Journal de Vladimir - XLVII
General Summary
De retour sur le terrain!
ParVladimir Gades Debout mon Vlad! Je dois montrer à ces fichues Terres sauvages qu'ils ne se débarrasseront pas de moi de sitôt. C'est ce que je me suis dit ce matin en me levant. J'étais convaincu que ce serait une excursion mémorable avec mes fidèles amis Solairik et Tyfdur. Un drake avec un coeur plus grand que sa propre masse corporelle, et ce halfelin... avec une curiosité aussi grande que le cœur de Solairik. Puis nous partons avec deux membres de la Guilde que je ne connais que de nom : Kaski, un membre du conseil, et Vondor le nain. Kaski nous fait part de ses recherches par rapport au Mal qui afflige la faune dans les terres. Une maladie qui serait propagée par La Grande Tisseuse, une fae arachnide. Cette terre comporte vraiment beaucoup trop d'ennemis. Oui cette excursion sera mémorable, mais pas de la façon que je m'y attendais. Nous partons cartographier les berges nord-ouest. La première journée se passe sans trop de problème. Tyfdur parle tout le temps de tout et de rien, Solairik l'écoute sans trop broncher et l'encourage constamment à avancer avec sa patience habituelle. Kaski semble beaucoup trop apprécier cette température hivernale et Vondor, tel un roc, ferme notre marche. Tant qu'à moi, en tête du groupe, je reste plutôt silencieux. J'ai quelque fois certains flash de notre dernière aventure. J'espère seulement être à la hauteur de la tâche qui m'est confiée. La magie qui ma' été légué par la lignée de chevaliers de mon grand-père a changé depuis ma rencontre avec cette... chose. Je ne l'ai pas encore testé en situation réelle. Elle semble plus instinctive, moins calculée, moins docile. Nous montons notre camp en bordure de la Forêt de l'Ouest. Vondor, Kaski et moi-même nous allons faire les tours de gardes noctures. Les nuits sont souvent signes de danger près de cette forêt maudite. Tyfdur travaille sur le peaufinement des croquis de la carte qu'il a esquissée durant le trajet. Kaski nous fait du thé pour accompagner notre repas de ration, ce qui aide grandement à faire passer le tout. Puis Solairik prend sur lui la lourde tâche de nous remonter le morale lors du feu de camp et cela fonctionne ma foi plutôt bien. Je ne sais pas pourquoi, mais quant je suis accompagné de ce costaud de drake, je me sens plus fort, prêt à affronter les plus grands dangers. Je fais le premier tour de garde, le feu crépite, la nuit est calme. Vondor ronfle dans sa tente, Tyfdur parle en dormant. Solairik se retourne constamment, ne semblant pas trouver de position confortable. D'ailleurs, une chance que Tyfdur et lui s'entendent bien, car je doute que ce drake et moi aurions assez de place pour dormir ensembles dans cette tente. Puis, tout d'un coup, la neige cesse et la nuit se fait plus sombre, même le feux semble perdre de sa lumière. L'air s'alourdit, je sens l'inquiétude monter en moi. J'allume ma lampe à l'huile, puis je les vois. Les Brumes se lèvent. Ces fameuses brumes d'outre tombe. Tels des ténèbres vivants, elles s'insinuent à travers le camp; semblant émaner de la neige elle-même. Mon tour de garde se termine sans autres malheurs. Je vais réveiller Vondor, puis prend sa place dans la tente. Je dors peu, inquiet de ce qui pourrait arriver durant ces infâmes brumes. Je dois me reposer, ce n'est pas le temps d'être épuisé, mon groupe compte sur moi. Puis vient le tour de Kaski de monter la garde. Je me réveille, Kaski nous crie de nous lever - un danger éminant s'approche. Nous devons être prêts au combat. Nous voyons quelque chose bouger sous la neige au loin. Quelque chose s'y déplace. Quelque chose de gros. Et soudain sort de la neige, une créature énorme, affreuse, menaçante. Un gigantesque insecte, plusieurs pattes, ses mandibules fouettant l'air, son crie stridant. Je fouille dans ma mémoire, dans les livres d'arcane que j'ai déja lus, une créature similaire au rémorhaz. Son corps dégage une chaleur intense, faisant même fondre la neige autour d'elle. Je sens une flèche de Tyfdur siffler près de moi et se planter profondément dans la créature. Il n'y parrait pas, mais ce Tyfdur est un tireur mortel. Le combat fait rage, elle fonce sur moi. Jusqu'ici, le plan fonctionne bien, je dois protéger mes amis. Puis sa puissante mâchoire frappe mon bouclier, laissant une profonde marque de dents. Je maudis ce rémorhaz, puis me laissant investir de ma magie, de puissants filaments nécrotiques viennent fouetter tout autour de moi. Il semblerait que je l'aie énervé, elle focusse sur moi. Un javelot, puis une flèche. Elle reprent sa position et trouve une faille dans ma défense, m'attaquant avec ses mandibules bouillantes, me laissant presque mort. Je ressens l'énergie de vie de Solairik me ramener à la vie. Je la remaudis, et attaque de mon épée lui infligent une blessure fatale, qui expulse du sang bouillant sur moi. Puis un autre javelot, une autre flèche. Kaski utilise sa magie de froid, mais elle est inefficace devant la chaleur que dégage le rémorhaz. D'une autre attaque, il me remet à terre, inconscient. Puis je me réveille, haletant, encore en vie (c'est donc vrai, La Faucheuse ne veut pas de moi). Rapidement je me relève, mais peut-être trop rapidement, car je lance un sort, mais manque mon coup. Mes amis se démènent pour infliger des coups mortels et finissent par achever le rémorhaz. Nous avons vaincu, j'en suis épuissé. Nous finissons la nuit et continuons notre périple, mais ces satanées brumes sont de plus en plus épaisses. Sous les conseils de Kaski, qui a vécu plus d'une fois les brumes, nous décidons de rebrousser chemin et de retourner en Nouvelle-Audarque, mais sur notre chemin, nous remarquons une grosse butte de neige semblant évacuer un gros geyser de vapeur. Sortant devant nous, un autre rémorhaz (!), mais beaucoup plus gros, probablement la mère de la bête précédente. Le combat fût d'une brutalité sans nom. Ce rémorhaz pourrait m'avaler d'une bouchée et c'est ce qu'elle tenta à plusieurs reprises. Tyfdur, qui fait mouche comme à l'habitude, fait siffler les flèches directement dans la créature. Kaski lui envoie une distraction qui semble fonctionner un instant. Puis elle disparait dans le sol, pour réapparaitre sous nos pieds. Elle m'agrippe dans sa gueule, me faisant perdre conscience. Puis je me réveille, encore, probablement grâce à mon ange-gardien Solairik, mais elle me tient toujours dans sa gueule. La vision de l'intérieur hideux de cet insecte gigantesque me fait presque retomber inconscient. Je dois agir! Je ne peux pas rester là... Soudain elle me lâche et je tombe par terre. À l'aide d'images miroirs, je réussi à éviter un de ces coups forts douloureux. Mes amis continuent de lui perforer les flancs, le sang bouillant gicle sur nous. Malgré tous nos coups, elle finit par me rattraper avec sa gueule pour m'avaler. Encore une fois, j'échappe à la mort grâce à l'esprit vif de Solairik qui me soigne rapidement; je réussi à nouveau à me libérer de son emprise. Après quelques attaques de mes paires, le rémorhaz replonge dans le sol pour se sauver. Malheureusement, nous sommes incapables de l'achever et il se sauve, bien amoché. Nous passons une autre nuit en plein air. Les Brumes se font insistantes et épaississent toujours. Nous avons de la difficulté à voir devant nous, le moral tombe au plus bas pour Kaski et moi - ces brumes affectent plus que notre vision. Nos jambes sont lourdes, nous ne voulons plus avancer. Une chance que nos amis gardent le moral. Nous tombons sur trois nécrophages des Brumes que nous tentons en vain de semer. Grâce aux pouvoirs divins de Solairik, qui en fait fuir un, il ne nous reste qu'à nous occuper des deux autres. Après un combat moins pénible que la veille, nous terrassons les morts-vivants qui bizarrement pratiquaient la magie. Nous rentons enfin en ville pour nous faire soigner à l'hospice, un endroit que j'ai bien trop fréquenté à mon goût. Mes pensés vont à ces pauvres Solairik et Tyfdur qui repartent à l'aventure dès le lendemain. Bonne chance mes amis!Rapports en lien
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