Parangon Sildden "Alpha"
Ancien soldat de l’armée du roi Irka Cyri’Andil, Parangon Sildden est un bordurien qui s’est anoblît sur le champ de bataille.
A 17 ans, il rejoint l’armée afin de pouvoir reverser sa solde à ses parents pauvres qui ne gagnent plus assez avec leur travail de ferronnerie. Avec la recrudescence d’incursion orcs, Parangon fit partit d’un détachement qui avait pour but de pister les éclaireurs orcs. Son détachement fut capturés et torturés en 476 par les orcs. Cependant, Parangon donna de mauvaises informations sur un contingent royal fictif qui devait attaquer le camp orc au matin. Alors que la majorité du camp orc partit pour intercepter ce leurre, Parangon réussit à libérer ses compagnons et à brûler le camp.
Sur une dizaine d'années, Parangon multiplia les actes de bravoure et de courage jusqu’à ce que le roi Irka en personne l'anoblisse et lui donne la gestion de quelques parcelles de terre ainsi que la protection de l'archipel du mirage comme point relais de Saline. Il prit pour bannière un loup vert sur fond gris (nul ne sut pourquoi il prit l'image du loup). Un mariage était prévu avec une fille d'un noble de Saline mais Parangon fut éprit d'une Sibyle Appariache , jeune soigneuse vivant à la lisière de la ceinture tropicale. Cette dernière soigna de nombreuses fois les blessures des guerriers de Parangon suite à la défense de l'ouest de la Bordure contre les elfes noirs. Quatre fils naquirent de cette union. Néanmoins Sibyle refusa toujours de vivre dans le manoir du seigneur au loup vert, malgré l'affection qu'elle avait pour lui.
Parangon était un meneur d'hommes. Il dirigeait presque 200 soldats qui étaient à ses ordres et avaient pour mission de protéger leur terre. Le seigneur Sildden ne se battait que pour la dignité des faibles. Aidé de son fils aîné Harald et de son cadet Dunkan, Parangon repoussa les bandits pirates qui venaient des côtes du sud. Mais Parangon voulait faire plus. Il voulait anticiper ce genre d'attaque, notamment celles des Elfes noirs. Il ne voulait pas engager la vie de ses hommes dans de grandes offensives dans les terres souterraines. Les elfes noirs maîtrisaient le terrain et cela aurait une déclaration de guerre ouverte. Parangon n'avait pas l'autorisation du roi d'impliquer les humains ou la Bordure dans un tel conflit.
Parangon fit alors d'une pierre deux coups. Il prépara sa relève et forma une action plus discrète, avec l'aide de ses trois fils Harald, Dunkan et Skalden (Alek étant encore trop jeune pour ce genre d'action) qu'il appela " La Meute".
Il forma ses trois fils avec un entrainement intensif, poussé à l’extrême. L'entrainement était basé sur la connaissance des points forts et des faiblesses de ses fils. Prendre en compte leur personnalité et leur caractère. Harald, son aîné, était appliqué et sérieux. C'était le plus responsable de tous. Il en fit donc "l'ordonnateur", celui qui donne les ordres sur le terrain à ses frères concernant la tactique à appliquer. Son entrainement le mettait en situation de stresse intense et à devoir prendre des décisions rapidement malgré les blessures infligées ou des choix tous mauvais. Dunkan était violent, impulsif et inépuisable. Son père en fit donc le "rouge", l'élément central du combat, celui qui intervient en cas d'échec d'infiltration ou de prise en tenaille de la meute. Son entrainement se composait en des combats sans fins contre des groupes de soldats avec toutes sortes d'armes. Dunkan devait se battre parfois du matin jusqu'au soir, jusqu’à l'épuisement. Mais "Rouge" devait avoir un soutient pour ne pas se faire attaquer dans le dos, c'était le rôle de "Vif". Skalden était fin et extrêmement agile. Parangon l’entraîna au tir à l'arc, l’arbalète, couteaux de lancer, etc... A n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit (même pendant les repas), Parangon lançait des cibles en osiers que Skalden devait atteindre avec ce qu'il avait sur lui. Si il n'avait pas son arc ou son arbalète, une cuillère ou un balais devait atteindre la cible, tout ça dans le but de pouvoir toujours soutenir Rouge ou Ordonnateur et les couvrir. Mais Skalden qui avait un caractère très rebelle et indépendant ne voulait pas de ce rôle. Il créa son propre statut, celui de "Spectre", qui allait en premier sur place pour saboter ou égorger les ennemis dans leur dos (ruinant souvent toute la stratégie de la meute et les mettant souvent en situations d'improvisations dangereuses).
Bien sûr, Sibyle n'était pas toujours d'accord avec la façon de faire de Parangon sur ses fils, mais son mari insista sur le fait qu'ils avaient le devoir de former leur fils à la protection d'Abrasia en ces troublés pour ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir leur bonheur. Sibyle ne put qu’acquiescer et soutenir ses fils moralement et en préparant des potions pour les rendre plus forts, plus endurants. Ainsi, par exemple, Alpha (Parangon) s'infiltrait en premier dans les galeries qu'il suspectait être les points de sorties des elfes noirs pour attaquer les villages. Il était suivi d'Ordonnateur (Harald) qui, en fonction des informations données par Alpha, indiquait la stratégie adéquate (sous contrôle d'Alpha) aux autres. Rouge (Dunkan) se tenait prêt pour endiguer les débordements éventuels ou surprendre l'ennemi par sa violence excessive.
Parangon prodigua du bonheur et de la paix autour de lui. Même si ces rapports avec Skalden était plus complexes, tous ses fils le vénéraient et son épouse Sibyle avait un profond amour pour lui. Malheureusement tout cela pris fin en 498 avec l'invasion de l'Empire Boréal. L'archipel du mirage fut totalement rasée et tous les habitants sur place furent exterminés. Sans attendre de directives royales, Parangon organisa une résistance pour empêcher ces troupes de débarquer sur le pays. Harald et Dunkan étaient suffisamment grand et formés pour participer à une bataille rangée, ils participèrent donc à la bataille pour prêter main forte et protéger le littoral.
Parangon réussit à tenir une matinée entière avec ses 200 soldats et plus de 1 000 hommes et femmes (humains, gnomes et halfelins) qu'il avait réussi à regrouper en si peu de temps. Mais l'Empire avait une force de frappe colossale et démesurée face à cette pitoyable résistance. De plus, personne n'avait eu vent de ce déplacement massif et cette colonisation préparée n'eu en face d'elle que de petites résistance mal préparées.
Alors que la bataille virait au massacre, Parangon donna l'ordre à Harald de se retirer avec son frère Dunkan et de rentrer protéger et cachés leurs deux autres frères et leur mère. Parangon Sildden resta jusqu'à la fin à résister à l'Empire. Lorsqu'il fut capturé, on lui demanda de ployer le genou devant l'Empire et L'arc-régente Luth. Il refusa sur ces mots: "Les loups ne ploient pas le genou, ils se battent !".
Tous les survivants furent exécutés et Luth en personne exigea que ce seigneur récalcitrant fut attaché à une de ses propres bannières. Il fut exécuté par plus de 72 tirs d’arbalète et des soldats impériaux empêchèrent quiconque de venir l’enterrer, laissant son cadavre se faire dévorer par les corbeaux pendant plus d'une semaine. Son domaine fut rasé et sa famille pourchassé, mais Sibyle amena ses enfants dans la ceinture tropicale et s'y cacha de l'Empire, dans la colère et le chagrin.
Suite à cela, on chante aujourd'hui encore la résistance, la droiture et la bravoure de ce petit seigneur qui tenta de résister en premier à cet ennemi colossal. Néanmoins, la présence omniprésente de l'Empire fait qu'on ne le chante pas très fort...
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