Après avoir levé le camps et nous être préparé à reprendre la route, nous remarquions que nous n'étions pas au complet.
Nephmos et Sven nous avaient faussé compagnie, au vu des événements d'il y a quelques heures, je ne vais pas m'en plaindre.
Nous nous dirigions donc vers Seraph afin d'y prévenir les autorités du danger. En chemin nous rencontrions un marchant nain qui nous fît monté dans sa caravane.
Après quelques heures, nous apercevions enfin la ville. Une immense muraille entourait la ville, en haut de tour tout aussi immense se trouvaient de nombreux canons.
On apercevait aussi de plus petites tours qui crachaient des colonnes de fumés noires, les autres ne semblaient pas savoir ce que c'était, pour ma part je le savais mais je n'ai jamais aimé ces usines.
Devant nous se dressaient deux portes, une gigantesque où passaient les caravanes et une autre plus petite pour les personnes à pieds.
Le marchant nous fît signe de descendre et en le faisant je pris la liberté de lui emprunter une babiole qui trainait. C'était une simple boule volante sans aucune particularité, ça pourrait faire joli sur mon bureau, quand j'aurais un bureau..
Nous nous mettions en file pour entrer en ville, Manducare passait en premier, je le suivais et Naivara restait à l'arrière.
Quand nous traversions la porte chacun notre tour, nous arrivions dans une salle sombre, métallique et froide. A l’intérieur, un garde assis à une table avec un carnet et un prêtre debout derrière. Ils nous demandaient nos noms, la raison de notre visite (nous répondîmes "tourisme") et, d'un ton plus sérieux, si nous étions des utilisateurs de magie, enfin, ils nous donnaient un ticket à garder à tout prix.
Manducare et moi passions sans problème mais Naivara trainait, il sorti munis d'un collier anti-magie (j'aurais dû le prévenir qu'ici la magie n'est pas la bienvenue..)
Une fois en ville, le gros caillou fît peur à un gobelin qui nous proposait une carte afin d'avoir une ristourne, Nous reprîmes notre chemin mais en passant à coté d'une forge, nous décidions de nous y arrêter.
Manducare s'acheta de nouvelles armes et vendu son ancienne et je demanda une rapière au vendeur. C'était un nain mais pourtant il me prit de haut, il me disait que ce genre d'arme était pour les personnes importantes, pas pour quelqu'un comme moi, il m'insulta ensuite de tueur d'enfants. Je ne me suis pas laissé faire, je lui ai répondu d'un ton tout aussi méprisant (non mais je veux dire, pour qui il se prend ce foutu nain, j'ai toujours eu une rapière, depuis tout petit je sais la manier. Et puis "une arme de personne importantes", pas du tout, c'est pas parce que c'est une arme de finesse et que les gros balourds de nains ne comprennent pas ce concept, que c'est une arme de noble. Et puis il ne me connait pas! je pourrais très bien être un "fils de" qu'il ne le saurait pas, non mais ho hein hé ça suffit maintenant..).
(Bref..)
Cela lui a apparemment plu car il a accepté ma commande, dans une semaine je pourrais venir la récupérer.
N'aillant pas suffisamment sur moi pour payer, Manducare m'avança. Pour la première fois depuis des semaines qu'on se fréquente, je le vît sortir un carnet et y noter ce que je lui devais... Un vrai rat lui aussi..juste parce que "j'emprunte" beaucoup de chose au gens et que je suis habillé "de façon louche" comme dirait tout le monde, ça veut pas dire que je ne suis pas quelqu'un qui honore ses dettes..
Non mais je te jure les gens de nos jours..
Nous nous dirigions ensuite vers le manoir de la famille Ehrenstein qui, il me semble, dirige la cité.
Après une petite heure de marche nous arrivions à destination. Quand nous nous approchions des gardes à l'entrée pour leur annoncé la raison de notre venue, au moment où ils entendirent le nom "Neraspel", ils se mirent à rigoler et nous envoyaient essayer de déblatérer nos conneries au Bastion des médiateurs.
Au Bastion on eu plus de chances et au vu de la lettre de Tophan, ils nous laissèrent entrer. Nous entrions d'abord dans le bureau d'un sergent, il partagea notre vision des choses mais ne possède pas l'autorité nécessaire pour faire quoi que ce soit, il nous dit d'aller voir le lieutenant.
Lui par contre, s'en foutait complétement du sort de Neraspel, il essaya même de bruler la lettre avant d'appeler la sécurité.
En quittant les lieux, un autre garde, plus jeune, nous interpella. Il nous indiqua la seule personne capable de nous aider, une certaine dame Aurélia Herigstein.
Il nous demanda aussi l'état de Neraspel, il avait de la famille là-bas. Le Caillou pris soin de lui répondre de la pire manière qui soit. Il lui dit que si il avait de la famille en ville, ils sont tous morts. Au point que le jeune garde parti en courant et en pleurant...
Je n'aurais peut être pas fait mieux mais on aurait dû laisser Naivara parler pour tout ce qui concerne la subtilité...
Un peu dépité, nous nous rendions au manoir Herigstein. Un manoir pas comme les autres, qui fait bizarre au milieu d'une ville aussi polluée que Seraph car il y avait de la verdure autour de l'arbre et il semblait beaucoup moins gardé, moins comme une forteresse mais plus comme une maison.
Nous recevions donc une audience avec la dame dans une salle magnifique, elle proposa boisson et nourriture mais après lui avoir montré la lettre, son sourire radieux s'effaçait.
Elle se leva et appelait sa garde à la suivre, avant de quitter la pièce et redonna sa magie à Naivara.
Nous quittions donc le manoir afin de nous diriger vers une taverne afin de nous y reposer et de reprendre des forces.
Nous nous asseyons à une table près du mur et commandions le plat du jour qui était tellement épicé qu'il nous fît un mal de chien à Naivara et moi. Manducare lui ne sentait rien.
Nous discutions ensuite au bar avec le tenancier, on parlait de nous, de tout et de rien. Il nous parlait d'une grande porte dans une grotte, protégeant un immense trésor que personne n'a jamais arriver à décoder.
Un peu plus tard, un homme habillé de la même manière que moi nous approcha et nous proposa un travaille.
Ce travaille consistait à voler un joyau à un noble. Nous acceptions.
Mais d'abord, nous allions voir cette porte, après tout nous sommes là pour du tourisme. Dans grotte, un peu avant la porte, gisait un cadavre de garde à qui on aurait tranché la gorge. Naivara et moi décidions de l'ignorer mais Manducare se faisait dessus. La fameuse porte n'était rien que telle, une porte, mais elle était très jolie.
Nous décidions de passer le temps à la taverne avant de passer à l'acte.
Une fois la nuit tombé, nous commencions l’opération. Je demandas au Caillou de lancer le crochet en haut de la maison pour que je puisse y entrer. Ce balourd n'a même pas eu le temps de le lancer que le crochet lui ai tombé des mains alertant tous les gardes aux alentours...
Nous partîmes en courant. Je trainais derrière, avec les gardes et leurs bâtons électrique juste derrière, mais nous arrivions à nous cacher dans une taverne.
Manducare n'étant pas le caillou le plus discret attira l'attention des gardes mais Naivara déclencha une bagarre ce qui nous permit de nous enfuir discrètement.
Nous n'allions pas abandonner l’opération aussi facilement et décidions de retenter le coups. Cette fois-ci, moins de gardes étaient présent, ce qui facilitait les choses.
Manducare défonça la porte, et je m'infiltra dans la maison. Tout se déroulait à merveille, je réussi à atteindre le bureau et à ouvrir le coffre. Sauf qu'au moment de prendre le joyau, je déclencha une alarme !
Sans vraiment y réfléchir, je sauta par la fenêtre, sans me blesser et sans être suivi, je courait vers la taverne retrouver les autres.
Nous donnions le joyau à notre employeur et reçu notre récompense, 100 pièces d'or chacun! Avec, je remboursa le caillou pour la rapière.
Et avec ceci de fait, nous nous dirigions dans notre chambre.
Pour une fois qu'on passe une journée normale (plus ou moins) dans laquelle on ne frôle pas la mort..
Mais j'ai l'impression que ça ne va pas durer...