Érastil
Dieu de la famille, de l’agriculture, de la chasse et du commerce
Royaume : Terres d’été (Paradis)
Alliés : Abadar, Gozreh , Kazutal , Shélyn , Torag
Ennemis Urgathoa
Relations : Cernunnos (fils), Halcamora(fille), Jaidi(femme)
Lieux de Culte :maisons longues ou halles en bois servant de lieu de réunion pour les membres d’une
communauté
Adorateurs : chasseurs, colons, fermiers, métamorphes, négociants, rôdeurs, trappeurs
Animal sacré : cerf
Couleurs sacrées : marron et vert
À la différence de nombreuses autres divinités du bien, Érastil n’envoie pas ses fidèles combattre le mal. Il préfère veiller sur ceux qui consacrent leur vie à la famille et à leur communauté plutôt que de les envoyer mener des croisades ou autres entreprises les éloignant de leur foyer. Il s’agit principalement d’une divinité agricole, qui s’intéresse particulièrement aux aspects de la nature qui peuvent être apprivoisés ou être utiles à ses fidèles. Ces centres d’intérêt englobent les plantes et les animaux que les agriculteurs, les chasseurs et les éleveurs côtoient dans leur quotidien. Bien qu’il soit un dieu protecteur, Érastil n’intervient directement que lorsque la vie tranquille et pastorale de ses fidèles est menacée. Il leur souhaite en effet une vie pacifique, sans risque de se faire enrôler dans une armée, dévorer par des monstres ou détruire par la magie.La famille est d’une importance capitale pour le Père Cerf. Il accorde une grande importance au mariage et aux enfants et estime qu’il est primordial de prendre soin de sa famille. Sans pour autantforcer les choses, les communautés d’Érastil sont favorables à un mariage précoce des célibataires. Les veuves et les veufs se remarient souvent, surtout s’ils ont des enfants à charge. Érastil désapprouve l’adultère et tout ce qui peut affaiblir ou briser les liens du mariage, comme une union fondée sur le mensonge. Cependant, quand une union a été mise à mal par certains comportements abusifs, il est compréhensif et préfère que les époux se séparent pour le biendes individus et de la communauté. Aux yeux d’Érastil, fonder une famille devrait être un objectif partagé par tous. Ceux qui ne peuvent pas avoir d’enfants devraient être prêts à accueillir les enfants qui ont besoin d’une famille et les célibataires sont encouragés à remplir le rôle de parents de substitution ou de modèles auprès d’eux. Il apprécie les traditions qui renforcent la famille, même si elles semblent désuètes pour certains, et il est prêt à en adopter de nouvelles si elles consolident les liens familiaux au lieu de les affaiblir. Le Père Cerf est notoirement lent à s’adapter au changement et il commence souvent par tenter d’intégrer les idées nouvelles à un cadre familier. Cela étant, il esttoujours en faveur de ce qui peut renforcer les relations et accepte ainsi toutes les formes d’union, tant qu’elles sont respectueuses de la communauté. La plupart des gens pensent qu’Érastil a également une famille, mais il évoquerarement celle-ci devant ses fidèles et ne l’implique pas dans sa foi. Le PèreCerf préfère en effet ne pas distraire ses fidèles avec ses propres relations. Les mortels devraient voir leurs propres familles, peu importe leur composition,comme sacrées, plutôt que de s’intéresser à celle d’un dieu sous prétexte qu’elle est divine. Lorsqu’il accorde des grâces, Érastil favorise l’aspect pragmatique aux miracles ostentatoires. Beaucoup pensent qu’il est le dieu qui a donné l’arc aux mortels afin qu’ils puissent chasser pour se nourrir (et non pour le plaisir). Il apprend aux agriculteurs quand semer et récolter, aux éleveurs à savoir si leurs bêtes sont malades, boiteuses ou gravides, et à tous comment soigner les humains et les animaux. Il défend les avantages d’une vie lente et pas torale, qui sait profiter des avantages de la nature tout en les respectant. Il enseigne également la coopération et les membres de son clergé font souvent partie des premiers volontaires aidant à la construction d’une grange ou d’une maison. Les sermons de ses prêtres peuvent aussi bien être des leçons philosophiques que des méthodes pour repérer le mildiou. La grande majorité du clergé d’Érastil est composée de prêtres, mais on y trouve aussi quelques druides et de rares rôdeurs. Il a aussi quelques champions, mais bien moins nombreux que ceux de Torag ou de Iomédae . Bien que les clercs d’Érastil soient souvent les chefs religieux de leur communauté, ils y ont également leur place en tant qu’artisans, fermiers ou chasseurs. Ils apportent leur aide à la communauté en guérissant le bétail et les individus, en bénissant les récoltes et en apportant leur aide aux transactions commerciales. On s’attend généralement à ce que les clercs d’Érastil se marient, sans que cela soit une obligation. Ils sont en effet nombreux à considérer leur communauté comme leur famille et leur responsabilité sacrée. Les services religieux d’Érastil sont courts et vont droit au but, et sa musique sacrée a été pensée pour pouvoir être chantée et jouée en travaillant. À l’image de son clergé, les temples d’Érastil remplissent plusieurs fonctions. En plus d’être utilisées pour le culte, ces bâtisses simples servent de lieu de rassemblement et de cadre pour s’adonner à des activités artisanales qui nécessitent beaucoup d’espace et un toit. La fête principale d’Érastil, le jour de l’Archer, est célébrée par des compétitions de tir à l’arc, des festins et souvent des demandes en mariage. Érastil apparaît généralement sous la forme d’un grand homme humanoïde à tête de cerf vêtu d’un habit traditionnel de chasseur et tenant un arc, mais ses fidèles le rencontrent parfois sous la forme d’un trappeur de la même ascendance qu’eux. C’est notamment le cas quand il apparaît à des enfants ou à des voyageurs perdus, afin de les rassurer. Tous les animaux à sabots sont associés à Érastil, mais le cerf conserve une place centrale dans son culte. Il tolère cependant leur chasse, à condition que celle-ci soit nécessaire et respectueuse. Les aventuriers vénèrent rarement Érastil, qui attire plutôt les individus sédentaires qui préfèrent s’occuper de leur communauté et de leur famille. Ceux d’entre eux qui le vénèrent quand même sont souvent partis à l’aventure au nom de leur communauté, afin de trouver l’origine d’attaques de monstres, de gagner de l’argent pour aider leur village, ou pour obtenir un savoir qui sera utile à leur communauté
Aphorismes Les adorateurs d’Érastil se transmettent des dictons tirés de la sagesse populaire de génération en génération. Méfiez-vous des imprudents Les adeptesd’Érastil incluent souvent les aventuriers dans leur définition d’imprudents. Ce dicton sert à rappeler qu’il ne faut pas écouterquelqu’un réputé pour ses idées stupides ou dangereuses. Rien n’est plus satisfaisant que les fruits d’une journée de labeur. Ce rappel incitant à travailler dur et à en tirer satisfaction plutôt que d’aspirer à plus sert souvent à réprimander ceux qui se dérobent à la tâche,y compris les enfants qui font passer le jeux avant le travail. La plus ardue des tâches devient aisée avec un ami Comme dans l’expression « le nombre allège la charge », ce dicton suggère qu’une tâche qui serait difficile ou impossible à réaliser seul devient facile à accomplir avec de l’aide
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À la différence de nombreuses autres divinités du bien, Érastil n’envoie pas ses fidèles combattre le mal. Il préfère veiller sur ceux qui consacrent leur vie à la famille et à leur communauté plutôt que de les envoyer mener des croisades ou autres entreprises les éloignant de leur foyer. Il s’agit principalement d’une divinité agricole, qui s’intéresse particulièrement aux aspects de la nature qui peuvent être apprivoisés ou être utiles à ses fidèles. Ces centres d’intérêt englobent les plantes et les animaux que les agriculteurs, les chasseurs et les éleveurs côtoient dans leur quotidien. Bien qu’il soit un dieu protecteur, Érastil n’intervient directement que lorsque la vie tranquille et pastorale de ses fidèles est menacée. Il leur souhaite en effet une vie pacifique, sans risque de se faire enrôler dans une armée, dévorer par des monstres ou détruire par la magie.La famille est d’une importance capitale pour le Père Cerf. Il accorde une grande importance au mariage et aux enfants et estime qu’il est primordial de prendre soin de sa famille. Sans pour autantforcer les choses, les communautés d’Érastil sont favorables à un mariage précoce des célibataires. Les veuves et les veufs se remarient souvent, surtout s’ils ont des enfants à charge. Érastil désapprouve l’adultère et tout ce qui peut affaiblir ou briser les liens du mariage, comme une union fondée sur le mensonge. Cependant, quand une union a été mise à mal par certains comportements abusifs, il est compréhensif et préfère que les époux se séparent pour le biendes individus et de la communauté. Aux yeux d’Érastil, fonder une famille devrait être un objectif partagé par tous. Ceux qui ne peuvent pas avoir d’enfants devraient être prêts à accueillir les enfants qui ont besoin d’une famille et les célibataires sont encouragés à remplir le rôle de parents de substitution ou de modèles auprès d’eux. Il apprécie les traditions qui renforcent la famille, même si elles semblent désuètes pour certains, et il est prêt à en adopter de nouvelles si elles consolident les liens familiaux au lieu de les affaiblir. Le Père Cerf est notoirement lent à s’adapter au changement et il commence souvent par tenter d’intégrer les idées nouvelles à un cadre familier. Cela étant, il esttoujours en faveur de ce qui peut renforcer les relations et accepte ainsi toutes les formes d’union, tant qu’elles sont respectueuses de la communauté. La plupart des gens pensent qu’Érastil a également une famille, mais il évoquerarement celle-ci devant ses fidèles et ne l’implique pas dans sa foi. Le PèreCerf préfère en effet ne pas distraire ses fidèles avec ses propres relations. Les mortels devraient voir leurs propres familles, peu importe leur composition,comme sacrées, plutôt que de s’intéresser à celle d’un dieu sous prétexte qu’elle est divine. Lorsqu’il accorde des grâces, Érastil favorise l’aspect pragmatique aux miracles ostentatoires. Beaucoup pensent qu’il est le dieu qui a donné l’arc aux mortels afin qu’ils puissent chasser pour se nourrir (et non pour le plaisir). Il apprend aux agriculteurs quand semer et récolter, aux éleveurs à savoir si leurs bêtes sont malades, boiteuses ou gravides, et à tous comment soigner les humains et les animaux. Il défend les avantages d’une vie lente et pas torale, qui sait profiter des avantages de la nature tout en les respectant. Il enseigne également la coopération et les membres de son clergé font souvent partie des premiers volontaires aidant à la construction d’une grange ou d’une maison. Les sermons de ses prêtres peuvent aussi bien être des leçons philosophiques que des méthodes pour repérer le mildiou. La grande majorité du clergé d’Érastil est composée de prêtres, mais on y trouve aussi quelques druides et de rares rôdeurs. Il a aussi quelques champions, mais bien moins nombreux que ceux de Torag ou de Iomédae . Bien que les clercs d’Érastil soient souvent les chefs religieux de leur communauté, ils y ont également leur place en tant qu’artisans, fermiers ou chasseurs. Ils apportent leur aide à la communauté en guérissant le bétail et les individus, en bénissant les récoltes et en apportant leur aide aux transactions commerciales. On s’attend généralement à ce que les clercs d’Érastil se marient, sans que cela soit une obligation. Ils sont en effet nombreux à considérer leur communauté comme leur famille et leur responsabilité sacrée. Les services religieux d’Érastil sont courts et vont droit au but, et sa musique sacrée a été pensée pour pouvoir être chantée et jouée en travaillant. À l’image de son clergé, les temples d’Érastil remplissent plusieurs fonctions. En plus d’être utilisées pour le culte, ces bâtisses simples servent de lieu de rassemblement et de cadre pour s’adonner à des activités artisanales qui nécessitent beaucoup d’espace et un toit. La fête principale d’Érastil, le jour de l’Archer, est célébrée par des compétitions de tir à l’arc, des festins et souvent des demandes en mariage. Érastil apparaît généralement sous la forme d’un grand homme humanoïde à tête de cerf vêtu d’un habit traditionnel de chasseur et tenant un arc, mais ses fidèles le rencontrent parfois sous la forme d’un trappeur de la même ascendance qu’eux. C’est notamment le cas quand il apparaît à des enfants ou à des voyageurs perdus, afin de les rassurer. Tous les animaux à sabots sont associés à Érastil, mais le cerf conserve une place centrale dans son culte. Il tolère cependant leur chasse, à condition que celle-ci soit nécessaire et respectueuse. Les aventuriers vénèrent rarement Érastil, qui attire plutôt les individus sédentaires qui préfèrent s’occuper de leur communauté et de leur famille. Ceux d’entre eux qui le vénèrent quand même sont souvent partis à l’aventure au nom de leur communauté, afin de trouver l’origine d’attaques de monstres, de gagner de l’argent pour aider leur village, ou pour obtenir un savoir qui sera utile à leur communauté
Aphorismes Les adorateurs d’Érastil se transmettent des dictons tirés de la sagesse populaire de génération en génération. Méfiez-vous des imprudents Les adeptesd’Érastil incluent souvent les aventuriers dans leur définition d’imprudents. Ce dicton sert à rappeler qu’il ne faut pas écouterquelqu’un réputé pour ses idées stupides ou dangereuses. Rien n’est plus satisfaisant que les fruits d’une journée de labeur. Ce rappel incitant à travailler dur et à en tirer satisfaction plutôt que d’aspirer à plus sert souvent à réprimander ceux qui se dérobent à la tâche,y compris les enfants qui font passer le jeux avant le travail. La plus ardue des tâches devient aisée avec un ami Comme dans l’expression « le nombre allège la charge », ce dicton suggère qu’une tâche qui serait difficile ou impossible à réaliser seul devient facile à accomplir avec de l’aide
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