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Fri 1st Mar 2024 10:50

Le rêve devient un cauchemar

by Kethot

C’est un soir de pleine lune, je suis allongé confortablement sur la branche d’un saule pleureur. Mars s’est envolé il y a quelques minutes pour aller chasser. Je ferme les yeux et je sens les battements de mon cœur ralentir. Les rires de Brän qui joue avec Louna dans les eaux foncées du lac ne m’atteignent plus. J’ai la formidable sensation d’être en communion avec l’arbre. Ce moment suspendu s’interrompt lorsque Mars se pose sur ma jambe et me dépose une graine dans la main. Aussitôt, il la remet dans son bec, s’envole et s’installe au pied de l’arbre.
 
Tout d’un coup, Mars l’hibou se transforme et je découvre Mars l’homme, nu comme un ver. Ni une ni deux, je me redresse et saute de la branche où je m’étais posé. Je m’approche de lui et je plonge mes yeux dans les siens. Son regard amoureux m’avait tellement manqué. Je ne sais pas combien de temps nous restons à nous regarder sans échanger un seul mot.
 
K : « Mars, je suis si heureux de te retrouver. Comment as-tu trouvé cette graine ?
 
M : Ce sont tes amis qui l’ont trouvée et me l’ont donnée. Il faudra les remercier comme il se doit. »
 
Je suis au paradis. Mes mains s’approchent de son visage et caressent chaque centimètre de son visage, en commençant par ses oreilles, ses joues, son nez et ses lèvres. Je sens sa langue toucher mes doigts et ne pouvant résister j’approche mon visage du sien et l’embrasse passionnément.
 
Mars ne reste pas insensible à notre baiser. Je sens son membre se raidir contre mon corps qui réagit aussitôt de la même façon. Pendant que j’enlève mon gilet à capuche, les lèvres de Mars se déposent sur mon torse et se dirigent vers l’un de mes tétons qui pointent déjà. Je ferme les yeux, sa langue descend doucement et sensuellement vers mon nombril pendant qu’il commence à déboutonner mon pantalon.
 
Mais soudain, une main se pose et caresse mon épaule. J’ouvre les yeux et à ma grande stupéfaction, je vois Kay torse nu me lancer un regard langoureux. Tandis que je repousse la main de Kay, quelque chose entre en contact avec mon autre épaule. Je tourne le visage et découvre Moonie qui caresse sensuellement contre mon bras ses seins dont les tétons sont cachés par un micro bout de tissu rose fluo. Au même instant, les lèvres et la langue de Mars atteignent la destination finale. Je soupire de plaisir et repousse Moonie. J’aperçois Brän, il sort de l’eau avec son caleçon mouillé blanc devenu transparent et se dirige vers moi. Plusieurs mains baladeuses touchent mon corps. Je reconnais celles de Kay et de Moonie mais aussi celles de Samay et de Pangur.
 
K : « Mais arrêtez, nous sommes amis. Je n’ai aucune envie de coucher avec vous... »
 
Aussitôt, à ma grande surprise, Pangur, Samay, Moonie, Kay et Brän disparaissent comme par magie sauf Mars que je sens toujours entre mes jambes. Mais simultanément, des serres se posent sur mon épaule et je reconnais Mars l’hibou. Mars l’humain se relève et ce n’est pas Mars l’humain qui est nu en face de moi mais Aleksander. Il approche ses lèvres des miennes, sous le regard de Mars l’hibou. Je dépose la main sur ses lèvres et lui fais non de la tête. Aleksander se retourne et se dirige vers le lac sans un mot.
 
M : « Tu as réussi le premier test, ne pas coucher avec les personnes que tu côtoies régulièrement mais vas-tu réussir le second test ?
K : Tu te fous de moi Mars ? Ce n’est pas un jeu. Tu joues avec mes sentiments.
M : Toi aussi Kethot quand tu dragues des personnes devant moi. »
 
En face de moi, j’aperçois une dizaine d’hommes en train de nager en direction du rivage. Ils se redressent et s’avancent nus vers moi. Leurs visages ne me sont pas étrangers mais pourtant je ne les reconnais pas.
 
M : « J’espère que tu es content, j’ai invité tous les hommes que tu as croisés ces derniers jours auxquels tu as adressé ton sourire et ton regard séducteur…
K : Mars, ce ne sont que des sourires et des regards à des hommes que je trouve beaux et séduisants. Ca ne veut absolument pas dire que j’ai envie de coucher avec eux.
M : Je veux que tu couches avec eux pour que notre amour survive…
K : Mais tu es devenu complètement fou ? »
 
Les hommes ne sont plus qu’à une dizaine de centimètres de moi quand je me mets à crier « STOOOOP ».
 
Je me réveille de ce cauchemar, seul, en panique, sur la branche du saule pleureur. Mars ne semble toujours pas revenu de sa virée nocturne. Une chose est sûre, il m’a bien perturbé avec sa conversation.
 
Il ne doit être que 4h du matin mais je sais que je n’arriverais plus à dormir. Je descends de l’arbre, m’approche du lac pour me laver et me détendre. J’ai jusqu’au lever du jour pour préparer ma liste d’achats pour mes prochains sorts, aller au cimetière et rejoindre mes amis à leur hôtel. Je sens que la journée va être longue….