Après une nuit inconfortable dans un sous-bois, dans la peur de se refaire attaquer et dans l'incompréhension la plus totale de ce qui était arrivé la veille, nous décidâmes de nous rendre à la ville la plus proche. Elle était à environ 1 semaine de marche et se nommait Seraph. Je n'en n'avais jamais entendu parler et j'avais hâte de voir à ce quoi elle ressemblait. Sven et Nephmos n'était plus là à notre réveil mais nous décidèrent tout de même de nous rendre à la ville. Sur la route nous rencontrâmes un marchand nain du nom de Quaver Unman qui nous proposa gentiment de nous emmener car il se rendait tout comme nous à Seraph. Nous montèrent donc à l'arrière, en nous frayant un chemin à travers une montagne de babioles.
La route se fit sans accrochage et nous arrivâmes comme convenu au alentour Seraph au bout d'une semaine. La ville était immense ! D'énormes fortifications l'entourait surmontées par des canons que je n'avais encore jamais vu. Mais le plus impressionnant était ces énormes volutes de fumées noires qui se dégageait de stupéfiantes cheminées. J'appris par la suite qu'on les appelait "usine" et qu'elles servaient à fabriquer des objets.
Le nain nous laissa devant les portes de la ville où une grande file de marchands attendaient de pouvoir rentrer. Il nous expliqua de nous rendre à la petite porte après avoir attendu notre tour.
Au bout de quelques minutes nous arrivons en tête de file. Manducare passe en premier, puis Aron et enfin mon tour arrive. Après avoir traversé une salle sombre et froide, je me retrouve face à un imposant garde en armure avec un casque à pointe et un masque lui recouvrant le visage. Derrière lui se trouvait ce qu'on pourrait appelé un prêtre, richement accoutré de tissus blancs.
Le garde me demanda d'abord mon identité, puis le prêtre pris une plume et écris dans un registre. Il me posa ensuite plusieurs questions, auxquelles je répondis sans mentir. L'une d'elles étaient "Pratiquer-vous la magie ? " Je répondis bien évidemment que oui. Ce fut une erreur...
Le garde se leva et me plaça au cou un collier en fer. Immédiatement je sus que quelque chose n'allait pas. Je ressentis au plus profond de moi un manque.
Je n'étais maintenant plus capable d'utiliser ma magie... Cependant je m'y fit assez rapidement, bien que cela me manquait énormément mais j'avais par dessus tout envie de voir à quoi ressemblait la ville !
Une fois sortit de la pièce sombre, Manducare et Aron m'attendaient au début d'une grande rue pavée. De nombreuses habitations et des dizaines de ruelles se détachait de chaque côté. Énormément de monde se bousculait dans la rue et se dirigeaient pour la plupart vers une place un peu plus loin.
Cette ville n'était décidément pas faites pour moi. Aucune verdure en vue, beaucoup de monde et une odeur abject se dégageait des fumées venant des cheminées. La ville avait cependant l'air plutôt moderne et riche, je rejeta mon dégoût et me concentra sur ma tache. Je devais à tout prix prévenir un haut gradé de Seraph que Neraspel avait été attaqué et qu'elle demandait de l'aide.
Nous nous dirigeâmes donc vers la place dans l'espoir de trouvé un marchand d'arme pour Aron , qui avait une nouvelle fois cassé ses lames. Je remarqua que de nombreuses races peuplaient la ville, bien plus qu'à Neraspel. Nous croisâmes même un petit gobelin domestique qui essaya de nous vendre une carte. Aron et moi refusâmes mais Manducare accepta d'en acheter une pour 1 pièce de cuivre. La carte était plutôt vieille mais représentait la ville dans sa quasi-totalité. Je remarqua trois grands édifices : Le manoir Von Ehrenstein, le bastion des Médiateurs et enfin sur la berge de droite le manoir Herigstein.
Une fois sur la place on repéra une taverne, surement celle où on ira prendre des chambres plus tard et plusieurs échoppes. On remarque 2 armureries; La première vendant ce que les humains appelles "mousquet", des armes semblables à un bâton mais capable de tirer comme un canon. Et la seconde, plus approprié à ce que nous cherchons. C'était une petite échoppe dirigé par un nain costaud.
Aron demanda le prix d'une rapière, ce qui étonna le nain qui répliqua que c'était une arme de noble en sous entendant qu'Aron était un vulgaire voleur. Mais comme à son habitude il réussit à convaincre le nain et trouvèrent un accord à 38 pièces d'or. Le roc lui, s’acheta deux haches à 25 pièces d'or et avança même l'argent pour la rapière d'Aron. Il s'acheta également avec, un bouclier basique, il commençait à être bien équipé. Pour finir le nain nous dit de revenir dans 1 semaine pour récupérer la rapière.
Nous nous dirigeâmes ensuite vers le manoir le plus proche en espérant pouvoir parlé à un gradé. La demeure était énorme et de nombreuses maisons de nobles étaient accolés à ses murailles. Un énorme portail surveillé par deux gardes nous faisait face. Nous allâmes donc demandé à l'un deux s'il était possible d'avoir une audience en lui expliquant la situation. Il répliqua immédiatement que ce n'était pas possible en insultant Tophan et en jetant la faute sur la magie. Il nous dit également de nous rendre au bastion en nous disant que nous aurions plus de chance.
Déconcertés nous nous rendîmes donc à notre seconde destination. Cette fois-ci aucun portail mais des murailles tout aussi grande que celle du manoir. Une fois à l'intérieur un homme nous accueillis et nous lui expliquons la situation. Il compris l'urgence de la situation et nous emmena à l'étage pour rencontrer un sergeant de la cité. Il nous laissa devant une porte ornée d'or en nous souhaitant bonne chance.
Après avoir frappé, une voix méfiante nous demandai de rentrer. La pièce était petite avec de nombreux livres étaient rassemblés sur les étagères d'une bibliothèque. Après avoir pris place devant le sergeant, sauf Manducare qui risquerait de briser la chaise nous lui expliquons une nouvelle fois la raison de notre venue en lui tendant la lettre que Tophan nous avait confié. Il nous explique n'être pas assez haut placé pour nous aidé et doute que nous arrivons à trouvé de l'aide. Il nous envois donc chez le lieutenant, dans le bureau d'à côté.
La pièce était cette fois spacieuse et richement décoré, de nombreuses dorures décoraient la porte et un bureau massif nous faisait face. Nous tendions encore une fois la lettre en expliquant brièvement son contenu mais à peine l'avait il attrapé qu'il l’enflamma en refusant de nous écouter. Manducare était furieux ! Il prit la lettre et l'éteignit du mieux qu'il pu. Il nous demanda ensuite de quitta la pièce et nous dit que seul le Princepte était en mesure d'agir. Le lieutenant rejetait la faute, comme tous ceux que nous avions parlé, sur la magie.
Nous sortîmes donc de la pièce, dépité.
Un jeune garde nous intercepta et nous demanda des informations sur Neraspal. Il était originaire de cette ville et sa famille y vivait encore. Manducare lui apprit que la ville avait été attaqué et qu'il n'y avait peu de chance que ses parents soit sain et sauf. Je trouvais cette annonce un peu brutal, encore un manque d'intelligence de ce roc...Il fondit en larme et nous dit de nous rendre au manoir Herigstein. Enfin au moins nous avions une nouvelle piste.
Une nouvelle fois nous marchions dans la ville en direction cette fois du deuxième manoir. Il était différent des autres, à mon grand soulagement. Enfin un peu de verdure dans cette ville pollué. Ce qui était d'ailleurs très étrange...Comment ces arbres restaient debout avec tant de pollution et une interdiction à la magie ?
Le manoir était en plus de ça très beau, bien plus que les précédent selon moi ! Une fois à l'intérieur nous purent parler immédiatement avec Dame Herigstein. A peine avait-elle lu la lettre qu'elle comprit l'urgence de la situation et nous dit qu'elle essayera de réunit un conseil ! Enfin une personne sympathique dans cette ville. Elle désactiva en plus de ça mon collier et m'en donna un télépathique.
Nous avions enfin réussis (enfin une partit) et j'ai retrouvé ma magie !
Nous allâmes ensuite vers la taverne que nous avions aperçu plus tôt dans la journée. Le gérant était un "homme dragon" aux écailles rouges, je n'en avait encore jamais vu. Il nous servit trois plats locaux très épicé. Aron et moi étions devenu rouge, et le tavernier s'empressa de nous donner de l'eau. Manducare ne sentit rien, comme à son habitude.
Nous parlâmes ensuite avec le tavernier de tout et de rien. Il m'explique qu'avoir été approuvé pour utiliser la magie est extrêmement rare et me demande de lui montrer de quoi je suis capable. Je décide donc me transformer en aigle, ce qui est selon moi plus adapté que de craché du poison ou lâcher une aura de spore.
Il nous parle ensuite d'une vieille légende locale sur une porte. Je ne me rappelle plus exactement de ce à quoi elle parlait mais personne n'avais réussit à l'ouvrir.
Au bout de quelques minutes de bavardages, un homme en capuche louche vint s'asseoir à côté de nous et proposa un "travail exotique" à Aron. Il nous demandait de nous introduire dans une des maisons nobles de la ville et d'y voler un rubis. Il nous donna également l'adresse de la demeure et nous dit de le rejoindre dès que possible.
Vu que nous n'avions rien à faire, nous nous dirigeâmes vers le lieu. C'était un petit manoir de 2 ou 3 étages avec une cour à l'avant. Le quartier était tranquille et peu de monde passaient, nous décidons tout de même de nous y rendre la nuit tombée. Après un rapide repérage des différentes façon de nous introduire, nous prirent la route du lieu de la légende.
Nous avions bien le droit de faire un peu de tourisme et de nous reposer.
Nous marchions depuis environ 1h quand nous atteignîmes enfin la grotte. Je remarqua immédiatement qu'au fond de la cavité, se trouvait une masse sombre au sol. En nous rapprochant nous tombèrent sur le cadavre d'un garde qui avait été poignardé. Aron et moi sentirent les ennuis arrivés et nous laissèrent le cadavre à sa place.
La porte se trouvait 5 min plus loin, elle était énorme et doré. Je fus un peu déçu, je m'attendais à plus grandiose, on m'avait parlé de paysage magnifique. Au moins nous avions pu un peu exploré.
Une fois sortit nous nous dirigèrent vers la taverne pour se reposer et passer le temps avant que la nuit tombe.
Nous atteignons le manoir vers 21h et on commença à mettre en place les différents plans pour s'infiltrer.
Je commença par m'introduire sous forme de souris dans un petit trou dans le mur mais je tomba sur un garde bloquant l'accès à une porte. Je dus donc faire demi-tour.
Le second plan consistait à controller les gardes avec le cor mais à part réveiller le voisinage, rien ne se produisit. Nous passèrent donc au dernier plan. Aron demanda à Manducare, le plus fort d'entre nous trois, de lancer le crochet à l'étage. Pour une fois qu'il lui confiait une tache, le roc lâcha le crochet et alerta les gardes...
Nous déguerpir à travers la ville poursuivit par des gardes armés de matraques électriques. Je n'osais imaginer ce qu'il nous serait arrivé si nous étions attrapés.
Manducare et moi étions à l'avant tandis qu'Aron peinait à nous suivre. Après avoir bifurqué dans une ruelle, nous rentrèrent tous une taverne bondé. C'était le lieu idéal pour se cacher. Mais Manducare se fit reconnaître par un garde, il n'était pas vraiment discret, 3 têtes haut-dessus de la foule et prenant une table à lui tout seul. Il aurait franchement pu se baisser un minimum...
Il réagit en balançant le soldat dans la foule, ça me rappela notre première rencontre. Il énerva quelques personnes mais n'arriva pas cette fois à provoquer une bagarre. Aron me dit de lancer une bière, ce que je fit. Elle arriva en plein sur la crâne d'un vieux et cette fois un mêlé se déclencha. Manducare et Aron purent fuir immédiatement. Je fus repéré mais je me mis aussitôt au sol pour ramper. Je préférais me faire piétiner que de tester les matraques électriques. Une fois sortit on décide d'honorer notre promesse et de retourner au manoir pour un second essai.
Cette fois aucun garde ne protège l'extérieur et nous rentrons sans problème dans la cour. Après un rapide coup d’œil d'Aron à travers la serrure, on remarque qu'un garde fait une ronde devant la porte. Décidément ce manoir était bien gardé. Le roc défonça la porte au moment ou le soldat passait devant. Il fut projeté au sol, inconscient.
On décida de traverser le couloir nous faisant face et après avoir ouvert une porte au fond, on remarqua un second garde. Il était en train de se contempler dans un miroir en se complimentant sur sa beauté. Je crus que Manducare allait pouffer de rire mais il réussit à se retenir nous envoyèrent Aron s'infiltrer.
Au bout d'une trentaine de minute à atteindre le retour d'Aron, une alarme sonna dans toute la maison. Manducare et moi partirent vers la taverne en espérant qu'Aron s'en sortirait.
15 minutes plus tard il était de retour avec en sa possession le rubis !
Pour une fois la journée c'est passé plutôt bien. Nous avons pu un peu découvrir la ville et se rendre compte à quel point la garde était insupportable et l'air insoutenable. Cette ville n'était pas faite pour un druide comme moi mais j'ai au moins pu récupérer ma magie. J'espère que dame Aurélia pourra réunir son conseil et nous aider, parce que je ne compte pas rester des mois dans cette puanteur et ce manque de verdure.