Les Gorfaleurs

En tant qu'archiviste de la compagnie j'ai eu le plaisir (non) de me farcir quatre cent ans d'archives afin de dénouer le merdier de l'histoire de la compagnie. Autant vous dire que la tache m'avait été assignée par défaut. Des troufions qui savaient lire dans la communauté, il y en avait pas des masses. Bref, j'ai recoupé à posteriori dans cette partie de mon journal tout se que je connais sur les gorfaleurs qui furent, avant d'être des ennemis, une famille...
Nul ne sait vraiment d'ou les Gorfaleurs tirent leurs noms. La compagnie c'est formée autour d'un groupe d'aventuriers éponyme qui parcourait les plaines au début de notre ère. Un groupe de jeunots en recherche d'aventure, qui, par le hasard des choses et la force de leur renommée, finirent par attirer de plus en plus de monde dans leurs rangs. Les membres originels étaient : Boron Cyri'Andil, fils du roi Tolomen et petit frère du monarque Ayim, Fargon le gosse Manstripe, Anatella dont on ne sait pas grand chose et Korista une ancienne colibri (a qui on attribue une relation avec le Boron).
Au fur et à mesure, le petit groupe a accepté de nouveaux camarades et de fil en aiguille ils se sont retrouvé à former une belle troupette. Coup de pot, le papounnet était tolérant avec son fil préféré et les Cyri'Andil ont laissé le gamin fonder un groupe de mercenaires. Fin tacticien et prenant de la maturité, le Boron a commencé à réformé le bazar qui lui servait de compagnie est un groupe hiérarchisé et ordonné. L'accent c'est vite mis sur la discipline, la formation et la sélection. Si le prince était talentueux stratège, Fargon était un meneur d'homme hors paire et parvint à mettre en place une unité de combat ordonnée selon la phalange Fargonienne, formation toujours à la base des tactiques des Gorfaleurs de nos jours. Korista, elle, s'occupa du processus de sélection et de l'entrainement des jeunes recrues. Processus à la Koristaine, lui aussi toujours d'actualité.
Ça peut paraître anecdotique, mais c'est un véritable exploit pour l'unité d'avoir su conserver les traditions sur près de cinq siècles. Ces événement se sont déroulés il y a bien longtemps mais j'ai moi même du passer la sélection à la Koristaine et je peux vous dire que j'en ai chié. J'ai rampé dans la boue comme une larve sur des kilomètre, j'ai couru jusqu'à dégueuler mes tripes et mes poumons par la même occasion. J'ai pompé plus qu'une pute de chez Tagaan'huura, dormis trois heure par nuit pendant plus d'une semaine et tapé avec mon épée en bois contre un mannequin jusqu’à avoir les paumes ressemblant à un steak de Vachemouth bien saignant. Parmi les cinquante gus venu passer le recrutement, seuls dix ont fini par signer leur contrat. Tout ça pour se manger trois mois de formation à la phalange Fargonienne sous le cagnard... Bon, vous voyez le topo, c'était pas une partie de plaisir mais à la fin, on pouvait porter l'insigne sur a poitrine. Ça avait son succès avec les filles...
Revenons à nos quatre fondateurs. Le roi Tolomen finit par mourir et son fils Ayim prit le relais. Là, les choses se sont gâtées. Le roi commençait à se demander si laisser son petit frère (que tout le monde savait adoré par son père) se balader avec une armée personnelle était une bonne idée. Militairement, l'Ayim c'était un mollusque mais en commerce, il tenait sa bille. L'idée vint donc de commencer à employer son frère pour aller faire le sale boulot. De préférence le sale boulot loin. Si le Boron pouvait clamser dans l'affaire c'était mieux. Mais ça n'a pas marché, ça a même magnifiquement échoué. Conscient des peurs de son frère et de sa renommée qui grandissait, Anatella eut la bonne idée de faire exploser les tarifs. Les chroniques sont très clair, la compagnie s'en est mises plein les fouilles à cette époque, investissant son or dans des domaines agricoles, du matériel, des centres de formation et bien sur, dans d'avantages de recrutement.
Cette période a finit par passer et les fondateurs ont fini par mourir. Les Gorfaleurs, eux leurs survivront...
En 468, Fufynn Cyri'Andil se rendit compte qu'employer les mercenaires faces aux multiples assauts des monstres était contre productif et extrêmement cher. Profitant d'un décret il saisit toutes les terres de la compagnie, son trésor et l'intégra à l'armée régulière. Les Gorfaleurs gardèrent cependant un commandement distinct et le droit de recrutement et de formation. C'est à cette époque que le jeune Fallan Vanel qui devint plus tard Arken Tabor fut nommé à la tête de l'unité. Le roi en profita pour demander la constitution de la compagnie de Dimrost. Ces derniers se chargeraient des Créatures monstrueuses tandis que les Gorfaleurs se chargeraient des Elfes noirs, orcs et autres menaces organisées.
La réputation de l'unité prit un coup en 471 quand le roi demanda l'assaut d'un village refusant de payer ses taxes de guerre exorbitantes et y perdit son général. Bien sur on peut citer l'année 475 ou votre humble serviteur rejoignit les rangs des Gorfaleurs mais franchement tout le monde s'en branle...
La situation dégénéra en 498 lors de l'invasion de l'Empire Boréal. Arken Tabor avait alors retrouvé son poste et son troufion de lieutenant était devenu mon supérieur. On avait pas participé aux premières festivités mais on se retrouva à se prendre la deuxième vague dans la tronche... On c'est battu jusqu'au bout mais cela est une autre histoire...
Les Gorfaleurs ont mal vécu le 30 Sindar'Cermië 498. Qu'ils butent le roi, d'accord mais se rendre ? J'ai quitté les Gorfaleurs à ce moment, dégoutté de la faiblesse de nos dirigeants et je ne regrette pas un instant cette décision...
Peut être était-ce pour le meilleur pour l'unité qui, elle, survécu à cet enfer. Les impériaux intégrèrent tous les bataillons à leurs forces et leurs laissèrent les marges de manœuvre concédées par la feu-royauté. Pas fous les gars, ils ont mis les mains sur une force organisée, terriblement bien armée et aguerrie. Ils ont pas résisté à la tentation d'une force qui connaissait le terrain et s'en sont copieusement servie dans les années qui suivirent.
Le général actuel, Médélan, s'évertue à perpétuer la tradition. Selon lui, la compagnie doit survivre aux événements politiques aller avec son temps. J'ai de l'admiration pour le gars, c'était un vrai frère, j'aurais pas de plaisir à le tuer. Il c'est permit un petit raid à proximité de notre base, je reconnais la patte à Arken et je peut vous assurer que la prochaine fois qu'il se pointe à Milothoné, mes anciens frères recevront un accueille qu'eux seuls savent apprécier...
Un jour, tout cela sera du passé. Nous mourrons et Talos nous invitera avec nos frères tombés et nous nous battrons pour l'éternités comme ceux qui s'aiment savent le faire...

SolDoMir Balczarek

Composition

Effectifs

Durant la bataille de la La bataille du bout du monde, les gorfaleurs ont aligné environ deux milles hommes. Aujourd'hui l'unité compte environ mille cinq cents hommes répartis en plusieurs régiments, sous le commandement de l'arc-régente Luth. Cette dernière place les différents régiments sous les ordres de commandeurs et administrateurs locaux en fonction des besoins.

Équipement

Les Gorfaleurs sont équipés de façon standardisé. Une armure lourde, un bouclier ovale, une lance, une épée et un arc ou une arbalète et fronde. chaque régiment de deux cent hommes a à sa disposition vingt chariots pour le transport de matériel et chacun un sac dorsal pouvant contenir dix jours de nourriture et matériel de couchage. Les chariots transportent nourriture pour les longues campagnes et armes supplémentaires (javelots, grappins, haches à débiter, réserves de flèches, armures légères pour les villes).

Armement

Une armure lourde, un bouclier ovale, une lance, une épée et un arc ou une arbalète et fronde pour le format standard mais la grande variété de formations adoptées par l'unité fait apparaître des variations dans l'armement. Le bouclier rond est ainsi préféré contre les ennemis mobiles et des unités sont équipées de Sagaïs, des longues lances renforcées lors de combats en formation contre les orcs.

Véhicules

Les chariots de transports au ratio de 1 pour dix hommes sont utilisés par les gorfaleurs. Le groupe n'entretient pas d'unités montées.

Structure

La plus petite unité de division est le duo, avec un première classe, plus expérimenté, chargé de former et diriger le seconde classe. Un groupe de huit soldats, un octo (4 duos), est dirigé par un octurion (aussi première classe), un groupe de 64 soldats est un octanto et est dirigé par un octoturion. Un régiment est composé de 200 soldats, trois octantos, trois octoturions, trois toubibs, un lieutenant et un capitaine.

Tactiques

Les formations utilisées sont basée sur les modèles de Fargon Manstripe. Les plus communes sont les suivantes :
La phalange Fargoniennes : huit rangs de 24 soldats munis de sagaïs et de boucliers ronds forment un mur de pics solides prêts à faire face à des assauts frontaux. Les rangs se relaient sont interchangeable tout le long de l'affrontement.
Les différents régiments entrainement régulièrement ensemble de façon à pouvoir faire corps dans la bataille, dans les cas de la phalange, le commandement peut adopter une formation à trois lignes de 64 en fonction du terrain mais si renforcé, passer à 8 rangs de 48 hommes, etc...
Les lignes Vanel est la tactique anti-infanterie la plus utilisée. Former trois rangs de 64 soldats munis de boucliers rectangulaires et d'épées. La première ligne accueille l'assaut par une volée de javelines puis encaisse l'impacte, la seconde ligne inflige les dégâts par dessus ses camarades. Les lignes permutent de façon régulières pour éviter de fatiguer les premières lignes. Le lieutenant est munis d'un sifflet sonnant l'alternance des lignes, la première passant en dernière position à travers la seconde puis la troisième qui inclinent leurs boucliers pour permettre le passage. Cette formation est parfaitement modulable pour le nombre de lignes et en fonction du nombre de régiments présents.

Entraînement

Les nouvelles recrues sont sélectionnées par la méthode "à la Koristaine" puis reçoivent un entrainement physique conséquent. La prochaine étape est l'enseignement des formations et du maniement des différents armes. L'entrainement avait autrevois lieu en périphérie d'Emésir mais le centre de formation se situe maintenant au nord de Vileverde dans la province impériale de l'EnMa.

Type

Shock

Niveau d'entrainement moyen

Elite