Les autres sont occupés, ça me laisse le temps d'écrire mon journal.
La dernière fois je mettais arrêter à notre arrivé dans l'aethernum.
Nous étions donc au milieu des ses grands champs de fleurs, au loin se trouvais une grande muraille blanchâtre. Le cube s'étant éteint s'était notre seul destination logique, chercher de l'aide.
Il y avait des inscriptions sur les murs de l'arche se présentant devant nous, mais aucun d'entre nous ne pouvait les déchiffrer.
Il y avait aussi une porte qui mène à une salle complétement noire, ma lanterne n'avait aucun effet. Manducare décida d'y aller en premier, mais à peine avait il mis les pieds dans le noir que le bruit de ce pachyderme disparurent. Je le suivi donc, mais en accrochant une corde autour de ma taille et Naivara tenait l'autre bout. Je pénétra dans la salle quand soudain un énorme flash blanc apparut en face de moi. Quand je réouvris les yeux je vis une énorme orbe blanche, émettant une sorte de feu blanc comme une étoile. Ce qui éclaira tout le couloir.
J'entendis une voix à travers la salle, elle me connaissait , elle connaissait mon passé... Elle disait aussi qu'en venant ici on avait brisé un certain "pacte de l'aube nouveau" (aucune idée de ce que c'est), mais avant de me bannir, elle me donna le conseil d'aller au Bois et de rechercher un homme à la cape pourpre..
Je me suis ensuite fais engloutir de ses flammes blanchâtre avant de me désintégrer en poussière.
Je pensais que c'était la fin, mais non, j'entendis les gros bruits du cailloux se réveillant..
Nous étions à l’arrière d'un chariot traversant un chemin de campagne, au loin nous apercevions des patrouilles de gardes impériaux habillé d'une bannière corbeaux.. la police secrète de l'Empire.
Nous arrivions dans un petit campement, nous étions attendu par le commandant local. Apparemment le contrat signé à Seraph est encore valide et il demande nos services.
Il nous demanda d'aller dans la ville la plus proche et de rencontrer un certain Ritus Proten, afin d’investiguer sur des attaques de caravanes dans les environs. Cela semblait être une mission facile donc nous acceptions, même si je pense que nous n'aillons pas vraiment le choix..
L'escorte nous déposa à mi-chemin de Sombreflot, nous devions finir la dizaine de kilomètre à pied sur cette route boueuse, nos pas était lourd à cause de terre qui y restait accrochée.
En chemin nous nous fîmes attaquer par des elfes qui venait tout juste d'attaquer une caravane. Ils parlaient un elfique bizarre, je n'ai réussi à comprendre que certains mots, le dialogue plus tard risque d'être compliqué.
Vers la fin du combat, l'un d'entre eux s'était enfuis et le dernier s'était rendu, on a dû utiliser le cor pour que cet idiot arrête de taper sur la seule personne qu'on puisse interroger... Au final le nain était assommé et nous décidions de l'emmener en ville, histoire de le soigner un peu. Le soleil se coucha avant qu'on puisse attendre la ville, nous montons donc un camps pour la nuit.
Une fois en ville, nous achetions une carte et nous dirigions vers la taverne chercher des infos sur la personne qu'on recherche. En chemin nous nous rendions compte que le nain était mort, et que Manducare trainait un cadavre depuis avant... super..
La taverne était étrangement calme mais dans un des coins se trouvait un homme à la cape pourpre. Je décida d'aller lui parler.
En plein milieu de notre conversation, deux individu encapuchonné entrèrent, l'un d'eux avec un miroir en main. Il pointa le miroir sur un peu tout le monde dans la taverne, mais quand mon tour arriva... Je me suis vu.. genre... vraiment.. Ils se sont ensuite regardé et sont ressorti.
A ce moment là j'ai eu l'impression que mon cœur s'arrêta, j'ai eu un frisson terrible et j'étais figé sur place les yeux grands ouverts. Je crois même que le groupe m'a vu paniqué..
Je me retourna vers le cape rouge et accepta son marché, on lui récupère une couronne dans des ruines et lui nous donnera des infos sur les environs.
En sortant de la taverne, je me fit interpeller par un des capuchés.
C'était bien ce que je pensais, ils m'ont retrouvé.. Il a même parlé de mon anniversaire..
A ce moment là j'aurais vraiment aimé réagir, j'aurais pu le planter, lui demander où était son pote, les faire taire et détruire ce satané miroir. Je m'étais imaginé plein de scenario pour me préparer à cette confrontation..
Au lieu de ça j'étais encore une fois figé sur place, paralysé par la peur et l’incompréhension. Tss maintenant je suis prêt, la prochaine fois que m'occupe de ces nuisances et je quitte la ville, contrat ou pas contrat, je peux pas rester ici, pas aussi près du Royaume. D'un autre côté, il ne peut pas fêter mon anniversaire s'il ne veut pas que grand-père prépare le sien.
Après avoir retrouvé mon sang froid, nous nous dirigions donc vers les ruines pour cette couronne.
Elles n'avaient qu'une seule entrée et tout était déjà pillé. Seul trésor restant était la couronne sur le crâne d'un squelette sur un trône. Il y avait gravé "Tra televir optera py ferkekta guephi viltria" que Naiva n'avait réussi a traduire qu'une partie. De l'autre coté de la pièce, Manducare essaya lui de bouger une statue, sans succès, elle lui tomba sur le pied... sans commentaire.
Il était protégé par une sorte de bouclier magique, mais ma main de mage réussi a y pénétrer sans problème et me rapporter la couronne.
C'est à ce moment là que le squelette me pointa du doigt avant de parler dans une langue bizarre. Les morts se sont mis à se relever et à prendre les armes. On avait beau les achevé, les morts ne voulaient pas rester morts.
Nous fuyions donc la salle en vitesse. Une fois dehors, je remarqua que la couronne avait inscrit des symboles étranges sur ma main, même Nephmos ne pu les déchiffrer, ils sont trop anciens. Heureusement que je porte des gants.
De retour à la taverne, je donna la couronne et commença à le questionner. Ce sont les elfes qui attaquent les caravanes, poussé par l'industrialisation de Seraph, ils cherchent juste à survivre.
Je lui demanda pour les capuchés mais il n'a pas vraiment d'informations utiles, Il nous invita à ne jamais aller dans le château plus haut dans les montagnes (au vu de nos aventures, je pense que nous allons quand même y aller...), il nous parla aussi d'un astromancien devenu fou et nous donna l'adresse de notre contact.
La maison est en très mauvaise état mais bien qu'elle ai des trous partout, ils semblent tous boucher par des planches. Toquer n’eus aucun résultat et n'arrivant pas à crocheter la serrure nous décidions d'aller demander la clé à la garde. Avec notre contrat les gardes, qui visiblement sont en cruel manque d'équipements, nous donna la clé tout en nous conseillant de nous méfier à sortir notre contrat partout, tout le monde n'aime pas l'Empire par ici.. L’intérieur de la maison était aussi moche que l’extérieur, avec une odeur subtil que je n'arrivais pas à me rappeler, bien qu'elle me disait quelque chose.
En fouillant nous découvrions des meubles renversé et brisé ainsi que des armes ensanglantés, et plus loin, le cadavre d'un homme cachant la bannière corbeaux dans son casque.. Surement notre contact même si j’espère que non... Sous un tapis se cachant une trappe, elle menait jusqu'à la forêt. Nous envoyions notre rapport à l'aide du sifflet et, ne sachant plus trop quoi faire, nous dirigions vers la maison de cet astromancien fou.
Même si je sais pas quel droit nous avions d'aller poser des questions à un étranger sans aucun rapport avec notre affaire..
Manducare frappa à la porte, ce qui alerta l'homme qui nous ordonna de déguerpir tout en nous menaçant avec son arme. Nous écoutions pas, et voulant absolument lui poser des questions, le cailloux enfonça la porte et se pris un coup de feu en plein dans le corps. Nous réussîmes à calmer un peu l'ambiance et lui demanda d'expliquer sa folie, il nous parla d'ombres venant du château et d'une comète bleu. C'était apparement elle qui etait responsable des nombreux cristaux lui poussant sur le corps, et semblaient même le garder en vie.
Voulant récolter un de ces cristaux pour l'étudier, je l'endormi, l'attacha et commença l'extraction. Les autres montèrent à l'étage. En haut ce trouvait une salle dont les murs étaient recouvert des mêmes cristaux, et au milieu, se trouvait une femme, on espère la sienne, complétement en morceaux, elle ne devrais pas être en vie à ce stade mais ces pierres ont un don incroyable pour t’empêcher de mourir.
Une fois l'extraction terminée, j'ai enroulé le cristal dans un drap et mis le tout dans une bouteille, je ne veux pas être infecté. Les autres sont encore en train de fouiller la maison.
On va pas tarder à partir, cette maison n'est pas sûre.