Les enfants sauvés par Brän et le Prince semblent joyeux, comme s’ils avaient déjà oublié les horreurs de la veille. Pourquoi ne puis-je pas être insouciant comme eux ? Samãy passe beaucoup de temps à les distraire et à les amuser, ce qui est une très bonne chose. Je voudrais bien apporter un peu de joie à notre petite troupe, et pourtant je n’arrive pas à ne pas me tenir à l’écart. Je préfère les observer, dans l’ombre. Un joli portrait de famille… mais je ne rentre pas dans le cadre. Et ce sentiment que je ne cesse de refouler, mais qui me taraude, comme une bête noire et triste…