Remove these ads. Join the Worldbuilders Guild
Wed 2nd Nov 2022 05:58

Koriolis et ses effets

by Koriolis

Koriolis est un humain et un elfe de sang mêlé. Plutôt grand pour un elfe, sans être petit parmi les hommes, le métis a hérité des caractéristiques les plus remarquables de sa mère : une peau très foncée et une chevelure crépue. La finesse du visage et les oreilles en pointe trahissent le legs laissé par son père. De silhouette plutôt élancée, le demi-elfe démontre une agilité exceptionnelle dans ses mouvements.
 
Le regard de demi-elfe est allumé, toujours à l'affût du détail qui échappe aux autres. Malgré une pupille très foncée, l'œil du métis est brillant, souvent rieur. Son large sourire de dents blanches accompagne à merveille son attitude désinvolte, dans la plupart des situations. Depuis son arrivée dans les Terres Sauvages, quelques poils cuivrés commencent à parsemer sa courte barbe noire et clairsemée. Quelques plis de perplexité ont aussi laissé leur marque autour des yeux, et sur la largeur du front. Après non loin d'une trentaine d'années, les premiers signes de sagesse marquent maintenant son visage.
 
Lorsqu’il part à l’aventure, Koriolis n’oublie jamais son chapeau à large bord, de feutre gris, orné d’une longue plume d’ours-hibou. Sous son couvre-chef, il porte un bandeau de tissu pâle, plus épais à la hauteur du front. Pour se protéger des dangers du pays, il s’est procuré une brigandine de mithril. Les languettes du précieux métal sont cachées par une veste de cuir souple bien cirée où percent des rangs de rivets aux reflets rappelant les étoiles d'un ciel d'hiver. Une jupette confectionnée de la même manière protège le haut des cuisses, comme des épaulières protège le haut des bras. L’ensemble est à la fois silencieux et robuste. Pour compléter le tout, Koriolis empoigne fréquemment un bocle en bronze, forgé et reforgé à maintes reprises de sorte que tout le travail consacré à l’objet lui permet de focaliser ses pouvoirs mystiques. Le petit bouclier est embossé de symboles épurés représentant des animaux, comme le roc ou l’ours.
 
Pour une question de liberté de mouvement, Koriolis porte généralement un pantalon ajusté en tweed de laine et de lin, qui allie résistance, confort et flexibilité. Aux pieds, il porte de splendides bottes de cuir, finement ouvragées selon l’art elfique. D’apparence légères, elles laissent l’impression qu’elles ne peuvent s’enfoncer sur aucune surface.
 
Habile bretteur, Koriolis manie une rapière qu’il a lui-même forgé. La fine lame d’acier trempée est à la fois souple et solide, marquée de symboles illustrant la foudre et l’océan. La garde est constituée d’une armature torsadée où se croisent l’airain et l’acier. Et le manche se termine avec un pommeau sphérique, sans ornement, mais dont la couleur du métal a les apparences de deux fluides, un sombre et l'autre clair, qui se côtoient sans se mélanger.
 
Récemment, l’épéiste a mis la main sur un trésor inestimable : un sabre magnifique dont la facture lui est inconnue. Trouvée dans un coffre au cœur d’un complexe oublié par le temps, l’arme présente une lame recourbée, à peine plus large que celle de la rapière, forgée dans un métal ferreux sans oxydation. Le fourreau de cuir est orné de gravures d’un esthétisme énigmatique. L’armature de fer maintient la forme de l’étui tandis qu’une gemme aux couleurs de l’ambre est bien en vue à la hauteur de la garde. Lorsque l’épée est en mouvement, une faible vibration inaudible résonne dans le corps de ceux qui s’en trouve proche.
 
Pour compléter le tout, Koriolis garde près de lui une pèlerine épaisse, en laine feutrée, pour le protéger des éléments, sur mer comme sur terre. Il est également encombré de son barda lors des longs voyages. Outils, abris, rations. Il n’est pas évident de trimballer son autonomie pendant plusieurs jours. C'est pourquoi il sera toujours plus heureux sur le pont d'un caraquon que sur les sentiers terrestres.