Shélyn

Déesse de l’art, de la beauté, de l’amour et de la musique
Royaume : Cœur de pétales (Nirvana) Alliés : Abadar Brigh , Calistria , Calistria , Desna , Érastil ,Sarenrae , Shizuru , Gal-Dal-Dina Ennemis : Asmodeus , Rovagug , Urgathoa , Zon-Kuthon Relations : Desna (amante), Sarenrae (amante), Zon-Kuthon (frère) Temples : cathédrales, galeries d’art, jardins, musées, théâtres Adorateurs : amoureux, artistes, ceux qui cherchent à se repentir, ménestrels, musiciens Animal sacré : passereau Couleurs sacrées : toutes
Shélyn porte sur l’existence un regard bienveillant et aimant et elle encourage les mortels à profiter de la vie en faisant leur possible pour répandre l’amour, l’art et la beauté. Pour elle, même les élans artistiques les plus grossiers sont dignes d’éloges, car ils représentent l’expression individuelle des épreuves et des réussites d’une vie. Elle pense chaque créature digne d’être aimée et capable de création artistique à sa manière. Le culte de Shélyn n’est pas attaché à la chasteté, la fidélité ou à un type de relations particulier, car la passion d’un amour naissant est aussi importante et légitime que la relation de confiance qui existe dans un couple marié de longue date. Shélyn fait cependant une distinction entre la cour et le simple désir charnel et elle préfère quand ces rencontres amoureuses évoluent en relations plus sérieuses. En tant que déesse de l’art et de la beauté, les représentations
de Shélyn changent radicalement en fonction des normes et de la culture des artistes qui la dépeignent. Son apparence a ainsiété déclinée dans presque toutes les ascendances, en conservant cependant quelques caractéristiques : de longs cheveux aux mèches arc-en-ciel qui lui atteignent les chevilles et des yeux bleus, argentés ou les deux, voire vairons. On ne sait pas qui est la mère de Shélyn, mais certains pensent qu’il s’agit d’une ancienne déesse de l’amour. Son père était Tron, un loup spirituel qui parcourait Golarion dans les temps primordiaux en chantant des louanges sauvages à l’amour, à la vie et à l’univers. Thron a eu de nom breux partenaires et enfants, mais seuls deux parmi ces derniers sont devenus plus puissants que lui : Shélyn et Dou-Bral. Après une dispute avec Shélyn, [Dou-Bral décida de tourner le dos à ses responsabilités divines et disparut dans le Grand Au-Delà. Quand il en revint, il n’était plus le même : il était possédé par un esprit malveillant qui l’avait transformé en Zon-Kuthon, un être difforme et corrompu. Les deux divinités s’affrontèrent de nouveau et c’est seulement après que Shélyn lui arracha des mains la Chuchoteuse des âmes, sa coutille dorée qu’elle pensait être à l’origine de la corruption, que son frère accepta une trêve. Zon-Kuthon a beau rester mauvais, au point qu’il a mutilé et remodelé son propre père pour en faire son héraut grotesque,Shélyn est convaincue que son frère existe toujours sous la corruption qui l’accable et elle espère pouvoir un jour le guider un jour au salut. Ce schisme tragique au sein la famille de Shélyn explique en partie sa conviction que toutes les créatures sont dignes d’amour et que même ceux qui se sont tournés vers le mal sont toujours habités par de l’amour et peuvent donc être guéris et sauvés. Ainsi, si Zon-Kuthon , Asmodeus , Rovagug et Urgathoa sont parfois considérés comme des ennemis de sa foi, Shélyn est incapable de leur appliquer le concept mortel d’»ennemi ». Et, de même, les divinités maléfiques et leurs adorateurs préfèrent Shélyn et ses fidèles aux autres dieux bons. Shélyn est bien consciente que l’amour et l’art ne sont pas des choses faciles et peuvent causer des souffrances, mais son optimisme est inébranlable, car elle sait que les cœurs brisés peuvent être réparés et qu’une vie amoureuse mouvementée peut être source d’apprentissage et mener à la guérison. Cependant, elle admet que certaines créatures transforment l’amour en jalousie ou le besoin de créer en avidité ou en obsession. Bien qu’elle valorise la passion et la persévérance face à l’adversité, Shélyn ne demande jamais à ses adeptes de renoncer à leur bienêtre ou à celui d’autrui si cela signifie sombrer dans l’obsession, poursuivre assidûment quelqu’un qui n’est pas intéressé, ou se mettre en danger au nom de l’art. Il est tout aussi important pour ses disciples de répandre l’amour que de corriger ceux qui utiliseraient le nom
de Shélyn pour justifier des actes égoïstes, cupides ou cruels. Les shélynites se réunissent dans ses temples pour fêter le Jour du Cristal, une fête hivernale centrée sur la création, l’amitié et la cour amoureuse. De nombreux couples se fiancent ou se marient lors du Jour du Cristal et, le soir tombé, les temples organisent de grandes fêtes afin que toute la communauté se réunisse et partage nourriture, compagnie et spectacles jusque tard dans la nuit. Quelle que soit la saison, les temples de Shélyn sont ornés de fleurs, d’œuvres d’art et d’images de son symbole religieux : un passereau aux plumes caudales aux couleurs de l’arc-en-ciel. Aphorismes Les adeptes de Shélyn connaissent un certain nombre de dictons qu’ils glissent dans leurs poèmes, leurs chansons ou leurs discussions quotidiennes. Le plus grand des arts consiste à créer la beauté : Toute tentative de rendre le monde plus beau est considérée par les shélynites comme une bénédiction. Cela vaut pour les arts visuels, la musique, la littérature ou d’autres formes d’expression comme le maquillage ou l’habillement. L’amour et la beauté sont universels : Tous les êtres sont capables et dignes d’amour, même ceux qui se sont dévoyés ou ont été corrompus par des facettes de l’amour comme la jalousie ou la possessivité. En l’amour se trouve la capacité de racheter et d’unir, et sa signification est propre à chacune des créatures qui le ressent. L’amour surpasse tout : La plus importanteleçon de Shélyn est que l’amour est la plus puissante de toutes les forces. Il guide les actions des mortels comme des dieux et il transcende les connaissances, les langues et les ambitions. Les émotions douloureuses comme la colère ou la peur sont les échos d’un amour qui fait défaut et elles ne peuvent donc être apaisées que par l’amour.

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