Naji Sharu
Grand Divin Naji Sharu
Naji Arsal est originaire du petit village d’Asni situé à l’extrême ouest des montagnes de Dréthéas, près de la frontière du Nythei. Orphelin, il fut recueilli très jeune par un rôdeur du nom de Nadim Arsal. À cette époque, l’enfant errait seul dans les quartiers pauvres de la ville gnome de Bilgath. Son protecteur, ignorant tout sur ses origines, décida de le nommer Naji (« celui qui échappe au danger »).
Naji suivit l’enseignement de son maître qui lui inculqua les fondamentaux martiaux et magiques de la profession de rôdeur. Nadim souhaitait que son élève mette à profit cet entraînement pour l’aider à veiller sur le village d’Asni dont il était le protecteur et espérait même qu’il lui succède.
À son 18ᵉ anniversaire, Nadim l’envoya effectuer une mission de survie à l’autre bout des montagnes. L’apprenti devait atteindre le sommet du volcan du mont Balric et y méditer durant 3 jours et 3 nuits. Cette mission représentait la dernière étape de la formation du jeune rôdeur, mais à son retour, Naji trouva son village en cendre, personne n’avait survécu. Son maître manquait aussi à l’appel. Naji n’avait désormais pour but que de découvrir la vérité sur ses origines et sur ce qu’il s’était passé dans son village durant son absence.
Mental characteristics
Histoire Personnelle
Gamin des rues
Naji ne connait pas ses origines. Il sait simplement qu'il n'était qu'un enfant abandonné dans les rues de Bilgath, la ville gnome souterraine des montagnes de Dréthéas. Les gnomes ont une grande tolérance pour les étrangers et encore plus pour les enfants. Naji vivait principalement de rapine, mais bien souvent, puisque c'était un enfant débrouillard, les gnomes artisans de la ville n'hésitaient pas à lui louer ses services de transporteurs pour quelques piécettes de cuivre. Comme ils le faisaient avec tous les gosses des rues de la ville. Du Grand Atelier à la Grand Place, en passant par le Grand Bazar, mais jamais ô grand jamais sans dépasser la Grand Porte, Naji connaissait Bilgath sous tous les angles possibles et inimaginables. Naji n'avait pas de prénom à cette époque. Il est simplement surnommé "le petit thaïste".
Bien qu'il n’ait que très peu de souvenir de cette époque, il se souvient parfaitement du jour de la rencontre avec son maître. Nous étions le 16ᵉ jour de l'écaille, bien que l'année précise lui échappe. C'était un jour particulier pour les gnomes de Bilgath. C'était le jour des Grandes Portes Ouvertes. Depuis quelques années maintenant, les gnomes essayaient de tisser des liens étroits avec leurs voisins Thaïstes, surtout qu'ils se trouvaient techniquement en plein cœur de leur territoire, l'idée était bien sûr de les impressionner avec leurs inventions extraordinaires. C'était un jour exceptionnel pour les orphelins comme Naji, pleins de badauds étranger et de grandes tailles passait dans le coin, facile à distraire et à voler.
Du moins, c'est ce qu'il pensait quand il tomba sur plus malin que lui. C'est ainsi qu'il rencontra l'impressionnant Nadim. Ce dernier avait décelé la vaine tentative de Naji de lui faire les poches. Il jaugea le jeune garçon et en fut amusé. Nadim était là comme tout le monde, pour découvrir ce que les gnomes avaient à offrir. Il s’était laissé tenter par quelques flèches spéciales et par un arc de fort bel facture. Surpris de voir un enfant humain dans ces rues, et pour apprendre à mieux connaitre l'enfant, il lui demanda de l'aider à porter son nouveau matériel. Une fois arrivé à la Grand Porte, il lui proposa de l'accompagner jusqu'à chez lui. Naji était très réticent. Rien ne le retenait pourtant dans cette ville, il n'avait jamais vraiment eu d'amis. Cependant, il n'avait jamais rien connu d'autres non plus. C'est à cet instant que Nadim, qui jaugea le bon instinct de l'enfant, lui donna son prénom : Naji. Celui qui échappe au danger. Une nouvelle vie commença pour lui.
Sa formation de rôdeur
Durant plus de 10 ans, Naji suivit l’enseignement de son maître qui lui inculqua les fondamentaux du tir à l’arc et du combat rapproché, ainsi que des rudiments de magie élémentaire. L’enfant montrait d’ailleurs de fortes dispositions quant à cette pratique. Nadim, le maître de Naji, souhaitait que son élève mette à profit cet entraînement pour l’aider à veiller sur le petit village d’Asni dont il était le protecteur. Asni était un village vulnérable en raison notamment de sa proximité avec le pays ennemi de Nythei et de sa localisation reculée dans les montagnes, le rendant difficile d’accès pour les troupes de Thaïa. Nadim souhaitait par ailleurs que Naji devienne le garant de la sécurité du village après sa mort.
Le jour du 18ᵉ anniversaire de Naji, estimé au jour de leur rencontre, son maître l’envoya effectuer une mission de survie à l’autre bout des montagnes de Dréthéas. L’apprenti devait atteindre le sommet du volcan du mont Balric et y méditer durant 3 jours et 3 nuits afin d’y acquérir la sagesse et la volonté nécessaire pour protéger son village adoptif et ses alentours. Cette mission représentait la dernière étape de la formation du jeune rôdeur.
À la fin de son voyage, Naji fut saisi d’un pressentiment terrible : il devait rentrer à Asni au plus vite. Malheureusement, il était déjà trop tard quand il revint. Naji trouva son village en cendre, personne n’avait survécu. Son maître, lui, manquait à l’appel. Naji ne savait pas s’il était encore en vie, s’il avait été tué, enlevé, ou pire… Meurtri et ayant perdu tout ce à quoi il s’était dévoué au long de sa vie, Naji n’avait désormais pour but que de découvrir la vérité sur ses origines et sur ce qu’il s’était passé dans son village durant son absence.
La Statuette de Shabamou
Naji a été très attentif durant les leçons de son maître. Ainsi, une fois passé le chagrin et le désespoir de voir son village en cendre, après avoir enterré les cadavres des quelques malheureux qui avaient essayé de se défendre, de constater que plusieurs personnes manquaient à l'appel, ainsi que son maître, il prit soin d'observer les lieux pour trouver des indices sur les potentiels ravisseurs. La cohue n'avait laissé que peu de place à des traces fraiches et claires, surtout qu'une bonne partie des terres étaient brulées. Pourtant, à quelques lieux du village, vers le sud-est, il remarque une piste étrange, présentant vraisemblablement des traces de chevaux et de pattes pointus de créatures. Il se souvient d’en avoir vu à Asni. Ainsi, il remonte la piste, jusqu'à un premier village, puis un autre. Il réussit à glaner des informations. Une elfe du soleil, à l'allure sombre, possédant un bâton magique, parfois accompagné de grandes araignées, a été aperçu sur cette piste.
Plusieurs semaines passent, et Naji arrive aux portes d'Urbi, dans la province de Télésia. Son maître lui avait peu parlé des Jemmiens, mais suffisamment pour savoir qu'il est en territoire ennemi. Il a connaissance des croisades qu'a subies Thaïa et bien qu'il soit surpris que la piste d'une elfe du soleil arrive jusqu'ici, il est déterminé à trouver des réponses. Sur la grande place, un clerc du nom de Jedad Nelo se plaint d'avoir perdu une statuette. Rien qui n'intéresse Naji. Il se dirige du côté de la garnison et apprend auprès de l'un des gardes qu'une nouvelle croisade se prépare. S’il ne trouve pas de nouveaux indices sur l'elfe, il devra rentrer au pays pour prévenir de l'invasion. Après un tour chez le marchand Imad qui n'a rien à lui apprendre, il furète près de l'auberge pour en apprendre un peu plus et se retrouve plus ou moins mêlé à un conflit avec le capitaine de la garde, le croisé Ismaël. Il apprend qu'il y a un camp orc au nord du village, et à défaut d'autres choses, il accepte d'accompagner le groupe d'aventuriers déterminé à retrouver la fameuse statuette. Il retrouve la piste du demi-orc, Malagur, impliqué dans l'affaire.
Alors qu'il mène le groupe sur la piste des orcs, il retrouve celle de l'elfe. Accélérant le pas, il ne remarque pas l'embuscade tendu par un groupe de gobelins et met son groupe en péril. Le danger n'est cependant que sommaire, les gobelins sont exécutés en dehors du chef, qui est épargné. Il ne s'intéresse pas au butin et préfère poursuivre la route à grands pas. Le groupe parlemente avec les orcs et retrouve Malagur et la statuette de Shabamou. Non sans mal puisque le demi-orc est en vérité aidé et manipulé par la fameuse elfe du soleil que recherche Naji, elle se prénomme Sylthira, c'est une adepte de Shaunansa. Elle raille Naji sur Asni. Un combat fumeux plus loin, la statuette est récupérée, Sylthira est capturée et Malagur est épargné.
Pendant un interrogatoire musclé, Sylthira apprendra à Naji que son village a été décimé et que les villageois encore en vie ont été emportés au Nythei pour être sacrifié au nom de Shaunansa. Elle précise cependant que Shaunansa n'est pas celle qu'elle sert directement, et qu'elle partage le même "maitre" que celui d'Arkana. Naji est désespéré de retrouver son maître un jour. Poussé à bout, et ne pouvant rien tirer de plus de cette vile elfe, il lui tranche la gorge. Pressé de repartir, sur le chemin du retour, il aide le groupe à tuer le chef gobelin, de retour avec quelques gros bras. Une fois à Urbi, il se retrouve obligé de fuir quand Arkana provoque le capitaine du contingent de Croisés d'Arpache en station au village, comme il l'avait apprit la veille. Il espérait les empêcher de partir, mais c'était évidemment peine perdu vu la teneur des évènements.
Une fuite et une embuscade plus loin, de retour à Urbi, après avoir aidé à la purification du capitaine Ismaël, le groupe se retrouve avec le marchand Imad. Entre autres informations précieuses, Imad étant un Chercheur Vert et connaissant visiblement bien les faits et gestes de la région, apprend à Naji que Sylthira n'est pas arrivée seule à Urbi. Un homme relativement âgé l'accompagnait de force, ce dernier a été vraisemblablement emmené par des croisés pour hermétisme, en direction de la capitale. Bien qu'encore peu enclin à faire confiance à ses nouveaux compagnons de route, Naji décide lui aussi d'aller en direction de Sharu. Aidé de Malagur, il essaiera tant bien que mal de guider le groupe à travers les contrées sauvages et leur faire éviter les dangers de Télésia.
Personality Characteristics
Motivations
Équilibre, Prospérité. Il recherche un équilibre personnel et la prospérité de sa région qui est sujette à de nombreux conflits.
Maître/Elève. Son maître est son mentor, son sauveur et son père, il fera tout pour la sauver.
Goûts et Aversions
Il entretient un fort lien spirituel avec les montagnes de Dréthéas.
Vertus et Atouts Personnels
Il aime la chasse. Il a apprit à traquer ses ennemis.Il est doté d’un instinct exceptionnel et prend généralement les bonnes décisions pour sa survie.
Vices et Défauts
Il ne fera pas le premier pas vers les autres et ne donnera pas sa confiance facilement.
Il est de nature instable et peut perdre facilement la raison et céder à la colère si l’on touche à sa corde sensible.
- Session C01.03.01 - L'ellipse
- Session C01.03.02 - La noirceur de l'âme
- Session C01.03.03 - Le maître du feu
- Session C01.03.04 & C01.03.05
- Session C01.03.06 - Pierre et révélations
- Session C01.03.07 - Approche de Velours... ou pas
- Session C01.03.08 - Passage empoisonné
- Session C01.03.09 - La détermination de Nomtuac
- Session C01.03.10 & 11 & 12
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