Journal de Meriel - XLVIII
General Summary
Première aventure, premier journal
Par Meriel Amakiir Cet avant-midi, à l'auberge, Merrick a pris soin de me présenter à une équipe d'aventuriers qui semblait un peu... particulière. Des aventuriers assez disparates. Maintenant que nous sommes de retour, je peux confirmer qu'ils étaient très débrouillards et aidants, malgré qu'il aura fallu que je les protège avec mon Totem... j'y viendrai plus loin dans ce récit. Voici donc le résumé de notre périple de quelques jours dans les Terres sauvages, à la recherche de campements d'orcs. Dès mon arrivée dans l'équipe, Frikilaz, ou serait-ce Tyfdur... ou un autre, me montre un gribouillis de symbole druidique qu'il a tant bien que mal reproduit sur un bout de papier. Les pauvres, ils s'attendaient à ce que je puisse décoder le message indiqué dessus. J'ai dû faire leur éducation afin qu'ils comprennent que le langage de la nature ne se reproduit pas comme ça, et que le contexte est tout aussi important que le message afin de le comprendre... Il est discuté qu'en d'autres temps, nous retournerons à l'endroit où ils ont aperçu ce message, afin que je puisse découvrir sa signification. Voilà, je découvre mes compagnons! === Jour 1 === Départ de Nouvelle-Audarque; mes nouveaux confrères d'aventure semblent déjà bien se connaitre entre eux et la première journée de marche se déroule très bien. La nature est particulière et je serais curieuse de revoir ces paysages au cours d'une autre saison que l'hiver; la nature doit y être plus impressionnante. J'observe plus attentivement la flore qui semble plutôt malade sous la neige, ça ne ressemble pas une maladie naturelle, je serais curieuse d'en apprendre plus sur le sujet, car ce n'était pas une surprise pour mes coéquipiers lorsque j'en ai discuté avec eux. (Note à moi-même : demander à qui je pourrais en parler en ville pour avoir plus de détails sur La Grande Tisseuse et ce qui cause cette maladie.) L'équipe est particulièrement efficace pour monter le campement pour la première nuit, et après avoir mangé, ils ont décidé de me récapituler leur précédente aventure. De ce que j'ai compris, ils ont chassé des sangliers... Cette présentation était... particulière. En toute honnêteté, à ce moment précis, j'ai douté du sérieux des gens que j'observais. C'était divertissant et inquiétant. Comme c'est plaisant de passer la nuit dans la nature, ça me permet de relaxer et d'observer ces aventuriers dans leur sommeil profond, ça me fascine toujours. Après une première nuit bien reposante, nous repartons, à la recherche de camps d'orcs. Nous marchons vers le nord avec Tyfdur le halfelin, un peu malin, qui cartographie tout le territoire au fur et à mesure qu'on se promène et les autres, qui semblent plus sérieux, ça me plait. === Jour 2 === Le froid devient de plus en plus difficile à tolérer, mais toujours aucune brume à l'horizon, heureusement, car semblerait que lorsqu'elles se présentent, ça devient vraiment inquiétant pour ceux qui se retrouvent enveloppés par celles-ci. Malgré tout, la deuxième journée se déroule à merveille, j'apprends à connaître mes coéquipiers et je constate qu'ils sont vraiment vaillants les uns pour les autres. Draxar semble vraiment avoir l'équipe à coeur. Solairik a une attitude particulièrement protectrice et Tifdur a toujours quelque chose à ajouter à la conversation... quand ce n'est pas lui qui la démarre. Frikillaz est plus discret. J'apprécie le groupe dans lequel je suis, je dois me rappeler de remercier Merrick de m'avoir envoyée avec ceux-ci. Le soleil commençait à tomber et nous nous apprêtions à installer notre campement pour la (deuxième) nuit lorsque nous avons ressenti une présence dans la forêt. Mes compagnons avaient vu juste. Deux ours-hiboux sont apparus à l'orée des bois. Magnifiques créatures qui malheureusement étaient très hostiles envers nous; nous n'avons eu d'autre choix que de les éliminer. À voir la force avec laquelle les ours-hiboux s'en sont pris à Draxar, j'étais vraiment touchée par Solairik qui m'a gentiment suggéré de rester près de lui. J'ai un peu participé au combat, malgré mon malaise à éliminer ces bêtes. Point positif, ils ne sont pas morts en vain, puisque nous avons récupéré tout ce que nous avons pu récupérer : la fourrure pour nous réchauffer et la viande «lacérée» (transpercée de plusieurs flèches). Malgré l'absence de brume dans notre voyage, le froid était particulièrement aride; nous avons utilisé la fourrure, nous permettant d'endurer cette température de moins en moins agréable. Après avoir aidé mes comparses à monter le camp, je me suis mis à la préparation du repas, bien satisfaite de cette cuisson qui m'a valu des compliments. Cette deuxième nuit a été écourtée lors du tour de garde du bon Draxar, alors qu'il a aperçu deux orcs. Nous avons donc dû interrompre ce que nous faisions (la plupart dormaient) afin d'amorcer un combat contre des orcs! === Jour 3 === La journée débute donc avec un combat contre des orcs, alors que le soleil ne se levait pas tout à fait encore. Après avoir commencé à les attaquer, un de ceux-ci a fait un cercle de noirceur nous empêchant alors de voir où ils se trouvaient. Draxar s'est retrouvé dans le noir total, et nous espérions qu'il s'en tirait bien, alors que nous nous battions à l'aveugle, espérant les atteindre. Après plusieurs échanges de flèches, de sorts et autres, alors que mes comparses recevaient des coups, j'ai utilisé l'appel de la nature et je me suis connectée à mon totem d'ours afin d'assurer la protections de mes nouveaux amis. Ça aura possiblement maintenu Draxar en vie et ça n'a pas empêché Solairik de tomber au sol, j'ai encore une fois du faire appel à la nature afin de panser quelques-une de ses blessures, lui permettant au moins de reprendre conscience pour qu'il puisse lui-même se soigner par la suite. J'ai réalisé que Tyfdur a une facilité incroyable à se cacher. Des cinq orcs affrontés, quatre ont finalement été éliminés, le cinquième s'est sauvé. Après avoir pris quelques secondes pour réfléchir, j'ai fait penser à l'équipe que s'ils voulaient trouver un camp orc, nous devrions probablement pister l'orc en fuite... Cette idée a été approuvée de tous, après avoir observé les cadavres des orcs. Ceux-ci possédaient plusieurs signes distinctifs : des armoiries du poing ensanglanté (semblerait que c'est quelque chose ici), ils avaient aussi de la monnaie des "deux pics". Il y avait aussi un collier à l'effigie d'un hérétique - si ma mémoire ne fait pas défaut (j'avoue qu'à ce moment, avec la neige qui tombait et le vent qui se levait, j'avais plus la tête à suivre l'orc avant de perdre sa trace. C'est donc lorsque l'équipe était prête à poursuivre leur route que j'ai pris ma forme du loup, ce qui me paraissait naturel afin de pister efficacement l'orc. Bon, j'ai surpris Tyfdur... Heureusement qu'il ne dégaine pas rapidement, car il m'a clairement laissé savoir que j'aurais reçu une flèche. Bref, nous avons marché jusqu'à voir une baie et la Forêt Morte... Semblerait que Les Brumes ne s'y lèvent jamais et que l'hiver ne s'y est pas installé! Nous étions tout de même sur nos gardes tout en tentant de pister l'orc et, à un certain moment, nous avons commencé à entendre des sons gobelinoïdes et des bruits d'orc... C'est alors que Tyfdur et Frikilaz ont décidé de s'approcher subtilement pour être en mesure de décrire le plus honnêtement possible le camp. Solairik, Draxar et moi sommes restés à l'écart, à une bonne distance de marche. Le «merveilleux» plan de Tyfdur était de se faire passer pour un gobelin... C'est vrai qu'un gobelin, c'est plutôt naïf... Mais je ne crois pas qu'un camp complet soit dupe à ce point... Enfin, c'est un adulte... probablement, il sait sûrement ce qu'il fait (du moins c'est ce que je croyais). Nous attendions donc patiemment alors que Frikilaz a fini par réapparaître au loin... Pas trop longtemps par la suite, nous avons constaté que les sons provenant du campement s'amplifiaient. Nous devions agir pour notre «ami»! Je me retransforme en loup afin de servir de monture pour accélérer sa course, je pars donc vers Tyfdur en espérant très fort qu'il comprenne l'objectif. Les autres aventuriers ont pu «faire le ménage» pendant que j'éloignais Tyfdur qui m'a clairement fait comprendre de ne pas me diriger vers l'équipe afin d'embusquer le peu d'ennemis qui nous suivaient à ce moment. Tyfdur a donc pu cartographier le camp d'orc, du moins, sa position. Nous ne serons donc pas partis en vain. Il était temps de retourner en Nouvelle-Audarque.Rapports en lien
Résumé :
Autres journaux :