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Mon 1st Apr 2024 04:22

Conversation avec Mars (III)

by Kethot

A notre arrivée à la cité des terres sauvages, c’est la désillusion ! La cité située au milieu d’un désert aride est à feu et à sang et mon espoir de trouver une graine d’opposition s’éloigne. Mais heureusement, je peux compter sur le soutien de Moonie. Après avoir soigné, nourri et hydraté les habitants et travaillé la terre grâce à nos dons, c’est ENFIN le moment de ma conversation avec Mars.
 
Kethot : « Coucou mon hibou ».
 
Mars : « Coucou mon humain. Comment ça va ? Pas trop fatigué ? ».
 
K : « Je suis exténué mais tellement content ».
 
M : « Pourquoi es-tu si heureux ? »
 
Kethot lui montre la graine au creux de sa main. « Il s’agit peut-être d’une graine d’opposition ».
 
Mars agite ses ailes et s’envole pour aussitôt venir se poser sur mes cuisses et se frotter à moi.
 
M : « Comment les as-tu obtenues ? »
 
K : « Si ce sont de véritables graines d’opposition, tu pourras remercier Moonie. Sans elle, c’était mort. Pour toi, elle en a même réveillé un.
 
M : « Quoi ? »
 
K : « C’est ça de dormir pendant que les humains s’activent. Il faudrait être plus attentif ». Kethot fait un clin d’œil en disant cela en référence à une conversation précédente.
 
« Je te raconte du début même si tu étais présent à certains moments. Quand nous sommes arrivés à la cité des terres sauvages, le nouveau chef Jalel dont le père a été tué lors de l’attaque, nous accueille et nous indique qu’il ne reste plus rien. Toutes les denrées alimentaires ont été détruites, tous les points d’eaux ont été asséchés et il ne reste plus aucun signe de végétation hormis trois graines magiques qui pourraient être des graines d’opposition. J’étais aux anges, j’avais peut-être à portée de main ton remède. Moonie nous regarde avec un grand sourire. Mais c’était sans compter sur Brän et Samay qui s’opposent à priver la cité d’une de ces trois graines même si en échange on les soigne, on les nourrit et qu’on fera tout pour tuer le monstre qui a causé leur malheur. »
 
M : « Mais tu ne m’avais pas dit qu’ils t’aideraient à en trouver une ? »
 
K : « Si si… mais Brän est tellement bon qu’il ne conçoit pas qu’on puisse demander quelque chose en échange de notre aide à un peuple qui n’a plus rien, surtout si ce quelque chose peut les aider à retrouver une vie normale. C’est tout à son honneur ! Et si ce n’est pas aujourd’hui, il m’aidera plus tard à en trouver une… Je sais que je peux compter sur lui… Bon, je t’avoue, sur le moment, je n’ai pas compris son refus et ça m’a légèrement agacé et Moonie aussi. Elle a insisté auprès de Brän et Samay mais ils ne voulaient rien savoir… »
 
M : « Ne me dis pas que vous les avez volées ? »
 
K : « Non, Moonie est allée voir Jalel pour lui demander. Par contre, ne me demande pas comment mais elle a réussi à le convaincre... »
 
M : « Si c’est une vraie graine d’opposition, dès que je retrouve ma forme humaine, je lui saute dans les bras. Mais c’est quoi cette histoire de mort ? ».
 
K : « Comme on ne voulait pas demander à Samay d’identifier la graine, on a eu l’excellente idée de poser la question au père de Jalel. Moonie est donc allée réveiller son tout premier mort. Malheureusement, il ne savait rien. »
 
M : « Ok je comprends mieux. Mais Kethot, Samay est ton ami et tu n’as même pas le courage d’aller lui demander ? C’est étrange ! Tu as peur de lui ? »
 
K : « Je ne pense pas mais ma timidité l’emporte souvent même si je suis capable d’être cassant parfois avec les gens. Mais envoyer une pique est plus facile que d’argumenter et de montre mon opposition ou mon mécontentement. Je sais ce n’est pas très glorieux. Faut que je travaille là-dessus mais je suis un druide et je me sens mieux au milieu de la nature qu’au milieu d’êtres vivants... Mais s’il s’agit bien d’une graine d’opposition. Que vas-tu faire une fois que tu auras retrouvé ta forme humaine ?
 
M : « Je retournerai le plus rapidement possible dans ma belle ville d’Olympe. »
 
K : « Mais tu ne vas pas partir tout seul d’ici jusqu’au port le plus proche. »
 
M : « Je ne serai pas seul, tu viens avec moi non ? »
 
K : « Euuuuhhh… oui bien sûr mais vu tous les dangers ici, je préfèrerais qu’on reste avec les autres jusqu’à atteindre une ville portière. Ne serait-ce pas plus sûr ?
 
M : « Oui tu as probablement raison mais j’ai tellement hâte de retrouver ma famille, ma ville et mon île… ».
 
K : « Je te comprends mais ça fait plus de 2 ans maintenant, nous ne sommes plus à quelques semaines près…. Et de toute façon, ce n’est peut-être pas la bonne graine… »
 
M : « Ne sois pas pessimiste Kethot ! »
 
K : « Tu as raison… Une question : te battras-tu avec nous si tu redeviens humain ? »
 
M : « Pourquoi me battrais-je auprès de vous ? Je ne suis ni un guerrier, ni un sujet du prince ou un ami de Samay. Mais j’espère que vous réussirez à vaincre ce fléau. »
 
K : « Quel courage ! Tu viendrais me sauver j’espère… ? »
 
M : « Bien évidemment mais évite de te mettre en danger inutilement… Je te rappelle que je suis le futur comte de la ville d’Olympe, mon rôle n’est pas de me battre… mais de gouverner à ma petite échelle » […].