(20 mars 2021)
Direction de l'expédition : Le cénote
Membres de l'expédition :
Alexandra-Marsali
Meriel
Solairik
Ko’lek
Xargh
=== Jour 1 ===
Nous partons du campement établi à la traverse de l’amertume. Le campement a été repris par les lézards du clan Shin-Rah il y a quelque temps. Les hommes-lézards de notre groupe d’aujourd’hui en font partie. La route vers ce campement s’est passée sans encombre. Nous étions à cheval, ce qui nous a permis d'y arriver rapidement. Nous passons la nuit dans ce campement.
=== Jour 2 ===
Nous commençons la journée avec les prières de Solairik qui nous ont revigorées. Nous nous mettons en route vers l’endroit approximatif du cénote, guidés par les lézards, qui y sont déjà allés. Nous avons pris une ligne droite, coupant à travers le lac semi-gelé, aidés par le rituel de marche sur l’eau de Ko’lek. Les brumes se sont levées pendant notre trajet. Je croyais que la brume ne se levait pas sur l’eau, mais malheureusement pour nous, il semblerait qu’elle se lève bel et bien sur la glace. Nous continuons notre chemin, mais je reste sur mes gardes. Les brumes nous amènent toujours des problèmes plus ou moins puissants. Heureusement, nous n’avons rien rencontré d’agressif pendant la journée. Nous avons donc monté le camp une fois sur la terre ferme.
Solairik m’a raconté ce qu’il a appris lors de sa dernière expédition, dans les environs de la forêt morte. L’âme de Wurrzaf aurait été retenue entre la Téllurie et l’Anwynn, il aurait fait un pacte avec Pyrite. J’en apprendrais toujours… Je ne sais pas trop comment prendre cette nouvelle, mais je continue tout de même de prier pour son âme, pour autant qu’un non-humain puisse être guidé par la Faucheuse. Je prierais chaque jour, chaque soir. Si la Faucheuse peut m’entendre et avoir un peu de force pour récupérer l'âme de ce fier combattant, pour lui donner son repos...
Pour la nuit, j’ai choisi le tour de garde du centre. Je ne sais pas pourquoi, j’ai beau ne rien voir dans la nuit, mais j’apprécie ce tour de garde, la nuit est silencieuse à ce moment.
Au tour de garde de Meriel, le 3e tour, des pas furent entendus. En allumant ma lanterne, nous avons aperçu six morts vivants que nous avons éliminés.
=== Jour 3 ===
La brume est toujours présente le matin venu. Nous arrivons toutefois au cénote sans conflit supplémentaire. J’ai allumé ma lanterne une fois que nous sommes descendus dans le trou. La température y est agréable. Autour du trou d'eau du cénote, se trouvent plusieurs plateformes, qui n'en formaient probablement qu'une seule par le passé. Nous décidons de descendre ces plateformes. J'ai pris l'initiative de sauter de palier et palier pour attacher les cordes qui aideront le groupe à traverser. Tout le monde y arrive, avec plus ou moins d’élégance toutefois. Sur le mur opposé de l'endroit où nous sommes arrivés, se trouve une genre de porte. Ce ne semble pas être une porte qui aurait pu être ouverte, mais elle s'est partiellement effondrée. Meriel prend la peine de se transformer en araignée afin de passer dans le trou, en reconnaissance, avant que nous décidions de passer à notre tour, ou pas.
En revenant, elle nous explique qu’il y a beaucoup d’araignées dans une grotte plus loin dans le couloir, et une cinquantaine de mètres seraient à faire en rampant. Nous aurions à traverser plusieurs toiles. Deux des araignées qu'elle a aperçues sont des araignées plus grandes (mais pas colossales toutefois). Il y a d’autres corridors, plusieurs détruits, et un d'entre eux semble mener vers une autre pièce. Pendant que nous discutions de ce que nous allions faire, Ko’lek en a eu marre et est entré dans le trou. Nous avons donc suivi, afin de ne pas le laisser seul face à ce qui nous attendrait de l'autre côté de ce couloir. Lorsque j’ai enfin pu sortir du couloir et voir, il y avait déjà deux araignées qui attaquaient Ko’lek. Le combat ne fut pas trop difficile, à part peut-être pour Ko’lek qui a dû affronter les premières attaques seul.
En examinant les restes du combat, nous avons remarqué que les araignées sont différentes de celles que l’on croise habituellement. Elles semblent déformées. Xargh et Meriel soulèvent qu’il semble y avoir des parasites dans les araignées. Elles semblent être recouvertes de filaments végétaux, de fongus. Nous continuons d’avancer. Dans la salle suivante, nous trouvons des cadavres d'araignées, des carcasses vides. Comme si elles avaient muées, mais en même temps... non.
Nous explorons un nouveau couloir, après avoir défriché l’entrée. Dans la pièce suivante, nous avons aperçu plusieurs monstres horribles et tentaculaires qui flottent. Je n’aime pas cela, je n’aime pas cela du tout. Ces monstres inspirent une peur que je ne saurais expliquer. Serait-ce cet énorme oeil central? Les tentacules? Où simplement une peur ancrée en nous par les forces divines qui contrôlent nos actions? Enfin bref... Xargh a pu en détruire un en une attaque, ce qui a été légèrement rassurant, si l’on peut être rassurés face à ça… Cependant, la créature a explosé dans un nuage de poison. Les monstres ont été rapidement détruits, chacun d'entre eux explosant après une attaque. Ko’lek est tombé à cause du poison, mais le combat était terminé, et Solairik a pu s’occuper de lui. Une fois les bêtes détruites, nous nous sommes rendu compte qu’il ne s’agissait pas forcément de créature de cauchemar, mais bien d’énormes champignons flottants, remplis de poisons.
En débouchant dans une autre salle, nous avons trouvé une énorme araignée. Elle semble infestée de fongus elle aussi. Nous avons préféré fuir plutôt que de l'affronter, afin d'éviter de passer toute notre énergie au risque d'en manquer au retour.
De retour dans le cénote, j’ai ramassé les cordes en passant derrière, mais j’ai glissé à la dernière plateforme. L’eau s’est animée et a tenté de me noyer. Heureusement, plus de peur que de mal, avec l’aide des soins de mes compagnons d’expédition et du sort pour marcher sur l’eau de Ko’lek.
Sur le chemin du retour, les brumes étaient toujours présentes autour de nous. En avançant, nous avons remarqué que certaines pustules apparaissent, comme celles présentes sur les araignées, sur ceux qui ont respiré les spores empoisonnés. Solairik nous a lancé une restauration mineure, sur lui et moi, ce qui nous a permis d’expulser les parasites que nous avions respiré. Ce fût extrèmement désagréable, et peu ragoutant, nous avons passé un bon moment à littéralement expuler le méchant, mais nous avons la conviction que ça nous a probablement sauvé la vie. Malheureusement, nous n’avions pas la capacité de le répéter sur les lézards le soir même. Nous avons monté le campement et passé la nuit, laissant le temps à Meriel d'étudier le sort afin de le lancer sur Ko’lek, qui à son tour a pu le lancer sur Xargh. C'était juste à temps je crois, car à notre réveil, les deux lézards ne pouvaient plus bouger, et leurs écailles étaient soulevées par les parasites qui prenaient possession de leurs corps. Heureusement, nous en sommes tous sortis en vie, épuisés, éprouvés, mal en point et (littéralement) purgés, mais en vie.