by Anthony orta with watabou
Ravitaillement
La difficulté reste le ravitaillement, les gobelins étant omniprésents aux alentours de la Tranchée, les convois de denrées restent la cible primordiale de ces derniers. Les convois nécessitent des chariots et une grande mobilisation d'individus, ce qui attire l'attention des gobelins. Ces derniers arrivent à suivre l'évolution des déplacements à la surface depuis leurs cavernes souterraines. Aussi, il est plus judicieux d'effectuer des ravitaillements légers et simultanés, pour minimiser le risque de saisies des ressources et de la nourriture.
Concernant le grand nombre de soldats présents dans la ville, tous se doivent de participer à l'entretien de la ville : tourne de nettoyage des sols, corvées de cuisine pour éplucher les légumes, réparations du mobilier cassé ... Le commandant Mardak Qronikh veille à instaurer une loi martiale intransigeante et ne fait pas de cadeaux, néanmoins, il sait ménager ses hommes et femmes qui sont sur le front perpétuellement. L'alcool et une certaine liberté au niveau des jeux d'argent sont tolérés tant que cela n'influe pas sur la qualité du service militaire.
Pour ce qui est de l'eau, Fer est autonome car deux sources se situent à l'intérieur des murs : un puit dans la cour centrale et une dans les fondations de la ville. Les latrines de la ville sont plusieurs édicules qui envoient les déjections à plus de 60 mètres de profondeur dans une cavité rocheuse. Les ferniens aiment à dire « qu'ils chient sur les gobelins ».
Corps de métiers
Au vu de la dangerosité de la région, la plupart des villages aux alentours de Fer sont abandonnés. Aussi, l'importance d'avoir des représentants des différents corps de métiers dans la ville est capitale. Malheureusement, le duc de la Tranchée n'a aucun maitre artisan qui souhaite venir s'installer dans une ville où il ne pourra jamais faire de profits et où tout est tourné vers la guerre. Rycroft Lodwell s'est donc rabattu sur les exilés de Mondov qui franchissent les frontières d'Arhmen.
Ceux qui ont des compétences dans la tannerie s'occupent de rapiécer les vêtements, les chasseurs font ce qu'ils peuvent pour ramener de la viande pour le régiment (que ce soit de la buse ou du rat), les lavandières s'occupent de l'assainissement de la ville et bien sûr, les consolidateurs sont très recherchés. En échange des compétences de ces étrangers, le duc offre l'asile à leur famille (à partir du moment où elle participe à faire vivre la ville).
À cause des multiples attaques de dormslaaxs qui ont causé la mort de 107 soldats et 23 civils ces derniers mois, Rycroft a fait également appel à un membre de la compagnie de Damrist, Jek Darlis qui a pour charge de piéger la zone pour se débarrasser de ces créatures.
La Pointe
by Anthony Orta with artbreeder
Rycroft « le sec » Lodwell
Lieu de commandement du duc Rycroft Lodwell, la Pointe est le nom de la tour principale de Fer. Les grandes plaques métalliques rouillées qui la constituent lui donnent l'aspect d'une pointe de carreau dirigée vers le ciel. Centralisant les informations de son duché, Rycroft tient le centre de commandement du cinquième régiment, mais aussi de l'administration de la ville ainsi que ce qu'il se trame dans le reste d'Arhmen.
Les appartements de Rycroft sont toujours méticuleusement rangés, les documents bien en évidences sur son bureau (documents qui sont bien évidemment des faux destinés à véhiculer de mauvaises informations). De nombreuses chambres pour les hôtes de marque s'y trouvent également. C'est dans l'une d'elle que loge Jek Darlis, quand elle ne chasse pas dans les alentours.
Le Creuset
Fosse d'entrainement attenante à l'armurerie, le Creuset est un lieu où les règles sont fixées par le commandant Mardak Qronikh et personne d'autre (pas même le duc). Les nouvelles recrues y sont formées, les soldats entrainés et les prisonniers exécutés. Il n'est pas rare que Mardak éprouve la valeur de ses soldats en leur faisant combattre des gobelins capturés qui n'ont plus rien à perdre. Deux choses arrivent lorsqu'un soldat meurt pendant l'entrainement : Mardak reçoit un blâme du duc pour avoir affaibli le cinquième régiment, et le gobelin ayant tué pour sa survie se retrouve torturé toute la nuit par Mardak, inondant les alentours de Fer de cris de douleurs à destination des peaux vertes qui rôdent.
La guérite de Derkat
Promontoire s'avançant dans le vide depuis la muraille ouest, la guérite de Derkat contient en permanence un tireur qui surveille les mouvements ennemis et se tenant prêt à abattre le moindre gobelin qui se montrerait trop visible. La guérite porte le nom du primordial de la vengeance et de l'obsession, son symbole de la cible est d'ailleurs gravé au-dessus de chaque meurtrière de la guérite. Le record du nombre de gobelins tués par tir est toujours attribué à Keldis la maîtresse archère de Fer.
La Cantine
Immense réfectoire qui déborde dans la cour principale de la ville, la Cantine est le lieu de vie commune le plus important de Fer. Avec son équipe de cuisinières, l'ingénieuse Caldnésa arrive a concevoir des repas pour tout le monde avec le peu qu'elle a. Il n'est pas rare qu'une journée ne comporte qu'un seul repas, mais Caldnésa met toute son énergie à garder tout le monde en forme et en capacité de se battre. La Cantine est le lieu parfait pour connaitre la température de la ville et le duc prend souvent ses repas dans cet endroit, ce qui lui permet d'en savoir plus sur les retours de mission que bien des rapports.
Forge d'Agragnok
by Anthony Orta with artbreeder
Agragnok
Indispensable, la forge d'Agragnok permet la réparation des différents équipements nécessaires au combat contre les gobelins. Le ravitaillement royal étant quasi-inexistant, les armes et armures nécessitent un entretien régulier. Mais le travail des consolidateurs réclame également la confection et l'entretien des outils. C'est là qui intervient le demi-orc Agragnok. Son savoir-faire de forgeron peut même aller jusqu'à l'élaboration de petits engins de guerre telles des balistes. C'est à lui que l'on doit, sous la demande de Rycroft, l'aménagement des murailles ouest (au-dessus de la Tranchée) qui contiennent désormais des hourds.
L'Arche
Dans les fondations de la ville se trouve une arcade donnant sur un petit réseau minier de l'époque de Behem'wehr. L'ancienne exploitation de pierre est de nouveau fonctionnelle pour approvisionner les consolidateurs qui travaillent activement à combler les failles d'où sortent les gobelins. Babbrand Oienmaerh organise l'extraction de pierres en octaèdre avec les autres exilés qui pratiquent la consolidation, mais son savoir-faire le positionne également comme architecte de la ville et maitre d'oeuvre pour les renovations de la ville ou les améliorations des remparts.
Alzim Ul'maliên
by Anthony orta with artbreeder
Alzim Ul'maliên
Face à des chamans gobelins, Rycroft Lodwell ne peut se passer d'un arcaniste sur le champs de bataille. C'est pour cela qu'Alzim Ul'maliên, un ensorceleur elfe venant du peuple oyomadas et ami d'Abner Dévénarym fut approché par le duc lors d'une assemblée secrète organisée par le mage renégat. Un accord fut conclut : Alzim apporterait son soutient magique au 5e régiment d'Arhmen à la condition qu'Alzim récupère les infimes fragments de kaolin extraits de l'Arche. Mais Rycroft suspecte qu'Alzim espère autre chose que l'argile, car le mage descend souvent dans les mines de Babbrand Oienmaerh, posant sa main sur la roche comme s'il essayait d'entendre quelque chose, ou quelqu'un...
Baraquements
Pour que la concentration d'un tel nombre de soldats dans une ville ne coute pas une fortune, il est nécessaire d'utiliser les capacités de chacun pour les intégrer aux routines quotidiennes. Aussi, les différentes corvées et corps de métier sont répartis de manière structurée parmi le 5e régiment. Dans le baraquement nord, là où se trouvent tous les gradés ainsi que la cavalerie et les arbalétriers, ce sont les corvées internes qui priment. Les gradés ont pour obligations de centraliser les rapports, les demandes et les manques des secteurs de la ville qui leur sont attribués. Mettant en place une réelle administration interne, ils ont pour but de faciliter la gestion de la ville pour le duc et d'accélérer les prises de décisions. Les soldats de cavalerie s'occupent de l'affutage des armes et outils, tenant le rôle de remouleurs. Ce poste les astreint également à la coupe de cheveux et de barbes des soldats. Enfin, l'entretien des bottes et la confection de mobilier en bois reviennent aux arbalétriers qui partagent ces savoirs entre eux afin de pouvoir assurer efficacement ces réparations.
Le baraquement sud-est celui des fameux sapeurs, communément appelés les « enterrés », mais aussi des archers. Ces derniers vivent ensemble, car ces deux corps d'armes partent souvent en missions conjointement, les archers servant d'éclaireurs ou de couverture aux sapeurs. Pour répondre aux besoins en bois et en plantes médicinales (indispensables pour les baumes cicatrisants et antiseptiques), ce sont les « enterrés » et les archers qui sont chargés de ramener soit l'un soit l'autre au retour de chaque sortie. Ne pouvant sanctionner un retour bredouille, les équipes qui accomplissent cette obligation ont droit à une double dose de repas à la Cantine ou, si la nourriture vient à manquer, un huitième de solde en plus.
Pour finir, le quartier des nouvelles recrues. Les soldats enrôlés parmi les armhennites ou les exilés des vagues vertes se doivent de suivre une formation poussée au Creuset, indispensable à leur survie si près de la Tranchée. Cependant, leur entrainement intensif ne les exonère pas des tâches à la vie quotidienne. N'ayant pas de qualification précise et ne pouvant sortir de la ville en dehors des manœuvres (sécurisées) de groupe, une nouvelle recrue sera chargée d'être porteur d'eau afin de réapprovisionner chaque demeure. Cette corvée vitale nécessite au moins une centaine de personnes chaque matin, sur une durée d'une heure, pour faire les allers-retours depuis la source souterraine de l'Arche. Bien évidemment, les nouveaux prennent aussi la charge de terrassier, ce qui comprend nettoyer les caniveaux et dégager les ordures de la ville.
Commentaires