(18 juillet 2021)
Direction de l'expédition : Camp Dupont, puis changement de plan vers la Bastille
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Anchar Hacuzal
Belanor
Elaenys
Zorra
=== Jour 1 ===
Nous avons décidé d’aller vers le camp Dupont afin de le reprendre. Reprendre ce point pourrait nous permettre de planifier une attaque à revers sur le puits de l'Ours. Nous sommes donc sortis de la ville du côté Ouest, puis nous nous sommes dirigés vers le camp Brennos. Sur la route, j'ai remarqué que nous étions observés, mais il n'y avait pas d'agressivité. Nous avons fait comme si de rien n'était et nous avons continué. Une brève analyse après être sortis du champ de vision de ceux qui nous observaient nous a appris qu'il s'agissait probablement des « sauvages ». Ils seraient des « alliés » des orcs, mais on passé un accord pour ne pas attaquer les groupes de cinq ou moins, ce qui nous permet de nous déplacer.
Nous avons passé le reste de la journée au camp Brennos, puis la nuit. Le lendemain, nous devrions partir vers le sud, avant de rejoindre le fleuve et le suivre jusqu'au camp Dupont.
=== Jour 2 ===
En repartant du camp Brennos, nous avons changé de plan. En discutant, nous avons réfléchi, et nous pensons que finalement, ce serait un choix stratégique plus ou moins discutable, le camp Dupont étant trop avancé dans les territoires ennemis, sans compter qu’il y a probablement des orcs sur l’autre rive du fleuve, qui pourraient nous prendre à revers, même s’il n’y a plus de pont. Ils n'en avaient pas eu besoin pour traverser vers le camp du clan Sh'rin'ra. Nous avons donc bifurqué vers la Bastille, sans passer par la route (puisqu’il n’y en a pas entre le camp Brennos et la Bastille) et tenter de le prendre à revers.
Sur la route, nous voyons une douzaine de cadavres d’orcs. Un rapide coup d'œil autour nous permet de nous rendre compte que ce qui les a écrasés est encore dans le coin. Deux énormes gorilles se dirigent vers nous. Je peux confirmer que des gorilles géants, ça frappe fort. Je crois que j’ai perdu connaissance un moment. Ou deux. Mais nous avons vaincu. Ça m’embête un peu d’avoir utilisé une partie de mes ressources pour ce combat et d’en avoir moins pour l’attaque sur la Bastille, mais mieux vaut être en vie de toute façon.
Nous arrivons ensuite près de la bastille. À l’oreille, nous estimons qu’il y a plusieurs dizaines de gobelins et d’orcs, ainsi que des bêtes. Probablement moins d’une cinquantaine d’ennemis cependant. Un des sorts de Zorra nous a permis de nous approcher sans nous faire détecter. Le combat s’annonce assez difficile cependant… Notre stratégie sera de les laisser sortir et nous les attendrons dehors.
Nous éliminons les deux gobelins sur la première tour de garde, celle au sud-est, heureusement avant qu’ils ne sonnent l’alerte. Puis nous nous sommes déplacé plein sud, et nous avons lancé l’attaque. Ils ont au moins deux shamans qui se pointent sur la tour de garde et se cachent de nouveau après avoir lancé leurs sorts. À défaut d'avoir quelqu'un qui sait encaisser les coups, je prends le front, je crois être assez agile pour éviter des coups. Et en cas contraire, je pourrais toujours courir....
...
C’était trop difficile. Les ressources manquent, l'ennemi frappe fort. Ils ne me submergent pas, mais ils arrivent sans cesse. Des bruits de foudre, de tonnerre, le feu, tout autour. Les orbes d'ombre magique qui briment les sens... Les grognements... Tout, tout ceci est mélangé. J'entends un cri, j'entends le nouvel aventurier sonner la retraite. J’ai fui. Cette fois j'ai fui. J'essaie de me convaincre que ça ne fait pas de moi une lâche. Morte, je ne servirais à rien. Je rejoins Zorra dans les bois, et nous fuyons, Zorra lançant une flèche ou deux de temps en temps afin d'éliminer les Worgs, qui sont trop rapides et qui pourraient nous empêcher de fuir. Je crois que Belanor et Elaenys sont tombés derrière nous, sur le champ de bataille.
Il restait au moins une vingtaine d’ennemis derrière nous, selon ce que j'ai pu voir en courant. Nous avons vaincu une partie des ennemis, mais ce n'était pas assez. C’était horrible. Je n’aime pas laisser des gens derrière. Anchar a réussi à fuir, contre les attentes. Mais les pertes sont lourdes. Elaenys, un vétéran de la guilde est tombé… qui s’était proposé pour nous aider, à la dernière minute… Ainsi qu'un nouvel aventurier. Peut-être qu'on groupe pourra les secourir, ça s'est déjà vu...
.......…
Nous sommes donc rentrés à trois au camp Brennos, où nous nous sommes fait soigner par les prêtres de Moradin des Furieux… On dira ce qu'on voudra des croyances païennes, mais si elles soignent tout de même mes blessures, je n'ai rien contre des dieux païens côtoyant nos Huits. Après avoir été soignés, nous sommes retournés en ville, la queue entre les jambes. J'ai la honte dans l'âme, mais je suis en vie...