Félide
Vagabonds curieux et sociable, les félides possèdent à la fois des caractéristiques félines et humanoïdes, qu’elles soient physiques ou mentales.
Ils aiment apprendre des choses, collectionner de nouveaux contes et babioles et s’assurer que leurs êtres chers sont en sécurité et heureux.
Ils se considèrent comme les gardiens élus des lieux naturels du monde et sont souvent dangereusementcourageux, même face à une opposition écrasante.
Les félides sont des humanoïdes sociables et actifs qui adorent les découvertes, qu’elles consistent en des ruines cachées ou un endroit confortable pour faire la sieste.
Ils sont extrêmement sociables, à la fois à l’intérieur de leurs communautés soudées et avec les autres créatures qu’ils rencontrent. Très courageux, les félides se considèrent comme les gardiens du monde face aux forces qui tentent de l’assaillir et croient que les communautés fortes, une grande expérience et un développement personnel constant les aideront dans leur combat.
Ils ont de bons réflexes et sont même capables de se tourner dans les airs pour retomber sur leurs pattes. Si leurs réflexes sont rapides, leurs changements d’humeur le sont tout autant, passant de la joie expansive à une furie mécontente en un instant.
Comme les félins ordinaires, ils ronronnent sans le faire exprès lorsqu’ils sont heureux et feulent s’ils sont surpris ou en colère.
Description physique
Bien que les félides marchent debout et possèdent une douce fourrure, une longue queue, de grandes oreilles et des pupilles verticales, leur apparence est tout aussi variée que celle de félins ordinaires.
Ils ont des doigts prestes sertis de courtes griffes qui sont en général rétractiles .La plupart d’entre eux sont très fiers d’entretenir leur appa- rence et n’endurent pas l’indignité d’être mouillés ou sales s’ils peuvent l’éviter.
Ils atteignent vite l’âge adulte et sont capables de marcher à quelques mois à peine, mais commencent leur carrière environ au même âge que les humains et vivent jusqu’à 60 ou 70 ans.
Ils sont rarement plus grands qu’un humain moyen et à cause de leur carrure fine, ne pèsent presque jamais autant qu’un humain de la même taille.
Société
Les félides se sont eux-mêmes baptisés les amurruns, bien que beaucoup considèrent ce nom comme privé. Ils élèvent leurs enfants dans de grandes familles élargies où on leur octroie une liberté que beaucoup d’autres humanoïdes considèrent commea larmante, ce qui leur permet d’explorer et de s’attirer des ennuis à un âge remarquablement jeune.
Les félides étudient l’art d’un commerce durant un apprentissage libre et la plupart d’entre eux en étudient plusieurs au cours de leur vie. Leurs sociétés sont souvent menées par une cheffe désigné qui représente sa communauté et arbitre les conflits. Les cheffes félides sont pour la plupart des incantatrices et généralement des femmes.
Les membres de leur espèce préfèrent s’occuper des griefs en montrant leur désintérêt de façon étudiée ou bien en quittant parfois la communauté durant un temps pour que le problème disparaisse ou se résolve par lui-même.
Religion
Les félides ne sont pas particulièrement religieux, mais la plupart d’entre eux pensent qu’ils étaient à l’origine de grands chats primitifs, perfectionnés pour combattre les abominations du mal qui pillent les lieux naturels et manœuvrent pour défaire la réalité.
Les dieux les ont dotés du langage, du maniement des outils et des armes et d’un fort sens de la communauté.
La plupart des félides aiment être libres de voyager et tracer leur propre chemin.
Les félides religieux pratiquent souvent une forme nébuleuse d’animisme, apaisant les esprits de la terre et les créatures qu’ils chassent pour préserver l’ordre naturel.
Noms
On donne aux félides un nom court lorsqu’ils sont jeunes. Les adolescents sont libres de choisir un nom différent quand ils quittent la maison pour la première fois, mais la plupart d’entre eux gardent celui auquel ils sont habitués.
Ils adorent ajouter un titre honorifique à leur nom. Certains d’entre eux l’utilisent exclusivement parmi les créatures d’autres espèces et deviennent connus sous des épithètes tels que Six Destins, Tueur de Fiélons ou Capombre.
Exemples de noms
Non genré : Haelest, Menze, Pnin, Ruun, Zakkar
Féminin : Crissto, Espes, Telen, Tespa, Zathira
Masculin : Diminsio, Engirr, Hierkem, Samirr, Yonso
Les Felides de Golarion d'un recit d'un Erudit
Dotés de nombre des traits physiques les plus distinctifs des félins, les félides font sensation dans presque tous les lieux où ils se rendent, c’est-à-dire partout, puisqu’ils adorent les voyages et l’aventure.
En plus de partager certains traits de caractère avec les chats, tels que la curiosité et la fierté, ils sont extrêmement cultivés, et en savent souvent beaucoup plus sur les situations dans lesquelles ils se trouvent qu’ils ne le laissent croire.
L’Histoire des félides met en avant la noblesse, la confiance, l’esprit, la ruse, l’exploration et l’amitié, autant de valeurs poussées à leur extrême.
Bien qu’ils soient réputés pour leur grand désir d’individualité, les félides partagent un certain nombre de caractéristiques qui les différencient des autres peuples de Golarion. Ils sont presque tous curieux,ce qui fait d’eux de grands aventuriers et voyageurs, mais aussi d’excellents érudits et chercheurs.
La plus part sont grégaires et bavards, des caractéristiques sociales renforcées par une éducation qui met l’accent sur des liens solides avec des amis proches, que les félides considèrent comme la famille qu’ils ont choisie.
Ils sont aussi à l’aise en ville que dans la nature sauvage, mais leur tendance à s’immiscer par mégarde dans les affaires des autres les rejette parfois en marge des sociétés non-félides, milieu où ils sociabilisent alors avec des gens aussi fantasques qu’eux, tels que les Tengus et les Kitsunes .
La ressemblance avec les félins varie d’un félide à l’autre. Certains ne présentent que quelques traits de chat : les oreilles, la queue, les griffes, une courte fourrure ou autre. D’autres ressemblent tellement à des félins qu’il est difficile de les distirnguer de véritables panthères lorsqu’ils ne se tiennent pas debout, ou qu’ils ne portent pas d’armes.
Cette grande variété se retrouve même entre des familles étroitement liées. Les félides eux-mêmes font peu de cas de ce phénomène, ce qui reflète bien leur état d’esprit général qui accorde plus d’importance au caractère d’un individu qu’à son apparence.
Les félides s’appellent amurruns entre eux, mais ils n’utilisent pas ce nom devant des non-félides. Ils trouvent le nom «félide» amusant et approprié au vu des mythes de leurs origines.
Histoire
Les légendes amurruns racontent que les félides étaient autrefois de grands félins, des gardiens modelés par de puissants esprits créateurs.
Ces chats avaient pour mission de prendre en chasse les menaces planant sur Golarion lorsque ce monde était encore jeune.
Les grands esprits créateurs leur firent don d’intelligence et d’une forme plus adaptée à l’utilisation d’outils, afin qu’ils puissent chasser même les horreurs les plus puissantes qui rôdaient sur ces terres.
Les Amurruns protègent Murraseth , leur cité-état ancestrale au sud du Le Garund, depuis au moins l’âge des légendes. Même si le gouvernement de Murraseth a été réformé et renversé de nombreuses fois au cours de l’Histoire, chaque dirigeant a eu conscience de l’importance de garder les secrets de leur peuple cachés aux yeux du monde.
En effet, le plus grand secret des félides (la raison première de l’isolement et de la confidentialité de Murraseth ) est si bien gardé que même les citoyens félides ordinnaires de Murraseth n’en connaissent pas les détails. Cela est en grande partie dû aux Tueurs d’égo, de mystérieux espions et chercheurs, financés par le gouvernement pour assurer la sécurité de leur royaume sans se soumettre à la moindre autorité.
Il est reconnu que Murraseth a été précédée par une autre nation félide, mais toute information à ce propos a été effacée ou raturée de toutes les archives connues.
Quelle que soit la cause de la destruction de cette ancienne cité, elle s’est produite avant la Chute et a poussé de nombreux félides à servir des agents mystérieux, à des milliers de kilomètres de chez eux, dans la jungle de Valashmai . Étrangement, l’âge des ténèbres a été perçu comme une bénédiction par la plupart des amurruns, qui reconstruisirent leur nation, la renommèrent Murraseth et la placèrent sous la direction d’une succession de six reines-sœurs.
Les félides affirment avoir sauvé leur civilisation d’une catastrophe similaire à celle du passé en détruisant toutes les archives mentionnant le mystérieux schisme et en interdisant l’accès au refuge, au coeur de leur territoire, à toute personne ne faisant pas partie de la famille royale ou de mystiques élus.
On raconte que le sombre secret des félides, s’il existe réellement, est caché en ces lieux.
Durant l’âge de la destinée, Murraseth et d’autres tribus félides s’allièrent aux Rivains et aux Derhii pour faire face aux Démons et au rejeton de Rovagug .
Ce fut une période de conflit pour Murraseth , l’ancien gouvernement mené par les reines-sœurs prit fin avec leur abdication, causée par la colère grandissante d’un peupleauquel elles ne portaient pas assez d’attention. Suite à la création et la chute de plusieurs gouvernements expérimentaux, durant lesquels de grands groupes d’amurruns migrèrent vers la Iobarieet l’Arcadie, le conseil des Élus moderne fut enfin créé pendant l’âge du couronnement.
Aujourd’hui, à l’âge des prédictions perdues, les félides continuent de combattre le mal et d’aider ceux qui le méritent. De nombreux membres de leur espèce ont aidé à faire évacuer Sarkaris lorsque la La Plaie du Monde s’est ouverte, et d’autres aident actuellement les Elfes de Kyonin dans leur campagne pour reconquérir Le Roncier. Dans les endroits en besoin de chasseurs vaillants, les félides se montrent toujours présents.
Société et culture
La plupart des félides apprennent dès leur plus jeune âge à valoriser le savoir et à respecter ceux qui ont plus d’expérience. Leur culture favorise aussi la préservation de la nature sauvage, le partage de découvertes et l’apport de choses nouvelles.
Les félides traditionalistes pensent qu’il est de leur devoir de protéger le monde des forces du mal,ce qui signifie préserver la nature et protéger le plan matériel des intrus venant d’autres parties du Grand Au-Delà.
Jeunesses et education
Les amurruns naissent généralement dans de grandes familles. Ces dernières peuvent être nomades, voyager à la recherche de travail, de bons terrains de chasses ou de pâturages pour leur troupeau, ou rester sédentaires pendant quelques années.
Les familles vivant à Murraseth ou dans d’autres territoires félides sont des exceptions, la plupart des membres d’une famille considérant une seule demeure comme leur foyer, même si leurs voyages les font partir et revenir tout au long de leur vie.
Les communautés félides traditionnelles accordent une grande importance au moment où un enfant devient en âge de partir seul en exploration. Ils célèbrent cette date importante par un simple défi visant à trouver un objet caché, tel qu’un pendentif ou une pointe de flèche.
Les félides chérissent toute leur vie ces trésors de leur initiation, qu’ils considèrent comme des porte-bonheurs. Les jeunes félides passent ensuite une autre étape cruciale lorsqu’ils atteignent l’âge de voyager seuls en dehors de leur communauté, mais c’est cette fois à eux de choisir le souvenir qu’ils garderont de ce moment.
Il s’agit généralement d’une pierre,d’un morceau de bois ou d’un autre objet provenant du premier lieu vers lequel ils se sont rendus seuls.
L’enseignement supérieur, de l’art du combat à la pratique d’une puissante magie, se fait généralement sous la forme d’apprentissage. La plupart des maîtres prennent un ou plusieurs apprentis, et il est rare de trouver un artisan, un guerrier ou un mage amurrun sans au moins un élève. En effet, les principes des félides les poussent à considérer comme un déshonneur et un manque de talent le fait de ne pas prendre le temps de transmettre son savoir aux autres.
Le Voyage
Les félides restent en contact avec la plus proche des quelques grandes cultures amurrunes du monde en partageant des nouvelles chaque fois qu’ils croisent d’autres félides en voyage.
Les amurruns des communautés félides traditionnelles considèrent généralement que le voyage est une opportunité d’épanouissement personnel que tous devraient entreprendre,une activité permettant à un individu d’avoir un regard nouveau sur les choses et de nuancer sa compréhension du monde.
Les félides qui ne voyagent jamais sont pris en pitié ou méprisés par leurs congénères.
Voyager est également considéré comme une bonne méthode pour régler les conflits intérieurs, les désaccords politiques ou soigner un orgueil blessé. Au lieu de rentrer en conflit avec un rival ou un dirigeant non désiré, un amurrun est encouragé à partir pendant une ou plusieurs années et à laisser les choses se régler par elles-mêmes.
Bien que d’autres cultures puissent considérer cette méthode comme de l’inconstance ou de la couardise, les félides ne le voient pas de cette manière. Pour eux, un exil temporaire imposé par eux-mêmes est une façon légitime d’attendre que les choses indépendantes de leur volonté se tassent.
Bien entendu, un amurrun prend compte des circonstances avant de décider de partir en voyage ou de rester et confronter la source de sa colère.
Aventuriers
Un certain nombre de facteurs font de l’aventure une profession populaire et respectée chez les amurruns. En conséquence, il y a bien plus d’aventuriers félides dans le monde que ce que pourrait laisser penser la taille modeste de leur peuple.
Si les félides peuvent choisir de nombreuses activités, leurs prédilections pour la grâce et la curiosité et leur nature grégaire en font d’excellents bardes, rôdeurs et roublards.
Leurs nombreux centres d’intérêts et leur engagement dans la lutte contre le mal les poussent à rejoindre toute sorte d’organisations d’aventuriers. Il est courrant de trouver des félides au sein de La Société des Eclaireurs et des Les Chevaliers de l'Aigle.
Les Gardiens des failles et les académiciens de Magaambya offrent une place d’honneur aux félides depuis longtemps, et certains des plus grands héros de cette ascendance ont fait partie de ces groupes d’élite.
Le penchant des félides pour l’exploration et la découverte de menaces éloignées, ainsi que leur aptitude naturelle pour les arts martiaux, mènent certains d’entre eux à rejoindre l’organisation martiale secrète nommée Kusari-Gama.
La Magie
Les traditions magiques félides remontent à des milliers d’années et se concentrent essentiellement sur trois domaines : la chance, la découverte (générale et spécifique) et la dissipation de magie nocive.
Les incantateurs apprennent généralement la magie au cours de leur apprentissage, en faisant des marchés avec des esprits de la nature, en rencontrant des êtres surnaturels ou en s’entraînant seuls.
Les bardes, les druides et les ensorceleurs sont relativement communs chez les amurruns. Les quelques félides qui préfèrent partager leurs connaissances par l’écriture plutôt que par le dialogue deviennent magiciens, pour étudier auprès d’un maître ou dans les écoles d’autres communautés humanoïdes.
Les sorts lancés par les félides impliquent souvent la convocation d’esprits avoisinants, c’est pourquoi ils prennent soin d’apprendre les noms des esprits des terres qu’ils parcourent.
La divination et l’abjuration sont les spécialités les plus répandues chez les magiciens félides, bien qu’ils jugent utile de s’essayer à diverses sortes de magie.
La majorité des incantateurs félides partent à l’aventure pour chercher des techniques magiques oubliées ou nouvelles. Les autres cherchent à créer leurs propres sorts dans des académies à travers le monde.
Philosophie et Religion
Les félides considèrent généralement la religion comme une façon inutilement servile de codifier des idéaux et des enseignements philosophiques.
La plupart d’entre eux pratiquent un Animisme improvisé et tentent d’entretenir une relation équilibrée avec les nombreux esprits du monde naturel.
Les amurruns perçoivent leur relation individuelle avec les esprits comme une façon de prendre le contrôle de circonstances personnelles.
Pour les félides, les problèmes sont des énigmes, et toute énigme a une réponse qui peut atténuer le problème, voire le transformer en une grande opportunité.
En plus d’entretenir de bonnes relations avec les esprits pour s’attirer la chance, de nombreux amurruns font des offrandes pragmatiques à la déesse osirienne Bastet ou à d’autres déités, selon ce qui répond le mieux à la situation.
Les félides considèrent majoritairement les dieux comme des esprits extrêmement puissants qui acceptent les supplications comme monnaie d’échange pour garantir l’accès à la vie après la mort.
Lorsque les félides daignent vénérer des dieux, ils adressent généralement leurs prières à Sarenrae (déesse du partage et de la protection du monde), Shélyn (déesse de l’expression personnelle), Cayden Cailéan (dieu de la liberté et du bonheur), Érastil (dieu de la famille, des récoltes abondantes et de lachasse), Desna (déesse du voyage et de la découverte) et Calistria (déesse du défi et du partage des secrets).
Combat
En partie en raison de leur infériorité numérique, les amurruns concentrent leurs arts martiaux sur l’art de limiter ou d’écourter les affrontements. La discrétion, l’espionnage et la magie sont des méthodes populaires pour tromper l’ennemi, en apprendre plus sur la menace et attaquer avec une puissance vive et intense.
Lorsque l’affrontement est nécessaire, les combattants utilisent l’élément de surprise pour mettre fin au conflit dès son commencement.
Pour les félides, le principe d’honneur dans un combat à mort est ridicule, en particulier si ledit honneur signifie renoncer à un avantage tactique évident.
Si le combat s’éternise, la retraite est considérée comme la solution la plus prudente.
Us et Coutumes
Tout comme les chats, les félides ronronnent lorsqu’ils sont contents et feulent ou grognent pour intimider ; semblables au sourire ou au froncement de sourcils chez les humains, ces comportements sont en grande partie involontaires.
Chez les ascètes amurruns, comprenant des moines, des prêtres et des incantateurs divins, le ronronnement est utilisé pour la méditation ou pour apaiser les autres.
Les guérisseurs félides peuvent amplifier leurs pouvoirs de restauration en ronronnant tout en s’occupant de leur patient.
«Mains reposées, travail aisé» est un dicton répandu chez les félides.
Dans cet esprit, les félides travaillent par intermittence, favorisant plusieurs courts moments de concentration intense.
Les Nains , les Halfelins et les Humains prennent parfois cette attitude pour de la paresse, mais un amurrun faisant des pauses fréquentes est plus heureux et accomplit autant de travail en un jour qu’une personne travaillant de façon continue sans se reposer.
Cela est particulièrement vrai pour les félides préférant la vie nocturne. Nombre d’entre eux font plusieurs dizaines de courtes siestes pendant la journée pour être plus reposés et concentrés toute la nuit.
La fierté est inculquée aux amurruns dès leur plus jeune âge, ce qui leur rend difficile d’admettre leurs erreurs ou d’accepter des excuses. Lorsqu’un félide est contrarié par un individu, il choisit généralement d’ignorer ce dernier.
La réconciliation est habituellement possible par une conversation très privée ou un accord tacite de passer l’éponge après un temps raisonnable. Si l’ignorance n’est pas possible ou que la blessure est trop profonde, l’amurrun le plus apte à voyager peut partir jusqu’à ce que les choses se soient apaisées.
Les félides partagent une autre habitude notable avec les félins : il est d’usage pour un parent de calmer son enfant en l’attrapant fermement par la peau du cou.
Les frères et sœurs adultes et les amis proches utilisent parfois ce geste pour calmer les choses lorsque la tension est trop forte, mais les simples connaissances (en particulier les non-félides) s’essayant à ces rapports intimes risquent de commettre un faux pas
Ils aiment apprendre des choses, collectionner de nouveaux contes et babioles et s’assurer que leurs êtres chers sont en sécurité et heureux.
Ils se considèrent comme les gardiens élus des lieux naturels du monde et sont souvent dangereusementcourageux, même face à une opposition écrasante.
Les félides sont des humanoïdes sociables et actifs qui adorent les découvertes, qu’elles consistent en des ruines cachées ou un endroit confortable pour faire la sieste.
Ils sont extrêmement sociables, à la fois à l’intérieur de leurs communautés soudées et avec les autres créatures qu’ils rencontrent. Très courageux, les félides se considèrent comme les gardiens du monde face aux forces qui tentent de l’assaillir et croient que les communautés fortes, une grande expérience et un développement personnel constant les aideront dans leur combat.
Ils ont de bons réflexes et sont même capables de se tourner dans les airs pour retomber sur leurs pattes. Si leurs réflexes sont rapides, leurs changements d’humeur le sont tout autant, passant de la joie expansive à une furie mécontente en un instant.
Comme les félins ordinaires, ils ronronnent sans le faire exprès lorsqu’ils sont heureux et feulent s’ils sont surpris ou en colère.
Description physique
Bien que les félides marchent debout et possèdent une douce fourrure, une longue queue, de grandes oreilles et des pupilles verticales, leur apparence est tout aussi variée que celle de félins ordinaires.
Ils ont des doigts prestes sertis de courtes griffes qui sont en général rétractiles .La plupart d’entre eux sont très fiers d’entretenir leur appa- rence et n’endurent pas l’indignité d’être mouillés ou sales s’ils peuvent l’éviter.
Ils atteignent vite l’âge adulte et sont capables de marcher à quelques mois à peine, mais commencent leur carrière environ au même âge que les humains et vivent jusqu’à 60 ou 70 ans.
Ils sont rarement plus grands qu’un humain moyen et à cause de leur carrure fine, ne pèsent presque jamais autant qu’un humain de la même taille.
Société
Les félides se sont eux-mêmes baptisés les amurruns, bien que beaucoup considèrent ce nom comme privé. Ils élèvent leurs enfants dans de grandes familles élargies où on leur octroie une liberté que beaucoup d’autres humanoïdes considèrent commea larmante, ce qui leur permet d’explorer et de s’attirer des ennuis à un âge remarquablement jeune.
Les félides étudient l’art d’un commerce durant un apprentissage libre et la plupart d’entre eux en étudient plusieurs au cours de leur vie. Leurs sociétés sont souvent menées par une cheffe désigné qui représente sa communauté et arbitre les conflits. Les cheffes félides sont pour la plupart des incantatrices et généralement des femmes.
Les membres de leur espèce préfèrent s’occuper des griefs en montrant leur désintérêt de façon étudiée ou bien en quittant parfois la communauté durant un temps pour que le problème disparaisse ou se résolve par lui-même.
Religion
Les félides ne sont pas particulièrement religieux, mais la plupart d’entre eux pensent qu’ils étaient à l’origine de grands chats primitifs, perfectionnés pour combattre les abominations du mal qui pillent les lieux naturels et manœuvrent pour défaire la réalité.
Les dieux les ont dotés du langage, du maniement des outils et des armes et d’un fort sens de la communauté.
La plupart des félides aiment être libres de voyager et tracer leur propre chemin.
Les félides religieux pratiquent souvent une forme nébuleuse d’animisme, apaisant les esprits de la terre et les créatures qu’ils chassent pour préserver l’ordre naturel.
Noms
On donne aux félides un nom court lorsqu’ils sont jeunes. Les adolescents sont libres de choisir un nom différent quand ils quittent la maison pour la première fois, mais la plupart d’entre eux gardent celui auquel ils sont habitués.
Ils adorent ajouter un titre honorifique à leur nom. Certains d’entre eux l’utilisent exclusivement parmi les créatures d’autres espèces et deviennent connus sous des épithètes tels que Six Destins, Tueur de Fiélons ou Capombre.
Exemples de noms
Non genré : Haelest, Menze, Pnin, Ruun, Zakkar
Féminin : Crissto, Espes, Telen, Tespa, Zathira
Masculin : Diminsio, Engirr, Hierkem, Samirr, Yonso
Les Felides de Golarion d'un recit d'un Erudit
Dotés de nombre des traits physiques les plus distinctifs des félins, les félides font sensation dans presque tous les lieux où ils se rendent, c’est-à-dire partout, puisqu’ils adorent les voyages et l’aventure.
En plus de partager certains traits de caractère avec les chats, tels que la curiosité et la fierté, ils sont extrêmement cultivés, et en savent souvent beaucoup plus sur les situations dans lesquelles ils se trouvent qu’ils ne le laissent croire.
L’Histoire des félides met en avant la noblesse, la confiance, l’esprit, la ruse, l’exploration et l’amitié, autant de valeurs poussées à leur extrême.
Bien qu’ils soient réputés pour leur grand désir d’individualité, les félides partagent un certain nombre de caractéristiques qui les différencient des autres peuples de Golarion. Ils sont presque tous curieux,ce qui fait d’eux de grands aventuriers et voyageurs, mais aussi d’excellents érudits et chercheurs.
La plus part sont grégaires et bavards, des caractéristiques sociales renforcées par une éducation qui met l’accent sur des liens solides avec des amis proches, que les félides considèrent comme la famille qu’ils ont choisie.
Ils sont aussi à l’aise en ville que dans la nature sauvage, mais leur tendance à s’immiscer par mégarde dans les affaires des autres les rejette parfois en marge des sociétés non-félides, milieu où ils sociabilisent alors avec des gens aussi fantasques qu’eux, tels que les Tengus et les Kitsunes .
La ressemblance avec les félins varie d’un félide à l’autre. Certains ne présentent que quelques traits de chat : les oreilles, la queue, les griffes, une courte fourrure ou autre. D’autres ressemblent tellement à des félins qu’il est difficile de les distirnguer de véritables panthères lorsqu’ils ne se tiennent pas debout, ou qu’ils ne portent pas d’armes.
Cette grande variété se retrouve même entre des familles étroitement liées. Les félides eux-mêmes font peu de cas de ce phénomène, ce qui reflète bien leur état d’esprit général qui accorde plus d’importance au caractère d’un individu qu’à son apparence.
Les félides s’appellent amurruns entre eux, mais ils n’utilisent pas ce nom devant des non-félides. Ils trouvent le nom «félide» amusant et approprié au vu des mythes de leurs origines.
Histoire
Les légendes amurruns racontent que les félides étaient autrefois de grands félins, des gardiens modelés par de puissants esprits créateurs.
Ces chats avaient pour mission de prendre en chasse les menaces planant sur Golarion lorsque ce monde était encore jeune.
Les grands esprits créateurs leur firent don d’intelligence et d’une forme plus adaptée à l’utilisation d’outils, afin qu’ils puissent chasser même les horreurs les plus puissantes qui rôdaient sur ces terres.
Les Amurruns protègent Murraseth , leur cité-état ancestrale au sud du Le Garund, depuis au moins l’âge des légendes. Même si le gouvernement de Murraseth a été réformé et renversé de nombreuses fois au cours de l’Histoire, chaque dirigeant a eu conscience de l’importance de garder les secrets de leur peuple cachés aux yeux du monde.
En effet, le plus grand secret des félides (la raison première de l’isolement et de la confidentialité de Murraseth ) est si bien gardé que même les citoyens félides ordinnaires de Murraseth n’en connaissent pas les détails. Cela est en grande partie dû aux Tueurs d’égo, de mystérieux espions et chercheurs, financés par le gouvernement pour assurer la sécurité de leur royaume sans se soumettre à la moindre autorité.
Il est reconnu que Murraseth a été précédée par une autre nation félide, mais toute information à ce propos a été effacée ou raturée de toutes les archives connues.
Quelle que soit la cause de la destruction de cette ancienne cité, elle s’est produite avant la Chute et a poussé de nombreux félides à servir des agents mystérieux, à des milliers de kilomètres de chez eux, dans la jungle de Valashmai . Étrangement, l’âge des ténèbres a été perçu comme une bénédiction par la plupart des amurruns, qui reconstruisirent leur nation, la renommèrent Murraseth et la placèrent sous la direction d’une succession de six reines-sœurs.
Les félides affirment avoir sauvé leur civilisation d’une catastrophe similaire à celle du passé en détruisant toutes les archives mentionnant le mystérieux schisme et en interdisant l’accès au refuge, au coeur de leur territoire, à toute personne ne faisant pas partie de la famille royale ou de mystiques élus.
On raconte que le sombre secret des félides, s’il existe réellement, est caché en ces lieux.
Durant l’âge de la destinée, Murraseth et d’autres tribus félides s’allièrent aux Rivains et aux Derhii pour faire face aux Démons et au rejeton de Rovagug .
Ce fut une période de conflit pour Murraseth , l’ancien gouvernement mené par les reines-sœurs prit fin avec leur abdication, causée par la colère grandissante d’un peupleauquel elles ne portaient pas assez d’attention. Suite à la création et la chute de plusieurs gouvernements expérimentaux, durant lesquels de grands groupes d’amurruns migrèrent vers la Iobarieet l’Arcadie, le conseil des Élus moderne fut enfin créé pendant l’âge du couronnement.
Aujourd’hui, à l’âge des prédictions perdues, les félides continuent de combattre le mal et d’aider ceux qui le méritent. De nombreux membres de leur espèce ont aidé à faire évacuer Sarkaris lorsque la La Plaie du Monde s’est ouverte, et d’autres aident actuellement les Elfes de Kyonin dans leur campagne pour reconquérir Le Roncier. Dans les endroits en besoin de chasseurs vaillants, les félides se montrent toujours présents.
Société et culture
La plupart des félides apprennent dès leur plus jeune âge à valoriser le savoir et à respecter ceux qui ont plus d’expérience. Leur culture favorise aussi la préservation de la nature sauvage, le partage de découvertes et l’apport de choses nouvelles.
Les félides traditionalistes pensent qu’il est de leur devoir de protéger le monde des forces du mal,ce qui signifie préserver la nature et protéger le plan matériel des intrus venant d’autres parties du Grand Au-Delà.
Jeunesses et education
Les amurruns naissent généralement dans de grandes familles. Ces dernières peuvent être nomades, voyager à la recherche de travail, de bons terrains de chasses ou de pâturages pour leur troupeau, ou rester sédentaires pendant quelques années.
Les familles vivant à Murraseth ou dans d’autres territoires félides sont des exceptions, la plupart des membres d’une famille considérant une seule demeure comme leur foyer, même si leurs voyages les font partir et revenir tout au long de leur vie.
Les communautés félides traditionnelles accordent une grande importance au moment où un enfant devient en âge de partir seul en exploration. Ils célèbrent cette date importante par un simple défi visant à trouver un objet caché, tel qu’un pendentif ou une pointe de flèche.
Les félides chérissent toute leur vie ces trésors de leur initiation, qu’ils considèrent comme des porte-bonheurs. Les jeunes félides passent ensuite une autre étape cruciale lorsqu’ils atteignent l’âge de voyager seuls en dehors de leur communauté, mais c’est cette fois à eux de choisir le souvenir qu’ils garderont de ce moment.
Il s’agit généralement d’une pierre,d’un morceau de bois ou d’un autre objet provenant du premier lieu vers lequel ils se sont rendus seuls.
L’enseignement supérieur, de l’art du combat à la pratique d’une puissante magie, se fait généralement sous la forme d’apprentissage. La plupart des maîtres prennent un ou plusieurs apprentis, et il est rare de trouver un artisan, un guerrier ou un mage amurrun sans au moins un élève. En effet, les principes des félides les poussent à considérer comme un déshonneur et un manque de talent le fait de ne pas prendre le temps de transmettre son savoir aux autres.
Le Voyage
Les félides restent en contact avec la plus proche des quelques grandes cultures amurrunes du monde en partageant des nouvelles chaque fois qu’ils croisent d’autres félides en voyage.
Les amurruns des communautés félides traditionnelles considèrent généralement que le voyage est une opportunité d’épanouissement personnel que tous devraient entreprendre,une activité permettant à un individu d’avoir un regard nouveau sur les choses et de nuancer sa compréhension du monde.
Les félides qui ne voyagent jamais sont pris en pitié ou méprisés par leurs congénères.
Voyager est également considéré comme une bonne méthode pour régler les conflits intérieurs, les désaccords politiques ou soigner un orgueil blessé. Au lieu de rentrer en conflit avec un rival ou un dirigeant non désiré, un amurrun est encouragé à partir pendant une ou plusieurs années et à laisser les choses se régler par elles-mêmes.
Bien que d’autres cultures puissent considérer cette méthode comme de l’inconstance ou de la couardise, les félides ne le voient pas de cette manière. Pour eux, un exil temporaire imposé par eux-mêmes est une façon légitime d’attendre que les choses indépendantes de leur volonté se tassent.
Bien entendu, un amurrun prend compte des circonstances avant de décider de partir en voyage ou de rester et confronter la source de sa colère.
Aventuriers
Un certain nombre de facteurs font de l’aventure une profession populaire et respectée chez les amurruns. En conséquence, il y a bien plus d’aventuriers félides dans le monde que ce que pourrait laisser penser la taille modeste de leur peuple.
Si les félides peuvent choisir de nombreuses activités, leurs prédilections pour la grâce et la curiosité et leur nature grégaire en font d’excellents bardes, rôdeurs et roublards.
Leurs nombreux centres d’intérêts et leur engagement dans la lutte contre le mal les poussent à rejoindre toute sorte d’organisations d’aventuriers. Il est courrant de trouver des félides au sein de La Société des Eclaireurs et des Les Chevaliers de l'Aigle.
Les Gardiens des failles et les académiciens de Magaambya offrent une place d’honneur aux félides depuis longtemps, et certains des plus grands héros de cette ascendance ont fait partie de ces groupes d’élite.
Le penchant des félides pour l’exploration et la découverte de menaces éloignées, ainsi que leur aptitude naturelle pour les arts martiaux, mènent certains d’entre eux à rejoindre l’organisation martiale secrète nommée Kusari-Gama.
La Magie
Les traditions magiques félides remontent à des milliers d’années et se concentrent essentiellement sur trois domaines : la chance, la découverte (générale et spécifique) et la dissipation de magie nocive.
Les incantateurs apprennent généralement la magie au cours de leur apprentissage, en faisant des marchés avec des esprits de la nature, en rencontrant des êtres surnaturels ou en s’entraînant seuls.
Les bardes, les druides et les ensorceleurs sont relativement communs chez les amurruns. Les quelques félides qui préfèrent partager leurs connaissances par l’écriture plutôt que par le dialogue deviennent magiciens, pour étudier auprès d’un maître ou dans les écoles d’autres communautés humanoïdes.
Les sorts lancés par les félides impliquent souvent la convocation d’esprits avoisinants, c’est pourquoi ils prennent soin d’apprendre les noms des esprits des terres qu’ils parcourent.
La divination et l’abjuration sont les spécialités les plus répandues chez les magiciens félides, bien qu’ils jugent utile de s’essayer à diverses sortes de magie.
La majorité des incantateurs félides partent à l’aventure pour chercher des techniques magiques oubliées ou nouvelles. Les autres cherchent à créer leurs propres sorts dans des académies à travers le monde.
Philosophie et Religion
Les félides considèrent généralement la religion comme une façon inutilement servile de codifier des idéaux et des enseignements philosophiques.
La plupart d’entre eux pratiquent un Animisme improvisé et tentent d’entretenir une relation équilibrée avec les nombreux esprits du monde naturel.
Les amurruns perçoivent leur relation individuelle avec les esprits comme une façon de prendre le contrôle de circonstances personnelles.
Pour les félides, les problèmes sont des énigmes, et toute énigme a une réponse qui peut atténuer le problème, voire le transformer en une grande opportunité.
En plus d’entretenir de bonnes relations avec les esprits pour s’attirer la chance, de nombreux amurruns font des offrandes pragmatiques à la déesse osirienne Bastet ou à d’autres déités, selon ce qui répond le mieux à la situation.
Les félides considèrent majoritairement les dieux comme des esprits extrêmement puissants qui acceptent les supplications comme monnaie d’échange pour garantir l’accès à la vie après la mort.
Lorsque les félides daignent vénérer des dieux, ils adressent généralement leurs prières à Sarenrae (déesse du partage et de la protection du monde), Shélyn (déesse de l’expression personnelle), Cayden Cailéan (dieu de la liberté et du bonheur), Érastil (dieu de la famille, des récoltes abondantes et de lachasse), Desna (déesse du voyage et de la découverte) et Calistria (déesse du défi et du partage des secrets).
Combat
En partie en raison de leur infériorité numérique, les amurruns concentrent leurs arts martiaux sur l’art de limiter ou d’écourter les affrontements. La discrétion, l’espionnage et la magie sont des méthodes populaires pour tromper l’ennemi, en apprendre plus sur la menace et attaquer avec une puissance vive et intense.
Lorsque l’affrontement est nécessaire, les combattants utilisent l’élément de surprise pour mettre fin au conflit dès son commencement.
Pour les félides, le principe d’honneur dans un combat à mort est ridicule, en particulier si ledit honneur signifie renoncer à un avantage tactique évident.
Si le combat s’éternise, la retraite est considérée comme la solution la plus prudente.
Us et Coutumes
Tout comme les chats, les félides ronronnent lorsqu’ils sont contents et feulent ou grognent pour intimider ; semblables au sourire ou au froncement de sourcils chez les humains, ces comportements sont en grande partie involontaires.
Chez les ascètes amurruns, comprenant des moines, des prêtres et des incantateurs divins, le ronronnement est utilisé pour la méditation ou pour apaiser les autres.
Les guérisseurs félides peuvent amplifier leurs pouvoirs de restauration en ronronnant tout en s’occupant de leur patient.
«Mains reposées, travail aisé» est un dicton répandu chez les félides.
Dans cet esprit, les félides travaillent par intermittence, favorisant plusieurs courts moments de concentration intense.
Les Nains , les Halfelins et les Humains prennent parfois cette attitude pour de la paresse, mais un amurrun faisant des pauses fréquentes est plus heureux et accomplit autant de travail en un jour qu’une personne travaillant de façon continue sans se reposer.
Cela est particulièrement vrai pour les félides préférant la vie nocturne. Nombre d’entre eux font plusieurs dizaines de courtes siestes pendant la journée pour être plus reposés et concentrés toute la nuit.
La fierté est inculquée aux amurruns dès leur plus jeune âge, ce qui leur rend difficile d’admettre leurs erreurs ou d’accepter des excuses. Lorsqu’un félide est contrarié par un individu, il choisit généralement d’ignorer ce dernier.
La réconciliation est habituellement possible par une conversation très privée ou un accord tacite de passer l’éponge après un temps raisonnable. Si l’ignorance n’est pas possible ou que la blessure est trop profonde, l’amurrun le plus apte à voyager peut partir jusqu’à ce que les choses se soient apaisées.
Les félides partagent une autre habitude notable avec les félins : il est d’usage pour un parent de calmer son enfant en l’attrapant fermement par la peau du cou.
Les frères et sœurs adultes et les amis proches utilisent parfois ce geste pour calmer les choses lorsque la tension est trop forte, mais les simples connaissances (en particulier les non-félides) s’essayant à ces rapports intimes risquent de commettre un faux pas
Remove these ads. Join the Worldbuilders Guild
Commentaires