Résume de la Session du 14/05/2024 - 20 Desnus 4721
General Summary
Décidément, l'assistant de Belcorra semblait aussi talentueux que malsain.
On attend que Gaston retrouve son calme, c'est assez rare de le voir aussi révolté, puis poursuivons l'exploration de l'étage et décidons de terminer par la restitution de son contrat à notre "ami" diable. En chemin, j'essaie de dérider [Galean en lui trouvant un surnom. "Frigo" le laisse froid si j'en crois son regard. Je vais essayer de faire mieux.
Alors que nous progressons en suivant Gaston et Azuriel , nous découvrons le corps d'Augrael . Le pauvre a été éviscéré, et je peux reconnaître des marques caractéristiques d'une attaque de Goules . Si j'en crois mon analyse, il a été assassiné pendant que Galean et moi étions victime de la peste.
A un moment où seule la bibliothécaire était encore en vie. Augrael a donc été vengé, même si cela ne le ramènera pas... Je sens le groupe sous le choc, et passé le moment de confusion je suggère de continuer à avancer. On ne peut plus rien pour cet innocent. J'espère que nous aurons le temps de revenir pour honorer sa dépouille plus tard.
Nous faisons une nouvelle pause devant une porte. Galean semble vouloir une concertation sur la meilleure façon d'aborder le Diable , mais encore une fois j'ouvre la porte sans précaution. J'étais probablement le seul à ne pas avoir compris que nous étions devant la chambre du Barbazu . Iels vont finir par croire que je le fais exprès.
Me retrouvant nez-à-nez avec la créature, me voilà à lancer l'entretien. Les autres me font passer le contrat sans attendre et le voilà nous inondant de sa dépression joyeuse.
Avant de nous quitter, il nous informe qu'il n'est pas le seul Diables dans le coin. Nous pouvons notamment nous attendre à rencontrer un certain Urvian, un diable des contrats rusé mais qui tient toujours parole. J'essaie de le retenir un peu pour avoir d'autres informations, mais il nous laisse en plan.
Derrière sa chambre, nous décourvons une petite salle envahit de champignons. A bien y regarder, les champignons poussent sur des restes humanoïdes. Azuriel Chant-Nuit fouille à distance le corps en vain, et Gaston insiste pour faire une soupe de ces champignons ce que nous refusons (je me demande parfois si son estomac ne le perdra pas un jour...).
Voici le moment de descendre à l'étage inférieur.
Dès que nous arrivons en bas de l'escalier, nous découvrons un feu, un homme, et un loup. L'homme a les cheveux et la barbe hirsutes, il est crasseux, la peau presque aussi pâle que celle des Morlocks ... Dès qu'il s'aperçoit de notre présence, il grogne, aboit et montre une attitude hostile. Je demande à Gaston de tenter de communiquer par le langage animal. J'ai à peine terminé ma phrase que je suis saisi d'un vertige.
Ce regard, ces yeux... Le monde se suspend. Pendant un temps qui me semble infini, je crois reconnaître Malthor . Des milliers d'idées fusent dans mon esprit. Il s'est incarné dans le corps de cet homme ? C'est une version de lui vieillit ? Une illusion ? Est-ce que c'est une image de ce que pourrait donner mon pacte si j'acceptais de faire ma part ?
Et puis l'évidence me saute enfin au visage. C'est Jaul ! C'est le père de Malthor .
Je communique l'information à mes amis alors que Jaul nous attaque.
Gaston semble avoir du mal à le raisonner. De mon côté je suis confus, je commence à lui parler de son fils, comme s'il l'avait connu, comme s'il savait qu'il en avait un même, laissant croire à Azurie que me donner l'image de Malthor aura un impact. C'est catastrophique, je commence à penser que nous n'aurons pas d'autres choix que de le combattre. Mais l'attitude pacifiste du groupe permet à mes amis d'obtenir un statut quo avec Jaul si nous n'empiétons pas sur son territoire.
On quitte la salle sans demander notre reste et décidons de descendre par une entrée creuser dans la roche par l'eau que nous avions repérée après avoir tué le Babélien .
On prend quelques minutes pour discuter de la situation. J'ai du mal à reprendre mes esprits. Revoir les traits de Malthor m'a chamboulé. J'essaie de ne pas trop le montrer aux autres, de retenir mes larmes.
Je sens au plus profond de moi que Jaul pourrait être aidé, avec beaucoup de temps et de patience. Il faudrait utiliser des sortilèges de contrôle des émotions pour réussir à engager un vrai dialogue, le rassurer, et petit à petit le faire sortir de Mornelueur.
Malthor n'aurait pas voulu que son père soit abandonné comme ça. Jaul a été victime de sa malédiction, et malgré tout le mal qui en a découlé, il a le droit d'être aidé.
Galean , comme à son habitude, a un avis bien arrêté sur la question. Il se permet même de parler comme s'il savait comment Malthor aurait réagit... Même si mon ami a beaucoup souffert des actes de son père, même si le savoir vivant l'aurait sûrement bouleversé, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il n'aurait pas laissé son père dans une telle précarité... Mais ça, Galean ne peut pas comprendre. Quand je vois un peu le genre de relation qu'il a eu avec son frère, sa réaction face à sa mort, je pense qu'il calque juste sa personnalité sur Malthor . Mais il n'avait rien à voir avec lui !
Bref, pendant cette petite pause, Chant-Nuit sort son Ocarina. Je n'y prête pas attention immédiatement, au contraire : un peu de musique nous fera du bien.
Avant que je puisse comprendre ce qu'il se passe, que je réalise que les sons qui sortent de son instrument ne sont pas possibles dans notre réalité, je me retrouve dans un état second.
C'est difficile de le décrire, mais je me vois agir sans avoir aucun contrôle sur mon corps. Prenant conscience de la vacuité de mon existence, je m'assène des coups sur le crâne avec la crosse de mon fusil, pendant que Galean et Gaston Vindal se scarifient.
Le sang coule sur leurs corps, ils gravent dans leur chair le symbole du Hastur ainsi que des lettres "Dieu Dieu Dieu Dieu Dieu Dieu". Puis tout revient à la normale.
Je suis le premier à réagir. Je m'inquiète de l'état des deux autres et crie sur Chant-Nuit . J'en ai marre. C'est trop. Son pacte avec cette entité va nous tuer. J'ai essayé d'être compréhensif, mais la peur me fait sortir de mes gonds. La musicienne maudite me regarde, les yeux écarquillés, murmurant des excuses faibles qui se résument à "c'est pas ma faute, je ne contrôle pas, je n'ai pas fait exprès de passer un pacte avec une entité maléfique d'un autre plan".
Je retranscris ça sans aucune ironie. Et je la crois. Mais je n'en peux plus. Le visage de Malthor juste avant m'a rappelé douloureusement que cette histoire a déjà tué. La question que je me pose est : qui sera le prochain ?
Galean et Gaston se veulent rassurants, bien qu'un peu choqués aussi, et se soignent immédiatement faisant disparaître les scarifications.
Ca m'aide à me calmer et nous décidons d'avancer rapidement. Réalisant que nous sommes dans la même salle que Jaul Mezmin , mais un peu en contrebas, nous éteignons nos lumières pour ne pas déclencher une nouvelle crise chez le père de Malthor .
Nous hésitons sur la direction à prendre, mais la lueur d'Otira passe devant nous. Malgré un Feu follet que nous apercevons au loin, nous le suivons malgré tout.
On attend que Gaston retrouve son calme, c'est assez rare de le voir aussi révolté, puis poursuivons l'exploration de l'étage et décidons de terminer par la restitution de son contrat à notre "ami" diable. En chemin, j'essaie de dérider [Galean en lui trouvant un surnom. "Frigo" le laisse froid si j'en crois son regard. Je vais essayer de faire mieux.
Alors que nous progressons en suivant Gaston et Azuriel , nous découvrons le corps d'Augrael . Le pauvre a été éviscéré, et je peux reconnaître des marques caractéristiques d'une attaque de Goules . Si j'en crois mon analyse, il a été assassiné pendant que Galean et moi étions victime de la peste.
A un moment où seule la bibliothécaire était encore en vie. Augrael a donc été vengé, même si cela ne le ramènera pas... Je sens le groupe sous le choc, et passé le moment de confusion je suggère de continuer à avancer. On ne peut plus rien pour cet innocent. J'espère que nous aurons le temps de revenir pour honorer sa dépouille plus tard.
Nous faisons une nouvelle pause devant une porte. Galean semble vouloir une concertation sur la meilleure façon d'aborder le Diable , mais encore une fois j'ouvre la porte sans précaution. J'étais probablement le seul à ne pas avoir compris que nous étions devant la chambre du Barbazu . Iels vont finir par croire que je le fais exprès.
Me retrouvant nez-à-nez avec la créature, me voilà à lancer l'entretien. Les autres me font passer le contrat sans attendre et le voilà nous inondant de sa dépression joyeuse.
Avant de nous quitter, il nous informe qu'il n'est pas le seul Diables dans le coin. Nous pouvons notamment nous attendre à rencontrer un certain Urvian, un diable des contrats rusé mais qui tient toujours parole. J'essaie de le retenir un peu pour avoir d'autres informations, mais il nous laisse en plan.
Derrière sa chambre, nous décourvons une petite salle envahit de champignons. A bien y regarder, les champignons poussent sur des restes humanoïdes. Azuriel Chant-Nuit fouille à distance le corps en vain, et Gaston insiste pour faire une soupe de ces champignons ce que nous refusons (je me demande parfois si son estomac ne le perdra pas un jour...).
Voici le moment de descendre à l'étage inférieur.
Dès que nous arrivons en bas de l'escalier, nous découvrons un feu, un homme, et un loup. L'homme a les cheveux et la barbe hirsutes, il est crasseux, la peau presque aussi pâle que celle des Morlocks ... Dès qu'il s'aperçoit de notre présence, il grogne, aboit et montre une attitude hostile. Je demande à Gaston de tenter de communiquer par le langage animal. J'ai à peine terminé ma phrase que je suis saisi d'un vertige.
Ce regard, ces yeux... Le monde se suspend. Pendant un temps qui me semble infini, je crois reconnaître Malthor . Des milliers d'idées fusent dans mon esprit. Il s'est incarné dans le corps de cet homme ? C'est une version de lui vieillit ? Une illusion ? Est-ce que c'est une image de ce que pourrait donner mon pacte si j'acceptais de faire ma part ?
Et puis l'évidence me saute enfin au visage. C'est Jaul ! C'est le père de Malthor .
Je communique l'information à mes amis alors que Jaul nous attaque.
Gaston semble avoir du mal à le raisonner. De mon côté je suis confus, je commence à lui parler de son fils, comme s'il l'avait connu, comme s'il savait qu'il en avait un même, laissant croire à Azurie que me donner l'image de Malthor aura un impact. C'est catastrophique, je commence à penser que nous n'aurons pas d'autres choix que de le combattre. Mais l'attitude pacifiste du groupe permet à mes amis d'obtenir un statut quo avec Jaul si nous n'empiétons pas sur son territoire.
Je sens au plus profond de moi que Jaul pourrait être aidé, avec beaucoup de temps et de patience. Il faudrait utiliser des sortilèges de contrôle des émotions pour réussir à engager un vrai dialogue, le rassurer, et petit à petit le faire sortir de Mornelueur.
Malthor n'aurait pas voulu que son père soit abandonné comme ça. Jaul a été victime de sa malédiction, et malgré tout le mal qui en a découlé, il a le droit d'être aidé.
Galean , comme à son habitude, a un avis bien arrêté sur la question. Il se permet même de parler comme s'il savait comment Malthor aurait réagit... Même si mon ami a beaucoup souffert des actes de son père, même si le savoir vivant l'aurait sûrement bouleversé, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il n'aurait pas laissé son père dans une telle précarité... Mais ça, Galean ne peut pas comprendre. Quand je vois un peu le genre de relation qu'il a eu avec son frère, sa réaction face à sa mort, je pense qu'il calque juste sa personnalité sur Malthor . Mais il n'avait rien à voir avec lui !
Bref, pendant cette petite pause, Chant-Nuit sort son Ocarina. Je n'y prête pas attention immédiatement, au contraire : un peu de musique nous fera du bien.
Avant que je puisse comprendre ce qu'il se passe, que je réalise que les sons qui sortent de son instrument ne sont pas possibles dans notre réalité, je me retrouve dans un état second.
C'est difficile de le décrire, mais je me vois agir sans avoir aucun contrôle sur mon corps. Prenant conscience de la vacuité de mon existence, je m'assène des coups sur le crâne avec la crosse de mon fusil, pendant que Galean et Gaston Vindal se scarifient.
Le sang coule sur leurs corps, ils gravent dans leur chair le symbole du Hastur ainsi que des lettres "Dieu Dieu Dieu Dieu Dieu Dieu". Puis tout revient à la normale.
Je suis le premier à réagir. Je m'inquiète de l'état des deux autres et crie sur Chant-Nuit . J'en ai marre. C'est trop. Son pacte avec cette entité va nous tuer. J'ai essayé d'être compréhensif, mais la peur me fait sortir de mes gonds. La musicienne maudite me regarde, les yeux écarquillés, murmurant des excuses faibles qui se résument à "c'est pas ma faute, je ne contrôle pas, je n'ai pas fait exprès de passer un pacte avec une entité maléfique d'un autre plan".
Je retranscris ça sans aucune ironie. Et je la crois. Mais je n'en peux plus. Le visage de Malthor juste avant m'a rappelé douloureusement que cette histoire a déjà tué. La question que je me pose est : qui sera le prochain ?
Ca m'aide à me calmer et nous décidons d'avancer rapidement. Réalisant que nous sommes dans la même salle que Jaul Mezmin , mais un peu en contrebas, nous éteignons nos lumières pour ne pas déclencher une nouvelle crise chez le père de Malthor .
Nous hésitons sur la direction à prendre, mais la lueur d'Otira passe devant nous. Malgré un Feu follet que nous apercevons au loin, nous le suivons malgré tout.
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