Limoilou
Quartier ouvrier de débardeurs, manutentionnaires et journaliers des ateliers et usines de la ville; la population de Limoilou est une importante masse laborieuse vivant dans des conditions précaires, mais suffisante pour survivre. De toute façon, lorsque des ouvriers songent à demander de meilleurs conditions, ils sont aussitôt remplacés par d'autres ou des scalpers plus pauvres sont heureux de prendre leurs places jusqu'à ce qu'ils ne reviennent à la raison.
Les habitations de quelques étages, dont la forte majorité sont construites de bois, souvent de mauvaise qualité, provoquent des incendies fréquents dans le quartier et il n'est pas rare que les familles ainsi jetées à la rue prennent la route de la Basse-Ville pour un déclassement immédiat.
Ici, la vie est rude, mais les habitants sont fiers de trimer dur. Les familles sont nombreuses et tout ce beau petit monde travail à l'usine et on se permet une pause pour aller à l'Église le Dimanche, le repos accordé par le Seigneur. Tout le monde ici a une vie bien millimétré par le foreman et le curé. Né pour un petit pain qu'on a durement gagné et dont on ne gaspille pas une traitre miette.
épouse prétende que cette dernière soit atteinte de débilité pour pouvoir... la remplacer.
Pourquoi l'endroit s'appelle-t-il la Cage aux Panuches? Il s'agit d'un surnom qui a tellement collé qu'il en a remplacé le véritable. Très bien, mais pourquoi Cage aux Panuches? Pourquoi Cage? Car les ailes de la prison sont faites de paliers avec des mézannines qui sont toutes grillagées, tout comme la plupart des cellules. Et Panuche? Une panuche est une prisonnière qui a un peu de moyens ou qui a une famille qui la soutient et qui est en mesure de payer pour avoir une cellule pour elle seule: quelle luxe et ces prisonnières privilégiées sont surnommées: les panuches.
La panuche, du fait de son statue sociale, a une cellule au centre d'une aile et contrairement à ses camarades, n'a pas besoin de besogner dans l'une des corvées infâmes qui fait partie de la sinistre prison. En effet, les prisonnières doivent trimer 12 à 14 heures par jour dans des ateliers dans lesquels elles sont écrouées sans pouvoir sortir.
Quelle besogne y font-elles? Raccomoder les uniformes des Hates, les blanchirent ou les reteindre... comment détache-t-on les vêtements? Et bien... en les plaçant dans une bassine pleine de pisses et piloter pendant quelques heures sur les vêtements au-dessus des douces vapeurs d'amoniaque du pipi du matin d'une dizaines de prisonnières! OH OH LE BONHEUR!
Pour celles ne pouvant s'acquitter de besogne physique, on teste sur elles des médicaments de toutes sortes. Voilà pour l'ambiance, sa fait envi; n'est-ce pas?
Hotspots
La Confiserie des Érables
Influence
Tous les ouvriers rêvent d'être embauché ici, non seulement parce que la marque est une fierté nationale et l'une des rares entreprises possédées par un patron francophone; mais aussi parce que le ''bon patron'' y traite un peu mieux ses travailleurs, ils ont droit non pas à une journée de congé par semaine, mais une ET DEMI car ils terminent de travailler le samedi à 11h00. L'Église s'est plainte que cette demi-journée de oisiveté encouragerait les ouvriers au vice; mais qu'à cela ne tienne.Les Filles du Roy
Influence
Gang de rue émergeant qui fait la manchette par des coups d'éclats et par un membership féminin. Le gang provoque l'ire du clergé ultramontain en brisant tout les codes sociaux; mais en brûlant une Église... la guerre est bel et bien déclarée, en réponse, les femmes ont été dépeinte en chaire comme des sorcières suppots de Satan et l'excommunication n'est plus qu'à un cheveux. Bref, les Filles du Roy, qui se veulent des criminelles flamboyantes ont fait leur entré sur la scène du crime comme un feu d'artifice... seront-elles que des étoiles filantes ou réussiront-elles à faire leurs marques dans un milieu qui ne pardonne pas?Les veillées
Folklore local
À Limoilou, c'est pas parce qu'on trime dur qu'on a pas le temps de fêter... ou plutôt, c'est probablement parce qu'on trime dur qu'on a BESOIN de fêter et si le quartier ne déborde pas de tavernes ou de bordels comme le Westend ou la Basse-Ville; on ne manque pas de quoi se faire aller l'toupet en toute saison car il n'y a pas une avenue qui n'a pas son violonneux, son joueur de musique à bouche et son accordéon qui, à la brunante, sortent sur un balcon pour donner de l'entrain aux passants qui se massent autour des porches pour donner la réplique aux chansons à répondre, partageant spontanément de quoi s'amplir la panse et s'ennivrer l'esprit. Vous trouvez que ce bazard manque de percussion? C'est parce que vous ne les avez pas entendu taper du pied pour marquer le rythme et les casseroles de ces dames pourront vous servir des sons tout aussi variés que les petits plats qu'elles préparent, de quoi faire rougir les péteux de broues qui se rendent à l'Opéra de la haute ville. Oh le bouillon de gigue que l'on peut y trouver, même monsieur le Curé ne donne pas à y redire et s'adonne même à se laisser aller le vin de messe. Cependant, à 22h tappant le bouquant s'arrête comme il est venu, les volets se ferment et tout le monde se claquemure parce qu'on dit que si on joue après 10h, le yâb pourrait bin entrer dans place... SAUF si c'est jour de fête, parce que là si c'est fête on peut bien tenter l'yâb, pas vrai? et l'hiver, les fêtes sont plus nombreuses surtout si le bois ou le charbon se font chers car on chauffe les coeurs en se brassant les jambes dans le salon du violonneux, sa calme les esprits quand l'yâb est aux vaches ou que toute part à vau-l'eau.La Dominion Textile
Influence
La Dominion Textile ou plus communément appelé ''La Dominion'' est un moulin à textile qui emploi des milliers de travailleurs et qui est situé à la pointe de Lairet. C'est un complexe industriel imposant et ici, la hiérarchie se reconnaît par la langue: les patrons parlent l'anglais, les foremen sont bilingues et les ouvriers sont français. On y travail de 7 à 77ans, 12 heures par jour debout derrière sa machine.
La Canaillères
Lieu
Cette rue sillone au coeur du quartier et avait initialement le nom de ''Canardière'' car on y retrouvait un élevage de canards qui a depuis fort longtemps disparu. Le nom s'est transformé après que l'Asile de Foncomble et la Cage aux Panuches y furent construits sur des terrains autrefois agricoles, presque dos-à-dos l'un de l'autres. Les sinistres et gigantesques immeubles accueillent plusieurs milliers d'encagés et en circulant dans la rue, le long des hauts murs cadastrants les prisons... tout un capharnaum de cris discordants agrémentent votre promenade. Des paniers à salade (fourgon transportant des prisonniers) y circulent presqu'en permanence pour aller vomir leur cargaison de détenus. De plus, une ribambelle de faquins malfroqués attendent au sortir de la Cage aux Panuches devant les portes de la Cour aux Déshonneurs, ceux-ci font le pied de grue car la plupart sont des maquerelles ou des clients qui attendent qu'une des nombreuses prostituées sortent de la prison pour avoir une passe avec une fille qui n'est probablement pas malade car... elles ont -théoriquement- un examen médical dans la prison. Voilà, ce traffic demoiselles fardées aux moeurs légères que l'on surnomme ''la canaille'' a fini par déformer le nom de la rue par Rue de la Canaillière qui est peut-être, en fait, une autre de ses fusions de vocabulaire du joual. Quelle autre attraction peut-on trouver le long de la Canaillière? Et bien, le fameux Pourrissoir! Il s'agit d'un hôpital ou plutôt d'un dispensaire dans lequel on entasse les pauvres infectés de maladie contagieuse, il est important de spécifier que l'objectif n'est PAS de les soigner, mais bien de les placer en quarantaine et de les isoler du reste de la population pour enrayer la propagation de leur maladie... de là le nom de Pourrisoire, vous comprenez?L'Asile de Foncomble
Lieu
Foncomble est un établissement appartenant aux Frères Oblats, c'est donc une institution religieuse carritative qui accueil malades mentaux et orphelins. Ici, les ''bonnes familles'' capables de se payer une chambre y cachent une épouse désobéissante, un fils alcoolique ou mémère quand elle commence à se baver dessus. Le tout mélanger avec des orphelins, souvent ''des petits sauvages'' qui bossent pour entretenir les premiers et vous avez un jolie tripot de cris discordants, de bouffe indigeste et d'exploitation infantile.
La Cage aux Panuches
Lieu
Il s'agit d'une prison pour femmes, particulièrement les prostituées. Celui-ci est situé dos-à-dos avec l'asile de Foncomble, mais n'est pas géré par les religieux, mais par des gardiens qui sont les membres les moins recommandables des Hates. Avant de devenir une prison, la Cage était une léproserie et de nombreuses légendes lugubres circulent sur les occupants malades des chambres converties en cellule de la Cage.
La Cage est une oubliette dans laquelle on abandonne des femmes qui ont commis des crimes de droits commun, des crimes de moeurs et parfois des femmes qui ont perdu la raison ou ont été accusé de l'avoir perdu par leurs proches et il n'est pas rare qu'un mari voulant se débarasser d'une
Lieu situé sous
Lieux inclus
Titre du Gouverneur / Posseseur
Organisation Propriétaire
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