Journal de Meriel - CXXVI
General Summary
Enfin une foutue trêve, 2e partie - Épisode 126
par Meriel Amakiir Tyfdur m’a convaincue avec Vroggakt, que le plan fonctionnerait toujours, et que cette fois serait la bonne, nous irions parlementer avec Ta'arsh. Malheureusement Aroxyan n’était pas disposé à revenir avec nous, trop occupé, avec ses chéries, à préparer l’ouverture et le lancement du Conte de Fae probablement et Jax non plus ne nous accompagnera pas. Il a perdu un œil entre les deux expéditions et parle d’une vengeance à assouvir… Je n’ai pas trop compris… C’est Jax après tout. C’est donc Magach et Rawls qui nous accompagneront, Tyfdur, Vroggakt et moi dans cette prise deux. Aucun arrêt en route, aucune bifurcation vers un autre camp… Nous partirons directement vers la forteresse de Ta’Arsh. Les gars s’y sont préparé et ça sent vraiment horriblement mauvais avant le départ… Le bureau de Merrick empestait, c’était pénible. Pourtant, nous avons une semaine à passer avant d’y arriver. Je vous garantis que j’ai pris une tente solo. Pas question de partager leurs odeurs durant la nuit. C’était si désagréable. Nous partons donc de la Bastille et tenterons de descendre tout au sud, en longeant le désert de cendre (anciennement la forêt morte) vers Oshu’ghun, la ville où se trouve la forteresse de Ta’Arsh. Dès lors, le temps était contre nous… à peine sortis de la bastille, les Brumes se lèvent contre nous, et nous devons affronter des créatures plutôt vilaines qui s’en prennent à notre énergie vitale… Et comme nous venions à peine de partir, dans la même demi-journée que nous revenons à la bastille. Nous attendrons que les brumes se lèvent avant de nous aventurer plus loin. Arrivés à la bastille nous remarquons qu’ils ont reçu un petit assaut de zombies. Plusieurs embuches se sont enlignées. Les brumes ont disparu, mais la chaleur accablante nous a accompagnés tout au long de notre voyagement. Nous avons mis les pieds dans un nid de serpents qui ont été aussi surpris que nous. J’avais l’impression d’entendre Solairik nous mettre en garde comme quoi « tout était contre nous » et que ce serait un signe indiquant un mauvais présage… Mais avec l’halfenain ne craignant rien, Vroggakt le téméraire, et les deux autres curieux, chaque frein devenait une motivation à aller plus loin. Et j’apprécie ce mode de pensée… Nous étions enfin! ENFIN! À quelque pas de la ville fortifiée. Après 5 nuits. Nous déterminons donc que de monter un camp et d’y aller un peu avant la levée du soleil serait parfait. Et la chaleur tombe enfin pour la nuit, nous nous reposerons donc confortablement. C’est à ce moment que Magash prouva à quel point il s’était préparé pour cette mission. Nous déterminons quel nom chacun d’entre nous porterait, en quoi nous nous déguiserions, etc. C’est donc tout près que nous nous installons pour la nuit et à l’aube, nous nous déguisons … accompagné des brumes, qui nous aiderons à nous infiltrer. Rawls était en loup, Magash en chef de camp, moi en shaman, Vroggakt en orc standard et Tyfdur en gobelin. Vroggakt fit une lumière dans les brumes afin de feindre que nous étions poursuivis par un spectre et nous sommes entrés en courant dans les premiers murs de la forteresse. Nous y étions. Nous sommes entrés, inaperçus. C’était le début. C’était réel! Nous laissons Magach parler… La hiérarchie est importante pour les orcs et donc, j’ai dû… pour être crédible…envoyer une taloche derrière la tête de Tyfdur…la satisfaction! Nous nous aventurons donc, à tenter de trouver Ta’Arsh, dans une ville orc dont nous ignorons la confection. Magach demande notre chemin. Nous nous enfonçons donc à l’intérieur de la montagne, dans des grottes débutant avec une grande salle où se trouvent plusieurs gobelins, loups..etc. Ça sent la mort là-dedans, encore plus que l’odeur de peste qui suivaient mes coéquipiers depuis le départ. Magach annonce donc à un maraudeur qui semble surveiller le seul corridor visible menant plus loin dans la grotte que nous sommes là pour voir Ta’Arsh… Ça ne semble pas bien reçu, mais nous parvenons tout de même à avancer. Alors que nous patientons que le Maraudeur se rende à Ta’Arsh pour nous annoncer… Je remarque ce qui semble être l'Aînée, la sœur la plus puissante du Sabbat se retrouve là, accompagnée d’UNE orc, probablement la prêtresse dont nous avons entendu parler. J’ai eu terriblement peur que nous soyons démasqués. Nous réussissons donc à passer à côté du Warg qui guettait le corridor et nous nous enfonçons encore plus creux au cœur de la montagne. À ce niveau, une seule pensée m’envahissait : Un seul faux-pas, nous sommes tous morts. Nous devions nous rendre à Ta’Arsh ET réussir à le raisonner, ou nous étions tous morts. Plus loin, encore plusieurs tentes disposées comme un petit village dans un village, encore un champion orc, maraudeurs, etc. Nous nous faisons indiquer un autre corridor. Ça y serait. Le temps était compté car nos déguisements, faits magiquement, n’allaient pas durer plus longtemps. Nous nous sommes retrouvés entre nous, dans un petit couloir menant au bureau de Ta’Arsh. ENFIN, nous y étions. Nous avons convenu que je me transformerais aussi en loup, n’ayant plus rien pour me déguiser à nouveau contrairement aux autres. C’est par la ruse de Vroggakt que nous arrivons à éteindre les torches des deux maraudeurs qui surveillaient la porte, puis Magach a convaincu l’autre d’entrer… Et a réussi à nous faire entrer. Nous entrons… Ta’Arsh n’était pas seul. Il était accompagné de deux chefs de clan et une quinzaine d’orcs. Nous avons retiré nos déguisements à sa demande, et Tyfdur a discuté avec lui de manière plutôt convaincante. Nous l’avions! Nous sortirons vivants (C’est la seule chose qui me passait en tête à ce moment-là) Ta’Arsh accepte une trêve. Les non-humains peuvent faire des marchés avec les orcs, leurs territoire est de la Forêt Morte au Rhiannon à un jour de marche au-dessous du Puits-de-l'Ours. Nous (les non-humains) pouvons circuler sur leur territoire sans problème, mais les humains seront chassés à vu. C’était plutôt serré comme négociation, nous n’avons donc pas de réelle prise, et dans la situation où nous étions, si nous souhaitions revenir en vie afin d’annoncer la trêve… Nous devions nous en tenir à ces conditions... Et Tyfdur a réussi à négocier pour que nous ramenions toute la nourriture que nous étions capable de transporter. Il a fait un excellent travail de négociation. Ouf. Voilà. Nous sommes donc escortés par des orcs, et le message sera transmis à tous les clans orcs du territoire. C’est sans embuche supplémentaire que nous revenons tous sains et sauf en Nouvelle-Audarque pour annoncer la trêve. Nous avons réussi. Je me permets de complimenter mes coéquipiers dans cette expédition. Pour une fois, j'ai eu réellement peur de ne pas m'en sortir.Rapports en lien
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Date du Rapport
17 Jan 2022
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