L'Atelier

Vous lecteur, venez écouter notre histoire. Nous ne sommes pas un Ordre religieux dont les racines plongent au plus profond des mythes, ni même ne sommes une organisation tentaculaire dont les hauts-faits résonnent dans les Halls de Gloire de quelques nations. Non, nous ne le sommes pas… ou pas encore. Nous sommes l’Atelier, nés de trahisons, de déceptions, mais, à l’image du Phénix, de renaissances aussi… Et d’une touche de vengeance. Venez donc découvrir qui nous sommes.


Structure

L’Atelier n’est pas organisé comme tant d’autres organisations, avec une certaine verticalité et une uniformité en son sein. Est-ce par peur de trahisons ou pour respecter des régionalismes ? Surement les deux, tout comme la volonté assumée de cloisonner quelque peu l’Atelier en plusieurs entités qui, si elles ne se font pas concurrence, restent libres les unes des autres. Toutes travaillent à des buts communs, définis par la fondatrice, mais au-delà de ceci, chaque cellule a aussi ses propres objectifs, besoins et projets à définir. Et pourtant, quelle que soit la Loge ou la Compagnie que l’on regarde, il y’a toujours des constantes… Et elles se retrouvent dans toutes les parties de l’Atelier.

Premièrement, il y’a au centre de toute cellule, une personne qui organise. Si le groupe est orienté sur le commerce, alors c’est ce que nous appelons une Loge, et si au contraire, c’est le mercenariat qui est le corps de métier, alors c’est une Compagnie. Les dirigeants de Compagnies sont des Commandeurs, alors que ce sont des Maîtres qui dirigent les Loges. Mais si les titres diffèrent, les rangs sont équivalents. Pour les assister, il y a les Initiés. Des Frères et des Sœurs qui ont par leur engagement et leurs actions, prouvé leur attachement à l’Atelier et qui ont été initiés à certains de ses secrets. Autour d’eux, se retrouvent des Frères et des Sœurs. Ce sont celles et ceux qui ont fini leur formation au sein de l’Atelier et qui en sont devenus membres de plein droit. Puis finalement, il y a les Apprentis, ceux qui souhaitent devenir un jour un Frère ou une Sœur et qui étudient et apprennent sous la surveillance d’un membre de l’Atelier.

Fonctionnement d'une Loge ou d'une Commanderie


Les Loges

Première face de la pièce qu’est l’Atelier, les Loges sont autant de regroupements d’artisans qui, sous le patronage de l’Atelier façonnent, créent, inventent autant d’œuvres d’art que d’outils de tous les jours. La plupart du temps, les Loges s’organisent autour d’un métier, d’un artisanat qui devient sa spécialité, telle que l’alchimie, la joaillerie, la maroquinerie. Alors, autour du Maître, se retrouvent dans la Loge des artisans qui viennent partager leurs connaissances, former leurs apprentis et honorer des commandes au nom de l’Atelier. Mais c’est aussi via les Loges que se retrouvent des artisans qui vont tout au long de leurs carrières travailler main dans la main, tel l’alchimiste et l’artisan verrier, ou même l’herboriste. Le travail du Maître est justement de mettre en contact et de faire fleurir ces relations professionnelles tout en attirant et formant les talents de demain.

Au sein d’une Loge, les Initiés sont aussi tenus de faire respecter les règles, le Dogme, certes, mais aussi les règlements internes de la Loge, certaines interdisant à ses membres de se faire concurrence alors que d’autres Loges imposent la participation des Frères à un fond commun de prévoyance sous la forme d’une taxe nommée le cens. Certaines des Loges s’organisent autour d’un métier commun alors que d’autres sont organisées autour d’une ville ou d’une cité.[/jusatify]

Les Compagnies

Revers de la pièce qu’est l’Atelier, les Compagnies sont des légions de guerriers et de mercenaires. Livrant les guerres pour lesquelles ils sont payés, offrant leurs vies pour les clients qu’ils se doivent de protéger. Elles sont organisées autour d’un Commandeur, plus haut officier de la Compagnie, qui est épaulé dans sa tâche par les Initiés, qui sont souvent nommés Capitaines en présence de gens externes à l’Atelier. Certaines Compagnies sont orientées vers l’Art de la Guerre, que ce soit la sape, le combat pur ou certaines tâches très spécifiques qui demandent des expériences tout aussi spécifiques, alors que d’autres au contraire s’orientent vers des métiers plus civils, dans un sens, en devenant des Compagnies de gardes du corps, de veilleurs ou d’escorteurs. Ce sont toujours des gens qui aiment le voyage et qui voient au sein des Compagnies un genre de famille, une fraternité rare au sein des autres groupes de mercenaires.

Les Compagnies ont un Code commun qui est bien plus strict que le simple Dogme. Ainsi le pillage, le vol ou le viol sont interdits et punis très sévèrement en interne des Compagnie. Tout comme leur utilisation comme arme de guerre est une des causes acceptées pour mettre fin à un contrat de mercenariat. Certes, les Compagnons, nom donné à ceux qui sont membres d’une Compagnie, ne sont pas des enfants de cœurs et savent tout à fait qu’il leur est souvent demandé de faire verser le sang, mais ils se doivent de le faire d’une manière qui corresponde au Code. Bon nombre de Compagnie d’ailleurs ont des règles leur demandant d’offrir protection aux orphelins, victimes malgré eux des guerres et des pillages. Certains de ces orphelins deviendront plus tard des Compagnons, mais ils n’en ont pas l’obligation. D’autre part, tous les Compagnons payent une taxe nommée le merces, qui alimente un fond au sein de la Compagnie et qui sert à indemniser des Compagnons blessés, à leur assurer, au moment de quitter les rangs, un revenu honorable pour vivre. C’est aussi sur ce fond que sont payées des pensions de veuves ou d’orphelins lorsque malheureusement le Compagnon ne rentre de mission.


Les Autres, Les Vétérans

 
Au-delà des Loges et des Compagnies se tiennent deux autres groupes particuliers, uniques aussi bien dans leur fonctionnement que dans les membres qui les composent. Issus des Loges, les Marcheurs sont un peu particuliers, car ce sont les messagers de l’Ateliers, ceux qui connaissent les voies et les chemins cachés, qui ont été initiés aux lieux mystérieux que l’Atelier ne montre pas aux étrangers. Ils sont autant les porteurs des mots des Frères que ceux qui transportent les biens entre les communautés de l’Atelier. On ne peut devenir Marcheur de suite, il faut avoir fait ses preuves au sein d’une Loge et en avoir été l’un des Initiés durant au moins cinq ans. Puis, c’est par cooptation qu’un autre Marcheur prend l’aspirant sous son aile et lui enseigne les ficelles de son nouveau métier, de son nouveau devoir.

Quant aux Compagnons, certains se voient rejoindre les Veilleurs, une Compagnie bien particulière qui ne prend pas de contrats, mais a le devoir de fournir aux lieux de l’Atelier des gardiens, des soldats. Pour devenir Veilleur, il faut avoir déjà été un Initié Vétéran, même si parfois, ce sont des vétérans que la guerre a trop abîmés sans leur interdire de combattre qui en rejoignent les rangs. Ce n’est pour eux pas une voie de garage, mais bien une preuve que leurs accomplissements ne sont pas oubliés et que les Compagnons ne sont jamais abandonnés. C’est aussi une affectation souvent proposée aux Compagnons dont les années de services se sont tant accumulées que l’appel à une retraite méritée ne saurait être nié, leur offrant au sein d’une Compagnie la possibilité d’avoir une vie plus posée et de savourer leur vie de famille après une vie d’aventures et de campagnes débridés.

Bien sûr, il y aussi d’autres groupement de l’Atelier qui n’arrivent pas à entrer dans un cadre trop limitant, comme des Loges qui seraient aussi des Compagnies en même temps, ou d’autres variations plus étonnantes. Mais cet ouvrage n’a pas vocation a être complètement exhaustif, retenez juste que l’Atelier est souple dans son organisation.


Culture

Si notre organisation a pu voir le jour, c’est par l’acharnement constant d’une femme. Trahie plus d’une fois, spoliée de ses héritages, aux parents assassinés, nombre de gens aurait baissé les bras. Mais ce ne fut pas son cas. Abandonnant ses études, même si elle continua de communiquer avec son plus proche professeur et sa seule amie de l’époque, elle se résolu à vendre son corps pour financer sa croisade personnelle. Non pas comme une courtisane, mais comme une mercenaire, à l’image des traditions de sa famille. Sa chance fut de tomber sur des employeurs en qui elle put puiser non seulement soutien, mais aussi retrouver une certaine confiance en l’avenir. Avec eux, elle voyagea par monts et par vaux, mais je ne me lancerai pas dans le récit de ces histoires ici. Je ne conseillerai au curieux, voulant découvrir son passé, la lecture de ses récits de voyages, publiés par l’Atelier. Ce que l'on peut retenir, c'est que ces employeurs de la première heure seront aussi ceux qui formeront avec elle le noyau dur de l'Atelier à peine naissant.

Par contre, tout en fondant l’Atelier, elle a défini une série de Lois, que nous appelons entre nous le Dogme. Ceci parce que, selon ses vœux, le Dogme ne doit se substituer aux Lois des villes et paix. Mais en même temps, il arrive quelque fois que notre respect strict du Dogme nous oblige à faire fi de certaines juridictions. C’est alors au Frère de faire son choix en son âme et conscience, entre le Dogme et la Loi. Le Dogme est ce qui organise les grandes lignes de l’Atelier, même si chaque Loge et Compagnie peut avoir son propre Code qui le complète et qui définit plus précisément le fonctionnement de l’entité locale. Le Dogme est ainsi écrit, avec sa signification :

  • I - Ton Frère tu Respecteras.

« Chaque membre de l’Atelier est un Frère ou une Sœur pour les autres membres et à ce titre, il mérite respect, aide et protection. De même, chaque membre a le droit de requérir assistance auprès de la Loge ou de la Compagnie qu’il rencontre. »

  • II - Ton Apprenti tu formeras.

« Une fois qu’un membre est devenu Frère ou Sœur de l’Atelier, il a le devoir de prendre un Apprenti sous son aile dans un délai raisonnable et de lui enseigner son Art. Les Frères peuvent avoir plusieurs apprentis en même temps, tant que chacun d’eux reçoit la formation qu’il mérite. »

  • III - Tes Serments tu honoreras.

« Lorsqu’un Frère s’engage à accomplir une mission, un contrat, il se doit de l’honorer, d’autant plus si c’est envers un autre Frère. Les serments entre Frères sont sacrés et nul ne doit s’en dérober. »

  • IV - L'Atelier tu protégeras.

« L’Atelier n’est pas un moulin dont on passe les portes sans pensées. C’est une Famille, un Clan, une Guilde qui rassemble et protège ses membres. Et ainsi les Frères se doivent de défendre l’Atelier, car par ceci, c’est eux-mêmes qu’ils défendent. »

  • V - Le Parjure tu abhorreras.

« Le crime n’a pas sa place dans l’Atelier. Un Frère ne doit pas voler le travail d’un autre, ni abuser de son pouvoir pour opprimer ou s’enrichir. Mais pire que tous les autres crimes, l’irrespect de la parole donnée, le parjure est le crime cardinal au sein de l’Atelier, car il est source de trahison et de perte de confiance envers l’Atelier. »

L'Art du Secret

L’Atelier est fondé sur une culture du secret, ainsi les Loges ne se connaissent pas toutes, les Compagnies ne combattent pas toutes les unes avec les autres. Les communications, que ce soit en internes ou avec d’autres entités sont souvent codées. Certains parfois murmurent que la fondatrice est une jeune femme paranoïaque, mais lorsque l’on travaille dans des domaines aussi secrets que ceux de la guerre, de telles précautions ne sont jamais de trop, tout comme lorsque l’on parle des secrets des affaires. Dès lors, tous les Frères et Sœurs apprennent assez rapidement un code qui les suivra toute leur vie, s’enrichissant de variations et de nouvelles significations au gré de leurs nombreuses initiations, jusqu’à un jour devenir Initié. Mais si les Initiés sont dépositaires de certains secrets, même eux n’ont jamais une vision complète de ce qui forme l’Atelier. Ceux qui s’en approchent le plus sont les Gardiens. Ces vingt hommes et femmes sont tous des Commandeurs ou des Maîtres, choisis par leurs pairs de manière paritaire afin de les représenter au sein d’un Conseil qui accompagne, conseille et oriente la fondatrice dans ses choix. Chaque Gardien représente un certain nombre de Loges ou de Commanderies et c’est de son devoir de défendre les intérêts de ceux-ci tout en coordonnant leurs travaux dans le cadre du grand dessein de la fondatrice. Mais ils ont aussi le droit et surtout le devoir de s’opposer à ses décisions lorsque celles-ci seraient contraires au bien de l’Atelier. Ils sont ainsi les Gardiens de la volonté de l’Atelier autant que les Gardiens de l’Atelier en soi. Tout en étant conscients des attentes de la fondatrice, ils sont aussi là pour la tempérer, car même notre fondatrice peut parfois perdre son calme, sa patience ou la vision de tout ce qui se trame et tisse au sein de l’Atelier.

Histoire

Comme toutes les bonnes légendes, notre histoire commence dans la brume de l’inconnu, et dans une odeur de tragédie. Notre fondation est nouvelle, mais nos racines sont anciennes. Avant l’Atelier existait un Clan Elfe des Étoiles Gaul'ial-n'auth, « Les Loups de Guerre ». À cette époque déjà, il s’était fait un nom en tant que forgerons, artisans et mercenaires. Mais de ces actions sont née des rancœurs, des rancunes et des haines. A moins que le ver n’ait été dans le fruit et que c’est de l’intérieur même du Clan qu’a surgit la trahison. Humble conteur que je suis, je n’en connais pas le fin mot, mais j’espère que notre fondatrice saura me le confier un jour.

Toujours est-t-il qu’en ces temps de larmes, le maître du Clan, Gaern, son épouse, Naenielle, et leur unique fille, Aelys, ont fuis. Quittant leurs terres et leurs biens ancestraux, ils sont venus s’installer en Aldor, vivants de leurs talents dans une relative discrétion. L’héritière était en train de marcher dans les pas de ses parents, apprenant à manier aussi bien les armes que le marteau, à user de magie autant que de finances, que les larmes ont refleurit sur son visage. La perte de son père, puis le décès de sa mère la marquèrent à jamais. Était-ce une trahison au sein de l’Aldor ou est-ce que les commanditaires venaient de plus loin, poursuivant leur triste besogne de traitrise, je crois que même notre fondatrice ne le sait pas encore au jour où j’écris ces lignes. Mais que l’inique et de l’injustice, elle en but le calice jusqu’à la lie. Et jura d’avoir réparation, quel que soit le temps que ça lui prendrait. Le projet de fonder l’Atelier, comme renaissance de son Clan disparu et comme outil de vengeance était né, même si ça allait lui demander des décennies. Mais nous savons quel est notre but…

labor omnia vincit improbus
le travail acharné vient à bout de toutes les difficultés

Date de Fondation
1er d'Ener 421
Type
Adventuring Party
Noms Alternatifs
Les Loups de Guerre
Niveau d'Entrainement
Professional
Niveau d’Expérience
Experienced
Titre du Dirigeant
Véhicules de l'Organisation
Membres Notoires

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