Lant Forgeside

Anthony Orta et Stan

Lant Forgeside est un personnage mythique et central dans l’histoire d’Abrasia. Sa vie et son action sont fondateurs dans le royaume tel que conçu aujourd’hui.

Contexte historique

Extrait du tome IX de « Histoire des Néruviens » de Waldon Crest. Historien de Brastyon. « Il est fascinant de recouper les sources des différentes races de l’époque. Bien sûr, les points de vue sur la responsabilité des uns et des autres sont à enlever, ainsi que les commentaires sur les préjugés des orcs et des elfes noirs. Les halfelins, les gnomes et les autres races plus anecdotiques n'entrent pas en considération pour cette période car aucune structure ne regroupait une d'entre-elle. Ces différents individus furent des pertes collatérales, mélangées aux populations. Evidemment aucune source orc n'existe, à notre connaissance, sur la période mais les elfes noirs amenèrent de précieuses précisions sur le point de vue ennemi. Ces écrits nous furent communiqués par les elfes du cercle du crépuscule qui partagèrent (de manière sporadique sur de nombreux siècles) leurs savoirs. Le travail remarquable de compilation de ces informations par L'archiviste du Cercle Androsina Ceolpe est à saluer (voir « Connaissances inconnues de L'Abîme sombre »). Ainsi, nous pouvons savoir que la tribu de Gorst Gro-Srerôn et celle de Izdra Gra-Udruk furent les plus véhémentes et les plus brutales en cette période. Les elfes noirs rapportent que Gro-Srerôn avait pour ambition de réduire en esclavage tous les humains jusqu’à la Baie d'Argent. Ses hordes de barbares étaient si terribles et si violentes qu’elles sapaient le moral des garnisons humaines avant même que la ligne de front ne soit crée. Gra-Udruk, quand à elle, usa de Gro-Srerôn comme d’une arme. Comme il monopolisait l’attention des humains avec ses troupes, Gra-Udruk se fit plus discrète et pilla jusqu’aux contreforts Est des montagnes de Forgefer. Elle usa aussi de diplomatie en concluant un pacte avec le jeune peuple du Jinan’Raaja; ces derniers devaient accorder un libre passage aux orcs de Gra-Udruk et en échange, ils ne seraient pas attaqués (il est possible que des relations antécédentes eurent déjà lieues entre les Jinanes et les orcs de par leur proximité géographique). Les orcs de ces deux tribus sont responsables, à elles seules, d’une chute démographique d’un tiers chez les humains de cette période. Concernant les elfes noirs, l’affaire fut plus pernicieuse... Les nains étaient depuis presque un siècle dans une impasse défensive. Leur confinement de trente-cinq ans de sécurité se réitérait sans cesse, la guerre étant toujours présentes près des montagnes. Onkalo fournissait toujours la nourriture pour Behem et Mek, mais les ressources commençaient à manquer. De plus, les nains laissés a l’extérieur finirent par mourir sans aide de leurs rois. Thralbar de Behem était pour une entrée en guerre directe pour montrer la puissance des nains, devenant fou d’attendre dans ses montagnes. Mais Haholf de Mek et Bur'In d'Onkalo voulaient laisser les humains et les orcs s'entre-tuer pour récupérer les territoires (et Onkalo avait le dernier mot car possédait la nourriture). C’est au moment où les nains étaient sûrs de leur sécurité que les elfes noirs infestèrent leur galeries et coupèrent les approvisionnements. Les conflits furent violents et les nains furent obligés de condamner les accès et de sortir des montagnes. La Grande prêtresse de Lolth, Li-Moth, attaqua la Forêt de Nadarah par les sous-sols, bien décidée à se venger des événements du Schisme survenu bien des siècles avant. Les grandes familles elfes se retrouvèrent à combattre les escouades d'elfes noirs qui jaillissaient des racines de la foret. Le roi Dolamar Caliëwen eut grand peine à combattre cet ennemi qui connaissait bien Nadarah, mais les elfes réussirent à contenir cette menace sans se soucier des orcs qui encerclaient la foret par le Nord et l'Est. La grande erreur des elfes fut la même que celle des nains ; ils surestimèrent leur défense naturelle. Les orcs de Gro-Srerôn tentèrent de pénétrer dans la forêt et les elfes de la famille Adrïn et Belegborn les repoussèrent aisément de leur flèches et de leur cavalerie aérienne. Mais leur inaction à intervenir au delà de la lisière de la forêt laissa champ libre aux orcs pour amener leur engins de siège pour tirer leurs rocs enflammés. La ténacité de Gro-Srerôn fit que ces tirs durèrent pendant près d'une décennie. Certes, au début l'immense bloc végétal que constitue Nadarah conforta les elfes à attendre tranquillement que les orcs s’essoufflent. Hélas il n'en fut rien, et les dommages causés en profondeur sur la lisière de la forêt furent, d'après les druides du Cercle de la terre, irréversibles. C'est ainsi que nous revenons à nous, les humains. De toutes ces cinq races, nous fumes assurément les plus a blâmer... Les autres races avaient déjà, même si pour les orcs cela est à nuancer, des structures communes et une sorte d'unité. Le Khanat des Steppes se contenta de récupérer toutes les denrées alimentaires et de se rapprocher des montagne de Krijia. A cause de la " malédiction d'Arvidial " qui pesait sur le royaume d'Elem’elm, ces derniers ne sortirent pas de leur frontières, laissant le royaume de Qamah en proie à Gra-Udruk et ses orcs. Les différents vassaux et seigneurs de Qamah suivait de moins en moins le roi Gormadon Argoélis qui n'avait aucune idée sur le long terme pour défendre son royaume et se contentait de faire lever l'ost pour envoyer les hommes de ses vassaux directement au front contre les orcs (ce qui finit généralement en massacre pour les humains de Qamah). La plupart des seigneurs se mirent à suivre leur propre stratégie de défense, qui consistait la plupart du temps à laisser son voisin subir les assauts pour avoir plus de temps avant que ce soit son tour. Cette période est vraiment l'époque sombre d’Abrasia. Celle où les grandes races et peuples ont voulussent pour la première fois mesurer leur puissances. D’une certaine manière, le seigneur Lant Forgeside permit cela... » « Histoire des Néruviens », Waldon Crest, tome IX, chapitre III.

Seigneurie Forgeside

Cour d'héraldique de Lalo Bowergaly Egarlli, précepteur gnome du jeune prince Abeler Forgeside. " ... Votre Majesté me fera le plaisir de se redresser sur son siège ! Soyez attentif je vous prie. Nous allons voir maintenant l'ancien blason de votre ancêtre, Lant Forgeside. Je ne parle pas de votre blason actuel du dragon sur fond vert, mais celui de la seigneurie Forgeside, l'enclume frappée en argent sur fond noir. Le tout premier de votre famille. C'était il y a 1433 années très précisément... Veuillez notez la date je vous prie ! Je disais donc, 154 ans avant que votre aïeul ne mette fin à la guerre par son triste geste, la famille Forgeside entra dans la petite Noblesse. Vos ancêtres était une famille de forgerons, au nord de la région d'Arhmen actuelle. L'arrière grand père du Roi Lant, Rolneth, était bourgmestre de la petite ville de Dainvàrg, aujourd'hui disparue. Rolneth avait amassé une certaine fortune de par sa grande forge qui fournissait fers pour les chevaux, lame de charrue et coutellerie et ce jusqu'à Saline. Son influence sur la région était notable, à tel point que le roi Gi-Marg Argoélis lui octroya un titre de courtoisie et le nomma seigneur de la petite région de Danwelg, aujourd'hui disparue. Restez avec moi votre Majesté... Rolneth devint donc seigneur et administra sa terre judiciairement et économiquement de manière équitable avec la population. Il développa beaucoup de relation avec les halfelins de la Bordure ce qui augmenta le rendements des échanges économiques dans la régions. Son fils, Adhémar qu’il eut avec Marélith Lidòn, devint seigneur à sa mort et continua à développer une administration des différents villages. On lui doit aussi l'importance du culte d'Ilmater dans votre famille, car Adhémar était très pieux et avait un fort code moral. Les recensements de l’époque ne sont pas très précis mais on peut parler d’une seigneurie qui regroupait plus de 15 000 âmes, la seigneurie attirant beaucoup avec son secteur de construction en plein essor. C’est à cette époque que le climat de guerre commença à retentir. Adhémar choisit parmi les hommes et femmes les plus braves et les plus volontaires pour constituer un corps armé. Adhémar participa lui même à la confection d’armes et d’armures pour équiper ses troupes. Votre Majesté prendras le temps de noter les dates... Je vous en remercie. Succéda à Adhémar, Parangon dont la mère était Jafell Appariache, son aîné, qui consolida les infrastructures de la seigneurie a l’aide de son frère cadet Arényam. ... Avec un « Y » Majesté. Arényam était un forgeron et ingénieur de construction et fit les plans pour la construction de tourelles que Parangon souhaitait sur le pourtour de la seigneurie de Danvelg. Si l'action de Parangon fut considérable dans la seigneurie et dans la formation de Lant, l’appui d'Arényam n'en fut pas moindre. Vos doigts royaux seraient mieux sur votre plume Votre Majesté... Bien ! Nous sommes un peu en avance... Veuillez sortir le recueil d'archive sur les " Mémoires royales pré-Fingun'elm " et aller aux mémoires de Parangon. Le cinquante-troisième feuillet il me semble... "

Genèse

Archives 6 173, compilation d'extraits du journal de Parangon Forgeside. «... Jafell viens de faire de ce jour le plus beau et le plus triste de mon existence. Elle viens de me donner un fils, mon héritier. Mais elle paya ce cadeau de sa vie. Mon amour n’est plus et jamais plus je n’en aurait d’autre. Je viens de raser mes cheveux et je porterai le deuil une année entière, même si Arényam m’a dit que ce serait néfaste pour nos gens. Repose en paix ma tendre aimée... Je m’occuperai bien de notre Lant Forgeside, je lui ai donné le nom de ton père. Qu’Ilmater guide tes pas et nous protège, pauvres mortels que nous sommes... » [...] « Arényam a vraiment fait du bon travail. Preuve est faites que les tourelles qu’il a élaboré sont efficaces. Ces Orcs n’ont pu passer discrètement et l’alerte les a mis en fuite avant qu’il n’y ai des morts. Néanmoins je n’ai plus le choix, je dois former nos hommes pour qu’ils ressemblent à de vrais soldats. La plupart n’ont pas de réelle expérience de la guerre comme moi qui ai eu le privilège de faire mes classes dans les contingents royaux. A partir de la semaine prochaine, je vais former moi même les gars, et ça me prendras beaucoup de temps... Je formerais Lant aussi, ça me permettras de passer plus de temps avec lui. Et je dois renforcer sa constitution... Depuis sept ans, il est toujours chétif et tombe régulièrement malade. Les soigneurs sont incapable de dire ce qu’il a et je n’ai pas les moyens de payer les services d’un pratiquant de magie, et encore moins de savoir où en trouver un... Néanmoins je suis fier de mon garçon ; il est sage et responsable et comprend déjà le sens des valeurs. » [...] « Beaucoup de progrès avec les troupes ! Leurs compétences martiales sont au niveau et les groupes isolés d’orcs donnent toujours de bonnes occasions de peaufiner nos stratégies de défense. Arényam a vraiment du pif pour ça. Il a toujours de nouvelles idées pour rendre nos fragiles structures le plus efficace possible. Nous avons menés une grande campagne de formation sur tous les villages de la seigneurie, pour qu’il donne rapidement l’alerte en cas d’attaque afin que les autres villages puissent se préparer à couvrir la retraite du village attaqué et organiser une défense en attendant notre arrivée. Le système de fanal à combustion rapide d’Arényam est très efficace et le tracé du réseau d’alerte permet d’avertir rapidement Urnyria et les terres du roi en cas d’invasion. Les orcs se montrent de plus en plus vindicatif et il n’est plus à douter aujourd’hui que la guerre est à nos portes... » [...] « Mon fils est devenu un beau jeune homme intelligent. Il n’est toujours pas épais mais sa vivacité au combat fait la fierté de son oncle. Ma fierté a moi est dans son attitude. Lant porte la vrai noblesse en son cœur, il sait imposer sa présence dans nos réunions et il dégage une aura qui me conforte dans le fait qu’il fera un excellent seigneur après ma mort. Sa maladie m’inquiète toujours et il crache régulièrement du sang... Mais il passe tout son temps de libre à prier Ilmater au temple et cela semble lui permettre de supporter son mal. Sa grand-mère maternelle lui fait des décoction de plantes qui lui son indispensable, cette vieille sorcière ne m'a jamais beaucoup aimé, mais je peux lui reconnaitre qu'elle s'y connait en plante, comme Jafell, comme tous les Appariache d'ailleurs... Bien que la mort de sa mère m’ai fâché avec les Dieux, je prie régulièrement Ilmater également pour qu’il prenne soin de mon garçon. » [...] « La guerre est la... Plus de 1200 âmes massacré dans la vallée du Keridon. Il y avait des cadavres partout, sur des dizaines de kilomètres. Les orcs sont venus et ont massacrés les deux villages et ont poursuivis les fuyards en faisant sûrement des captifs. Nous sommes les prochains... Et ce n’est pas nos maigres stratégies qui pourront contenir des légions d’orcs. J’ai envoyé une missive au roi Gormadon Argoélis afin qu’il nous envoie l’armée régulière... Il m’a répondu que les hommes devaient protéger les terres royales... Ma demande d’aide auprès de Thralbar de Behem est restée sans réponse. La noblesse n’est pas de mise en ces temps de guerre et nous ne pouvons compter que sur nous mêmes. Soit... Ilmater nous guide. J’ai conscrit tous ceux qui peuvent se battre, hommes et femmes, humains et halfelins, sur tout le territoire de Danfeld. Arényam m’a aidé à sélectionner ceux qui peuvent combattre et extraire ceux qui ne seront pas capables d’être braves dans l’atrocité de la guerre. Beaucoup de femmes sont étonnantes et les halfelins ont beaucoup de techniques de chasse ingénieuses que je pourrait adapter en combat. Mais tous seront utiles pour mon projet, tous doivent être solidaires. Arényam s’occupe de tous ceux qui ne combattent pas pour les organiser pour la chasse, l’agriculture, la forge, la construction,... Tous ce qu’il faut pour que ceux que j'entraîne aux manœuvres puissent avoir nourriture, matériel et l’esprit libre pour assimiler en un temps court les complexités du combat. Je reste intimement persuadé que malgré notre fragilité face aux autres races, nous pouvons accomplir beaucoup avec notre volonté et notre espoir. Et sur mes terres, nous avons les deux... » [...] « Presque 8000 combattants ! Nous avons intégrés à notre seigneurie tous ceux qui ont fuis leur terres ravagées par les orcs, ou qui ont survécus aux raids des elfes noirs. Ils sont désormais de fidèles défenseurs de nos terres et participent de leur mieux, car ils voient que nous leur apportons plus d’aide que notre propre roi. Les combattants que j’ai sont des gens simples mais tous sont conscients de l’enjeu de défendre leur maison. Je ne les échangerai pas pour toutes les troupes d’élites royales ! Lant à rejoint mon conseil de guerre, à 19 ans ! Jafell à vraiment fait une belle création avec cet enfant. Je n'ai pas eu le temps de l'éduquer correctement, mais Lant l'à comprit et s'est formé tout seul. Il a étudié lui même tous les livres que nous possédons et passe ses soirées à parfaire sa culture. Son étude méticuleuse de l'histoire des Elem’elm nous apporte toujours des remarques stratégiques ou tactiques pertinentes. A n'en pas douter, Ilmater lui donne sa force et l'aura qui émane de lui lors de l'entrainement amène souvent ses adversaires à reculer sous ses assauts. Même notre terrible vétéran Elfkrum est impressionné par le charisme de mon fils. Il est vrai que Lant semble porter en lui tout l'héritage humain ; Sa maladie rend sa condition faible, mais il travaille deux fois plus dur pour se renforcer et son humilité et sa bienveillance le rendent déjà très populaire auprès de nos gens. Surtout auprès de cette Keea qui monopolise ses pensées depuis quelques mois... J'ai beaucoup d'espoir en lui et je sais qu'il accompliras de grande chose. Il est meilleur que moi et saura protéger et servir ceux qui sont sous sa garde. " [...] " Ethor à été rasée... Elle n'a même pas tenu une journée, les informateurs viennent de m'annoncer que le village est déjà sous les flammes. Les orcs de la tribu de Gra-Udruk... Heureusement, les fanaux ont avertis la population et les villages de Sugornà et Riknath ont été réactifs pour secourir les villageois et les protéger pendant leur retraite. J'ai fait préparer nos soldats et je pars des que possible pour confronter ces orcs. Les nains de Behem ne réagissent même pas et pire, les elfes ont réussit à se battre avec les nains d'Onkalo pour une histoire de hausse des prix dans une transaction de minerai. On crève et eux se disputent pour une négociation de cailloux ! Qu'ils soient maudits ! J'ai confié la défense de la ville à Lant. Il voulait venir au combat avec moi mais je l'en ai dissuadé. Tous mes meilleurs combattants viennent avec moi et Elfkrum aussi, il me faut quelqu'un pour guider les habitants de Danferd en territoire sûr si jamais nous échouons à repousser les orcs, et Arényam n'est pas un meneur d'hommes. De plus, Keea est sur le point d'accoucher de leur premier. Lant doit rester près d'elle et s'assurer que le petit Sifard arrive dans de bonnes conditions. Si j'échoue, la lignée doit perdurer..."

Le forgé de l'enclume

Célèbre chanson de geste d'Helmdra Son'wine, barde de Kel’elès, dont les faits sont validés par les historiens de Brastyon. " Le forgé de l'enclume " est certifié et fait office de source historique. Que les Néruviens prennent acte.

" Voici venir ainsi Gra-Udruk la terrible
Qui de Keridon fut la dernière vision
Assurément, Danwelg était la prochaine cible
Nul ne stoppait cette invasion Les elfes, dans leur forêt, étaient invincibles
Les nains, de leurs montagnes, ne sentiraient pas l'abrasion.
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Longue vie Forside ! Donne-nous ton nom !
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Lorsque Ethor fut détruite, Forgeside dis « Non ! »
Lançant un appel aux humains et halfelins
Hommes, femmes et enfants, tous furent présents.
Le courage dans le cœur et l’épée à la main. Mirent fin au temps de la division Et partirent en guerre pour de meilleurs lendemains.
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Longue vie Forgeside ! Donne-nous ton cœur !
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Dédaignant l’infortune et réunissant ses troupes
Parangon partit confronter les orcs
Cherchant à éviter que l’ennemi se regroupe
Parangon redirigea un troupeau d’ourcératops Forçant les orcs à se diviser en deux groupes Les puissantes cornes perforant les larges torses.
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Longue vie Forgeside ! Donne nous ta force !
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Les hordes de Gra-Udruk se dirigèrent vers Riknath Tandis que son lieutenant Gro-Shazog Vers l'Est fut poursuivit par une cavalerie coriace Et n'eut que coups de lance pour tout dialogue Jusqu'au canyon de Sart dans un cruel face-à-face Assurément, le vétéran Elfkrum n'est pas une gogue.
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. Longue vie Forgeside ! Donne nous tes hommes !
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Parangon bouta Gra-Udruk hors de la ville
Et les chassa vers l'Est
Inscrivant de manière indélébile
D'Ilmater, la puissance céleste
Les amenant jusqu'à une impasse, habile !
Pour porter l'estocade d'un geste.
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Longue vie Forgeside ! Donne-nous ta voix !
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Les orcs se battirent comme des démons
Bien décidés à changer d'ère
Mais tous répondirent à l'appel de Parangon
Pendant que rois, elfes et nains avaient des œillères
Les Halfelins fléchèrent depuis les monts
Les sabots d'Artlaf et de Lesmes les bétaillères.
Longue vie Forgeside ! Donne nous ta vie !
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Les combat fut rude, le combat fut beau
Et Gra-Udruk se retira tant la cohésion fut forte
Mais l'humain est fragile tel est son fardeau
De ses blessures Parangon mourut sans escorte
Désormais l'ennemi avait un terrible fléau
Lant Forgeside que la tristesse, de la vengeance exhorte.
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. Longue vie à Forgeside ! Nous te prêtons allégeance !