérie des mages de Naga. La seule chose que j'ai pu faire était de fuir. Pendant ce temps, mes amis au-dessus cherchaient le moyen de me sauver. Après de longues minutes qui m'ont paru des heures, mes amis m'ont envoyé une corde, ce qui m'a permis d'être remonté en toute sécurité. C'est avec pas mal de difficultés que nous avons fini par traverser cette pièce où visiblement une bonne partie du sol était piégée. C'est finalement en atteignant un escalier ascendant que nous avons pu passer à une autre pièce. À ce moment-là, je me demandais encore ce qui nous attendrait. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour qu'une réponse me soit donnée. En pénétrant dans ce qui semblait être une bibliothèque, une créature de feu a commencé à prendre vie. Elles semblaient prendre des proportions laissant penser que la meilleure chose à faire était de fuir.   …il nous mangerait.   Alors que nous marchions tranquillement, nous nous sommes aperçus qu'il y avait 2 coffres au bout du couloir. Ni une ni deux, Milérion fonce la fleur au fusil afin de les inspecter. Il s'est avéré que ces coffres étaient en réalité des mimiques. Ces créatures prennent l'apparence d'objets dans le but de piéger d'éventuelles victimes. Amusé par la situation, j'ai décidé de ne pas prendre part au combat et de laisser les garçons gérer cette histoire entre eux. Cela serait peut-être une bonne leçon pour Milérion. Grâce à Arin et Edras, les mimiques ont fini par mordre la poussière.   Mais comme il n’y est pas…   Nous continuons notre ascension vers la plus haute salle de la plus haute tour. En prenant de nouveaux escaliers, nous avons fait la rencontre d'un cadavre gisant au sol. Nous n'avons pas pu nous empêcher de remarquer que l'armure du macchabée arborait le signe d'une main dessinée à l'aide de son propre sang. Devant cette scène choquante, il a fallu garder notre sang-froid. Milérion avait l’air de reconnaître la marque. J'ai essayé de trouver des indices sur le cadavre avec Edras, mais Lucens a insisté pour que nous reprenions notre ascension. En continuant de grimper, Edras, Lucens, Milérion et moi, nous avons fini par réaliser qu’Arin ne nous suivait plus. En revenant sur nos pas, nous nous sommes aperçus et avons fini par comprendre que nous étions piégés dans une boucle sans fin. La question était maintenant de savoir comment nous allions nous sortir de ce pétrin.   ...il nous mangera pas.

Des ténèbres de Tiraskar à l'embrasement des fanaux

La montée des eaux, une lutte pour notre survie.   Dans la caverne de Tiraskar, nous, les aventuriers Amellys, Edras, Lucens et Milérion, avons été confrontés à l'immensité sombre et mystérieuse d'un monde souterrain où chaque pas résonnait comme un écho de notre détermination à affronter l'inconnu. Chaque instant passé dans ce labyrinthe de roches et de ténèbres était un défi, une épreuve de notre volonté à défier les forces qui cherchaient à nous submerger dans leur obscurité impénétrable.   Les pièges sournois et les dangers mortels semblaient être des sentinelles vigilantes, guettant le moindre faux pas pour nous engloutir dans les abysses sans fond de la caverne. Mais nous étions déterminés à ne pas fléchir devant leur menace, à affronter chaque obstacle avec courage et résolution. Lorsque Edras a failli chuter dans le gouffre béant qui s'ouvrait sous nos pieds, un frisson d'horreur a parcouru notre groupe, mais notre instinct de survie et notre solidarité ont prévalu, et c'est Amellys qui, d'un geste audacieux et déterminé, a arraché notre compagnon au bord du précipice, scellant ainsi notre destinée commune.   Supplier pour mieux passer.   Chaque nouvelle découverte dans les profondeurs de la caverne éveillait en nous un mélange d'émerveillement et d'appréhension. Les murs ornés de runes mystérieuses nous intriguaient, nous plongeant dans une quête inlassable de savoir et de compréhension. Edras, avec son savoir encyclopédique des langues anciennes, était notre guide à travers ce labyrinthe de symboles et de mystères, nous aidant à déchiffrer les énigmes qui se dressaient sur notre chemin.   Lorsque Milérion, attiré par la beauté surnaturelle d'un bassin d'eau cristalline, a été tenté d'y plonger ses mains, une vague d'appréhension a traversé notre groupe. Mais notre confiance mutuelle était notre bouclier contre les dangers qui nous guettaient, et nous avons choisi de suivre notre compagnon dans cette nouvelle épreuve, sachant que nous étions plus forts ensemble que séparés.   Le basilic, créature au regard glaçant.   La découverte des statues pétrifiées, témoins muets de l'horreur infligée par le basilic, a été un rappel brutal de la cruauté qui régnait en ces lieux. Le combat contre la bête féroce, avec ses regards pétrifiants et ses attaques implacables, a mis à l'épreuve notre courage et notre détermination, mais nous avons tenu bon, unis dans notre résolution de sauver ceux qui étaient tombés sous le joug de la créature démoniaque.   Un elfe tombé du ciel.   La rencontre avec Aleksander Drake, un guide providentiel dans cette nuit sans fin, a été un tournant décisif dans notre quête. Sa sagesse et son expérience ont été des atouts précieux dans notre lutte contre les forces du mal qui nous entouraient, nous donnant l'espoir et la détermination nécessaires pour poursuivre notre voyage dans l'obscurité.   La révélation de la prophétie liée à l'artefact ancien a été un moment de clarté dans l'obscurité qui nous enveloppait, une lumière dans les ténèbres qui nous guidait vers notre destinée. Mais avec cette révélation est venue aussi une nouvelle responsabilité, un fardeau que nous avons accepté avec résolution, sachant que notre destin était lié à celui de cet artefact ancien.   Entre deux flammes.   Et lorsque nous avons finalement atteint le fanal d'alerte, épuisés mais déterminés, nous savions que c'était notre moment de vérité. Dans un dernier acte de bravoure, nous avons affronté l'invasion orc, nos voix s'unissant dans un cri de défi alors que nous lançions notre message dans les ténèbres, priant pour que notre avertissement soit entendu à travers le royaume. Notre voyage n'était pas encore terminé, mais nous étions prêts à affronter l'avenir avec courage et détermination, unis dans notre quête de lumière dans les ténèbres.

Les abysses du destin : "Entre rêves et réalité"

Pour la première fois en plusieurs semaines, j'ai enfin pu passer une nuit paisible. Malheureusement, cela n'a pas été le cas pour tout le monde. Edras semblait avoir vécu une nuit agitée, et il nous a raconté au réveil l'aventure épique qu'il avait vécue dans ses rêves. Ses mots étaient teintés d'une émotion palpable, comme s'il avait été témoin de quelque chose de bien réel. Je me suis demandé s'il s'agissait d'un simple rêve ou d'une vision prémonitoire, et une sensation de malaise m'a étreint.*   Au matin, alors que nous prenions la direction du Lac Méhon, les ombres de l'inquiétude planaient toujours sur nous. Avant cela, nous avons dû retrouver les messagers d'Harmonie. C'est à ce moment-là que nous avons rencontré Thanae, un ménestrel, dont le charisme était aussi évident que troublant. Il nous a informés de la tragédie de Coppenwrake : la ville avait été détruite par une horde de gnolls. Mais c'était une autre nouvelle qui a glacé nos cœurs : la disparition de mon frère Samay.   Je dois admettre que c'était seulement la deuxième fois que je rencontrais ce ménestrel, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver qu'il avait un charme fou. Ses yeux pétillaient d'une lueur mystérieuse qui semblait en dire long sur les secrets qu'il gardait.   Après avoir fait un détour par le marché, où l'agitation régnait en maître face à la nouvelle de la tragédie de Coppenwrake, nous nous sommes dirigés vers l'auberge du Poney Frétillant. Là-bas, Milérion, Lucens et Edras ont invoqué des forces surnaturelles pour nous guider vers les ruines de Coppenwrake, à la recherche de réponses et peut-être même d'espoir.   Nous avons trouvé une barque solitaire près du lac, et nous avons embarqué pour nous approcher de l'entrée d'une grotte sous-marine. La tension et l’excitation étaient palpables alors que nous avancions sur ce lac obscur, et mes pensées ne cessaient de revenir à mon frère disparu. C'est là que je me suis transformée en une créature amphibie, ce qui m'a permis de me déplacer facilement sous l'eau. J'ai attaché une corde à une pierre sous-terraine pour indiquer le chemin à suivre à mes amis, priant pour que cela nous mène à des réponses et non à plus de chagrins. En nous enfonçant dans les profondeurs sombres de la grotte, nous avons affronté divers dangers, échappant de justesse à des pièges mortels, sous la guidance d'Oniros, le familier bien-aimé de notre occultiste. Chaque instant était une lutte pour notre survie, et mes muscles étaient tendus comme des cordes de l'arc, prêts à se rompre à tout moment. Nous avons dû faire face à une genaude et un babélien, des créatures dont la fureur et la cruauté n'avaient d'égales que leur appétit insatiable pour la destruction. Ce combat a été particulièrement difficile pour moi, je me suis sentie faible et vulnérable face à la puissance de nos adversaires. Contrairement à notre affrontement contre les gnolls, je n'ai pas pu protéger mes amis comme je l'aurais voulu. Heureusement, leur présence à mes côtés m'a sauvée. Sans eux, je crains que cela aurait été la fin.   À Tiraskar, une ville souterraine figée dans le temps et l'oubli, notre arrivée a semé le chaos. Cependant, nous avons découvert des trésors cachés, des artefacts anciens dont la valeur dépassait de loin toute richesse matérielle. Malheureusement, notre découverte a déclenché la chute de la cité, comme si les dieux eux-mêmes avaient décidé de punir notre ambition. Alors que j'ai saisi un cube mystique, symbole de pouvoir et de mystère, le plafond s'est effondré sur nous, menaçant d'ensevelir nos espoirs et nos vies sous des tonnes de pierre et de terre. Nous avons dû fuir vers la surface alors que les eaux montaient inexorablement, emportant avec elles les vestiges de notre aventure.   Cette épopée a été une leçon de courage et de sacrifice, chaque épreuve nous rapprochant un peu plus de la vérité et de la réalisation de notre destinée. Mais au fond de moi, une question demeure : sommes-nous les maîtres de notre destin, ou ne sommes-nous que des pions sur l'échiquier du destin ? Seul le temps le dira.  

Les retrouvailles

10 ans après les événements tragiques qui se sont déroulés à Heera'tat, je me retrouve de nouveau dans mon pays d'origine. Prête à revoir mes amis d'enfance : avant de nous séparer, nous nous étions faits la promesse de nous retrouver en ce lieu. J'avoue qu'à part Milérion, j'ai eu du mal à reconnaitre les autres ! Edras et Lucens sont aujourd'hui tellement différents. Je me doute qu'ils ont dû se dire la même chose de moi. Quoi qu'il en soit, quel plaisir de les avoir retrouvé ! Je commençais à perdre espoir car cela faisait plusieurs semaines que j'arpentais les rues et les quais du villages en espérant reconnaître l'un d'eux. Je ne pensais pas que ces retrouvailles débuteraient par une nouvelle quête. Cela me rappelle notre enfance, bien qu'aujourd'hui, les risques me semblent plus que jamais avérés. Pour tout dire, nous avons dû escorter la fille d'un tavernier rencontré au détour de nos recherches. Cette dernière était sortie du village pour des raisons professionnelles. Or, le danger étant tellement omniprésent, son père nous confia la tâche de la lui ramener saine et sauve. Nous avons bien évidemment rempli notre mission même si Lucens a frôlé la mort de peu. Nous avons festoyé à la taverne tous ensemble. C'était génial. J'attends de voir ce que l'avenir nous réserve. Avec les garcons, nous devons encore trouvé le moyen d'entrer en contact avec le régent actuel du village.

Un anniversaire pas comme les autres

Aujourd'hui c'est mon anniversaire : je vais fêter mes 12 ans avec mon frère jumeau. Les festivités vont être superbes. De plus, j'ai bien l'intention de montrer à tout le monde que je mérite autant que Samay de me retrouver sur le trône en tant que souveraine. Par chance, père et mère me laissent jouer avec mes amis, ce qui me permet de partir en mission avec ma team dans le but de défier Samay : le premier qui trouve l'emplacement secret des catacombes se verra déclarer supérieur à son jumeau ! Malheureusement, la quête ne se déroula pas comme prévue. J'ai vu mon père mourir devant mes yeux, le chateau a été engloutit par une espèce de limon et pour couronner le tout (à part moi), notre magnifique forteresse a été envahi par des créatures terrifiantes. Nous avons tant bien que mal réussi à nous enfuir. J'ai bien cru que nous n'allions jamais survivre à cette succession d'épreuves. Pour nous protéger, les chevaliers décidèrent de se séparer et par conséquent de nous séparer des autres enfants. C'est pourquoi je conclus un pacte avec mes amis, mon frère et ses amis à lui dans le but de nous retrouver en ce lieu dans 10 ans. Nous aurons tellement changé...

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