Après une bonne nuit de sommeil, nous descendîmes tous, excepté Sven et le cornu qui ne s'étaient toujours pas montrés. Nous étions attendus par 2 gardes portant les insignes de la maison Herigstein. Ils demandaient à ce que nous le suivions pour rejoindre le manoir de dame Aurélia. Elle souhaitait nous parler, surement à propos du conseil. Nous acceptions et à ce moment Sven entra dans la taverne. Il se dirigea vers nous en nous expliqua qu'il était occupé, sans nous dévoiler exactement par quoi. Le voir me faisait tout de même plaisir et me confirma que je n'avais pas rêvé. Il est bel et bien vivant.
Les 2 gardes sortirent pour nous attendre tandis qu'un médiateur nous demande de le rejoindre au bar. A peine avais-je eu le temps de le regarder qu'Aron me poussa dans la direction du garde. Je n'avais pas d'autre choix que de m'asseoir sur le tabouret à côté de lui. Il était plutôt bien habillé et ne m'inspirait pas vraiment confiance. Il me demanda des renseignements sur le cambriolage de la veille. Je lui expliqua que nous venions d'arriver et que je n'en avait pas entendu parler. Il soupçonnait le roc d'avoir participé au vol. En même temps, peu de golems se baladait en ville. D'après le médiateur pas plus de 3 ou 4.
Après ce passage stressant nous sortîmes pour rejoindre les gardes, qui nous accompagnèrent jusqu'au manoir de dame Aurélia. J'avais hâte de ressentir les bonnes odeurs émanant des plantes de son jardin (à prendre au premier degrés, je ne suis pas de ce bord, je préfère Aron-kun).Cependant devant le manoir se trouvait un important attroupement de gardes. Des médiateurs demandaient d'ouvrir le portail, ce que refusaient les gardes du manoirs qui les prenaient en joue.
Dès notre arrivé, les médiateurs casèrent et partîmes en nous lançant des regards noirs.
On retrouve dame Aurélia dans sa chambre entrain d'écrire comme les autres fois à son bureau. Les rideaux sont tirés et il y règne une douce chaleur. Elle nous sourit de manière stressé et nous demande de nous asseoir. Elle nous informa qu'elle avait réussis à convoquer le conseil et que tout les hauts-gradés seraient présent. Elle nous donna également une envelope à chacun avec un motif différent. Je reçus une rose (serais-ce une déclaration ? Si oui encore une fois, je préfère de loin mon compagnon capuché).
On parla ensuite de nous, expliquant d'où nous venions et comment nous nous étions rencontrés. Manducare venait de l'Est, Aron du royaume Elderi, Sven de l'Ouest et moi des forêts de Narasaph. Pour finir elle nous dit de la rejoindre ce soir au conseil et nous proposa d'aller jeter un œil au quartier industriel de la ville pour entrevoir la misère de Seraph.
Vu que nous n'avions rien à faire pour les quelques heures restantes avant le conseil, nous suivîmes la proposition de dame Aurélia.
Je n'avais jamais vu de choses aussi horribles ! J'étais sur le point de vomir. Tout le quartier était recouvert d'une couche de cendre étouffante. Les rayons du soleil peinaient à se frayer un chemin à travers les particules de poussières. La pauvreté était partout, les habitants malades étaient pour la plupart marqué de coup dû aux violences des gardes. Cette ville me déplaisait de plus en plus.
Après avoir "visité" ce quartier ignoble, nous nous rendîmes au manoir du Princepte. Je commençais à stresser pour le conseil. Devoir parler devant autant de monde me déplaisait mais il fallait bien régler cette situation une bonne fois pour toute et pouvoir enfin quitter cette affreuse ville.
Devant le manoir se trouvait le garde qui nous avait remballé quelques jours plutôt. Comme à son habitude il se moqua de nous mais à mon étonnement son supérieur le gronda. Nous lui montrèrent nos invitations, ce qui laissa bouche-bée l'énergumène. Le roc lui sortit une de ses phrases bien énervante en passant. Je dois avouer qu'il l'a bien cherché.
Après avoir traversé un "jardin" vide nous pénétrâmes dans le manoir. De nombreux gardes étaient présent et je n'étais pas très à l'aise. Les pièces étaient sombres et il y régnait un calme inhabituelle. Après avoir gravit la dernière volée de marche nous arrivâmes dans une grande salle peuplée de nobles et de haut gradé parlant entre eux. Au fond de la pièce se trouvait sur un trône un homme au visage dissimulé derrière un masque de cuivre qui attendait surement notre arrivée.
Une fois le calme revenu Aurélia prit la parole et expliqua la raison de ce conseil. Elle parla de l'attaque qu'avait subit Neraspel et de l'urgence qui en découlait. Très peu de personnes avait l'air de partager son avis. Il se souciait tous de leur ville sans réfléchir à plus loin. Le garde en armure d'or était le plus énervant. Il ne faisait qu'interrompre Aurélia sans cesse pour dire des absurdité. Le plus agaçant était que l'assemblé partageaient son avis.
Aurélia finis par nous présenter pour que nous expliquons en détail ce qui était arrivé. Nous prirent tous la paroles chacun à notre tour. Heureusement je passa en dernier. Je n'avais plus qu'à résumer ce qu'avait dit mes compagnons et rajouter mon avis. Je leur expliqua que si il ne réagirait pas, les démons finiraient par arriver en bien plus grand nombre pour attaquer cette citée. (Ce qui ne me dérangea pas) Le Princepte avait l'air convaincu par nos paroles.
Malheureusement, alors que tout le monde commençait à partir, un inspecteur de l'enquête ramena le sujet sur le vole de rubis et annonça à toute l'assemblée que nous étions suspectés. Le Princepte se rassit et demanda plus de détails.
Après avoir expliqué que le rubis volé pouvait être utilisé comme bombes et que nous étions les principaux suspects, on essaya de démentir sa version mais en vain. Le regard d'Aurélia montrait qu'elle se sentait trahis, la seule personne qui avait voulu nous croire... J'essaya de changer le sujet en demandant pourquoi un noble de la citée possédait un objet si dangereux. Mais ils avaient une entière confiance en leur noblesse et je ne réussit qu'à les énerver un peu plus. C'est Aron qui rajouta la goutte d'eau qui fit d’aborder le vase... Il leur proposa de récupérer le rubis contre de l'argent. Je trouvais cette idée intéressante mais ils le prirent très mal et nous jetèrent dehors comme de vulgaires déchets. Le Princepte nous traita également de clowns...
J'ai peur que nos paroles seront prisent encore moins aux sérieux à cause de ce foutu inspecteur. Cette ville me dégoûtait sur tout les plans.
A peine relevé, Aurélia me demanda par télépathie de la rejoindre au manoir. Les bras ballants et nous sentant ridiculiser nous nous rendîmes donc chez dame Aurélia.
Elle nous attendait comme d'habitude à son bureau, un verre de vin à la main. Elle nous demanda si c'était bien nous qui avait volé le rubis. Nous lui mentirent bien évidemment... Je n'étais pas vraiment fier mais je ne lui faisait pas assez confiance pour avouer notre crime. Elle nous proposa gentiment de nous héberger pour cette nuit. Je n'étais pas contre, nous serions protégé mais nous ne voulions pas l'impliquer plus dans l'affaire.
Nous retournâmes donc à la taverne en espérant survivre cette nuit. Je proposa de faire des tours de gardes mais l'idée sortit vite de nos têtes. Aron commença à boire, je le suivit... Je ne m'y connaissait pas du tout en alcool, je demanda donc au tavernier de me servir ce qu'il voulait. Il m’offris sa boisson la plus forte. Je finis sans surprise, la tête sur le bar, endormis.
J'ai peur de ce qu'il va m'attendre à mon réveil...