Notes à moi-même :
Ca fait un moment que je n'ai pas écrit dans ce carnet, mais il n'y avait rien de notable. Mais dernièrement, j'ai rencontré des individus assez haut en couleur.
D'abord l'humain, enfin le loracien. Il semble être la victime désignée, déjà qu'on aime pas trop les loraciens dans le coin, j'ai l'impression qu'il a le chic pour s'attirer des emmerdes. Je lui ai proposé une arnaque simple, avec un demi-elfe en proie facile et il a réussi a tout foirer. Résultat des courses, lui, le demi-elfe, gnome qui trainait par là et moi-même, on s'est retrouvé en tôle et Dame Ludivine nous a gratifié de sa "bonté" en nous envoyant à la campagne fait des travaux qu'elle devait imaginer rédempteurs. A part des ampoules, on y a pas gagné grand chose.
Le demi-elfe, notre supposée victime est assez effacé, curieusement il semble tenir à faire bonne figure devant le capitaine de la garde. Il doit être connu de personnes de rang, c'est peut-être un contact à cultiver.
Reste le gnome, probablement le plus dangereux. Non seulement, il à des capacités magiques, mais il est malin comme un singe et il raisonne très vite. Je devrais me montrer prudent avec lui.
Elle nous a fait surveiller par un nain un peu benêt mais plutôt serviable et il aime bien la bouffe et la bière, ça peut être un moyen de se le mettre dans la poche. Il semble cependant sujet à pétage de câble, des sorties de route assez violentes. Il faudra s'en méfier, il est assez costaud.
Donc si je résume, j'ai potentiellement une bonne poire, une victime, une tête pensante et un gros bras. J'ai trouvé surprenant qu'ils semblent tous tenir à faire plaisir à ceux qui les ont jetés aux cachots, je crains que Ludivine ne me les transforme en guimauve avec ces sermons lénifiants sur les 8.
Bon, sur les événements passés à la ferme, pas grand chose à en dire. Ils ont réparé une clôture et on a poursuivi des brigands voleurs de chevaux qui apparemment n'en seraient pas tant. Ils disent qu'ils viennent d'un village oublié dans les brumes dont personne n'en aurait entendu parler. Selon le témoignage des autres, leur chef ne semblait pas très stable. La brume est souvent un prétexte facile. Enfin, celui qui a parler semblait sincère, surtout après que le nain lui ait fait une démonstration de maniement de marteau.
Le truc curieux, c'est l'individu que l'on a aperçu derrière chez Quignon. Un grand gars dans une cape à capuche verte. Il a disparu dès qu'il a compris qu'on l'avait vu. Puis il aurait "juste sauté sur un cheval" pour le voler, et bien sur celui destiné au fils de Justinien. On a suivi ses traces jusqu'à tomber sur une sale créature morte-vivante, sortie de nulle part, qui a failli nous boulotter. Ca pue le piège. Cette histoire me semble remplie d'incohérence et de coïncidences, surtout avec les zozos qui m'accompagnaient. De vrais aimants à emmerdes. Je vais laisser mes oreilles trainer, dans le cas ou il y aurait des développements utiles.
Conclusion :