Ato Danthyl
Ato Danthyl
Ato est issu de l’union d’un elfe noir et d’une humaine. Son père a déposé Ato aux portes du Monastère de l'Équilibre, dans le Désert de Vaulhac, alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson, suite à la mort de sa mère pendant l’accouchement. Son seul souvenir de ses parents est un médaillon frappé d’un dragon doré.
Laugur Yademann, le grand maître des moines a alors pris soin du jeune demi-elfe comme de son propre fils. Il lui a enseigné l’art du combat et la maîtrise de soi. Laugur a également transmis des valeurs égalitaires et humanistes au jeune Ato. N’ayant que peu de liens avec les autres, le vieil homme était la seule attache qu’avait le demi-elfe, il était le seul parent qu’il connût.
À ses 28 ans, Ato était aux côtés de Laugur lorsque ce dernier rendit son dernier souffle. Avant de mourir, le vieil homme conseille le jeune moine de partir explorer le monde et lui confit une lettre léguée par son père drow, qu’il lut et déchira aussitôt. Après ce triste épisode, pendant près de 4 ans, il a erré sur le continent, et c’est dans les forêts du territoire Mahoni qu’il a fini par s’installer, dans un immense arbre. Il n’y croise que rarement des Elfes Sylvestres avec qui il n’a que de vagues interactions. Il préfère la compagnie des animaux.
Mental characteristics
Histoire Personnelle
Naissance et jeunesse
Ato est né d'un père drow et d'une mère humaine à l'ethnie inconnue. Son père, elfe noir isolé, ayant trouvé l’amour auprès d’une humaine à l’esprit exceptionnellement ouvert, a déposé Ato au porte d’un monastère, dans le désert de Vaulhac, alors que celui-ci n’était encore qu’un nourrisson, le 9ème jour de l'envol, pendant l'année 1899, avec pour seul souvenir un médaillon frappé d’un dragon doré. La mère d'Ato serait morte pendant l'accouchement. C'est en tout cas ce que lui a rapporté Laugur Yademann, le moine ayant recueilli le jeune demi-elfe.
Laugur était le chef des moines de ce monastère, le Monastère de l'Équilibre. Il a alors pris soin du jeune demi-elfe comme de son propre fils. Il lui a enseigné l’art du combat et la maîtrise de soi, l’harmonie avec son corps et avec l’environnement. Laugur a également transmis des valeurs égalitaires, humanistes au jeune Ato. Pendant son enfance, Ato a eu du mal à créer des liens avec les autres résidents du monastère et recevaient l’enseignement de Laugur. Ils étaient majoritairement des humains, ils vieillissaient donc plus vite qu’Ato, et voyaient d’un mauvais œil la peau un peu mâte du demi-drow, favori du maître des lieux. Le vieil homme était donc la seule attache qu’avait Ato, le seul parent qu’il connaissait.
Un secret doublé d'un héritage
Le Monastère de l'Équilibre n'est pas qu'un simple monastère. Au bout du cursus de chaque moine est enseigné l'ultime savoir de l'Équilibre. Celui de la Balance Cosmique et de ses implications. Ato, cependant, n'échappa pas à ce savoir, qui pouvait représenter aux yeux de certains, un fardeau. Quelques jours avant sa mort, le vieillissant Laugur lui a révélé ce dernier savoir. Lui avouant que peu de moine du monastère n'était encore prêt à connaitre ce secret, si ce n'est son propre successeur, il sortit le vieux parchemin de son étui. Ce même parchemin, placé sous cette cloche de verre, loin des regards des visiteurs, dans le bureau du grand maître. Ato l'avait vu de nombreuses fois et jamais il n'avait jugé bon de poser la question à Laugur sur son contenu, estimant que son maitre le lui dirait si cela devait s'avérer nécessaire. Voilà que cela se produisait. Ato, le cœur battant, alors que son maitre lui tend le rouleau, le saisi doucement, le déplie et y lit à voix haute : "La nécessité de la lumière n'a d'importance que pour combattre l'ignorance et la bêtise."
La fresque dépeint sur le parchemin et la suite du secret s'imprima à jamais dans le cœur d'Ato, lui révélant l'importance de son juste enseignement et de son rôle à jouer dans la suite de l'histoire de Braia. À son humble échelle. Ato était trop jeune pour prendre la suite du monastère, et Laugur le savait fort bien. Il savait aussi qu'Ato devrait partir suivre sa propre voie. Il n'était pas destiné à rester ici jusqu'à la fin de ses jours. Il pouvait emporter ce lourd secret avec lui et servir le monde aussi bien qu'il le pourrait. C'est après ces dernières révélations que Laugur lui confia une lettre que le père du jeune demi-elfe avait laissé à son attention. Le vieux maître sombra dans un sommeil profond, ces jours étaient comptés. Ato le borda d’une couverture. Il se saisit de la lettre, il l’a parcouru d’une traite. D’un geste sec, mais serein, il la déchira. Était-il vraiment prêt ? Bientôt, il partirait pour le découvrir.
Ato mon fils, tu dois accomplir de grande choses, les elfes noirs doivent redorer leur image. Ne m’en veut pas.
Ton père
Vie en territoire Mahoni
Terre d'accueil pour de nombreux elfes, le Royaume Mahoni fut une sorte de refuge pour Ato, encore marqué par les révélations de son vieux maître. Il n'était pas encore prêt à affronter son destin. Il ne connaissait rien du monde qui l'entourait. À quoi bon savoir ses plus grands secrets si on ne sait même pas à quoi il ressemble ? C'est ainsi qu'au fil de ses pérégrinations qui durèrent quelque trois années, il arriva dans l'immense Forêt de Sarliard, en plein territoire Mahoni. Il y établit son premier pied à terre, à l'écart des villes et des villages qu'il évitait la majorité du temps, si ce n'est pour avoir quelques provisions. Une vie de peu d'échanges et de méditation comblèrent le jeune demi-elfe pendant quelques mois.
Les révélations du parchemin trottaient toujours dans l'esprit d'Ato. Voilà de longs mois qu'il était maintenant installé dans le Royaume Mahoni, à l'abri du danger et des ennuis. Mais qu'en était-il de son rôle à jouer dans le monde ? De ses parents ? Il n'avait aucune idée sur l'endroit où pouvait être son père ni si ce dernier était encore en vie. Pas plus que son nom. Il lui restait cependant les secrets du monastère. D'après ces derniers, tout porte à croire que les récents évènements impliquant les jemmiens, dont il avait eu vent, avaient forcément un rapport avec l'Équilibre du monde. De plus, la guerre avec le Régime d'Olfafel allait tôt ou tard venir frapper à sa porte et il ne pourrait l'ignorer longtemps. Il ne pouvait rester ici à attendre que le sort s'occupe de lui. Donc, il commencerait son voyage dans les Terres Sacrées de Jem, il pourrait peut-être y obtenir des réponses sur la source du mal qui ronge son continent.
La Statuette de Shabamou
Evitant le pays de Présia et des Halfelins trop bruyants et beaucoup trop accueuillant, Ato arrive à Jem par la Province de Mumdet. Il constate assez rapidement que les Jemmiens sont relativement tendus. La traversée de la province est rythmée par l'affluence de Croisés sur les routes. Ato a même pu assister, malgré lui, à des rapts de personnes soi-disant hérétiques. De pauvres pèlerins portant des signes ostentatoires de Rylean ou des Lumenyse. Par précaution, car à défaut de comprendre son origine, il savait ce que son médaillon représentait, la déesse du temps Tardosia, il le cache sous sa tunique. Inutile de s'attirer des ennuis avant de comprendre ce qui se passe dans cette région.
Il arrive à Urbi, l'esprit alerte. Il remarque bien évidemment ce clerc, prénommé Jedad Nelo, qui clame avoir perdu la statuette de Shabamou. Pièce importante de la religion du Temple de Sharu. Sans intervenir, il écoute prudemment les interventions de quelques badauds qui s'intéressent à cette histoire. L'absence de la statuette pourrait provoquer un véritable chamboulement dans les cœurs de Jemmiens et cela pourrait nuire au pays. Le symbole de cet objet étant presque aussi fort que celui de la Sainte Coquille. Il voit cette jeune Aasimar, très belle, accompagné de cette grande elfe de la Lune, échangeait avec le prêtre. Elles ont l'air de s'intéresser à l'histoire du clerc. Ils se dirigent vers la taverne.
Mine de rien, il les suit sans se faire remarquer. Une fois à l'intérieur, il remarque ce capitaine des croisés au fond de la pièce. Ce dernier à l'air nerveux. Il l'accoste et essaye d'en savoir plus à son sujet. Il se nomme Ismaël et n'a que faire des opportuns de son espèce. La tension monte quand le capitaine se lève et tente de s'en prendre gratuitement au jeune moine, qui d'un coup vif, arrive à saisir l'arme du capitaine avant que ce dernier n'agisse. La colère du Jemmien reste palpable, alors que l'aubergiste Mahad essaye de calmer le jeu. C'est à cet instant que l'Aasimar intervient, directement dans l'esprit d'Ato, lui sommant de rendre son arme au capitaine et de le laisser partir. Ato remarque à cet instant un rôdeur qui s'approche d'eux l'air de rien, il voit que la situation peut vite dégénérer. Alors il cède à la voix de l'Aasimar et laisse partir le capitaine, en furie, mais se contenant étrangement.
Il fait la connaissance avec d'autres personnes de l'auberge, dont la jeune Aasimar, pendant un bon repas. Mal à l'aise, Ato n'a pas nécessairement l'habitude de bavarder, encore moins avec des étrangers, mais il sait qu'il ne pourra pas agir sur l'équilibre du monde s’il reste seul dans son coin. Ainsi il fait la connaissance d'Arkana, de Mineva, de Naji, d'Ignotus et du clerc, Jedad. Il décide de les aider à retrouver cette fameuse statuette. S'ensuit un périple à la poursuite du jeune demi-orc, Malagur, jusque dans un camp orc situé au nord du village.
Ato et le reste du groupe arrivent à retrouver Malagur et la statuette de Shabamou. Non sans mal puisque le demi-orc est en vérité aidé et manipulé par une elfe du soleil du nom de Sylthira, adepte de Shaunansa. Un combat fumeux plus loin, la statuette est récupérée, Sylthira est capturée et Malagur est épargné. Le clerc Ignotus et Malagur lui-même ayant révélé que la statuette de Shabamou avait été enchanté, Ato fait le choix de la prendre avec lui. Après quelques problèmes d'araignées supplémentaires, une nuit passé au camp et une cérémonie funéraire pour les orcs tombés au combat, le groupe repart pour Urbi.
Une fois sur place, c'est la débandade. Arkana s'interpose face à la garnison de Croisés prêt à partir en croisade vers Thaïa. Le général présent a bien l'intention de ne faire qu'une bouchée d'elle, mais l'homme à capuche aperçue plus tôt au campement des orcs vient en aide à la jeune femme. Ato à son tour clame et montre la statuette de Shabamou, elle leur sera rendu sans heurt si ces derniers laissent le groupe partir. Cependant, le général donne l'ordre à ses hommes d'attaquer les membres du groupe sans sommation. Ils prennent la fuite. Ato se sert de la foule pour disparaitre, conservant la statue maudite avec lui.
Il retrouve le groupe un peu plus loin à l'est, à l'orée de la forêt. Ils tendent une embuscade à leur poursuivant, dont le capitaine Ismaël, avec qui Ato avait eu un échange salé lors de leur première entrevue quelques jours plus tôt. Les croisés sont stoppés. Le groupe épargne l'un des croisés qui promet de quitter l'ordre et Ismaël est fait prisonnier. Ce dernier est clairement possédé par un enchantement. Le groupe prend le risque de retourner à Urbi avec le paladin pour régler son souci. Le marchand Imad interpelle le groupe et apprend plein de faits aux héros. Par commencer qu'il fait partie des Chercheurs Verts. Pour Ato, il lui révèle la signification de son médaillon.
Le médaillon représente très clairement Tardosia, la déesse primordiale du temps. Ce qu'Ato avait déjà soupçonné. Il est aussi le signe d'un groupe religieux assez marginal et peu connu, installé dans une minuscule province d’Hettanat, dans la ville d’Heletfe. Bien que leur statut soit aujourd’hui inconnu, ils se faisaient appeler le Temple du Temps. L'organisation fut jugée comme “trop dangereuse” par la lente bureaucratie d’Hettanat et a été destituée et ses membres furent exilés du territoire. Du moins, officiellement. Les rapports administratifs, bien que très nombreux, sont souvent un tissu de mensonges et un faire-valoir pour la Grande Bureaucratie. Imad ne cache pas son dégout pour Hettanat quand il partage ces informations à Ato. Il ajoute, bien qu'il n'en ait pas la preuve formelle, que le soi-disant exil a dû se solder par un massacre pur et simple des membres du temple, bien qu'il soit la preuve vivante que certains ont réussi à échapper à cette sentence. Le chercheur vert fini par lui promettre d'enquêter plus amont sur l'organisation déchue et sur la présence d'elfe noir dans cet ordre, Ato ne pouvant pour le moment faire le lien entre le temple et le message de son père.
Pour le reste, le groupe met en échec Bhesen, qui s'avère être un Doppelgänger. Libérant ainsi Ismaël de son envoutement. Ce dernier, bien décidé à rétablir la vérité sur qui dirige vraiment son ordre, décide de rejoindre le clan des Chercheurs Verts, accompagnée du clerc Jedad Nelo. Arkana et Mineva en font de même. Ato lui, fait déjà partie de sa propre organisation. En attendant d'avoir un retour potentiel des chercheurs verts sur l'origine de ses parents, le jeune demi-elfe décide de poursuivre sa route avec le reste du groupe, en direction de Sharu, afin d'élucider les mystérieux comportements des Jemmiens et ainsi tenter d'apport la paix dans la province de Télésia.
Personality Characteristics
Motivations
Équité. Chaque chose qui vit et chaque espèce à son importance. Aucune ne prévaut plus qu’une autre et chacun à son rôle à jouer.
Passé. Il n'a rien, si ce n’est l’épée de son maitre et son médaillon. Il espère secrètement en apprendre plus sur ses vrais parents.
Goûts et Aversions
Il est convaincu d’avoir reçu la meilleure éducation qu’il soit. Son maître lui a appris le sens de la justice.
Vices et Défauts
Il est de nature réservée, mais il a un tempérament bien trempé, il sera difficile de le faire changer d’avis. Il est très réservé et il n'a pas l’habitude ni la bonne manière d’interagir avec les autres personnes.
- Session C01.03.01 - L'ellipse
- Session C01.03.02 - La noirceur de l'âme
- Session C01.03.03 - Le maître du feu
- Session C01.03.04 & C01.03.05
- Session C01.03.06 - Pierre et révélations
- Session C01.03.07 - Approche de Velours... ou pas
- Session C01.03.08 - Passage empoisonné
- Session C01.03.09 - La détermination de Nomtuac
- Session C01.03.10 & 11 & 12
Commentaires