Pendant que l’on se prépare pour aller mener à bien notre mission vis-à-vis des ours, certains de nos compagnons se mettent à la recherche du porteur de la broche, que ce soit un Paladin ou un Gardinal. De mon côté, je vais m’occuper à la forge, avec Melly afin d’avancer quelque peu sur mes créations, que ce soit l’armure de Hjalmar ou d’Esterel. Nous savons que dans le Temple, en tout cas, nous n’avons eu aucune trace d’un éventuel étranger, ou d’un paladin. Nos compagnons finissent par retrouver la trace du pauvre religieux, et il est actuellement soigné au dispensaire, complètement bandé, et couverts d’huiles cicatrisantes. Malheureusement, si lourdement blessé qu’il en est inconscient. Dès lors, nous donnons ses affaires aux guérisseuses qui sont en charge de sa chambrée, puis nous nous recentrons sur notre mission ursine. Nous avons donc un groupe qui va faire du bruit et attirer les ours sanguinaires hors de leurs tanières, un autre qui en profitera pour couvrir les murs des antres avec les jus pimentés afin de les repousser, puis, finalement, je suis dans le troisième groupe, celui qui reste en protection, au cas où le plan se passerai mal.
Après un bon voyage, l’équipe d’appât arrive enfin à faire sortir de leur antre un groupe de trois ours sanguinaires et rapidement se mettent à les attirer au loin, en cavalant… Ils tentent bien de garder une certaine distance, assez pour assurer une sécurité, mais pas trop afin que les ours continuent de les suivre… Ce n’est visiblement pas aisé, et surtout, loin d’être sans dangers, mais ils s’en sortent bien. Nous gardons l’œil ouvert, prêts à agir en cas d’incident, pendant que le troisième groupe se faufile dans les cavernes pour commencer leur œuvre. Une fois notre méfait accompli, le sergent Fanken, qui nous accompagne, sonne de toute sa puissance dans son cor, laissant un bruit impressionnant résonner dans les combes voisines et informant nos appâts qu’ils peuvent se replier et nous rejoindre… C’est ainsi que nous partons, tous, afin de retourner au point de rendez-vous, tranquillement. Toute cette affaire nous a bien pris deux jours.