L'Archipel in Troupe de l'Horizon | World Anvil
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L'Archipel

Présentation

L’Archipel est le terme utilisé pour désigner l’amas d’îles volantes qui héberge les différents clans. On ignore son étendue ou son âge. On sait que certaines tribus survivent en dehors des frontières connues, à l’instar du Clan des Brumes ; mais les contacts sont rarissimes, se passent rarement bien, et l’éloignement est tel que nul n’est prêt à risquer un voyage de plusieurs semaines pour rallier des autochtones qui ne feront probablement pas bon accueil.   L’Archipel est peu cartographié, et pour cause ; en proie à des tempêtes fréquentes, il s’agit d’un monde à la dérive où rares sont les îles qui restent en place. Le seul élément fixe dans cet univers, outre l'Oeil , est la Mer de Nuages ; cette gigantesque étendue constitue une chape nuageuse, des kilomètres sous les îles, qui occulte totalement le bas de l’univers. Nul n’a jamais réussi à traverser la Mer de Nuages et à en revenir – la faute aux terribles orages qui sévissent en permanence au milieu des nuages. Les seules créatures capables de naviguer dans cette zone frontière sont les baleine astrales .   Dans l'Archipel, il y a deux jours d'une quinzaine d'heures, séparés par une période d'obscurité totale, où l'Oeil, cet astre géant et parfaitement immobile dans le ciel, éclipse le soleil. A l'issue du deuxième jour, la longue nuit commence, et plonge le monde dans le noir pour une trentaine d'heures. Les différentes sociétés se sont donc adaptées à ce rythme des plus singuliers, organisant leur temps de sommeil en fonction de leur environnement.  
Plus d'informations sur la page suivante : Cycle jour-nuit, rythme de la vie et calendriers
 

Îles volantes

by Edwin Hioe
Le phénomène par lequel les îles tiennent miraculeusement en l’air n’est pas connu. A la manière des véhicules de la Caravane des Nomades, certains supposent que les Hymnes sont responsables de cette entorse aux lois physiques.   Les îles sont de taille, de composition et de géométrie variable ; certaines sont de simples rochers qui flottent en l'air, pareil à des récifs célestes ; d'autres sont si gigantesques qu'elles hébergent des peuples entiers. Certaines sont hautement fertiles, comme les Îles Centrales, là où d'autres sont perchées si haut dans le ciel que l'oxygène y manque et que rien n'y pousse, comme par exemple les Îles d'En-Haut. Certains sont stables, d'autres orbitent et se déplacent selon des motifs parfois cycliques, à la manière des Îles Membraneuses, et parfois aléatoires comme dans le cas des Îles Traversantes. Pour toutes ces raisons, la cartographie est extrêmement difficile dans l'Archipel, et seuls les Nomades parviennent à se repérer dans le gigantesque bal dansant des îles et à parvenir à bon port.   La faune, la flore et la géologie des îles présentent parfois des similitudes ; on retrouve ainsi certaines espèces, comme les Malikhyr ou les Niale sur plusieurs îles. Toutes en revanche possèdent leurs propres écosystème et espèces endémiques.   L'humanité s'est établie sur ces îles, formant des peuples très différents, tant sur le plan culturel que sur le plan physique, comme peut en attester la Tribu du Sang par exemple.     Les liens entre les différentes communautés de l'Archipel, répartis sur différentes îles, sont rares. Malgré tout, certains ont développé des navires célestes, engins capables de se maintenir dans les cieux et de rallier d'autres îles. Les deux peuples les plus versés dans cet art sont les Recollecteurs, avec leurs navires à voiles, et les Nomades, qui privilégient les navires à ballons. Les Clans du Vent quand à eux sont connus pour chevaucher la faune céleste, notamment les Talions et les raies volantes. Ce moyen de locomotion présente un avantage de maniabilité certains, mais les créatures célestes ont une endurance limitée et ne peuvent pas porter leur cavalier aussi loin qu'un navire céleste.   Les navires volants sont tous en bois, ressource globalement rare dans l'Archipel - en conséquence, de tels véhicules sont un bien précieux, convoité de beaucoup. Les Recollecteurs , dont les Îles Centrales sont peuplées de forêts abondantes, possèdent une véritable armada dont ils se servent pour sillonner l'Archipel ; hormis eux, seuls les Nomades possèdent une flotte digne de ce nom : la Caravane.   Ces deux peuples gardent jalousement leur savoir-faire, mais on compte quand même un petit nombre de transporteurs, explorateurs ou marchands indépendants qui ont leur propre navire, généralement obtenu en extorquant, volant ou négociant sa construction auprès de l'un ou l'autre des deux peuples qui maîtrisent la voie des airs.   Piloter un navire céleste est un exercice hautement dangereux, où la moindre erreur peut être fatale. Les navires à voiles sont incapables de regagner de l'altitude par eux-même et doivent donc exploiter l'airnage ou les courants d'air chaud pour ne pas sombrer dans la Mer de Nuages ; ils sont également incapables de rester stationnaires et doivent être posés sur une île, et nécessitent donc un port aménagé. Les navires à ballons quant à eux ne sont pas soumis à ces contraintes, mais sont plus lents et plus fragiles.  
Plus d'informations sur la page suivante : Navigation céleste

Développement des sociétés

Agriculture

L'Archipel est confronté au manque de place et à la rigueur du climat, qui contraignent énormément l'agriculture. Ainsi, les Îles d'En-Haut sont soumises à un hiver permanent qui empêche tout développement de la végétation ; les Îles Traversantes se déplacent si vite et ont une altitude tellement variable qu'elles vivent des saisons chaudes puis froides tous les quelques mois, ce qui est extrêmement mauvais pour les récoltes.   Outre le manque de place sur les îles peu étendues, l'eau est également un obstacle. Si les îles les plus basses sont souvent sujettes au brouillard, aux pluies voire même aux tempêtes provenues de la Mer de Nuages, les îles hautes reçoivent moins de précipitations et l'eau y gèle régulièrement.            

Minage

Creuser le sous-sol des îles est dangereux : cela peut déstabiliser la roche et entraîner la chute de pans entiers de l'île dans la vide, réduisant encore plus la place disponible. La plupart des peuples sont ainsi frileux à l'idée d'exploiter les sols. La seule exception à cette règle est le Nid, île la plus peuplée de l'Archipel, qui consiste en une gigantesque masse rocheuse intégralement creusée, formant un véritable centre urbain troglodyte où vivent les Apatrides.   Sur certaines îles, érodées et effritées par le vent, des roches métalliques affleurent à l'air libre sous l'île et sur ses côtés - miner est alors un acte périlleux et acrobatique, mais le métal obtenu est tellement plus résistant et solide que les matériaux usuels de l'Archipel (os, tissus, bois) que de nombreux casse-cou sont prêts à prendre le risque.  
Plus d'informations sur la page suivante : Les trésors de la terre

Technologie & savoir-faires

La rareté du métal entrave le développement des savoir-faire et relègue les sociétés humaines à l'âge de la pierre et de l'os. La navigation céleste est probablement le plus haut fait technologique connu, et est également le domaine le plus consommateur de fer, nécessaire à la fabrication des pièces les plus critiques, des ancres, des boucles de cordage...   La plupart des armes, vêtements, outils, constructions, bijoux... sont réalisées à partir des matériaux courants : os, fourrures, cuir, plumes... la forge n'existe quasiment pas.

Ecriture et histoire : les Liseurs

Dans l'Archipel, certains individus sont capables de transférer des idées de leur esprit à un support écrit, grâce à un pouvoir antique appelé l'Al-Fãbet. Ceux-là sont appelés les Liseurs. Ils sont également capable -plus surprenant encore- d'implanter directement des idées dans un esprit grâce à ce même langage obscur. Ce pouvoir inouï est considéré par beaucoup comme surnaturel, même si les Recollecteurs martèlent que tout le monde peut apprendre à manier l'Al-Fãbet.   Quoiqu'il en soit, hormis les Recollecteurs, aucun peuple n'accorde d'intérêt à l'Al-Fãbet. La transmission du savoir, et donc de l'histoire des peuples, s'effectue donc d'une génération à la suivante par voie orale. Si la Tribu du Sang peint des fresques pour illustrer certaines scènes de chasse ou d'affrontement intenses, la plupart des peuples ont tendance à ne pas retenir leur histoire dans les détails, et encore moins sur plusieurs générations. On ignore donc à peu près tout de l'histoire du monde et de ses habitants, de ce qu'il y avait avant les peuples actuels, de l'origine des Hymnes, de la lévitation des îles, ou de ce qu'il y a sous la Mer de Nuages. Certains de ces secrets trouvent peut-être des éléments de réponse dans les archives des Recollecteurs, mais ces derniers gardent jalousement leurs connaissances sous bonne garde.






































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Cover image: by Dauntless Concept Art

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